Monoprix Montparnasse – shopping en ville

Monoprix Montparnasse, certains l’ont connu quand il s’appelait encore INNO. Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans… Bref. A cette époque déjà, on allait chez INNO pour faire des courses mais aussi pour se promener. Le nouveau Monoprix Montparnasse reprend cette philosophie pour proposer un véritable lieu de vie. Visite.

Monoprix Montparnasse – Place Publique

Qu’on le qualifie de forum ou agora, la place publique du Monoprix Montparnasse est physiquement située au coeur du magasin. Parce qu’un lieu de vie doit proposer un espace de détente et de rencontres.

A proximité de l’espace boulangerie et restauration rapide, la place permet de se poser pour prendre le temps .

Et l’endroit convient pour une pause gourmande, un déjeuner ou un simple moment de détente.

Monoprix Montparnasse - la place publique
Monoprix Montparnasse – la place publique

C’est également dans cet espace que le magasin accueille des expositions, des ateliers. Il proposera des rencontres avec des associations et des experts dans de multiples domaines. Il faudra être très attentif à la programmation qui sera très riche si on en juge par les premières propositions ! En effet, du 10 au 12 septembre, c’est l’Institut National des Métiers d’Art qui ouvre le show avec la présence d’artisans d’art dans l’ECHOPPE.

Monoprix Montparnasse - place publique
Monoprix Montparnasse – place publique

Et du 13 au 14 septembre, c’est une vente de fleurs locales qui sera proposée avec l’association « Du pain et des Roses« .

Monoprix Montparnasse – consommer engagé

Consommer engagé est la proposition revendiquée par cette nouvelle adresse parisienne. Monoprix Montparnasse fait une promesse : celle d’aider ses clients à consommer plus juste et plus responsable.

Métiers de bouche

Dans une installation qui rappelle furieusement les plus élégants des commerces de bouche de la capitale, chaque spécialité oeuvre à permettre de manger bon et bien.

Un choix spectaculaire de fruits et légumes de saison, une poissonnerie qui favorise une pêche locale et responsable. Et pour la charcuterie, on pourra déguster ici le dernier vrai jambon de Paris !

Mode responsable

Le Monoprix Montparnasse organisera régulièrement des ateliers pour recycler, réparer, collecter les vêtements usagés. Pour le reste, le coton bio est privilégié, ainsi que les marques aux valeurs affirmées. Par exemple dans l’espace baskets , ce sont les modèles désormais familiers de Faguo, Caval ou Panafrica que vous pourrez acquérir !

Mobilité urbaine

Monoprix ne pouvait pas passer à côté de cette tendance qui s’impose dans la capitale et ailleurs : les déplacements à vélo. Aussi, il est naturel qu’on y trouve un superbe corner dédié à la petite reine. Vélos pliables, casques trendy, et cape anti-pluie aussi.

Monoprix Montparnasse – shopping dans tous les univers

Pour compléter cette description, je dirais qu’on trouve presque tout dans ce Monoprix ! Presse, grande sélection de livres, déco, l’offre est large.

Et puis il y a les jouets, tous les ustensiles de cuisine dont vous rêvez, et j’en passe.

Et quand je vous dirai que ce Monoprix est ouvert tous les jours de la semaine, jusqu’à 23h40, je ne vois pas comment vous pourriez résister !

Monoprix Montparnasse 31 RUE DU DEPART, 75014, PARIS tel : 01 43 20 69 30
ouvert tous les jours jusqu’à 23h40

Crypte archéologique de l’Ile de la Cité – réouverture

La crypte archéologique de l’Ile de la Cité avait fermé ses portes depuis le terrible incendie d’avril 2019. Elle rouvre le 9 septembre 2020 avec une exposition hommage à la cathédrale, mais aussi aux deux hommes qui l’ont sauvée d’une disparition annoncée. Direction « Notre-Dame de Paris de Victor Hugo à Eugène Viollet-Le-Duc« .

La crypte archéologique de l’Ile de la Cité – voyage au coeur du Paris antique

Avant même de commencer la visite de l’exposition dédiée à Notre-Dame, le visiteur est amené à plonger dans les vestiges archéologiques de la capitale.

Ce voyage dans le temps, on le doit à André Malraux, ministre de la culture en 1967. C’est à cette date qu’il lance un projet pour une nouvelle place devant Notre-Dame. Et c’est précisément ce projet qui va permettre de découvrir un enchevêtrement de murs, objets et restes multiples de constructions.

