Polisse
réalisation : Maïwenn
Nous n’avions pas pris le temps de le voir : c’est maintenant chose faite.
Quelques mois à accompagner dans leur quotidien les membres d’une équipe de la brigade des mineurs.
Plonger dans les histoires glauques qui sont leur quotidien, entr’apercevoir la lie de l’humanité .
On découvre des policiers humains, des policiers ni tout blancs ni tout noirs, et Maïwenn, qui réussit l’exploit de l’impartialité pour un sujet où il aurait été tellement simple de se fourvoyer dans la facilité , Maïwenn parvient à les rendre attachants.
Bien sur, il y a aussi les enfants, toutes ces victimes, venus d’univers et de monde si différents et qui partagent pourtant la même souffrance, qui sont tout aussi perdus dans ce monde d’adultes …
Reste un point obscur dans le scénario dont je n’ai pas saisi la finalité : le rôle que Maïwenn s’est attribuée :
cette photographe qui les suit , jour après jour, et mitraille, encore et encore, et pour quoi …? On ne le saura jamais, car des photos, aucune trace, pas le moindre cliché saisi au vol de ces scènes, parfois si dures, parfois si humaines …
Mais c’est sans prendre en compte que cette photographe a un mari , tout à fait inattendu … Riccardo Scarmaccio, mon idole absolue du cinéma italien, le héros du drame « mon frère est fils unique« , ou encore de la comédie » le premier qui l’a dit »
Quoiqu’il en soit, sa présence justifie celle de Maïwenn, mais globalement leur histoire n’a pas trouvé, en ce qui me concerne, dans ce film par ailleurs fort et poignant…
Juste un petit mot pour dire que j’ai trouvé ce film époustouflant, il m’a énormément ému et le jeu d’acteurs est tout simplement formidable. Une façon de tourner brute, réelle, sans emphase. Par contre le rôle de Maïwenn est en trop je trouve, ou alors trop discret, je ne sais pas, je n’ai pas ressenti la plus-value de son personnage dans le film. Bonne journée.
je partage tout à fait ta critique:)