La marque Gripoix existe depuis plus d’un siècle, créée par Augustine Gripoix en 1869. Longtemps au service des plus grands noms de la haute couture, Chanel en tête, la marque vole désormais de ses propres ailes et dispose de sa propre adresse sur la Place des Victoires !
Gripoix Paris
Une très belle adresse, qui correspond parfaitement à cette superbe marque de haute fantaisie, au savoir faire unique dans le travail de la pâte de verre.
Car c’est bien ici que se trouve l’atelier. De la conception à la fabrication, tout se passe au coeur de la capitale.
Surprenant de trouver ici, au coeur de la ville, un établi chargé d’outils et de pièces en cours de fabrication. Nous sommes ici bien loin des ateliers obscurs en sous sol, celui ci étant baigné de la lumière de la Place des Victoires.
Les bijoux naissent des croquis qui leur donnent vie et leur permettent de devenir ces pièces uniques haute couture.
La naissance d’un bijou est toujours un émerveillement pour moi, on ne se change pas !
Et puis c’est l’aboutissement, comme si le croquis papier jaillissait en 3D sous nos yeux.
Place des Victoires, il y a l’atelier, mais il y a surtout la boutique.
Gripoix – la boutique
La lumière est partout, ultra présente également au rez de chaussée, là où vous pourrez admirer les collections et choisir votre bijou coup de coeur.
Ici, des pièces spectaculaires côtoient des bijoux plus abordables que l’on peut imaginer porter régulièrement voire même au quotidien.
Dans la catégorie spectaculaire, il y a par exemple ces créations faites sur commande pour habiller des flacons de parfum Guerlain.
Des collections joyeuses, colorées, aux noms évocateurs. J’avoue avoir eu moi même un certain nombre de coups de coeur.
Il y a la collection Plumetis, en medaillon ou en sautoir.
Et puis l’estivale Octopussy.
Je pourrais continuer à vous montrer les créations mais le plus simple est de se rendre sur place finalement !
Gripoix Paris Place des Victoires – 4 rue Vide Gousset 75002 Paris
Sézane Paris, et plus précisément l’appartement Sézane, fait partie des derniers concept stores incontournables à Paris.
Un lieu dont le nom frémit dans les conversations, un graal, l’endroit qu’il faut connaitre quand on se revendique expert en bonnes adresses parisiennes, fashionista avertie ou IT girl éclairée.
L’endroit où il faut absolument avoir acheté récemment un accessoires, un élément vestimentaire, des chaussures, un sac, quelque chose quoi !
Back to basics. Un concept store, c’est quoi ? Et s’il fallait en citer deux à Paris, vous diriez ?
Pourquoi ? C’est simple ! Parce qu’ils ont, chacun à leur façon, innové. Créé. Inventé. Et c’est loin d’être le cas de toutes les enseignes qui ont suivi dans leur sillage en s’intitulant à leur tout fièrement » concept store ».
Colette donc : la référence absolue en termes de produit exclusif, introuvable où que ce soit ailleurs à Paris ou même en France. A la pointe de la tendance, c’est ici qu’on trouvera en avant première l’apple watch, les dernières Stan Smith, le Nokia 3310 ou encore la nouvelle montre Chanel.
Toutes les collabs les plus branchées sont lancées ici à gros coup d’évènement, rencontres, présence de l’artiste et de longues files d’attente s’installent régulièrement devant le 213 rue Saint Honoré.
Et puis il y a le célèbre water bar, où l’on peut se restaurer en croisant quelques mannequins russes de passage dans la capitale.
Et puis il y a Merci. L’idée des créateurs, Marie France et Bernard Cohen, était de créer un lieu de vieà vocation philanthropique. L’objectif atteint : scolariser des enfants à Madagascar, cette ile qui leur a tant donné lors de leur première aventure ensemble : la création de Bonpoint.
