La Samaritaine Paris – le retour

Mercredi 23 juin 2021 à 10:00, la Samaritaine Paris a rouvert ses portes en grande pompe. Le grand magasin emblématique de la capitale était resté clos pendant 16 ans. Autant dire que la curiosité était à son comble lorsque les parisiens présents pour l’événement ont passé les portes sous les applaudissements de l’ensemble du personnel présent pour l’occasion.

La Samaritaine Paris – histoire d’un grand magasin

 La Samaritaine, c’est l’emblème de l’évolution du commerce des années 1870. Le Bon Marché avait déjà lancé la révolution commerciale quelques années auparavant en instaurant des prix fixes, la livraison à domicile, les soldes ou encore la vente par correspondance. La Samaritaine va aller encore plus loin. C’est un couple de professionnels de la vente qui va développer cette nouvelle enseigne : Ernest Cognacq, un ancien vendeur de tissus, et son épouse Marie-Louise Jaÿ qui a commencé sa carrière dans la vente comme première vendeuse au magasin Le Bon Marché ! En 1871 Ernest, qui était surnommé le « Napoleon du déballage » s’installe dans un petit local à un café à l’angle de la rue du Pont-Neuf et de la rue de la Monnaie. Il se marie et le couple continue à développer ce magasin qui est le premier à permettre l’essayage des vêtements, et propose des prix fixes affichés, une organisation en rayons thématisés. Le succès est au rendez-vous et rapidement le couple fait l’acquisition des bâtiments alentours.
L’architecture se veut détonante. L’architecte, Frantz Jourdain, inspiré par l’Art Nouveau, habille la façade de mosaïques et de frises représentants des motifs floraux, dans des tons jaune et vert. Ce débordement de couleurs est unique et demeure jusqu’à aujourd’hui, magnifiquement restauré,  pour le plus grand plaisir des parisiens.

La Samaritaine – les nouveaux aménagements

 Le chemin fut long et douloureux. Le grand magasin a fermé ses portes il y a 16 ans. Seize années pour définir la façon dont seraient réaménagés ses 70000m2 et effectuer les travaux pour y aboutir.
La Samaritaine réunira donc un grand magasin, un hôtel cinq étoiles de 72 chambres, Le Cheval Blanc, des bureaux, des logements sociaux, ainsi qu’une crèche.
La Samaritaine Paris
La Samaritaine Paris
La partie magasin s’étend aujourd’hui sur 20000 mètres carrés, alors qu’elle avait atteint jusqu’à plus de 40000m2. Mais ces 20000m2 valent largement le déplacement ! Sans oublier l’hôtel qui doit ouvrir ses portes en septembre 2021. On y trouvera également plusieurs espaces de restauration qui permettront de profiter de la vue spectaculaire sur la Seine. C’est effectivement la seule note négative en ce qui me concerne : le magasin La Samaritaine proposait une vue spectaculaire sur la Seine et ses quais. Cette partie du bâtiment est désormais réservée aux résidents de l’hôtel. D’ailleurs, en guise de clin d’oeil, un écran vidéo géant a été installé au dernier étage du magasin, le long du mur qui fait face à la rivière. On peut y voir la Seine, ses péniches et ses berges.  Le paysage tel qu’on pouvait l’admirer directement « avant » !

La Samaritaine – on y trouve toujours (presque) tout

La nouvelle Samaritaine s’orchestre toujours autour du majestueux escalier, sous la verrière qui baigne les lieux de lumière. Mais ce bâtiment principal est également relié par une passerelle au nouveau bâtiment Rivoli ou l’expérience shopping se poursuit.
Plus de 600 marques présentes, allant du luxe au plus abordable selon les espaces.

Des corners restauration sont dispersés dans tout le magasin, un food court au dernier étage permettant ainsi de prendre le temps d’admirer la superbe fresque en prenant un verre ou en déjeunant paisiblement.

La Samaritaine propose également le plus grand espace beauté d’Europe !
Autant dire qu’elle a plus d’un tour dans son sac. La Samaritaine et le Bon Marché étaient déjà concurrents lors de leur création à la fin du XIXème siècle. Quelque-chose me dit que cette bataille est loin d’être terminée !
La Samaritaine 9 rue de la Monnaie 75001 Paris 

Nikos Aliagas- les parisiennes

Nikos Aliagas – les parisiennes s’expose sur les grilles de l’Hôtel de Ville de Paris à partir du 20 avril.  L’exposition pourrait tout simplement s’intituler « Parisiennes je vous aime ». Partons à la rencontre de celles qu’il a choisies pour raconter les parisiennes et leurs histoires.

