Fruttini – gourmandise complètement givrée !

Fruttini by MO, c’est une nouvelle adresse gourmande à quelques pas du Bon Marché. Vous souvenez-vous de ces citrons givrés qui faisaient le bonheur des amateurs de fraicheur en été ? Les créatrices de Fruttini se sont réappropriées la recette pour nous proposer une large gamme de fruits givrés, délicieusement frais et naturels.

Fruttini by MO – mais qui est MO ?

MO, ce sont deux amies, Marie Laure et Ollivia ( avec deux L).

Fruttini - Ollivia à gauche et Marie-Laure
Fruttini – Ollivia à gauche et Marie-Laure

Les fruits givrés faisaient partie de leurs souvenirs d’enfance, telle une madeleine de Proust glacée. Il suffit d’un voyage en Italie lors duquel elles dégustent de délicieux fruits glacés… Et l’idée jaillit ! Elles vont redonner vie à ce souvenir gourmand à Paris.

Elles se lancent donc dans une aventure qui aboutira à l’ouverture de cette nouvelle gourmandiserie rue Saint Placide.

Fruttini by MO – farandole de fruits givrés

Grâce au savoir-faire d’un Maître glacier italien, elles parviennent au résultat tant espéré.

A l’intérieur de chaque fruit givré, un sorbet fait à base de la pulpe du fruit, et à la texture étonnamment crémeuse. De la figue à la date en passant par la cabosse de cacao, la variété de la proposition répond à toutes les envies.

On peut créer son propre assortiment, et choisir de le présenter dans une jolie corolle en nougatine.

Bouchées individuelles ou fruits plus généreux à partager, Fruttini propose des fruits pour tous les envies et toutes les occasions !

Les fruits Fruttini by MO sont à consommer sur place en cas d’urgence gourmande, ou à emporter chez soi dans la boite offerte à cet effet.

Pâques avec Fruttini

A l’approche des fêtes de Pâques et leurs gourmandises chocolatées, Fruttini réinvente l’oeuf de Pâques. Une demi coquille d’oeuf en nougatine, garnie de délicieuses bouchées givrées.

Une belle idée de dessert frais et léger après un repas généreux !

Fruttini by MO 24 rue Saint Placide 75006 Paris

 

Château d’Eau – l’heure du renouveau

Le quartier Château d’Eau, dont la rue éponyme est l’axe principal, est un quartier en plein renouveau depuis quelques années. Et la tendance s’accélère ces derniers mois. A quelques pas de la place de la République, une rue et ses abords immédiats se sont engouffrés dans le changement : nouvelles enseignes, rénovation du marché couvert mais aussi de la chaussée. Ce qui était une rue de grossistes et d’institutions administratives, est devenu une destination de balade, shopping et restauration. C’est parti pour la découverte.

Château d’Eau – vestiges d’avant

En arrivant depuis la place de la République, c’est la façade de cette droguerie des temps modernes  qui attire rapidement l’attention. Bienvenue à « La Trésorerie« .

On comprend rapidement que ce bâtiment a une histoire lorsque l’on passe ces premières grilles impressionnantes avant d’atteindre le sas qui permet d’accéder au magasin. Le logo géant RF ne laisse pas de doute : il s’agissait ici d’un bâtiment du Trésor Public.

Mais La Trésorerie d’aujourd’hui a défini ses propres valeurs. Valoriser les beaux produits crées par des fabricants qui ont une histoire. Proposer des objets utiles, esthétiques, dans des matériaux permettant leur recyclage. Et choisir ceux pensés par des designers qui laissent leur signature sur notre quotidien.

Aujourd’hui donc,  on y trouve  des objets du quotidien, jolis et efficaces. Mais aussi des produits d’entretien, et même de la décoration.

Et tout au fond, un restaurant dont les fumets se diffusent délicatement sous la superbe verrière.

Depuis un an, La Trésorerie a désormais une seconde adresse, juste en face, dédiée au mobilier. C’est la « SUITE ».