Merci est en mouvement perpétuel tout en gardant une stabilité rassurante pour la proposition food avec le used book café et la cantine, et on y trouve tout : mode, accessoires, bijoux, linge de maison, et jusqu’aux meubles. Sans oublier les accessoires pour votre cuisine ou encore des luminaires et éclairages basse consommation.
Revenons en à l’appartement Sézane.
Sézane Paris – l’appartement Sézane
De plein pied sur la rue Saint fiacre, l’appartement Sézane ressemble furieusement à une boutique.
A l’intérieur, dès la porte poussée, on plonge pour commencer dans le paradis des chaussures.
Il y a des chaussures partout. Mises en scène, entre les fleurs, sur des étagères, partout en fait.
Pas de présentoir classique, la chaussure est installe là dans un lieu de vie et les essayages s’effectuent sur de larges banquettes plutôt que sur de petits poufs inconfortables. Et puis du coup, des dizaines de clientes peuvent essayer en simultané !
Bibliothèques et fauteuils de salon, le mobilier de cette boutique a de petits airs d’appartement, c’est vrai.
Quand on y pense, tout est dans le mélange des genres.
Des livres avec des fleurs dans une bibliothèque, côtoyant des coussins, mais aussi des Tshirts et des paniers.
Et puis il y a bien entendu il y a l’espace mode. Avec quelques portants installés au coeur du salon de l’appartement, ou serait-ce dans l’entrée ?
photo L’Express
Quant aux cabines d’essayage, elles sont accueillantes, séparées de l’espace de vie, et on peut facilement imaginer les chambres derrière ces tentures.
Bon, j’avoue que le coin food manque à l’appel. Un corner coffee shop aurait été bienvenue pour pouvoir boire quelquechose avant de s’adonner au shopping en toute quiétude, ou en pause entre deux essayages.
Globalement l’appartement Sézane est un bel espace de shopping. Un bel espace dans lequel Morgane Sézalory, la créatrice de l’enseigne, vend de jolies collections, à des prix abordables, conçues à Paris puis fabriquées pour les deux tiers en Europe.
Jusque là donc, et même si je ne vois là pas de véritable innovation dans ce lieu par ailleurs plutôt agréable et spacieux, on pourrait dire qu’il s’agit là d’un concept store comme on l’entend aujourd’hui.
Mais Sézane ne s’arrête pas là, et il y a quelques mois c’est la librairie Sézane qui a vu le jour.
Sézane Paris – la libraire Sézane
Et c’est là que j’arrive à la frontière de ma compréhension du concept.
Parce que dans la librairie, ce sont des sacs qui sont vendus.
Et les livres sont relégués au rang d’objets de décoration. Voire de support pour la présentation des sacs précédemment cités.
Alors je n’ai peut-être rien compris.
Est-ce qu’ici on peut acheter tous les livres présentés, ou encore s’installer et lire tranquillement en sirotant un café, d’ailleurs offert par la maison ? Pas à ma connaissance.
Parce que les livres sont bien présents, visiblement de seconde main, sans étiquetage de prix.
Et je n’ai pas vu qui que ce soit installé et plongé dans la lecture d’un de ces ouvrages. Cela ferait d’ailleurs du lieu une bibliothèque plutôt qu’une librairie.
Par contre, les désormais célèbres bourses Sézane sont bien présentes, avec le détail du mode opératoire pour faire créer son propre modèle sur mesure.
Conclusion : dans cette « librairie Sézane « , ainsi appelée en écho supposé de l’amour des livres de ceux qui l’ont créée, le livre est mort, inexistant, transformé en papier peint version 3D.
Et là je dis non ! Parce que dans ce cas précis, il ne s’agit plus de concept, mais d’insulte aux écrivains de tous les ouvrages installés là.
Alors que quelqu’un me dise ici et maintenant que je me trompe ! Qu’on me dise qu’ici les livres sont à vendre, et que, pourquoi pas, l’argent est reversé à une association caritative ( ce qui bouclerait la boucle avec Merci et son used books café ) !