Les parisiennes - photo par Nikos Aliagas
Les parisiennes – photo par Nikos Aliagas

Nikos Aliagas – les parisiennes

Au fil des années Nikos Aliagas nous a habitués à des expositions photos dans notre belle capitale. Aujourd’hui c’est sur les parisiennes qu’il a choisi de pointer son objectif. Né à Paris, elles ont habité son quotidien depuis l’enfance. Il les observait, les admirait, et c’est donc naturellement qu’aujourd’hui il leur rend un hommage photographique. Tour à tour fasciné, admiratif ou ému, Nikos partage ces moments saisis au fil de ses déambulations et de ses rencontres parisiennes.

Les parisiennes - photo de Nikos Aliagas
Les parisiennes – photo de Nikos Aliagas

Il le dit lui même, les parisiennes sont l’essence même de la cité. Je ne peux que valider cette affirmation à 100% ! Son appareil photo, il ne le quitte jamais. Et c’est avec lui qu’il raconte, transmet ses émotions.

Parisienne - photo par Nikos Aliagas
Parisienne – photo par Nikos Aliagas

Nikos Aliagas – LA parisienne

En visitant cette exposition en plein air, vous allez croiser des portraits de mères et de grands-mères, d’étudiants ou de professionnelles dans des univers aussi divers que la coiffure, l’hôpital, le sport ou la police. 

Je me suis alors demandée s’il y en avait une, une parisienne, que Nikos aurait aimer croiser, celle qui manquerait à sa galerie de portraits de femmes.  Et j’ai également voulu savoir si pour lui il y avait une définition de LA parisienne. Je lui ai donc posé la question, et il a eu l’extrême gentillesse de me répondre.

« Pour moi la parisienne n’est pas une image posturale… Ce n’est pas le life-style que je recherche mais les histoires. Des tranches de vie de femmes de tous les jours qui ne cherche ni la lumière, ni la reconnaissance. Hors dans mon objectif, je les reconnais pour ce qu’elle nous raconte comme histoire, dans un regard on peut lire les plus belles histoires. 

Kiki de Montparnasse - Man Ray
Kiki de Montparnasse – Man Ray

J’aurais aimé photographier Kiki Montparnasse, elle fut la muse des plus grands dans les années 20… De Modigliani à Man Ray. Elle savait tout faire, elle était chanteuse, actrice, danseuse, modèle et actrice. Une femme libre ! Hemingway avait écrit sur elle aussi. »

Merci à Nikos Aliagas pour ces superbes images, et pour son indéfectible disponibilité.

Les parisiennes – à partir du 20 avril
Grilles de l’Hôtel de Ville rue de Rivoli 75001 Paris

Luxes au Musée des Arts Décoratifs

L’exposition LUXES au Musée des Arts Décoratifs (MAD)  offre une analyse riche et extrêmement instructive de ce terme pourtant si familier. On parcourt ainsi des époques mais aussi des thématiques complexes dont les décryptages permettent au visiteur de mieux cerner ce concept, tant culturellement que sociologiquement.  Le luxe offert au visiteur ? La découverte d’une salle secrète ordinairement fermée au grand public !

Luxes au Musée des Arts Décoratifs – le luxe au fil des siècles

De nos jours le terme « luxe » est naturellement associé à de grandes maisons, souvent françaises. Ces marques qui enflamment l’imaginaire et suscitent les convoitises. Le MAD fut fondé en 1864 par les ancêtres de ce que nous connaissons aujourd’hui sous l’intitulé d’industries du luxe. Aujourd’hui, ce musée prend pourtant un parti pris innovant en proposant un parcours anthropologique et culturel dans cet univers toujours chargé de rêve.

LUXES au MAD
LUXES au MAD

C’est un sablier qui accueille le visiteur au départ de l’exposition. Parce que le temps est le plus précieux des luxes, et on l’oublie trop souvent.

Puis au pénètre dans l’histoire des LUXES avec l’origine du mot. Et l’on découvre qu’il ne provient pas de « lux », la lumière, mais de « luxus », qui évoque ce qui est séparé, déplacé. Et c’est le point de départ d’un périple qui va nous confronter au luxe du savoir, ou encore à celui de ne pas travailler !

Bien sur, ornements et bijoux sont aussi au rendez-vous.

Mais l’essentiel est ailleurs. Comme par exemple avec le luxe du voyage, illustré par de superbes malles ainsi qu’une Hispano Suiza.