Là vous serez plongés dans un univers hygge, meubles en bois clair et lignes épurées, déco aux couleurs sobres et discrètes.

La Trésorerie 11 rue du Château d’Eau 75010 Paris
La Trésorerie – la suite 8 rue du Château d’Eau 75010 Paris

Château d’Eau – go shopping

Au fil des enseignes on découvre des enseignes de déco, des boutiques de mode, permanentes ou éphémères, des bijoux et aussi des fleurs. L’embarras du choix en somme !

Premier arrêt : Sentier Côtier au 25bis., et on part en voyage, direction la Bretagne.

Ici, tout est made in Bretagne. Et l’enseigne est aussi associée à l’une des marques historiques de la région,  Le Minor,  pour la partie linge de maison.

Au fil des rayons, on découvre des larges cabas, de charmants T-shirts brodés, des jolis torchons de cuisine, et de la couleur là où on ne l’attendait pas.

Sentier Cotier 25bis rue du Château d’Eau 75010 Paris

A quelques pas de là, il y a aussi cette boutique mise à disposition par la Semaest pour de nouvelles marques qui n’ont pas encore d’adresse fixe : le testeur de commerce. Il s’y passe toujours quelque chose de nouveau, alors il ne faut pas hésiter à aller découvrir ces nouveaux talents.

Lorsqu’on arrive sur la petite place  à l’intersection de la rue du Château d’Eau et de la rue Bouchardon se trouve une charmante boutique : les Saintes Chéries.

Un joli bazar où l’on trouve des objets de décoration, de charmants bijoux fantaisie, et toute la gamme des sacs Nat Et Nin. un vrai lieu de perdition pour les shoppeuses incontrolables !

Un peu plus loin encore, Les Saintes Chéries ont une deuxième adresse, ainsi qu’un joli magasin de fleurs.  quand je vous disais que la rue du Château d’Eau était faite de tentations !

Les Saintes Chéries 41 rue du château d’Eau 75010 Paris

Château d’Eau – boire et manger

Pour répondre aux attentes basiques du promeneur, il faut bien sur s’assurer de la possibilité de se restaurer. Et bien rue du Château d’Eau, pas d’inquiétude  ! L’offre est multiple. Je vais donc vous lister un certain nombre de possibilités, pas forcément testées, mais histoire de vous rassurer sur ce point.

Dans le désordre, je commence par O/HP/E dont j’ai entendu parler mais sans l’avoir jamais testé .

Ici, ce sont les pâtisseries qui sont au coeur de la proposition. Et le café de spécialité aussi. Les avis sont partagés sur Facebook, et donc la meilleure façon de se faire son idée, c’est d’y aller ! Il y a par ailleurs un rayon épicerie, et un espace popup. Autant de bonnes raisons d’y faire un tour.

Quand vous croiserez la rue Lucien Sampaix, autorisez vous un petit détour pour vous rendre chez Holybelly. Ici, on est à peu près garantis de se régaler. Quand je l’ai découvert il y a quelques années, le seul vrai problème du lieu était la file d’attente permanente pour accéder au graal. qu’en est-il maintenant, je ne sais pas !

Et puis il y a encore des petits bistrots  » comme avant », un restaurant aux valeurs engagées , les Résistants, ou encore le comptoir du marché, accolé au désormais pimpant Marché Saint-Martin.

A vous de choisir !

O/HP/E 27 Rue du Château d’Eau, 75010 Paris (à partir de 14h00)
Holybelly 19 Rue Lucien Sampaix, 75010 Paris
Comptoir du Marché 33 Rue du Château d’Eau, 75010 Paris
Les Résistants 16-18 rue du Château d’Eau 7501 Paris

Un nouveau chef pâtissier au Shangri-La : Maxence Barbot

La fin de l’année 2019 a vu se jouer le mercato des chefs pâtissiers des palaces parisiens. On connait le coupable : c’est le Cheval Blanc qui ouvre très bientôt ses portes dans les murs de la Samaritaine. C’est ainsi que Maxence Barbot est arrivé au Shangri-La en direct du Plaza Athénée pour remplacer Michaël Bartocetti, lui même parti rejoindre le Four Seasons George V où la place avait été laissée vacante par le départ de Maxime Frédéric. C’est en effet ce dernier qui devient le futur chef pâtissier du Cheval Blanc ! Vous me suivez ?