Crypte archéologique - vestige du premier rempart de Paris
Crypte archéologique – vestige du premier rempart de Paris

La crypte est née : elle permettra de les préserver et d’autoriser ainsi le public à les admirer.

Aujourd’hui, un dispositif numérique en 3D permet au visiteur de visualiser précisément ce qu’était la Lutèce du IVème siècle.

Et Notre-Dame dans tout ça ?

Notre-Dame – une histoire à rebondissements

Lors de la publication du roman de Victor Hugo, la cathédrale était dans un état de délabrement avancé. Et pour cause, son histoire est loin d’avoir été linéaire.

Elle fut construite entre 1163 et 1345. Des reconstitutions 3D illustrent en détails l’avancement des travaux.

Puis, au cours des siècles suivants, elle est transformée au gré des modes. Mais c’est au XVIIème et au XVIIIème qu’elle est dégradée, mutilée. La flèche, qui datait de 1250, est donc démontée en 1786. Les gargouilles sont supprimées, les statues des rois détruites.

La Révolution en fait un Temple de la Raison. C’est en 1802 qu’elle est restituée au culte catholique. Mais en 1830 Notre-Dame de Paris est dans un état de délabrement avancé, destinée à être démolie. C’est alors qu’intervient Victor Hugo.

Quand Victor Hugo sauve Notre-Dame de Paris

Quand il écrit Notre-Dame de Paris, Victor Hugo est déjà sensible aux vestiges de la « vieille France ».  Dans son roman, c’est la cathédrale qui est le personnage principal.

Certes, elle est habitée par les désormais célèbres Quasimodo, sans oublier « La Esmeralda« .

Mais elle est au coeur de l’intrigue, de l’histoire. Grâce à Victor Hugo, une cathédrale devient un monument national. Dans son livre, elle rayonne avant tout sur Paris. La fiction devient alors réalité et elle devient pour toujours symbole de la capitale.

Et Eugène Viollet-Le-Duc ?

Suite à la parution de Notre-Dame de Paris en 1831 et l’engouement qu’il suscite, le projet de destruction de la cathédrale est définitivement abandonné. C’est donc Eugène Viollet-Le-Duc qui sera l’architecte principal en charge de la restauration.

Il dirigera l’ensemble des travaux, de la reprise de la structure de l’édifice au remontage complet de la grande rose sud.

Il disait…

Et pourtant c’est lui qui proposera de reconstruire une flèche, plus grande, et plus spectaculaire.

La restauration de Notre-Dame coïncide précisément avec la naissance de la photographie. Aussi les travaux seront largement documentés par les photographes qui en immortaliseront chaque étape. Elle continuera à passionner les plus grands photographes au fil des siècles.

Cette fascination pour le monument a d’ailleurs perduré jusqu’à nos jours !

Il y a maintenant plus d’un an, Notre-Dame de Paris a subi le terrible incendie que l’on sait. Après de multiples tergiversations, il a été décidé de reconstruire la flèche exactement à l’identique de celle de Viollet-le-Duc.  Mais la question qui demeure : qu’aurait-il décidé de faire ?

 

Exposition Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo à Eugène Viollet-le-Duc
à partir du 9 septembre

Crypte archéologique de l’île de la Cité
7, place Jean-Paul II
Parvis Notre-Dame
75004 Paris
Tél. : 01 55 42 50 10
Réservations sur https://www.crypte.paris.fr/

 

 

 

Tortuga Paris – le dernier né de Julien Sebbag

Tortuga, c’est le restaurant dont le nom bruisse dans les cercles initiés des gourmets parisiens. A sa tête, Julien Sebbag, la coqueluche de la capitale, et du toit des Galeries Lafayette ! Son premier restaurant était exclusivement dédié aux légumes : Créatures. Il garde donc la même adresse, la même vue, et propose une nouvelle aventure culinaire. Bienvenus chez Tortuga Paris.

Tortuga - restaurant with a view
Tortuga – restaurant with a view

Tortuga Paris – expérience iodée

Dès que nous sommes installés, le ton est donné.  Et on nous explique : ici, nous sommes au fond de l’océan. Le plafond est un plancher de Riva, avec ses lattes de bois luisantes, utilisées sur les ponts de ces hors bords de prestige.
Tortuga restaurant Paris - la déco
Tortuga restaurant Paris – la déco
Quant aux toiles tendues sur les murs, elle représentent des fonds marins. C’est Pierre Marie, directeur artistique et illustrateur pour Hermès, qui les a dessinés.
 