Et c’est l’émerveillement lorsque l’on pénètre dans le joyau caché : le Pavillon 1900

LUXES – le pavillon 1900

Le trésor de cette exposition est indéniablement ce pavillon intégralement réalisé en bois pour l’Exposition Universelle de 1900. Installé aux Invalides, il sera rapatrié au MAD dès 1905.

Il est présenté ici avec les vitrines d’origine de l’exposition ainsi que bon nombres d’objets qui y illustraient les savoir-faire de l’époque.

Accolé à cette pièce, le non moins spectaculaire salon des boiseries et son lustre monumental.

Ici est illustrée la prédilection de la France pour les décors en boiserie qui assureront son rayonnement dans toute l’Europe grâce à l’excellence de ses artisans.

LUXES – la mode bien sûr

Une exposition sur le luxe ne pourrait s’envisager sans la mode qui en est le symbole depuis le XXème siècle.

C’est donc naturellement sur ce thème que l’exposition prend fin. C’est là que l’on comprend son évolution , des années 20 aux corps corsetés, en passant par les années 30 et la libération par Chanel de la silhouette féminine.

Chanel - petite robe noire
Chanel – petite robe noire

Et dans la dernière salle, ce sont les artisans d’art qui sont salués, eux dont on reconnait à nouveau les mérites et les talents longtemps demeurés dans l’ombre.

Pour finir en apothéose toute d’or vêtue.

LUXES jusqu’au 18 juillet 2021
Musée des Arts Décoratifs 107 Rue de Rivoli, 75001 Paris

Restaurant MUMI – pépite des Halles

Les Halles ont un passé intimement lié aux plaisirs de la table. Puis les années ont passé, le ventre de PAris a quitté la capitale, un centre commercial a pris sa place. Bien sur, quelques enseignes historiques ont survécu au bouleversement du quartier. Et aujourd’hui, l’heure est venue du renouveau, avec de nouvelles adresse gastronomiques qui s’installent à nouveau. Le restaurant MUMI est une de ces nouvelles pépites à découvrir au plus vite.

Restaurant MUMI – passion artistique

MUMI doit son nom à la passion de son créateur pour l’art. Il a donc choisi ce nom évocateur du Muséum Mile de New York. Ce mile, qui débute au MET (Metropolitan Museum of Art) , et continue jusqu’au musée : El Museo Del Barrio, regroupant ainsi 9 grand musées New Yorkais .

La référence artistique ne s’arrête pas là puisqu’on la retrouve jusque dans les livres posés là et dans l’intitulé du menu.

Mais plus encore, c’est dans l’assiette que l’on retrouve l’art sous sa forme culinaire, avec le nouveau chef, Romain Le Cordroch.

MUMI – le chef

Romain Le Cordroch est breton. Mais ne croyez pas que sa cuisine se résume à cette origine. Il a parcouru le monde, travaillé avec les plus grands.
A l’Atelier, 2*, à Arles, il apprend  » la rigueur, la minutie, le végétal « . Puis il fait ses armes entre Sydney et Saint Barthélemy. de retour en France, il exerce ses talents au Royal Monceau auprès de Laurent André et au Violon d’Ingres de Christian Constant.
Chez MUMI, il a trouvé ce qu’il recherchait : un établissement à taille humaine où il a carte blanche. Il laisse ainsi libre cours à sa passion produit. Il va jusqu’à dénicher des oeufs d’escargot en Pologne, histoire de surprendre ses hôtes. Et ça marche ! Le restaurant ne désemplit pas depuis son ouverture.

MUMI – dans l’assiette

Pour profiter de l’instant, passez outre les descriptifs des plats en mode « / ».
Quand vous verrez arriver l’artichaut spiky sur votre table, il saura vous séduire au premier regard.
Pour oublier cette approche télégraphique il vous suffira de demander les explications de chaque plat. Elles vous seront fournies avec le sourire, et vous permettront de mieux comprendre que vous allez vraiment vous régaler.
ainsi, la « volaille fermière/helianti/liveche«  deviendra une « volaille , et plus précisément le suprême du coucou de Rennes, poché dans son bouillon, accopagné de sa sauce poulette parfumée à la feuille de poivrier, fleur d’helianti, marmelade de nori et gel de liveche. Sans oublier le crumble de peau croustillante ! »
Plaisir des yeux et des papilles garanti !
quant aux desserts : la poire du curé, espuma chaud guanaja à la fève de tonka et cardamome noire, tuile sobacha et noix de pecan.
concurrence le Mont Blanc revisité avec une coque de meringue, crémeux au miel de châtaignier, noix du Brésil caramélisées, sorbet pomelo blanc de  Kalamata et grenade !