Elle est en tous cas certainement celle qui est la plus photographiée et instagramée en période de fêtes, et tout le reste de l’année !
Galerie Vivienne – un peu d’histoire
La galerie Vivienne est née en 1823 de la volonté de Maitre Marchoux, notaire habitant au 6 rue Vivienne.
Il confie à un architecte le projet de créer une galerie reliant la rue Vivienne et la rue des Petits Champs. Mais pourquoi me direz-vous ? Pour permettre de se rendre aisément dans les jardins du Palais Royal, et ses galeries, connues pour être à l’époque un haut lieu de fêtes et de jeux.
Avec ce projet, il est précisément dans l’air du temps. En effet, les premières galeries parisiennes naissaient au début du siècle et étaient la grande tendance de l’architecture urbaine de l’époque. Ces galeries et passages couverts permettant aux promeneurs et aux touristes de profiter de la ville en se protégeant de la pluie et de la boue des rues parisiennes, et des animations proposées.
La galerie est inaugurée en 1826, riche de boutiques de mode, d’une librairie, et de multiples cafés aussi.
Mais la zone de non droit des galeries du Palais Royal prend fin, sa fréquentation chute, et entraine dans son sillage la galerie Vivienne qui tombe peu à peu dans l’oubli.
Pendant le XXème siècle, toutes les galeries parisiennes tombent dans l’oubli, mais dans les années 1970 des mouvements se créent pour protéger et rénover ces vestiges architecturaux et c’est ainsi que les passages et galeries parisiens reviennent peu à peu à la vie.
Et la vie est bien là dans la galerie Vivienne !
Manger dans la Galerie Vivienne
Plusieurs options, dont ces deux restaurants : Daroco, et le bistrot Vivienne.
Chez Daroco, qui occupe ce qui était le flagship de Jean Paul Gaultier, on se régale principalement de délicieuses pizzas.
Le bistrot Vivienne lui propose une carte plus traditionnelle de bistro, dans un cadre historique.
Le bistrot Vivienne propose une terrasse sur rue.
Mais il existe également des terrasses dans la galerie, options parfaites pour les intempéries parisiennes !
Une petite rue discrète, qui croise la célèbre rue Montorgueil. Alors comment se démarque-t-elle ? En se réinventant. Et en accueillant de multiples spots food super trendy. Et ça marche !
Rue Saint-Sauveur – un peu d’histoire
La rue Saint-Sauveur doit son nom à une église aujourd’hui disparue, l’église Saint-Sauveur, et dont l’emplacement se situerait de nos jours à l’angle nord-est de la rue, c’est-à-dire aux numéros 2 et 2bis de parue telle que nous la connaissons. Eglise qui présentait plusieurs particularités. Pour commencer, elle était mal orientée, son chevet étant tourné vers l’occident.
Et puis elle possédait une unique tour que l’on situe à l’angle des rues Saint-Sauveur et Saint Denis. Regardez bien, vous la verrez sur cet extrait du plan de Turgot, là, en haut à gauche.
Sur ce plan, on voit également que la partie de la rue qui était comprise entre les rue Montorgueil et Montmartre s’appelait alors rue du Bout-du-Monde, puis en 1937 elle prend le nom de rue Léopold-Bellan.pour enfin être réunie à la rue Saint-Sauveur en 1851. (source Wikipedia)
Qu’est ce qu’on y mange
Un peu de tout. Commençons par l’enseigne reine : Big Fernand. Ici vous pourrez donc vous régaler à l’atelier du hamburgé ! Pourtant, je me pose une question : pourquoi sur cette façade n’est-il pas question d' »atelier du hamburgé », mais plus banalement, atelier du Hamburger ? A creuser !
Big Fernand pour les carnivores, et pour les autres ?
La salle est minuscule, et l’option « à emporter » semble parfaitement appropriée.
On a donc la viande, le poisson, mais quid des gluten free ? Pas d’inquiétude, il y en a pour eux aussi !