C’est donc naturellement que les serveurs se qualifient de matelots, à notre service pour une expérience aquatique mémorable, confortablement attablés sous cet auvent qui rappelle furieusement celui du vieux port de Marseille !
Alors si je vous dis que la spécialité de Tortuga  est le poisson, vous ne serez pas étonnés.

Tortuga – le poisson en partage

 La carte propose donc du poisson sous toutes ses formes. Mais l’expertise de la cuisine des légumes n’est pas loin. Ici, une carte conçue pour commander à son goût et partager. Pas d’entrées ou de plats, mais des assiettes alléchantes autour du légume et des produits de la mer.
Nous avons opté pour les choix suivants : le chou fleur doré en double cuisson, le carpaccio de dorade en dentelle, le lieu jaune snacké à la plancha, et le tartare de thon rouge.
Parfois il est bon de ne pas trop en livrer sur l’expérience vécue, et je ne saurais vraiment décrire le fondant du chou fleur, ou l’alliance parfaite des saveurs et des textures du tartare et de la dorade. Sans parler du côté purement addictif  du lieu jaune snacké et de sa baby pita. Désolée, il vous faudra tester par vous même !
Je n’ai même pas photographié les desserts. Et pourtant, comme ils étaient bons ! Trop bons pour perdre son temps à les immortaliser autrement qu’en savourant chaque bouchée. Mais si vous appréciez le sésame et les dattes, ce sera le moment de faire frémir vos papilles !
Tortuga - les desserts
Tortuga – les desserts

Tortuga – coup de coeur de la rentrée

Parfois cela tient à de simples détails. Et parfois c’est la quête d’harmonie dans chaque dimension : culinaire, architecturale, et même musicale !
Tortuga - la vue
Tortuga – la vue
Chez Tortuga, tout fonctionne. Pour commencer bien sur, la vue à couper le souffle qui vous accueille sur le toit des Galeries Lafayette. On a beau faire, impossible de s’en lasser ! Puis c’est le restaurant lui-même, son toit aérien, et la vue encore, même attablés. Et bien sur, il s’agit là de se régaler, avec des matelots attentifs et souriants, même si, en ces premiers jours ( le restaurant à ouvert au début du mois), ils peuvent être débordés à l’occasion.
Et pour finir, il y a la playlist, un bijou. De « J’aime les filles » à « Sous le ciel de Paris« , en passant par « Everybody loves somebody sometimes« , c’est un délice !
Tortuga 25 rue de la Chaussée d’Antin 75009 Paris
reservation : 01 84 25 10 09 ou reservation@tortuga-paris.com

(dernier étage des Galeries Lafayette)

Jardin du Luxembourg – incontournable parisien

Le jardin du Luxembourg est une référence absolue quand il s’agit de promenade parisienne. On y flâne, on se pose pour un déjeuner rapide, et puis on y vient en famille. Les photographes raffolent de ses chaises emblématiques, de son kiosque à musique, et de sa fontaine Médicis. Des cours de tennis accueillent les plus sportifs, des activités sportives sont proposées. Et puis il y a le lac et ces voiliers aux voiles multicolores. Quant à la pause gourmande, elle est garantie à toute heure avec la Table du Luxembourg .

Jardin du Luxembourg – la Table du Luxembourg

Commençons par l’adresse que j’ai découverte il y a quelques jours : la Table du Luxembourg. Je dois avouer que je suis souvent dubitative concernant les restaurants  de nos jardins parisiens. La Table du Luxembourg m’a prise par surprise, et elle fut bonne ! Nous sommes ici dans un véritable restaurant. La carte est riche, les plats faits maison. Ouvert en même temps que le jardin, il vous propose petit déjeuner, déjeuner, goûter, diner et même Happy Hour ! Et puis le chef, Philippe Renard, ancien chef étoilé du Lutétia, n’est jamais bien loin. Il échange volontiers avec les convives attablés

A l’heure du déjeuner, il y en a pour toutes les envies. De la salade au tartare, en passant par le dos de cabillaud ou la belle entrecôte, petites faims et gros appétits y trouveront leur compte.