La carte change environ tous les 15 jours en s’adaptant à la saisonnalité des produits. Une garantie de pouvoir revenir encore et encore sans se lasser.

 

MUMI 14 rue Sauval
75001 Paris France
Téléphone: +33 (0) 1 40 26 27 54

 

Harper’s Bazaar au MAD

Harper’s Bazaar est le nom d’un magazine de mode familier et dont je ne connaissais pas vraiment la riche histoire. Cette superbe exposition est un voyage dans le temps. Un voyage dans le temps, à travers les pages de cette revue née à la fin du 19ème siècle.

Harper’s Bazaar – un peu d’histoire

C’est en 1867 que nait Harper’s Bazaar lancé par Harper&Brothers. C’est le digne descendant des almanachs du des siècles précédents qui représentaient déjà en leur temps des silhouettes de mode.

Ce magazine s’adresse aux femmes et traite de tendances mode, mais aussi de sujets de société, d’art et de littérature. Sa particularité : un engagement féministe affirmé. Mary Louise Booth, sa première rédactrice, est en effet suffragiste, mais aussi francophile. Aussi, au début du XXème siècle, le magazine s’entoure de multiples artistes français. Il rend également hommage aux grandes figures de l’école américaine. Quant à la dimension littéraire de cette publication, elle s’alimente des écrits de Colette, Sagan ou encore Malraux.

Richesse des contenus, qualité toute particulière accordée à la composition graphique sont autant d’atout pour faire de Harper’s Bazaar une véritable référence dans son domaine.

Harper’s Bazaar au Mad

L’exposition se déroule dans les galeries de la mode du musée, entièrement rénovées. Elle se déploie sur deux étages et offre une immersion chronologique dans l’univers du magazine.

Dès la première salle on est projeté dans l’univers du magazine avec ce mur de couvertures. Des exemplaires de la fin du 19ème sont exposés dans de larges vitrines. On découvre ainsi qu’à ses débuts, le Bazaar s’intitulait Bazar. C’est en 1929 qu’il gagne son second A et le gardera jusqu’à nos jours.

L’exposition s’orchestre autour de robes placées face à la couverture sur lesquelles elles apparaissent, nous faisant litéralement pénétrer dans le journal.

De salle en salle on traverse les tendances, on découvre les grands noms de la mode de chaque époque.

Et cela à travers les photographes star qui ont accompagné le magazine d’année en année. Chacun a sa signature et son style unique.

L’architecture du MAD et la scénographie permettent d’admirer pleinement les tenues, les photos et les robes exposées.

Je ne peux que vous conseiller vivement de visiter cette superbe exposition au plus vite !

Harper’s Bazaar Musée des Arts Décoratifs 107 rue de Rivoli 75001 Paris
du 28 février au 14 juillet 2020

Le Grand Véfour – l’art de vivre à la française

Certains lieux parisiens sont chargés d’histoire. Le Grand Véfour en est un exemple parfait. Ce restaurant installé dans les galeries du Palais Royal existe depuis 1784. Longtemps rendez-vous du tout Paris, ses habitués ne sont autres que Bonaparte, Georges Sand ou encore Victor Hugo. Colette y avait également ses habitudes en voisine de quartier. Une plaque indique d’ailleurs le siège où elle s’asseyait. Les salles principales sont aujourd’hui inscrits aux Monuments Historiques. Bienvenue au coeur d’une adresse mythique.

Passez la porte du Grand Véfour, et vous voilà transporté à la grande époque des galeries du Palais-Royal. C’est au XVIIIème siècle que les jardins du Palais-Royal connaissent leur apogée. Ouverts au public, ils sont la destination de tous les parisiens en quête de distraction et de découverte. Au XIXe siècle le Grand Véfour est le rendez-vous du tout Paris politique et artistique.

Les boiseries ainsi que les tentures peintes, désormais protégées par des plaques de verre, témoignent de cette belle époque. Enfin, de petites plaques dorées discrètes indiquent les places attitrées de quelques clients célèbres. Comme par exemple Colette, qui venait là régulièrement, en voisine, elle qui habitait dans un des immeubles donnant sur les jardins.

Cuisine traditionnelle – carte néoclassique

La carte de ce restaurant doublement étoilé évolue avec les saisons sans jamais se départir de ses classiques.

