Voilà venu le temps de la FIAC, et avec elle cette nouveauté, la fiac OFF … officielle.
Voilà des années que je pars à la découverte de la FIAC. Au Grand Palais, et parfois hors les murs, comme par exemple dans les jardins des Tuileries, ou ailleurs.
La FIAC donc, ce grand rassemblement international de galeries du monde entier qui partagent avec nous les oeuvres des artistes contemporains. Ceux en passe de devenir célèbre, ceux qui ne le seront peut-être jamais, et ceux qui ont déjà une réputation et une visibilité bien, très bien installée.
Ce qui m’a toujours frappée, c’est la dimension volontairement élitiste, réservée à une population de happy few, qui peuvent pour commencer se permettre de payer 25€ l’entrée à l’évènement du Grand Palais, et qui surtout, peuvent éventuellement s’offrir une de ces oeuvres.
Et après tout, pourquoi pas, si des artistes talentueux parviennent à continuer à exercer leur art grâce à ces généreux mécènes .
Là où cela se corse c’est que le constat a été, année après année, que je ne parvenais pas à m’émouvoir devant la plupart des oeuvres exposées. J’ai d’abord attribué ça à un manque de culture artistique,
Bien sur, année après année, un, deux, voire trois artistes attiraient mon regard, et leur création remuait quelquechose au plus profond, me donnaient envie de m’arrêter pour admirer, observer, savourer. Mais il s’agissait toujours d’oeuvres perdues dans la multitude de ces autres, celles qui ne m’inspiraient rien, mais entrainaient des envolées intéressantes de la part des visiteurs se voulant plus avertis;
« Quel travail de restructuration de la matière ». « tout est dans la nonchalance du pinceau », voilà ce que j’ai pu entendre, mais la phrase qui domine est certainement « c’est intéressant, très intéressant », appuyé d’un « là, j’aime bien » !
Alors, si vous faites un tour du côté de la cité de la mode et du design qui abrite la Fiac Off, vous verrez du street art en bas.
Et le reste à l’étage.
La tendance est claire : la nonchalance du pinceau, et parfois du crayon, est partout !
Je veux croire que ce visiteur était plongé dans la même perplexité que moi ! A moins qu’il n’examinait d’un oeil expert.
Et bien sur, le meilleur est toujours ailleurs, pas sur les murs !
Et puis pour le street art, il y a la street, parce que ne l’oublions pas, nous sommes dans le XIIIème, l’arrondissement des amoureux du street art !
Et pour ce qui concerne la FIAC au Grand Palais, dont l’inauguration a eu lieu hier, je me suis laissée dire que les toilettes avaient la côte. Et si vous voulez mon avis, trop de toilettes tue les toilettes.
Merci Barbara pour ce partage !
La FIAC donc, au Grand Palais et la FIAC officielle à la Cité de la mode et du Design.
hilarant 🙂
Ta présentation m’a faite sourire. Pour le moment, je me contenterai de tes photos 🙂