La Table du Luxembourg - la carte
La Table du Luxembourg – la carte

Ici, les produits sont de saison, bio pour la majeure partie.

Alors n’hésitez plus. Quand vous cherchez une adresse paisible nichée dans la verdure, direction La Table du Luxembourg.

La Table du Luxembourg Jardin du Luxembourg, 7 Rue Guynemer, 75006 Paris

Luxembourg – les kiosques, c’est fini

Le jardin du Luxembourg est un haut lieu de la balade en famille. On peut bien sur y faire naviguer de jolis voiliers en bois, sur le plan d’eau devant le Sénat. Et puis l’on pouvait faire plaisir aux enfants avec les kiosques à jouets qui proposaient ballon, cerceaux, ou encore moulin à vent multicolores.

Mais c’est fini. Les jouets aux couleurs chatoyantes ont été remplacés par des boissons sans âme et sans saveur, le tout décoré des fausses fleurs que j’exècre !

Luxembourg – approche culturelle

Le jardin du Luxembourg a une histoire faite de rebondissements. Elle commence en 1612 quand Marie de Médicis décide de quitter le Louvre pour le Palais du Luxembourg et ses jardins qu’elle va aménager en jardins florentins à l’image de ceux où elle a grandi. Lors de la Révolution le Palais servira de prison et le jardin considérablement agrandi puisque le couvent des religieux qu’il côtoyait lui est annexé. Un vrai clin d’oeil de l’histoire à Marie de Médicis puisque c’était ce qu’elle avait souhaité sans jamais y parvenir. Enfin, comme c’est le cas pour tant de lieux parisiens, c’est à l’époque du baron Haussmann et Napoléon III que le jardin reprend vie.

Napoléon souhaite qu’il soit dédié aux enfants et fait donc construire les fameux kiosques ainsi que des espaces de jeux. C’est également à cette époque que la Fontaine de Médicis, si photographiée aujourd’hui, fut construite, reconstruite, déplacée, et surtout agrémentée de son célèbre bassin !

Attention, inutile de vous précipiter pour la redécouvrir, elle est en travaux !

Par contre, vous pouvez toujours profiter des expositions photos régulièrement installées sur les grilles extérieures du jardin. Sans oublier le charmant musée qui accueillera à partir du 23 septembre l’exposition « Man Ray et la mode ».

Alors si vous êtes à Paris cet été, allez flâner au Luco …!

 

Tour Saint-Jacques – la plus belle vue de Paris

La Tour Saint-Jacques fait partie de ces monuments méconnus du public, parisiens compris ! Alors si nous profitions de cet été un peu hors norme pour partir à sa découverte ? Suivez le guide !

Tour Saint-Jacques – un peu d’histoire

Tout commence au 10ème siècle, avec une petite chapelle installée précisément là, dans ce que l’on appelait un faubourg, puisqu’il ne s’agissait pas encore de Paris.
Au moyen âge la Corporation de la Grande Boucherie s’était installée dans ce faubourg. Bouchers et tanneurs cohabitaient dans ce quartier prospère qui devient rapidement très riche.
La chapelle Sainte Anne/Sainte Agnes (le nom en est incertain encore aujourd’hui) devient alors trop petite et c’est la corporation qui finance une nouvelle église. L‘église Saint-Jacques de la Boucherie prend définitivement ce nom au 13ème siècle, pour se différencier des deux autres églises parisiennes portant également le nom de Saint-Jacques.
C’est au 16ème siècle que son nouveau clocher voit le jour. De style gothique flamboyant, dans cette période de transition juste avant la Renaissance, pendant laquelle les bâtiments religieux sont encore associés au style gothique.
C’est lors de la Révolution Française que l’église sera pillée et saccagée puis vendue en 1793 et enfin détruite.
Seul le clocher sera épargné pour des raisons peu certaines.  Les hypothèses qui subsistent sont de deux natures.
La première suppose que la hauteur de la tour aurait pu être un facteur déterminant, étant un des plus hautes constructions de la ville à l’époque. La seconde aurait trait à Pascal qui aurait mené des expériences scientifiques dans cette église.
Statue de Pascal - Tour Saint-Jacques
Statue de Pascal – Tour Saint-Jacques
Longtemps laissée à l’abandon, la our Saint Jacques sera rachetée par la mairie de Paris pour la sauver. Aujour’d’hui restorée, on peut la visiter.