Le Grand Vefour - ravioles de foie gras
Le Grand Vefour – ravioles de foie gras

Ainsi, vous aurez la certitude de toujours pouvoir déguster les ravioles de foie gras et leur crème foisonée truffée, le parmentier de queue de boeuf aux truffes ainsi que le pigeon Prince Rainier III.

pigeon prince Rainier III
pigeon prince Rainier III

Ici, tout commence par un rituel : humer le parfum d’une sublime truffe géante. S’il s’agit de votre première fois ( au Grand Véfour) vous êtes également prié de faire un voeu !

Homard bleu servi tiède ou pressé de rouget barbet servi rosé, chaque plat est une oeuvre artistique, visuelle et gustative.

 

L’oursin est sublimé par les grains de caviar qu’il dissimule en son sein.

Les noix de Saint-Jacques fondent en bouche, parfaitement accompagnées de leurs salsifis confits.

Quant aux desserts, ils réservent des surprises d’associations de saveurs totalement inattendues ! Une façon explosive de conclure ce repas hors normes.

L’ananas Victoria rôti, purement graphique pour le regard et parfaitement subtile en bouche.

Quant à la surprenante crème brulée artichauts et légumes confits, elle restera gravée dans votre mémoire.

Guy Martin – chef et propriétaire

C’est Guy Martin qui aux manettes de cette grande adresse parisienne doublement étoilée au Guide Michelin. Ce chef au parcours atypique commence par être pizzaiolo à l’âge de 17 ans. Il obtient sa première étoile chez en un temps record. C’est en 1991 qu’il fait son entrée au Grand Véfour pour ne plus le quitter. En 2011 il en fait l’acquisition. Il est donc chez lui à tous les sens du terme dans ce restaurant à la cuisine connue et reconnue dans le monde entier.

Le Grand Véfour 17 Rue de Beaujolais, 75001 Paris

Le théâtre du Châtelet – réouverture en grand

Les travaux du Théâtre du Châtelet ont pris fin et l’établissement a réouvert ses portes aujourd’hui en grand. Au propre et au figuré puisque cet évènement a donné lieu à une parade qui s’est déroulée de la place de l’Hôtel de Ville jusqu’à la place du Châtelet, accompagnée de percussions, danses, démonstrations de cirque et marionnettes géantes.

Le théâtre du Châtelet – la renaissance

Il a fallu plus de deux ans et demi de travaux pour que nous puissions découvrir un théâtre restauré et rénové.

La salle elle-même a ainsi retrouvé l’esthétique proche de son état d’origine lors de l’inauguration du Châtelet en 1862.

Il en est de même pour les espaces d’accueil, façades et toitures. Le théâtre du Châtelet ouvre donc une nouvelle page de son histoire.

Construit en 1862 à la demande du Baron Haussmann, il a rapidement une place centrale dans la vie musicale française. Il permet ainsi de faire découvrir au public les plus grands compositeurs de l’époque. Musique classique, art lyrique, puis « musicals » s’enchainent. A la fin du XXème siècle la direction entreprend de rajeunir l’image du théâtre et propose une politique tarifaire associée à une programmation qui visent à rajeunir le public.

Avec sa réouverture aujourd’hui, le théâtre se propose de devenir engagé et participatif , et de multiples spectacles hors les murs programmés durant les travaux en ont déjà donné un aperçu. Sans oublier ce premier spectacle : Parade, qui fait intervenir des professionnels bien sur, mais aussi des amateurs, pour le plaisir de tous.

Le théâtre du Châtelet – Parade

C’est avec le spectacle Parade que le théâtre lance sa programmation. Parade a été créé en mai 1917 au théâtre du Châtelet suite à une commande des Ballets russes de Serge de Diaghilev . Il s’agit d’un  ballet en un acte composé par Erik Satie, sur un poème de Jean Cocteau, les décors, costumes et le rideau de scène de Pablo Picasso.

 

Pour Parade, qui se jouera demain samedi ainsi que dimanche, le spectacle revêt de multiples formes. Ainsi, demain samedi, dès 18h00 le public pourra assister à un spectacle de percussions, accompagnées de marionnettes géantes et agrémenté de nombreuses surprises. Il en sera de même dimanche, à 13h00 ainsi qu’à 18h00.

Ce cortège rythmé et joyeux se dirigera ensuite vers le théâtre, et le spectacle continuera.

Pour commencer, c’est dans les foyers du théâtre que les visiteurs pourront s’immerger dans le monde d’Erik Satie en déambulant de salon en salon. Et pour finir, le spectacle dans la grande salle du théâtre.