Le restaurant Thaï Kapunka propose les grands classiques de la cuisine thaï, tout comme son grand frère, Monsieur K, à quelques pas de là.
Et c’est pas fini !
On le sait, dans les tendances food du moment, le manger sain est roi, et les céréales au coeur du sujet.
Qu’à cela ne tienne ( expression désuète que je me surprends à bien aimer !). Pour les amoureux des graines, le Muesli bar est là.
Premier lieu parisien à proposer le « muesli sur mesure » . Salé ou sucré, à consommer sur place ou à emporter, les ingrédients proposés sont bio ou issus de l’agriculture raisonnée. Pour le salé, une sélection de sandwichs ( en partenariat avec la maison Landemaine) et des soupes aussi. Bref, la solution parfaite pour un repas rapide, goûteux, gourmand et sain.
Et parce que cette rue est en mouvement perpétuel, une nouvelle enseigne arrive : madame Croque Monsieur. En fait d’ailleurs, elle est déjà arrivée !
Et pour le reste
Il reste encore quelques échoppes vestige du temps passé, qui sait pour combien de temps.
Et puis c’est aussi rue Saint-Sauveur que l’on trouve ce club sportif haut de gamme : le Klay. Ici, traitement personnalisé, et surtout, sélection du coach : que demander de plus.
On peut aussi déjeuner là, et ce tous les jours de la semaine.
Avant de vous donner les adresses, un bémol à connaitre pour éviter la frustration : toutes ces adresses sont fermées le weekend ! (sauf le Klay restaurant)
Big Fernand 32 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris 09 67 22 40 06
Johanna’s Fish&Chips 30 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris 01 42 21 88 78
La Maison Sarah Lavoine porte ici si bien son nom.
Parce que quand vous découvrirez son nouvel espace Place des Victoires vous aurez sans aucune doute l’impression d’arriver chez elle, à la maison.
Maison Sarah Lavoine – espace de convivialité
Commençons par le rez de chaussée.
La table est mise pour accueillir les convives qui semblent sur le point d’arriver.
Un espace café, parfait pour une pause gourmande, ou un déjeuner rapide quand on sait que c’est Da Rosa qui est le partenaire, vous accueille tout au long de la journée.
Maison Sarah Lavoine
Vaisselle, épicerie, une offre variée de produits pour égayer votre cuisine.
Et puis une invitation…
Maison Sarah Lavoine – invitation
Tu montes chéri(e)?
Et là, direction l’étage, et les espaces de vie, et de nuit.
Grimpez les marches de ce superbe escalier, passez le palier et vous voilà dans un salon tel qu’on en rêve.
Lumineux, spacieux, éclairé par de superbes fenêtres qui donnent sur une placette si typiquement parisienne et pourtant si calme, côté passage des Petits Pères, puisqu’une particularité de la Maison Sarah Lavoine est d’être traversante, donnant sur eux places si différentes et complémentaires.
A cet étage, c’est l’espace de vie avec la chambre dans laquelle est exposé un lit conçu à l’origine pour les chambres du Roch hôtel et que l’on peut désormais acquérir ici.
Et un dressing, un dressing qui laisserait même Sarah Jessica Parker sans voix !
Un des objets signature du lieu est omni présent : les miroirs.
Et puis il y a les appliques.
Luminaires et éclairages sont à l’honneur.
Sans oublier coussins, revêtement velours, le tissus signature de la créatrice, et tout particulièrement dans son bleu canard. On le retrouve sur le canapé, sur les murs, les poufs et les luminaires.
Vous imaginez bien que je vous ai livré là un petit aperçu de la richesse du lieu.
Pour tout découvrir, il ne vous reste plus qu’à vous rendre sur place. Et d’ailleurs, je me suis laissée dire que bientôt le lieu prendra vie avec animations et ateliers à venir.
Le meilleur est donc à venir !