Tour Saint-Jacques – la visite

La Tour Saint-Jacques se visite donc. 300 marches et 53 mètres plus haut, on découvre une vue spectaculaire sur la capitale.

Suffisamment haut pour admirer tous les monuments, découvrir les quartiers et les reliefs de la ville. Mais suffisamment proche des toits et des rues pour sentir vibrer Paris.

La visite s’effectue en deux temps, avec une pause à peu près à mi-parcours.  C’est là que la guide de « Des  mots et des arts » nous raconte l’histoire du lieu. Puis l’on repart, marche après marche.

Et là, c’est l’émerveillement quand on atteint le sommet tant attendu !
Les visites guidées de la Tour Saint-Jacques sont désormais proposées par l’agence MagmaCultura, en partenariat avec la ville de Paris. La Tour est ouverte à la visite les vendredis, samedis et dimanches jusqu’au 13 novembre inclus, de 10h à 18h
Tour Saint-Jacques Square de la Tour Saint-Jacques 75004 Paris

Musée Jacquemart André – TURNER, peintures et aquarelles

Si l’on ne devait citer qu’un seul nom représentatif de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise, ce serait (Joseph Mallord ) William Turner. L’exposition en cours au musée Jacquemart André nous permet de mieux comprendre son parcours, de ses débuts de dessinateur de paysage topographique et d’architecture, à ses dernières oeuvres baignées de lumière et de couleurs. Bienvenue dans l’univers de « TURNER, peintures et aquarelles »

TURNER peintures et aquarelles
TURNER peintures et aquarelles

Le Legs TURNER –  à la découverte d’oeuvres personnelles

L’exposition « Turner, peintures et aquarelles », a été rendue possible grâce au legs Turner. Reçu par la nation britannique en 1856, ce fonds comprends des centaines de peintures, esquisses, aquarelles, dessins et carnets de croquis. On  y découvre la pratique privée de l’artiste, plus intime, plus expérimentale. Et l’on comprend les multiples champs explorés par l’artiste, bien loin des oeuvres dédiées au grand public.

Cette collection est aujourd’hui conservée au Tate Britain. C’est là qu’ont été sélectionnées les peintures à l’huile et les aquarelles exposées à l’occasion de l’exposition.

Cathédrale de Durham - graphite, aquarelle et gouache sur papier 1798
Cathédrale de Durham – graphite, aquarelle et gouache sur papier 1798

L’occasion unique de suivre la progression artistique du peintre, son parcours depuis ses premières études d’architecture et de paysage jusqu’à sa maitrise absolue de la lumière et de la couleur.

William TURNER – voyage, voyage

Le voyage a toujours été une source d’inspiration. Mais TURNER avait ceci de particulier qu’il était précurseur en son temps.

Alors qu’à son époque les conditions matérielles comme politiques étaient loin d’être favorables au voyage, TURNER n’en demeure pas moins un des artistes qui a le plus voyagé, tous siècles confondus !

Bien sur il a abondamment parcouru l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galles.

vue de Richmond Hill et un pont 1808
vue de Richmond Hill et un pont 1808

Mais loin de s’en tenir à cette proximité, il a également effectué plus de 20 voyages en Europe.

C’est en 1791 qu’il inaugure un concept qu’il maintiendra jusqu’à la fin de sa vie : le summer touring. Il a à peine 16 ans et commence ainsi sa moisson de paysages estivaux qui alimenteront, année après année, son travail d’atelier hivernal.

Il commence par de petites escapades, Oxford, Bristol. Puis c’est une accalmie des guerres européennes qui lui permet de voyager sur le continent. La France, l’Espagne et surtout la Suisse le fascinent .

Lac Léman - graphite et aquarelle sur papier
Lac Léman – graphite et aquarelle sur papier

Mais c’est en 1819 qu’il a « la révélation italienne« . Et c’est là qu’il va apprivoiser la lumière et jouer des couleurs pures.

1835 Venise La Piazzetta
1835 Venise La Piazzetta

Quand on pense que Cézanne, pourtant fasciné par les maitres italiens, n’est jamais allé en Italie de toute sa vie.

Je finirai la visite sur les oeuvres qui m’ont le plus séduites. En commençant par une Venise délicate, avec cette aquarelle de San Giorgio Maggiore.