La programmation et les ateliers

Après Parade, on rentrera dans le vif de la programmation du théâtre du Châtelet. Et elle sera riche en nouveautés et créations. Avec Les Justes c’est  Abd Al Malik qui adapte et met en scène la célèbre pièce d’Albert Camus. Puis le ballet refait son entrée en force avec  William Forsythe qui présente son nouveau programme en deux actes : A Quiet Evening of Dance. Vous pourrez étudier l’intégralité de la programmation, mais sachez que le théâtre propose une nouveauté hors du commun : des ateliers ! De cette façon,  chacun pourra prendre part au processus créatif des spectacles concernés,  et surtout y participer : tentant non ?

Théâtre du Châtelet 2 rue Edouard Colonne 75001 Paris

Le joaillier Courbet secoue la place Vendôme

Gustave Courbet, peintre disruptif, était l’artiste des femmes et de la nature. Lors de la Commune de Paris, il souhaite faire déboulonner la colonne érigée place Vendôme en l’honneur des guerres napoléoniennes. Le joaillier Courbet , joaillier de valeursva lui aussi, à sa façon, secouer la place !

L’extraction des diamants – état des lieux

Avant d’explique la révolution lancée par le joaillier Courbet, la première marque de joaillerie écologique de la Place Vendôme, commençons par un bref rappel concernant le diamant « d’extraction ». Autrement dit, le diamant tel que nous l’avons connu jusqu’à aujourd’hui.

  • La majorité des diamants naturels s’est formée dans des conditions de très hautes température et pression à des profondeurs de 140 à 190 kilomètres dans le manteau terrestre. (source wikipedia)Ils sont livrés à la surface par des éruptions volcaniques.
  • La terre ne produit plus de diamants
  • Pour extraire un carat, soit 0,2g, il faut extraire 250 tonnes de minerai
  • Les plus grands cratères creusés par l’homme sont des mines de diamants
  • Une fois la mine abandonnée la terre est tellement appauvrie que plus rien ne pousse autour
  • les mines terrestres étant en voie d’épuisement, c’est désormais dans les fond marins que se fait la collecte, créant des dégâts environnementaux au moins aussi conséquents que sur la surface
  • au delà des dommages environnementaux créés par l’extraction du diamant, l’extraction des diamants a longtemps été associée à des problèmatiques de financements de conflits armés, de non respect des droits humains dans le cadre de l’extraction
  • pour prévenir le commerce de ces diamants « de guerre », le processus de Kimberley a été mis en place
  • ce processus repose intégralement sur la bonne volonté des gouvernements des états signataires mais il dégage les entreprises de toute responsabilité, laissant ainsi planer une certaine opacité quand aux atteintes potentielles aux droits humains durant le processus d’extraction

Courbet Paris – joaillier engagé

Courbet Paris
Courbet Paris

Après une longue carrière dans l’univers de la joaillerie, Manuel Mallen, le fondateur, quitte Poiray pour lancer cette marque qui proposera exclusivement des bijoux en or recyclé et sertis de diamants de laboratoire. C’est quelques années auparavant qu’il se penche déjà sur ce qui va sans doute révolutionner l’univers de la joaillerie dans les années à venir. Ces diamants, entièrement fabriqués par l’homme en reproduisant le processus naturelle de très hautes pressions et très hautes températures.  La technologie nait aux Etats Unis dans les années 1970 quand l’industrie s’intéresse aux caractéristiques du diamant. Mais c’est il y a 10 ans à peine que la technologie de production de ces diamants évolue pour donner des diamants de qualité « haute joaillerie ». Ces diamants sont certifiés par les mêmes organismes qui certifient les diamants d’extraction, et taillés par les lapidaires historiques du métier.  Même un expert ne peu différencier un diamant d’extraction d’un diamant de laboratoire. On est bien loin de ce que certains qualifient de diamants de synthèse.

Manuel Mallen comprend qu’il est enfin possible d’allier le bien au beau et se lance. Il produira des bijoux 100% éthiques, 100% écologiques au design impeccable grâce à Marie-Ann qui l’accompagne. Courbet Paris est né.

C’est dans le superbe appartement de la Place Vendôme dans lequel est installé le showroom boutique que vous pourrez découvrir les créations de la marque.

Courbet Paris – les bijoux

Spécialiste du diamant, Courbet propose comme une évidence de superbes bagues de fiançailles. Pour une génération qui aime les traditions mais qui pense à l’avenir de sa planète. Du traditionnel solitaire à la bague Quintet – lisez : avec 5 diamants –  en passant par la collection Trio, il y en a pour toutes les envies.