Shangri-La
Shangri-La

Maxence Barbot : Le nouveau Tea Time

A peine arrivé, Maxence Barbot s’attaque au Tea Time. Bien loin du Tea Time précédent, en mode vegan, il a concocté un Tea Time délicieusement régressif aux parfums d’enfance.

Tea time Shangri-LA par Maxime Barbot
Tea time Shangri-La par Maxime Barbot

Vous souvenez vous de ce goûter parfait : une barre de chocolat dans un petit pain au lait fondant ? Il le réinvente. Et avec lui, il remet le partage au coeur de ce repas pas comme les autres.

Puis en passant, il revisite ce dessert bouchée qu’il avait inventé lors de son passage au Georges V.

Le Tea Time prendra donc l’allure d’un moment de douceur et de gourmandise à partager à deux.

A l’étage supérieur, les mini pâtisseries, au niveau intermédiaire les souvenirs d’enfance, pain au lait et madeleines. Et pour finir, l’assiette inférieure accueille une brioche, un kougloff , une gourmandise à partager généreusement.

Le Tea Time nouvelle version sera disponible dès le 28 mars à 90€ pour deux personnes (50€ pour une personne)

Maxence Barbot – un oeuf rûche de Pâques

Il y a le Tea time, proposition pérenne à déguster tout au long de l’année, et puis il y a Pâques qui approche à grands pas.

A cette occasion, c’est l’abeille qui est au cœur de la première création pascale de Maxence Barbot pour le Shangri-La. Symbole de la famille Bonaparte, elle est aussi l’emblème du restaurant du palace !

C’est donc une ruche en pin des Landes qui dévoile un œuf en chocolat alvéolé suspendu et habité par de charmantes abeilles.

A l’intérieur se dissimule la reine des abeilles, dont l’intérieur chocolaté est recouvert de craquantes noisettes du Piémont. Quant au fond de l’œuf, il est serti de noisettes torréfiées, et  propose aux gourmands des bouchées praliné-noisette totalement addictives.
Enfin, dans le tiroir on pourra choisir de se régaler de petites abeilles garnies d’une ganache au chocolat noir au miel de châtaignier. Comment résister ? Et tout particulièrement quand c’est le chef qui le propose avec un tel sourire !

Maxence Barbot
Maxence Barbot

l’Oeuf-Ruche 120€
à partir du 30 mars 2020 réservation 24 heures à l’avance au 01 53 67 19 91
Shangri-La 10 Avenue d’Iéna, 75116 Paris

L’endroit des Batignolles – the place to be

Le village des Batignolles a un charme discret à peine boulversé par son succès grandissant. Les rues semblent plus paisibles que dans le reste de la capitale, les boutiques ont le charme de leur sélection unique et exclusive, bien loin des franchises qui ont envahi nos rues. Et pourtant, c’est un quartier où je ne me rends que rarement. Déjeuner à l’Endroit des Batignolles était donc une occasion inespérée !

L’Endroit des Batignolles – Au centre du village

Face à l’église Saint Marie des Batignolles,  sur la jolie petite place du Dr. Felix Lobligeois, on sait immédiatement que l’Endroit a bien trouvé sa place. J’avais découvert ce restaurant il y a plusieurs années, et j’ai été ravie d’y revenir après les changements qu’il a traversés ces derniers mois. Une jolie terrasse, qui donne envie d’été, mais en cette période encore hivernale c’est à l’intérieur que tout se passe.

La salle est agréable, une brasserie traditionnelle avec une touche de modernité. L’espace a été repensé, plus lumineux, plus confortable et spacieux. Le bar aussi donne envie de s’y installer immédiatement ! Une fois attablé, on peut étudier la carte et les formules. Et c’est là une belle surprise. dans ce quartier plus que branché, on peut encore déjeuner à moins de 20€ ! Et cela tout en ayant le choix entre trois propositions aussi bien pour l’entrée que le plat ou le dessert !

