30 beats …
30 battements de coeur, 30 temps tel le rythme d’une danse aux multiples protagonistes sur fond de chaleur suffocante au coeur de New York … Des âmes qui se croisent et se perdent, des corps qui se rencontrent …
Le film démarre sur une annonce de température caniculaire dans une ville survoltée .
La première participante à cette longue chaine de rencontres et d’expériences nous mène dans les rues de la ville, marchant d’un pas déterminé vers l’objectif fixé: perdre sa virginité .
Cette jeune beauté métisse est le point de départ d’une chaine, ou chacun passe le relai de la sensualité et de la séduction à l’élu de son désir.
Des rencontres, le désir en toile de fond . Certaines improbables, d’autres plus attendues .
Ce sont les femmes qui mènent la danse, elles qui décident, qui manipulent, qui agissent …
Les hommes sont leur jouet, leur objet – j’attirerai cependant votre attention sur un certain médecin dont je ne manquerai pas de demander l’adresse pour lui rendre une petite visite lors de mon prochain voyage à New York, histoire de tester son massage cranien .. Mais je ne vous en dirai pas plus …
Mais venons en au coeur du sujet : ce que j’ai vraiment pensé du film .
Perplexe au démarrage, quelques difficultés à rentrer dans l’histoire, avec l’impression sourde de me retrouver au coeur d’un jeu de cadavre exquis version cinématographique … Une sensation dérangeante de fuite en avant avec des personnages auxquels on a à peine le temps de s’intéresser que l’on passe déjà au suivant …
La ville présente, surexcitée la nuit, comme plus apaisée le jour …
Bien sur, chacun d’entre nous trouvera des affinités avec l’un , ou l’une des protagonistes, plutôt que l’autre, et regrettera de le perdre si tôt de vue …
Et pourtant … Et pourtant ce sentiment d’absence de finalité, d’absence de sens, s’est doucement volatilisé à l’approche du terme de cette fuite, ou plutôt de cette quête, pour finalement voler en éclats avec la fin du film , que je ne vous dévoilerai pas bien sur !
La seule chose que je peux affirmer désormais : M. Alexis Lloyd : vous êtes un incorrigible romantique !
Et j’aime ça !
Noir sur rouge, les escaliers, … Ca fait un peu « West Side Story », cette affiche, non ?
Est-ce qu’on retrouve d’autres allusions à ce film MYTHIQUE ?
tu as tout à fait raison , et j’y ai tout de suite pensé ! Mais non, rien d’autre à signaler !