Mais si le mariage n’est pas dans vos projets, ou qu’il est déjà bien loin derrière vous, cela n’est en aucun cas une raison pour oublier de se faire plaisir !

En ce qui me concerne, je reconnais un penchant marqué pour le modèle Céleste, décliné, comme tous les autres modèles, dans les 3 couleurs d’or.

Courbet - modèle Celeste
Courbet – modèle Celeste

Et puis bien sur, il y a toujours la pièce d’exception, celle vers laquelle le regard est immanquablement attiré, le solitaire d’exception.

Courbet propose des bijoux éthiques et écologiques, et dès le mois de septembre, pour un plaisir solidaire, une collection de bracelets or et diamant sur lien de coton bio, avec teinture bio, sera disponible, dont 15% seront reversés à des associations que la marque soutient et qui seront bientôt visibles sur le site. Je suis déjà fan.  Stay tuned !

Courbet Paris 7 place Vendôme 75001 Paris

Objectif Mariage – trouvez la robe de vos rêves

Objectif mariage ! Le mois de juin est traditionnellement le mois des jolies cérémonies et des engagements pour la vie. Ciel clément, longues journées ensoleillées, douceur des soirées. Les conditions parfaites pour se dire oui. Et une fois la décision prise, il reste un choix crucial à effectuer : le choix de la robe. Heureusement, pour cela, il y aura toujours le Made in Paris : rencontre avec deux créatrices 100% parisiennes.

Camille Marguet – coupes sobres, lignes précises et superbes matières

Désigner styliste de formation, Camille Marguet part à New York après des études à l’Institut Supérieur des Arts Appliqués à Paris et c’est chez Diane Von Furstenberg qu’elle fera ses premières armes dans le monde de la mode, découvrant les secrets du drapé, de la broderie, du flou et des tombés parfaits. De retour en France, elle approfondit son expertise de l’univers de la femme acquérant l’ensemble des compétences de coupeur, façonnier, modéliste. C’est en septembre 2016 qu’elle sort sa première collection de robes de mariée constituée de 5 robes et deux ensembles, dont une robe pantalon.

Créations et savoir faire

Camille Marguet a le goût des lignes simples et précises.  Bien loin de l’univers des robes de mariées traditionnelles faites de dentelles, étoffes vaporeuses ou encore tendances bohême. Des finitions parfaites, des détails hyper féminin sur des coupes sobres et élégantes.

Elle propose une nouvelle collection tous les 6 mois. Des modèles qui seront le point de départ de la robe confectionnée précisément sur mesure pour la future mariée. Modèle auquel on pourra ajouter une bretelle, modifier le volume, creuser le décolleté ou encore ajouter une manche.

Son show room boudoir

Pour choisir la robe de ce jour si particulier, Camille accueille les futures mariées dans l’intimité de son show room boudoir. C’est là qu’elle prend le temps de comprendre les demandes et les attentes de chacune de ses clientes. Après ce premier rendrez vous vient l’essayage de la toile. Cette robe intermédiaire conçue dans une toile de patronnage et permettant d’ajuster les moindres détails. La robe est alors confectionnée dans son atelier parisien. Donner du temps à la création, écouter les aspirations et les envies de ses clientes, Camille met tout en oeuvre pour que ce jour unique soit comme il se doit d’être : parfait.

Camille Marguet Show Room 16 rue Botzaris – 75019 Paris
Par téléphone. : +33 6 87 66 61 59

Ach Chajai – voyage et rencontre des cultures

Najette Ach Chajai est une créatrice impliquée. Impliquée dans la transmission, la volonté d’apprendre, de découvrir, la préservation des savoir faire, et le luxe durable. Le monde est son école, elle qui s’inspire de ses voyages et de ses origines multiples. Ses vêtements, elle les souhaite intemporels et durables, pour une slow fashion responsable. Elle a fait sienne la devise de Vivienne Westwood  : Buy Less, Choose Well, Make it Last !

Najette Ach Chajai, créatrice plurielle

Diplômée d’Esmod, la première école de mode française, elle travaille pendant 16 ans dans de célèbres maisons françaises et occupe des postes de styliste, modéliste, coordinatrice de collections.C’est l’envie de revenir à la création pure qui la pousse à quitter cet univers pour créer sa propre marque. Sa première collection voit le jour en 2010 et c’est 2013 qu’elle ouvre sa boutique atelier dans ce charmant passage de la rue Saint Honoré. Son inspiration, elle la puise dans ses origines franco berbères, tout comme dans la grande tradition artisanale française, mais aussi l’énergie de la rue, l’art, les métropoles et les voyages. Elle crée ses robes de mariées pour les femmes d’aujourd’hui, aux origines multiples, résolument modernes.