Venise : San Giorgio Maggiore 1819
Venise : San Giorgio Maggiore 1819

Puis Venise encore, éblouissante de lumière et de couleur.

Venise - vue sur la lagune au coucher du soleil 1840
Venise – vue sur la lagune au coucher du soleil 1840

Et surtout, pensez bien à réserver sur le site.

Musée Jacquemart-André 158 Boulevard Haussmann, 75008 Paris

 

Charlotte Bialas – en mode durable

Charlotte Bialas créé sa marque il y a 6 ans, après avoir travaillé dans plusieurs grandes maisons. Sa passion : la mode. Durable, responsable. Pour les modèles qu’elle créé, elle utilise des étoffes issues de stocks de grands noms de la mode d’hier. La fabrication est parisienne. Chaque pièce imaginée est intemporelle tout en demeurant définitivement contemporaine.

De la soie, encore de la soie, toujours de la soie

La soie est sa matière de prédilection, cette étoffe à la conservation parfaite et au tombé unique. Les fibres de soie sont particulièrement solides. Et pour Charlotte, c’est le tissus qui permet le plus de créativité, bien loin devant le coton.
Sa marque de fabrique :  les imprimés, toujours colorés, souvent graphiques. Et c’est dans la production des années 50 à 80 qu’elle trouve son bonheur. Quand l’impression était d’une qualité absolue, la profondeur des couleurs exceptionnelle. Alors, pour trouver ces trésors, elle voyage.

Pour une mode plus durable

 Elle écume les stockistes, les revendeurs et même les fabricants. Chez eux elle déniche des fins de collection, de petits métrages qui garantissent ainsi des modèles quasiment uniques. Loin de la production en quantité industrielle, elle garantit de petites séries, fabriquées à partir de tissus qui, pour la plupart, seraient détruits s’ils ne l’avaient pas trouvée sur leur chemin.
La quête devient plus compliquée en Italie où les fabricants qui font faillite ont pour habitude de brûler les tissus restants.
Soieries pour kimonos du Japon
Soieries pour kimonos du Japon
Au Japon par contre, le déclin de la mode du kimono traditionnel permet à Charlotte Bialas de revenir les bras chargé de trésors !
Elle croit en une mode intemporelle qui reste contemporaine pour une consommation plus raisonnée. Plutôt que de céder à la frénésie des achats en masse, saison après saison, les pièces qu’elle propose xxxx
Chaque détail est travaillé, avec une prédilection pour la finition d’une manche ou le travail d’un décolleté. Comment résister à cette vareuse à la coupe traditionnelle, féminine à souhait grâce à la fluidité de la soie.
De superbes chemisiers à col lavallière vous attendent, intemporels qui ont fait un retour en force.
Charlotte Bialas - chemise col lavallière
Charlotte Bialas – chemise col lavallière
Et bien sur les robes, aux multiples déclinaisons, et toujours féminines à l’excès.
Robes Charlotte Bialas
Robes Charlotte Bialas
Chez Charlotte Bialas, pas de collections saisonnières mais plutôt une collection qui s’enrichit régulièrement de nouveaux modèles. on peut acheter les pièces déjà confectionnées, ou bien créér son propre modèle en demi mesure. On choisit le modèle, le tissus, et elle apporte les petits ajustements qui feront de cette robe ou de cette blouse votre vêtement unique et favori !
Rendez-vous chez Charlotte Bialas !

Marin Montagut – bienvenue dans son univers poétique

Tomettes usées, parquet qui craque, un superbe comptoir en bois, des meubles de métier et des trésors à chaque recoin.  Bienvenue dans l’univers délicieusement suranné de Marin Montagut. C’est au coeur de Saint Germain des Prés, au 48 rue Madame, que ce voyageur invétéré a décidé de poser ses pinceaux. Pour notre plus grand plaisir.

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Marin Montagut

Marin Montagut a décidément de multiples cordes à son arc. Scénographe, décorateur, illustrateur talentueux, il a excellé dans de multiples univers. Passionné de découvertes,  il puise son inspiration au fil de ses voyages à travers le monde. Ce sont d’ailleurs ses jolis guides illustrés qui l’ont fait tout particulièrement connaitre à Paris. Délicieusement relevés de délicates  touches d’aquarelle, ces ouvrages distribués à travers le monde plongent le promeneur dans l’univers poétique du créateur qui y livre ses adresses les plus secrètes. Il y en a un bien sur dédié au quartier où se trouve son nouveau cabinet de curiosité, lieu incontournable ouvert depuis le 2 juin !