L'endroit Batignolles - la formule
L’endroit des Batignolles – la formule

L’endroit des Batignolles – dans l’assiette

Le seul problème que j’ai rencontré : l’embarras du choix. A la carte on trouve une telle variété de plats alléchants qu’il faut prendre le temps de la réflexion !

En entrée, la première belle surprise : cette « belle salade crevettes avocat  » qui mérite si bien son nom.

On continue sur le plat : poulpe mariné et ses petits légumes. Là encore, copieux – aujourd’hui on dit généreux – et définitivement délicieux.

L'endroit Batignolles - poulpe et ses légumes
L’endroit Batignolles – poulpe et ses légumes

Quand au steack de thon mi cuit il n’a rien à lui envier !

steack de thon mi cuit - L'endroit
steack de thon mi cuit – L’endroit

Venons en à la cerise sur le gâteau, autrement dit le clou du repas : les desserts ! Et ils sont à la hauteur de ce qui a précédé ! La pavlova est gargantuesque et pourtant elle se dévore sans difficulté…

Et la tatin banane est une gourmandise absolue !

Gardez en tête que les horaires d’ouverture permettent de se régaler dès le petit déjeuner et jusqu’au bout de la nuit puisque l’Endroit est ouvert de 08h00 à 02h00 tous les jours… Alors que ce soit pour le déjeuner, le gouter ou le diner, sans oublier juste prendre un verre, rendez-vous à l’Endroit !

L’Endroit 67 Place du Dr Félix Lobligeois, 75017 Paris

Le musée CERNUSCHI a réouvert ses portes

Le Musée Cernuschi fait partie des références parisiennes en ce qui concerne les arts d’Asie. Il avait fermé ses portes pour travaux. Dès aujourd’hui vous pourrez à nouveau découvrir les collections de ce lieu que l’on doit à la passion d’un seul homme : Henri Cernuschi.

Musée Cernuschi – un peu d’histoire

Musée Cernuschi
Musée Cernuschi

C’est au début des années 1870 qu’Henri Cernuschi, économiste, financier et homme politique,  découvre l’Asie. Après avoir traversé le continent américain et l’océan Pacifique, il arrive au Japon. De là, il gagne la Chine, puis Java, Ceylan, Singapour et l’Inde. Ainsi nait une des plus importantes collections européennes d’art asiatique réunies au XIXe siècle.

En 1873, dès son retour à Paris, Cernuschi expose sa collection fraîchement constituée au palais de l’Industrie. A cette époque, en lisère du parc Monceau, un nouveau quartier est entrain de naitre. Il abrite industriels et artistes de renom. C’est là qu’Henri Cernuschi fait construire son hôtel particulier. Il s’y installe, ainsi que toutes les oeuvres qui constitue sa collection. L’adresse devient rapidement l’un des hauts lieux du japonisme. Il décède en 1896 et lègue son hôtel particulier ainsi que ses collections à la Ville de Paris.

Musée Cernuschi – un nouveau parcours, un nouveau voyage

Les travaux de rénovation menés depuis 2019 ont abouti à un nouveau parcours, comme un voyage au sein des arts de l’Asie. Le parcours est chronologique et propose des oeuvres du Japon, de Chine ou encore du Vietnam. Dès le haut des escaliers, on peut admirer les théières préférées d’Henri Cernuschi .

Puis on plonge directement dans la  préhistoire en Chine.

Suite à quoi l’on progresse dans les siècles, de la dynastie des Zhou à celle des Han jusqu’à l’époque Tang.

Dans la pièce centrale trône le bouddha Amitabha et sur la mezzanine on apprend l’essentiel sur le boudhisme et ses déclinaisons.

C’est également sur cette mezzanine que l’on peut admirer de près le clou de l’exposition, celui qui est représenté sur l’affiche du musée : Bodhisattva.

