Il fait partie de ces lieux mythiques de Paris. Il fait partie de mes souvenirs d’enfance, étape incontournable d’un grand oncle qui m’y emmenait pour le goûter lorsqu’il était de passage à Paris. Le Drugstore Publicis et son restaurant terrasse ont donc une place toute particulière dans mes souvenirs. Et c’est pour cela que personne ne peut y toucher. Sauf moi.
Le Drugstore – le nouveau restaurant
C’est à la fin de l’année dernière que la célèbre brasserie du Drugstore Publicis a réouvert ses portes après plusieurs mois de travaux et pris son nouveau nom : Le Drugstore. Avec Tom DIXON la nouvelle décoration est délicieusement chaleureuse et les larges fauteuils invitent à s’installer confortablement pour ne plus en bouger.
L’atout majeur des nouveaux aménagements réside dans la multiplicité des espaces. Intérieur chaleureux, velours ou banquettes en cuir. Mais le choix est bien plus large. Entre salon cosy à l’intérieur, verrière lumineuse et terrasse ensoleillée quand le soleil est au rendez-vous, on trouve forcément assises à son goût.
Les espaces cuisine sont ouverts et alléchants, tout particulièrement l’espace pâtisserie, les gourmands comprendront.
Le Drugstore – ce qu’on y mange
Dans les cuisines, Eric Frechon, déjà à la tête de plusieurs restaurants dont l’Epicure triplement étoilé de l’hôtel Bristol. Enfin, quand je dis « dans les cuisines », je m’emporte. En effet, il a « imaginé » la carte, laissant le soin à d’autres de la mettre en oeuvre. Le parcours d’un chef qui finit par devenir une marque et un chef d’entreprise. D’autres noms viennent d’ailleurs à l’esprit sur ce modèle. Passons.
La carte donc : une offre de brasserie qui permet de se restaurer à peu près à toute heure du jour ou de la nuit. Assiettes à partager, burgers, salades ou foie gras, rien de bien révolutionnaire ici. Un effort tout particulier sur les viandes, vestige du restaurant précédent, qui excellait en la matière.
Et puis des plats signature. Dont le « Fish & Chips version Drugstore « . Et c’est là que commencent les surprises. En effet, en version synthétique, le Fish & Chips est sans chips. Servi avec une salade (tellement salée dans mon cas que j’ai tout laissé) ! En version détaillée, et je tiens à préciser que le serveur m’avait avertie : c’est la panure qui est remplacée par des copeaux de pommes de terre cuits ( des chips donc !) Voilà donc le concept. Tellement saugrenu que les serveurs ne s’y trompent plus et font le choix d’averti le client avant de se prendre une remarque cinglante à l’arrivée du plat, du type : « mais où sont donc les frites ?! »
Mais c’est pas fini. Dans la gamme « plats », il y a le thon rouge. Vous avez dit plat ? Une entrée peut-être vu la taille de l’assiette ! L’originalité, peut-être. Mais où est donc la générosité ?
Venons en à l’apothéose et plutôt que des mots, je vous offre une photo. J’attire bien sur votre attention sur les prix, et tout particulièrement sur l’eau de Perrier. Je n’en dirai pas plus.
Le drugstore – est ce que je reviendrai ?
Quand j’aurai eu le temps de faire quelques économies, et que la nostalgie des goûters avec mon cher oncle m’envahira, alors peut-être je reviendrai. Parce que le miracle est là : il existait il y a plus de 30 ans, et il est toujours là, ce dessert mythique, conçu pour être partagé : la célébrissime coupe Ras Le Bol. Et pour elle, je serais prête à tout, ou presque.
5 boules de glaces, plus savoureuses les unes que les autres, une crème aérienne et addictive, et ces tuiles fines et croustillantes pour une association parfaite de saveurs et de textures. Elle est conçue pour deux, mais j’aurais pu en venir à bout seule sans problème. Bien sur, cela reste entre nous …
Le Drugstore 133 Av. des Champs-Élysées, 75008 Paris tel : 01 44 43 77 64
https://www.publicisdrugstore.com/fr/le-drugstore
L’eau coûte cher en effet ! Gloups !
Le thon rouge a l’air super bon, dommage pour la douloureuse…
Un Fish and Chips sans frites, c’est comme…. !