Les créations Ach Chajai

Ach Chajai signifie courage. Le courage de dépasser les différences pour faire des complémentarités culturelles une richesse. On le perçoit dans les lignes, les matières, les passementeries qui ornent chacune de ses pièces.  Les robes de mariée sur mesure sont sa spécialité. Sa signature : l’asymetrie des lignes et la passementerie. Ces deux éléments sont la clé de ses créations. On les retrouve dans sa pièce maitresse, la robe de mariée Adra – qui signifie pureté en berbère. Cette robe est à l’image de ce mélange des cultures et des origines, l’étoffe provenant de la maison française historique spécialisée en dentelles, Solstiss, et la passementerie du Maroc. Najette Ach Chajai propose des modèles qu’elle adapte aux mesures de ses clients, mais elle propose également un service 100% sur mesure.

L’atelier boutique

C’est dans son atelier boutique que Najette accueille les futures mariées. dans ce charmant passage pavé si parisien, elle expose ses créations et elle confectionne ses robes sur mesure. C’est là qu’elle vous démontrera que sa robe de mariée n’est pas la robe d’un seul jour, puisqu’elle peut ensuite devenir manteau, ou encore robe du soir.

Parce qu’une si belle robe, il serait dommage de ne la porter qu’une seule fois.

Ach Chajai  91 Rue Saint Honoré, 75001 Paris

Ca se passe à La Conciergerie en 2018

Les pierres de La Conciergerie pensaient avoir tout vu, démonstration est faite qu’elles ne sont pas au bout de leurs surprises. Après avoir accueilli des rois, des condamnés, et de célèbres futures guillotinées, La Conciergerie ne devait pas s’attendre à ce qui lui est réservé en cette année 2018 !

La Conciergerie en 2018 – enquête policière

Vous êtes passionné de mystères historiques et d’enquête policière, vous rêvez d’élucider une énigme apparemment insoluble ? Ceci est pour vous. Durant toute l’année La Conciergerie organise pour vous des murder parties. Alors que vous pénétrez dans la superbe salle des Gardes, au sein de la Conciergerie, à deux pas de la Préfecture de police une horrible nouvelle tombe : un meurtre vient d’être commis dans les cellules révolutionnaires de la Conciergerie. Il va falloir mener l’enquête, découvrir l’Histoire et ses petites histoires connexe pour percer le secret. En famille, entre amis ou seul, mais tous ensemble en équipe vous allez étudier les indices, découvrir des preuves accablantes, et peut être tout comprendre !

Crédit Photo Alexandre_Sim
Crédit Photo Alexandre_Sim

Attention, cette activité ludique est très demandée, alors pensez à réserver.

La Conciergerie – détournement

« La Seine n’a pas de souci, elle se la coule douce, le jour comme la nuit …. Jacques Prévert »

C’était sans compter avec Stéphane Tidet qui décide de s’emparer du fleuve pour lui faire suivre des méandres insoupçonnés.Avec « Détournement » il souhaite revenir sur un évènement historique et aquatique qui a marqué la vie de La Conciergerie : la crue de 1910 lors de laquelle la Seine pénétrait déjà dans les lieux, sans y être invitée cette fois.  Stéphane Tidet détourne donc l’eau de la Seine en la pompant pour la faire passer au dessus du quai de l’Horloge, pénétrer dans l’édifice par les cuisines historiques, surgir en cascade à l’intérieur pour serpenter entre les colonnes gothiques de la salle des gardes. Elle ressort entre les deux tours jumelles, César et Argent, et retourner en cascade dans son lit.

La conciergerie – un peu d’histoire

C’est sur l’île de la Cité qu’est installée la Conciergerie, autrement dit, là où tout a commencé. C’est au VIème siècle que Clovis y installe son Palais royal. Quant à Philippe Auguste , c’est en 1200 qu’il en fait le siège du pouvoir capétien.  Saint Louis apporte tout l’éclat de la Sainte Chapelle à ce Palais Royal.

Aujourd’hui Palais de Justice, il commence sa carrière dans ce domaine avec les grands procès du tribunal révolutionnaire installé au Palais qui marquent le basculement de la Révolution dans la Terreur. Marie Antoinette fut sans doute la détenue la plus célèbre de l’édifice puisqu’elle y séjourna pendant les jours qui précédèrent son exécution.

La Conciergerie 2 Boulevard du Palais 75001 Paris