Musée Cernuschi - Bodhisattva
Musée Cernuschi – Bodhisattva

L’expérience proposée par le musée Cernuschi commence dès l’arrivée avenue Velasquez. En passant la grille monumentale qui s’ouvre sur le boulevard Malesherbes, on plonge déjà dans le Paris de ceux qui animaient la vie artistique et intellectuel de la fin du 19ème siècle.

Le musée Cernuschi ouvre donc à nouveau ses portes au grand public aujourd’hui.

Musée Cernuschi 7 Avenue Velasquez, 75008 Paris

Restaurant MUMI – pépite des Halles

Les Halles ont un passé intimement lié aux plaisirs de la table. Puis les années ont passé, le ventre de PAris a quitté la capitale, un centre commercial a pris sa place. Bien sur, quelques enseignes historiques ont survécu au bouleversement du quartier. Et aujourd’hui, l’heure est venue du renouveau, avec de nouvelles adresse gastronomiques qui s’installent à nouveau. Le restaurant MUMI est une de ces nouvelles pépites à découvrir au plus vite.

Restaurant MUMI – passion artistique

MUMI doit son nom à la passion de son créateur pour l’art. Il a donc choisi ce nom évocateur du Muséum Mile de New York. Ce mile, qui débute au MET (Metropolitan Museum of Art) , et continue jusqu’au musée : El Museo Del Barrio, regroupant ainsi 9 grand musées New Yorkais .

La référence artistique ne s’arrête pas là puisqu’on la retrouve jusque dans les livres posés là et dans l’intitulé du menu.

Mais plus encore, c’est dans l’assiette que l’on retrouve l’art sous sa forme culinaire, avec le nouveau chef, Romain Le Cordroch.

MUMI – le chef

Romain Le Cordroch est breton. Mais ne croyez pas que sa cuisine se résume à cette origine. Il a parcouru le monde, travaillé avec les plus grands.
A l’Atelier, 2*, à Arles, il apprend  » la rigueur, la minutie, le végétal « . Puis il fait ses armes entre Sydney et Saint Barthélemy. de retour en France, il exerce ses talents au Royal Monceau auprès de Laurent André et au Violon d’Ingres de Christian Constant.
Chez MUMI, il a trouvé ce qu’il recherchait : un établissement à taille humaine où il a carte blanche. Il laisse ainsi libre cours à sa passion produit. Il va jusqu’à dénicher des oeufs d’escargot en Pologne, histoire de surprendre ses hôtes. Et ça marche ! Le restaurant ne désemplit pas depuis son ouverture.

MUMI – dans l’assiette

Pour profiter de l’instant, passez outre les descriptifs des plats en mode « / ».
Quand vous verrez arriver l’artichaut spiky sur votre table, il saura vous séduire au premier regard.
Pour oublier cette approche télégraphique il vous suffira de demander les explications de chaque plat. Elles vous seront fournies avec le sourire, et vous permettront de mieux comprendre que vous allez vraiment vous régaler.
ainsi, la « volaille fermière/helianti/liveche«  deviendra une « volaille , et plus précisément le suprême du coucou de Rennes, poché dans son bouillon, accopagné de sa sauce poulette parfumée à la feuille de poivrier, fleur d’helianti, marmelade de nori et gel de liveche. Sans oublier le crumble de peau croustillante ! »
Plaisir des yeux et des papilles garanti !
quant aux desserts : la poire du curé, espuma chaud guanaja à la fève de tonka et cardamome noire, tuile sobacha et noix de pecan.
concurrence le Mont Blanc revisité avec une coque de meringue, crémeux au miel de châtaignier, noix du Brésil caramélisées, sorbet pomelo blanc de  Kalamata et grenade !

La carte change environ tous les 15 jours en s’adaptant à la saisonnalité des produits. Une garantie de pouvoir revenir encore et encore sans se lasser.

 

MUMI 14 rue Sauval
75001 Paris France
Téléphone: +33 (0) 1 40 26 27 54

 

Café Joyeux enchante les Champs Elysées

Les cafés joyeux sont des bulles d’amour dans la frénésie parisienne. Le premier est né à Rennes fin 2017 a l’initiative de Yann Bucaille-Lanrezac, entrepreneur engagé . Aujourd’hui Café Joyeux ouvre sa troisième adresse parisienne là où ne l’attendait pas : sur les Champs Élysées !