Maison Sarah Lavoine 6, place des Victoires 75002, Paris Tél : : 01 40 13 75 75
Voilà un restaurant qui fait parler depuis son ouverture. Logique quand on sait où il s’est installé. Un lieu hors du commun puisqu’il s’agit de l’ancienne boutique Jean Paul Gautier en plein coeur de la galerie Vivienne.
Daroco
Comment on s’y sent ?
Ici, de l’espace et de la lumière. Une cuisine ouverte, des serveurs aux T shirts rayés, clin d’oeil au précédent propriétaire des lieux, et à l’accent chantant, chantant d’Italie. Parce que Daroco est un restaurant italien comme son nom l’indique. Et comme dans les vrais restaurants italiens, le personnel l’est aussi – italien !
Le mobilier est léger, version chaises cannées, ou plus confortable, banquettes en velours et tables en bois, au fond de la salle. Et puis il y a la mezzanine qui surplombe la salle principale, et pour laquelle il faut impérativement réserver sa table.
Daroco – qu’est ce qu’on y mange ?
De la cuisine italienne bien sur. Mais principalement des pizze, et encore des pizza !
La pizza est à l’honneur au menu, et aussi dans l’assiette. Faite minute, la pâte est légère et croustillante, la roquette fraiche et pimpante.
Et puis il y a le test absolu, l’incontournable dessert du restaurant italien : le tiramisu.
Et là, réussite totale. Il est consistant et moelleux, savoureux et en un mot délicieux !
tiramisu Daroco
Pourquoi je reviendrai ?
Pour goûter les autres pizza, mais aussi pour tester le reste de la carte. Parce que les pizze, je ne sais pas vous, mais personnellement, à la longue, je m’en lasse, et le reste de la carte est prometteur !
Daraco 6 rue Vivienne 75002 Paris tel : 01 42 21 93 71
Au premier coup d’oeil, il semble que ce passage historique parisien soit restée bloqué dans le temps
FAUX !!!!
En fait, en y regardant à deux fois, tous les signes de renouveau sont là.
Passage des Panoramas
Mais commençons par le commencement…
Passage des Panoramas – un peu d’histoire
Le passage des Panoramas est un des tout premiers passages couverts parisiens. Il date de 1800, époque florissante pour ces nouveautés architecturales vouées à protéger les les promeneurs des intempéries.
Ce qui le caractérise c’est qu’il a innové avec des toitures vitrées puis, en 1816, le premier essai d’éclairage au gaz. Ainsi, quand on y pense, il est l’ancêtre des galeries marchandes du XIXe siècle et des centres commerciaux du XXème.
Mais pourquoi ce nom ?
Lors de sa création une exposition commerciale était installée au-dessus de l’entrée. Elle consistait en deux rotondes où étaient peints des tableaux panoramiques représentant des paysages de Paris, Toulon, Rome, Jérusalem et d’autres grandes villes célèbres. Les rotondes ont disparu, mais le nom est resté.
Venons en maintenant aux commerces que l’on trouve dans ce passage.
Les commerces historiques du passage des Panoramas
Ce qui saute aux yeux dès que l’on pénètre dans le passage, c’est la présence de multiples enseignes dédiées aux philatélistes, et autres commerces pour collectionneurs de cartes postales, monnaies, voire même autographes.
dans le passage des Panoramas se trouvait l’atelier d’un graveur historique parisien, Stern Graveur, qui a malheureusement du céder son local pour le laisser devenir un restaurant salon de thé.
Et pourtant. Cet imprimeur avait une vraie place dans notre patrimoine national puisqu’il avait un client, non des moindres, puisqu’il s’agit de l’Elysée.
Heureusement, il n’est parti que pour s’installer au plus près de son président de client puisque l’adresse parisienne est désormais au 131 rue du Faubourg Saint Honoré !
Dans ces commerces historiques, des bistrots. Mais voilà le renouvellement qui arrive, et il le fait par les tendances gastronomiques du moment, et donc par le bonheur des papilles !
Une ancienne chocolaterie, qui héberge donc ce nouveau restaurant à la proposition gourmande et terroir , et ce tous les jours de la semaine, y compris le dimanche puisqu’il propose un brunch, au champagne bien sur !