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Marin Montagut – la boite aux trésors

Après avoir exercé ses talents dans des univers multiples, l’artiste a donc décidé de poser ses carnets.

Et c’est dans cette antre aux mille trésors qu’il nous accueille désormais pour partager ses créations et ses découvertes. L’adresse est nouvelle et pourtant le lieu a déjà une âme.

Chaque objet porte une histoire, chaque création est unique.

Chez Marin Montagut, on a immédiatement envie d’explorer chaque recoin, d’ouvrir chaque tiroir dont on imagine immédiatement qu’ils recèlent tous objets merveilleux et amulettes magiques.

Les trésors qui vont indubitablement vous séduire sont de catégories multiples. Tout d’abord, dans la catégorie papeterie, il y a l’emblématique livre à secrets.

Celui dans lequel vous pourrez glisser vos possessions les plus précieuses. Un nouveau modèle a été créé pour l’occasion en l’honneur du jardin du Luxembourg tout proche et ses chaises emblématiques . Chacun de ces livres est peint à la main dans l’atelier de Montmartre !

Des cartes uniques peintes par l’artiste lui même sont disposées sur un comptoir en bois.

Sur les rayonnages, des bougies côtoient de jolies savonnettes délicatement emballées dans du papier de soie. Des foulards de soie roulottés a la main aux délicieux motifs pastels attendent de s’enrouler autour de votre cou…

Bien sur, je pourrais gâcher votre découverte en continuant à égrener la liste des objets précieux de ce lieu encore secret. Mais je ne voudrais pas vous priver du plaisir de vous y rendre pour continuer l’exploration !

Paris je t’aime

Ce que je peux vous dire ici, c’est que tout respire l’amour de la capitale dans les choix et les création de Marin Montagut. On le sait quand on connait l’existence de son atelier montmartrois. Mais on le découvre au détour de tant de pièces exposées rue Madame.

La vaisselle qu’il a créée pour l’occasion crie « Paris » à chaque motif ! Que ce soit avec l’auvent de la sortie d’une station de métro Guimard ou la chaise traditionnelle du jardin du Luxembourg, c’est Paris à tout va.

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Dans la boutique trônent de magnifiques illustrations de Paris. Chacune d’entre elles, présentée comme un parchemin, a été imprimé dans l’atelier parisien d’Antoinette Poisson, expert en papier dominoté, puis peint à la main dans l’atelier montmartrois de Marin. De superbes souvenirs 100% fabriqués à Paris !

Rendez-vous donc chez ce « marchand d’objets en tous genres » !

Marin Montagut 48 rue Madame 75006 Paris

Cézanne et les maîtres – Rêve d’Italie

Je n’avais pas imaginé la joie de retourner au musée. Je n’avais pas compris à quel point cela m’avait manqué avant de passer la porte du musée Marmottan . Et de découvrir la superbe exposition « Cézanne et les maîtres – rêve d’Italie »

 

Cézanne et les maîtres – coup de cœur

Cézanne fait partie de ces incontournables. Un de ces grands noms que l’on connaît tous. Mais le connait-il vraiment ? Cette exposition propose un prisme passionnant, celui qui  l’inspiration que le maître a puisé dans l’art des peintres italiens.
Le parcours offre au regard quelques soixante œuvres prêtées par collectionneurs et musées du monde entier. Des mises en regard qui démontrent de façon criante que Cézanne a puisé des idées dans de multiples œuvres de ses prédécesseurs pour donner vie à sa peinture. Le parcours est particulièrement bien construit. De multiples cartels expliquent de façon visuelle l’idée qui a guidé la pensée du maître.
 On ressort enrichi, et surtout avec la satisfaction d’avoir pénétré les méandres de l’œuvre si riche de Cézanne. Bien loin de certaines expositions si pédantes qu’on ne peut que se sentir ignare et inculte , le musée Marmottan partage ici gracieusement le savoir de ses experts.
Enfin,  la boucle est bouclée en fin de parcours lorsque sont mis en regard les oeuvres de peintres italiens qui, à leur tout, se sont inspirés de Cézanne.