Café joyeux – une histoire de générosité

C’est Yann Bucaille-Lanrezac qui a l’idée de ce projet un peu fou en 2014 après une rencontre qui le marque pour toujours. Theo, jeune adulte autiste, s’adresse à lui, dirigeant d’entreprise, et lui demande un travail. Lorsqu’il lui explique qu’il n’a rien pour lui la déception qu’il lit dans son regard le pousse sur une nouvelle voie. Il décide de de créer une entreprise qui permettra aux personnes handicapées d’entrer dans le monde du travail en y apportant la richesse de leur différence.


6 ans après, il en parle avec autant de passion lors de l’inauguration de la nouvelle adresse des Champs Élysées : « Ce café joyeux c’est la victoire de la fragilité, de la dignité retrouvée. Le plus beau ici ce sont nos équipiers joyeux «

Café joyeux – avenue des Champs Elysées

On est au sommet de la plus belle avenue du monde.

« Difficile d’y croire et pourtant c’est vrai on y est. ci c’est un café joyeux XXL. C’est la possibilité de recruter 19 équipiers joyeux. 

Ici, les équipiers joyeux vont pouvoir montrer au monde entier qu’ils peuvent exister dans le monde de l’entreprise et dans le monde. Ici on montre que c’est possible. Nos héros ce sont eux, ils sont courageux, ils donnent tout »


Cette adresse hors normes à tant d’égards nait de la bonne volonté de multiples intervenants. Groupama, propriétaire du bâtiment, est un des acteurs clé de ce projet puisque le groupe met à disposition le local pour au moins 6 mois. Sarah Lavoine a offert ses « imparfaits », une superbe vaisselle qui s’expose sur les rayonnages.  Pour le mobilier, c’est AMPM qui a offert tables et fauteuils de velours.

Champs Elysées – les nouveautés

C’est avec cette nouvelle adresse que Café Joyeux va lancer son centre de formation et accueillir ainsi sa première formation du CFAJ Centre de Formation d’Apprentis Joyeux qui délivrera un diplôme reconnu par l’état. Une véritable reconnaissance professionnelle.

Dans cette nouvelle adresse il y a aussi une boutique. On y trouve un café de spécialité torréfié par une meilleure ouvrière de France. Il est proposé aussi bien en dosettes qu’en grains. On peut aussi acquérir des objets dérivés, gobelets REVOL, badges à messages.


Une façon innovante et solidaire de consommer. Comment résister quand on sait que l’intégralité des bénéfices est utilisée pour ouvrir de nouveaux cafés joyeux ! Et permettre ainsi  au sourire de se répandre !


Enfin, la mezzanine est privatisable pour toutes les réunions professionnelles que l’on souhaite sortir du cadre traditionnel.

Il va falloir patienter une semaine pour découvrir cette nouvelle adresse dont l’ouverture officielle est prévue le 10 mars.
Rendez vous dans cette adresse qui va reéenchanter la plus belle avenue du monde !

Café Joyeux 144 Avenue des Champs Elysées 75008 Paris

Harper’s Bazaar au MAD

Harper’s Bazaar est le nom d’un magazine de mode familier et dont je ne connaissais pas vraiment la riche histoire. Cette superbe exposition est un voyage dans le temps. Un voyage dans le temps, à travers les pages de cette revue née à la fin du 19ème siècle.

Harper’s Bazaar – un peu d’histoire

C’est en 1867 que nait Harper’s Bazaar lancé par Harper&Brothers. C’est le digne descendant des almanachs du des siècles précédents qui représentaient déjà en leur temps des silhouettes de mode.