Au menu, crêpes épaisses aux fruits des bois, des viennoiseries, du canard et du champagne !
Pour accompagner ce moment de convivialité, choisissez entre un jus d’orange, un mimosa et du champagne !
Petit + malin : pour les parisiens en quête de quiétude le dimanche après-midi, Canard & Champagne met à la disposition des clients des nounous dans la salle du restaurant.
Brunch le dimanche, de 12h à 17h – 29 euros Coupe à partir de 6 euros et open champagne dès 25 euros
Dans un tout autre registre, mais toujours dans la catégorie « food », c’est Noglu – restaurant et épicerie – qui s’est installé ici.
Noglu Paris
Ici, on s’adresse à ce que je qualifierais de mode – au risque de me faire insulter par les gourous du TSG « tout sauf gluten » – mais j’assume !
Vous pourrez donc déguster sur place, mais aussi acheter à emporte. On est jamais trop prudent, ou trop gourmand.
Noglu 16, passage des Panoramas, 75002 Paris Ouvert du lundi au samedi midi : 12h – 14h30 Et du mardi au samedi soir : 19h30 – 22h Tel : 01 40 26 41 24
Voilà donc la démonstration qu’un même passage peut accueillir l’histoire en la préservant, et la nouveauté dans toutes ses expressions !
Passage des Panoramas 11 boulevard Montmartre 75002 PARIS
Cette pâtisserie n’est pas comme les autres.
A plusieurs titres.
Fou de pâtisserie rue Montorgueil
Commençons par l’origine de sa création. Fou de pâtisserie a été conçue et créée par les créatrices du magazine du même nom !
Voilà sans doute ce qui explique les différentes particularités de cet endroit décidément pas comme les autres.
Et voici donc la liste des spécificités de cette nouvelle adresse gourmande de la rue Montorgueil.
Un pâtissier – des pâtissiers
Tout d’abord vous y trouverez des pâtisseries de pâtissiers hyper connus qui ont tous leur propre pâtisserie/ salon de thé / lieu d’expression.
Oui, vous avez bien compris.
Fou de pâtisserie – macarons Pierre Hermé
Ici vous pourrez acheter des macarons Pierre Hermé ou bien des gâteaux de Hugo Pouget (Hugo&Victor) ou de Jonathan Blot (Acide macaron)
Vous pourrez aussi repartir avec des biscuits de Gilles Marchal ou des pâtes de fruits de Jacques Genin.
Cette semaine vous pourrez même déguster deux pâtisseries de Michaël Bartocetti, le chef pâtissier du Shangri La.
Fou de pâtisserie
Autant vous dire qu’il s’agit là d’une première : un chef de palace qui créé hors ses murs !
Prix unique
Chez fou de pâtisserie, toutes les pâtisseries présentées sont à un tarif unique et fixe : 5,90€
J’aime cette dimension rassurante de se dire que l’on sait ce que l’on va payer, et cela pour les pâtisseries des plus grands chefs pâtissiers de la place.
Parce que je dois reconnaitre que les pâtisseries individuelles à près de 10€ la pièce qui fleurissent chez certains pâtissiers particulièrement en vogue, je n’en peux plus. Il faut savoir raison garder non ?!
Toujours des nouveautés
Chez fou de pâtisserie, vous ne pourrez jamais vous dire que vous avez fait le tour de tout ce qui était proposé pour la bonne raison que l’offre change en permanence.
Un pâtissier prèsent aujourd’hui ne le sera pas la semaine prochaine mais il peut revenir la semaine d’après !