Le musée Marmottan

Il faut que je l’avoue, c’était ma première visite au musée Marmottan Monet. Mieux vaut tard que jamais.
J’ai donc découvert cet ancien pavillon de chasse devenu ce musée grâce à la générosité de son dernier propriétaire : Paul Marmottan. C’est en 1932 qu’il le lègue à l’académie des beaux arts avec l’intégralité de ses collections . Depuis il s’est enrichi de multiples dons et legs. C’est ainsi qu’il est devenu une véritable référence dans le domaine de l’impressionnisme. Monet en tête !
L’occasion de se faire plaisir avec quelques uns de ses grands classiques.
Mais aussi d’être surpris par des oeuvres inattendues, et d’une incroyable modernité.
Ce musée est une pépite qui se mérite, dans un recoin éloigné du XVIème arrondissement de Paris. Et il vaut largement le déplacement.
 Cézanne et les maîtres – rêve d’Italie jusqu’au 3 janvier 2021
Musée Marmottan 2, rue Louis-Boilly, 75016 Paris

bijoux Boks&Baum – explosion de couleurs

Les bijoux Boks&Baum portent en eux la chaleur et la couleur de leur pays de naissance.

C’est au Brésil que Sylvie Boksandbaum a l’idée de ces bijoux qu’elle commence à fabriquer elle même. Bienvenue dans l’univers des bijoux haute couture Boks&Baum.

bijoux Boks&Baum – l’histoire

Sylvie Boksandbaum
Sylvie Boksandbaum

Sylvie Boksandbaum est passionnée de bijoux et allergique à de nombreux métaux entrant dans la composition des bijoux. C’est ainsi qu’elle décide de créer elle même ses parures.

Sa grand-mère l’a initiée au crochet. Aussi, c’est tout naturellement qu’elle choisit cette technique pour se lancer. Et c’est ainsi que naissent ses premiers bracelets, colliers, bagues et boucles d’oreille ! Elle est alors au Brésil, mais c’est au Mexique qu’elle va ouvrir son atelier de fabrication. Boks and Baum est né.

Boks&Baum- les bijoux

 

Boks&Baum - les manchettes
Boks&Baum – les manchettes

Les bijoux Boks&Baum sont de véritables parures. Chaque pièce habille, tant la main que le cou, voire même le buste tout entier.

Dans tous les cas, porter un bijou Boks&Baum est la garantie d’une allure unique et reconnaissable entre mille.

La manchette est indéniablement une pièce signature. Elle se présente à plat, et se tord pour s’adapter au poignet. La technique est la même pour les modèles empierrés que pour les autres.

Quel que soit le bijou, les choix de couleurs sont multiples, et chaque pièce étant réalisée à la main, elle est unique.

Pour la nouvelle collection, le WAX a fait son apparition avec la collection Opéra.

De nouvelles déclinaisons de couleurs ont été ajoutées pour les modèles existants.

Et enfin, un nouveau type de bijou : la broche. D’ailleurs, j’en profite pour annoncer ici et maintenant le retour de cet accessoire qui illumine le revers des vestes les plus austères!

Boks&Baum – les artisans

Les bijoux Boks&Baum ne sont pas seulement beaux, ils sont porteurs d’espoir. Dans l’atelier mexicain où ils sont fabriqués travaillent 20 femmes de 18 à 54 ans. Elles sont presque toutes maman, dont 40% de mères célibataires. Elles ont pour la plupart abandonné leurs études avant l’âge de 16 ans. Boks&Baum leur apprend un savoir faire, tout en veillant à ce quelles puissent concilier vie professionnelle et familiale. Cette mission d’insertion professionnelle et sociale s’est vue reconnue en janvier 2019 avec l’obtention de la certification internationale B-CORP. Une raison de plus d’être heureuse et fière de porter les superbes bijoux Boks&Baum !

Pour les découvrir, rendez-vous dans le  showroom/boutique « 45 SÈVRES ». Vous pourrez aussi y découvrir de jolies marques accueillies par Boks&Baum. Comme par exemple la marque de sacs et chapeaux Lastelier. Mon coup de coeur : ce panier, élégant, citadin, et tellement tendance pour l’été !

panier Lastelier
panier Lastelier

showroom 45 rue de Sévres 75006 Paris ouvert du lundi au vendredi de 11h à 19h
tout au fond de la cour, escalier à droite, 1er étage