Maty et Burma – un quartier, des bijoux !
Ce n’est un secret pour personne, c’est entre la place de l’Opéra et la place Vendôme que tout se passe en termes de bijoux et joaillerie à Paris !
Ce n’est donc pas un hasard si Maty et Burma sont installées dans ce périmètre.
Les deux enseignes ont donné un nouvel éclat à leur boutique, et j’ai donc pu découvrir leurs gammes de bijoux, et l’écrin qui les abrite.
Commençons par Maty.
Un magasin à l’emplacement exceptionnel, installé place de l’Opéra. Il me semble l’avoir toujours connu : il est là depuis 1993.
Doté d’un salon Charles X classé aux boiseries élégantes, le reste de la boutique a été totalement revu , avec en particulier un escalier décoré aux couleurs de la bague emblématique de la maison.
La visite de la boutique m’a permis de découvrir le talent des artisans joaillers, venus tout spécialement de Besançon pour l’ocasion . Car c’est à Besançon que se trouvent les ateliers Maty.
Mais ce que j’ai surtout découvert, c’est un service proposé par Maty et malheureusement méconnu : les créations spéciales !
Vous avez un rêve de bijou, vous avez une image mais pas les talents pour la mettre sur papier : les artistes artisans de Maty sont là pour le faire pour vous, et pour, au final, vous permettre de disposer de la bague ou du pendentif de vos rêves ! Et tout ça à des prix incroyablement abordables pour le bijou de ses rêves !
Alors bien sur, il y a aussi les classiques, tels que ce collier que je passerais bien volontiers à mon cou, mais les bijoux « créations spéciales » resteront sans aucun doute dans un coin de mon cerveau …
Burma
Burma aussi est un nom inscrit dans mon inconscient joailler : des bijoux au look de pièces de haute joaillerie, et aux prix plus abordables puisque les pierres sont pour la plupart des pierres de synthèse.
La boutique se devait donc d’être à la hauteur des bijoux exposés : c’est chose faite grâce à Atelier du Pont qui a oeuvré pour lui donner son nouveau look : moderne, sobre et audacieux à la foix, avec une particularité unique : des vitrines suspendues ovales visibles de l’extérieur comme de l’intérieur.
Alors bien sur, je parle des écrins, mais qu’en est-il des pièces qui y sont exposées ?
Burma est connu pour sa buraliste, une pierre de synthèse qui reproduit de façon si parfaite le diamant que l’effet en est juste époustouflant ! Cela permet donc d’avoir un solitaire de plusieurs carats au prix d’un gros éclat de diamant, et à l’allure d’un bijoux de créateur. Et puis il y a des pièces plus actuelles telles que la collection créée par la fille du propriétaire actuel, lui même descendant d’une lignée de propriétaires de la maison BURMA . car oui, Burma est une vraie histoire de famille !
Je résumerai donc ainsi mon périple dans le quartier de la bijouterie et de la joaillerie …
Chez Maty, un coup de coeur dans la collection permanente : le collier grosses mailles or et diamants.
Et une découverte : l’atelier du sur mesure et sur demande !
Chez Burma : coup de foudre obligatoire, puisque je l’avais déjà découverte aux galeries Lafayette : Carole Guez
J’avais pu découvrir la maison Boucheron lors des journées du patrimoine, et l’émerveillement avait été total . J’ai adoré pénétrer dans ces deux écrins de merveilles plus abordables que sont Maty et Burma . Alors inutile de vous dire que je suis tout à fait disposée à découvrir les autres enseignes de la place Vendôme et de la rue de la Paix … ! Chanel, Cartier, Chaumet, si vous m’entendez …
J’ai eu la chance de travailler pendant de nombreuses années et dés son ouverture en 1993 chez Maty et de participer ainsi à cette aventure ! Celle ci relevait d’un vrai défi !
Dans ces belles années , Maty avait une collection spécifique ” Maty Opéra ” des bagues qui reprenaient l’opéra avec des pierres précieuses et des pierres dures .
Puis le hasard a voulu que j’effectue de petits remplacements chez Burma où là , j’ai découvert une somptueuse collection , avec un véritable travail de joaillerie.
Ravie de ces expériences, je n’ai pas poussé les portes des joailliers de la rue de la paix !