Ce magazine s’adresse aux femmes et traite de tendances mode, mais aussi de sujets de société, d’art et de littérature. Sa particularité : un engagement féministe affirmé. Mary Louise Booth, sa première rédactrice, est en effet suffragiste, mais aussi francophile. Aussi, au début du XXème siècle, le magazine s’entoure de multiples artistes français. Il rend également hommage aux grandes figures de l’école américaine. Quant à la dimension littéraire de cette publication, elle s’alimente des écrits de Colette, Sagan ou encore Malraux.

Richesse des contenus, qualité toute particulière accordée à la composition graphique sont autant d’atout pour faire de Harper’s Bazaar une véritable référence dans son domaine.

Harper’s Bazaar au Mad

L’exposition se déroule dans les galeries de la mode du musée, entièrement rénovées. Elle se déploie sur deux étages et offre une immersion chronologique dans l’univers du magazine.

Dès la première salle on est projeté dans l’univers du magazine avec ce mur de couvertures. Des exemplaires de la fin du 19ème sont exposés dans de larges vitrines. On découvre ainsi qu’à ses débuts, le Bazaar s’intitulait Bazar. C’est en 1929 qu’il gagne son second A et le gardera jusqu’à nos jours.

L’exposition s’orchestre autour de robes placées face à la couverture sur lesquelles elles apparaissent, nous faisant litéralement pénétrer dans le journal.

De salle en salle on traverse les tendances, on découvre les grands noms de la mode de chaque époque.

Et cela à travers les photographes star qui ont accompagné le magazine d’année en année. Chacun a sa signature et son style unique.

L’architecture du MAD et la scénographie permettent d’admirer pleinement les tenues, les photos et les robes exposées.

Je ne peux que vous conseiller vivement de visiter cette superbe exposition au plus vite !

Harper’s Bazaar Musée des Arts Décoratifs 107 rue de Rivoli 75001 Paris
du 28 février au 14 juillet 2020

Les amis des Messina – voyage en deux temps

Il y a quelques semaines, j’ai découvert avec bonheur l’adresse historique des amis des Messina. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que je viens vous conter ici mon repas chez les amis des Messina, mais cette fois à leur nouvelle adresse, rue Réaumur. Un voyage en deux temps, pour le plaisir de tous les sens !

Les amis des Messina, premier temps : le plaisir des yeux

Ne nous voilons pas la face : la rue Réaumur est loin d’être la rue la plus charmante de Paris…Ce n’est donc pas là que se situe l’atout des amis des Messinas, mais plutôt dès que l’on pousse la porte !Il y a les couleurs, et il y a les délicieux fumets qui viennent titiller les narines.

Dès les premiers pas ce charmant comptoir invite à s’installer. Et quand on pousse un peu plus loin, c’est une salle lumineuse et spacieuse qui s’ouvre à nous.

Puis en progressant on découvre finalement les cuisines ouvertes. Le ton est donné, on va se régaler. Chaque détail compte dans ce lieu haut en couleurs, de la moindre plante au choix des assiettes en provenance directe de Sicile.

Second temps – le plaisir des papilles

Ici, tout est fait maison, jusqu’aux délicieux petits pains proposés agrémentés de fromage et tomates en entrée.

Et quand je dis « tout », cela commence bien sur par les pâtes fraiches confectionnées ici même.

Tout commence bien sur par les antipasti bien sur, et ils sont addictifs. Les légumes marinés fondent dans la bouche, la mozza est parfaitement fondante, et je pourrai continuer pour chacun des produits.

On passe à une sélection de pâtes bien sur, et puis il y a les desserts. Et là, il faut prendre le temps d’apprécier le moment et les saveurs. Les spécialités des Amis des Messina sont multiples. Il y a le tiramisu bien sur, mais également la glace à la noisette et le gâteau à l’orange.

Et il faut le dire, glace à la noisette et gâteau à l’orange sont les clous du voyage gourmand !

Alors bon appétit, et surtout passez le bonjour au chef Ignazio Messina et à son bras droit quand vous les verrez : il sont l’âme du restaurant.