Autant vous dire que si vous avez une envie soudaine de douceur et que vous êtes du côté de la rue Montorgueil, « Fou de pâtisserie » est là pour vous. Fou de pâtisserie 45 Rue Montorgueil 75002 Paris
Autour de la Bourse les banquiers et les journalistes se font désormais rares. La « Corbeille » de la Bourse n’est plus qu’un vestige au Palais Brognard. Il reste certes les locaux de l’AFP (Agence France-Presse) et de l’AMF (Autorités des Marchés Financiers), mais l’ambiance n’est plus vraiment celle du film « Le Sucre ». La population et les activités se sont diversifiées, rajeunies, et du côté de la restauration, les grandes tendances sont bien présentes.
Exemple caractéristiques : le petit restaurant « Mûre ».
Restaurant Mûre
Mûre a ouvert il y a un peu moins de deux ans et qui ne désemplit pas à l’heure du déjeuner.
Certains viennent chercher une salade ou un plat à emporter, d’autres se battent pour une des tables entourées de fauteuils profonds et de chaises Tolix.
Le système est simple.
Quand on pénètre chez Mûre, on prend son plateau et le parcours commence : bar à salade, pizza, plat du jour, et choix de desserts maison. On vous sert à chaque étape, et pour finir, vous payez à la caisse pour aller vous installer ensuite.
des plats « fait maison avec des produits ultra frais essentiellement bio, locaux et artisanaux ».
Aujourd’hui le plat du jour : Falafel et boulgour avec sauce au yaourt et à la menthe. Excellent.
L’ambiance est sympathique, le personnel accueillant et on devine à travers les sourires et les échanges qu’il y a beaucoup d’habitués parmi la clientèle.
Le restaurant Mûre propose des formules « petit dej’ » , déjeuner et même brunch le samedi.
Une bonne adresse pour manger sain, rapidement ou pas dans le quartier de La Bourse !
edit 2018 : ce restaurant n’existe plus, il a été remplacé par Joia
RAE’s Paris
Une nouvelle adresse dans le quartier de la Bourse, c’est toujours bon à prendre.
Voilà pourquoi RAE’s est une adresse à découvrir.
Créé par Vincent Rae, cuisinier depuis toujours, et qui lui a donné son nom.
RAE’s Paris
Le cadre est celui d’une « néo brasserie « , cuisine apparente, mobilier mi industriel mi traditionnel, et jolie courette intérieure.
Parquet, tables et chaises en bois, marbre et fer, canapés et fauteuil en cuir, le lieu est accueillant et chaleureux.
Ouvert de midi à minuit, du déjeuner au dîner, en passant par l’apéro.
Pour que cet endroit puisse devenir votre QG, votre cantine, votre point de chute favori en somme !
La carte
A lire avec attention, car la proposition pour midi diffère de celle du soir.
Au menu du midi, entre autres, de petits assiettes, des huîtres, le clou de l’offre même si, n’étant pas adepte de ce met, je ne le ai pas goutées, ou encore gravlax de saumon gremolata, sandwiches, pasta, , un poisson du jour et une viandesans oublier une belle brochette de desserts, telle la crème catalane au granité Campari et agrumes.
En entrée, ayant opté pour une classique burratta et ses tomates, je me suis régalée. Il est si rare à Paris de trouver encore des tomates qui ont un vrai goût de tomate, des saveurs, une consistance autre que aqueuse !
RAE’s Paris
Ma camarade, elle, a opté pour le gravelax et le ceviche, avec un enthousiasme marque » époux le gravelax.
quant au dessert, une présentation parfaite, et une alliance de saveurs et de textures faisant que chaque bouchée appelle la suivante… Jusqu’à la fin.
Le Rae’s propose les formules traditionnelles, entrée-plat ou plat-dessert (28 €), et entrée-plat-dessert (34 €), permettant ainsi de choisir la sienne et de se régaler avec un rapport qualité-prix bien équilibré
Le soir, la carte s’étoffe, avec un choix plus large dans toutes les catégories, que ce soit tapas, plats, ou encore desserts.
Voilà donc une nouvelle adresse qui vaut le détour quand vous serez du côté de la Bourse.
Rae’s Paris 39, rue des Jeûneurs Paris 75002 Tél. 01 47 03 42 07