Ignazio Messina (à droite)
Ignazio Messina (à droite)

Les amis des Messina 81 rue Réaumur 75002 Paris

Paris 13 – le musée à ciel ouvert

Longtemps mal aimé, réduit au quartier chinois et à quelques idées reçues  sur un arrondissement qui est pourtant le 2ème plus important de Paris, le XIIIème est devenu la référence parisienne en matière de street art ! Partons à la découverte de ce musée à ciel ouvert.

Musée à ciel ouvert Paris 13
Musée à ciel ouvert Paris 13

Musée à ciel ouvert – la génèse

C’est en 2014 que le street art y fait son entrée fracassante avec la Tour13Un phénomène d’art éphémère qui a vu le jour grâce à Medhi Bencheck le patron de la galerie Itinerrance, alors très confidentielle.

L’opération rencontre un succès spectaculaire et c’est parti ! Il faut dire que le maire de l’arrondissement, Jérôme Coumet, est passionné de street art ! L’apothéose a lieu en juin 2019 avec  l’inauguration du projet « Boulevard Paris 13 », le musée de Street Art à ciel ouvert du 13e arrondissement.  26 artistes, 8 nationalités, 32 fresques et je suis sure que ce n’est pas fini ! Objectif : 50 fresques fin 2020 ! Les plus grands artistes d’art urbain ont œuvré pour donner vie à des façades d’immeuble sans charme. Shepard Fairey , INTI , Invader,  ou encore C215Ces nombreuses fresques ont été peintes pour la plupart à partir de 2015

Musée à ciel ouvert – la balade

Le parcours est concentré autour du boulevard Vincent Auriol en partant de la Place d’Italie. Parfait pour une balade artistique à ciel ouvert. Je ne les connais pas toutes, il y en a tant à découvrir ! 

En commençant depuis la place d’Italie, premier arrêt à l’angle de la rue du château des Rentiers. Ici, c’est l’artiste Cryptik qui a recouvert les murs de son oeuvre, en octobre 2019. Elle se trouve au dessus de la librairie salon de thé Nicole Maruani, véritable pilier de son quartier.

Musée à ciel ouvert - Cryptik
Musée à ciel ouvert – Cryptik

Il s’agit d’une retranscription d’un poème de William Saroyan, entièrement réalisée à la main.

En continuant la progression, à l’angle de la rue Nationale, on tombe sur l’une des plus connues,  « Liberté, Égalité, Fraternité », par Shepard Fairey.

Musée à ciel ouvert - Shepard Fairey
Musée à ciel ouvert – Shepard Fairey

Réalisée en juin 2016, le visuel s’inspire de l’affiche que l’artiste avait réalisé après les attentats du 13 novembre, en hommage aux victimes. Le portrait de cette Marianne est en fait un détournement d’une image plus ancienne nommée « Make Art Not War » (faites de l’art pas la guerre ). Juste de l’autre côté du boulevard se trouve la place Pinel avec ce couple spectaculaire de DFACE peint en avril 2017. 

En continuant votre progression en descente sur le boulevard il ne vous reste qu’à lever les yeux pour admirer les multiples fresques.

 Puis vous arriverez à ma préférée. Elle est à l’angle de la rue du Chevaleret, et c’est une oeuvre de l’artiste chilien INTI. Il s’agit d’une représentation laïque de la Madone « La Madre Secular 2 ». Elle est tout simplement émouvante, avec une telle délicatesse dans le regard et dans la posture.

Musée à ciel ouvert – élargir la balade

Il ne faut pas hésiter à aller sur le site boulevard paris 13 où toutes les fresques sont répertoriées, avec leur nom, leur histoire, et leur positionnement géographique. De cette façon vous serez surs de n’en manquer aucune ! Une fois dans le quartier, n’hésitez pas à faire un tour dans les différentes galeries spécialisées en street art qui s’y sont installées. Il y a Itinerrance, 24 boulevard du général d’armée Jean Simon, ou encore la galerie Mathgoth 34 rue Hélène Brion.

Et pour vous restaurer, la Felicità du groupe big Mamma vous attend rue du Chevaleret, ou encore les food trucks installés devant le cinéma MK2 bibiliothèque !

Bonne promenade !