Caroline Lisfranc – by The Parisienne

Nul doute, elle créera un jour la  » légion du bonheur  » … elle a déjà inventé le concept !

En attendant, c’est de la légion d’honneur qu’elle a été décorée ! Et quand  je l’ai rencontrée, elle l’arborait, de ce rouge qui se détache si bien d’une veste noire!

Toute de noir vêtue,donc,  avec d’autres touches de rouge , car c’est depuis longtemps la couleur qui la caractérise, et puis ce qui est depuis toujours sa touche personnelle …

Alors, pour celles qui par hasard ne la connaitraient pas, Caroline Lisfranc, pour moi, c’est depuis toujours …

Mais venons en à l’essentiel  …

L’interview de Caroline by The Parisienne

Plantons le décor ; tout d’abord, c’est grâce à la charmante Agnès, de la boutique Abis, Galerie Vivienne , que cette rencontre a pu avoir lieu . J’ai fait sa connaissance à Noël, et j’ai découvert son univers, dont l’étage entier dédié à Caroline Lisfranc ! Et elle m’a proposé de me permettre de rencontrer Caroline !

C’est donc là que nous nous sommes rencontrées !

Caroline Lisfranc arrive, et déjà elle rentre dans le vif du sujet , en évoquant son actualité, très riche :

C. F :

 » nous venons de sortir du salon  » Maison et objets « , déjà se profile celui de janvier . Dans ma nouvelle collection, j’ai une collection matelassée style doudoune , douce, pratique ! Comme des porte monnaies, annotés « je gère », ou « je craque » ! Et puis un sac géant, pour que chacun dans la maison puisse ranger ses batteries et chargeurs, avec des poches séparables, pour pouvoir les déplacer et les ranger à nouveau. Ou encore la toute nouvelle « pochette de mon homme pour mon grand sac », qui permettra à ces messieurs de ranger leurs affaires personnelles dans notre sac, mais dans une pochette qui leur appartiendra « 

Et la voilà qui s’enthousiasme, qui décrit objet après objet, parce que pour elle chaque objet est une création, une façon de saupoudrer le quotidien de sourires , le fruit de l’observation du quotidien, de la vie . Parce qu’elle cherche, c’est  » positiver les actes du quotidien « .

The Parisienne : Avez vous toujours su que ce que vous faites serait votre métier ?

Caroline :  » Oui ! depuis l’âge de 4 ans j’ai toujours voulu arranger les choses à ma façon; maman ramenait des choses à la maison ,et je les modifiais, je les restructurais ! J’essaie de transformer un peu le monde, je regarde, j’essaie de trouver ce qui va aider à améliorer le quotidien « 

The Parisienne : Parlez moi un peu de vos objets : l’ours Eurobear  …

C.F :  » J’aime l’idée que les peuples se réunissent. au moment du passage à l’Euro j’ai créé 37 objets, dont l’eurobear. Nous n’avons pas assez d’étreintes! C’est bon de le reconnaitre , de reconnaitre qu’une étreinte fait du bien ! L’eurobear a eu un démarrage difficile, parce qu’il était difficile de le mettre dans une catégorie: pas vraiment pour enfant, pas tout à fait  pour adulte …  »

Et il a eu le succès que l’on connait, décliné en couleurs, tailles, matières différentes ! Personnellement, j’adore ! au Japon, il suscite des émeutes, surtout quand Caroline est là pour le dédicacer ! Des heures de file d’attente, et surtout une émotion palpable face à cet objet qui rentre dans une sphère si personnelle en proposant des calins !

T. P. : Et cette phrase ,  » La vie est belle « , pourquoi ?

C.F :  » Parce que la vie n’est pas belle tout le temps, la vie n’est pas belle pour tout le monde ; j’ai toujours pensé que l’homme est seul , l’homme a peur, l’homme n’a pas confiance, et c’est avec la pensée que chaque jour, dans la vie quotidienne, je peux faire quelquechose pour mettre un sourire sur un visage, quand les yeux tombent sur un objet qui dit  » la vie est belle «   que j’ai créé ces objets« 

T. P : Et vos clients, qui sont-ils ?

C.F :  » des adultes, des enfants, et même des hommes pour qui d’ailleurs je commence à créér des objets spécifiques, discrets, pratiques, comme un porte billets d’avions ou ce porte care de visite à deux compartiments  » mes cartes  » et  »  » les autres  » ! « 

T.P. : Vous et Paris ?

C.F : « Je suis parisienne, depuis toujours. J’adore ma ville. J’aime sa diversité .Si je pouvais, j’achèterais un vieux Zinc, pour le garder, le préserver. J’aime les atmosphères de la ville, le marché d’Aligre, la mosaïque parisienne. »

Elle me parle aussi de sa passion pour le SLAM, et ce café parisien où viennent se produire toutes les semaines des jeunes passionnés de cette nouvelle forme de poésie …

T.P Votre endroit préféré ?

C.F :  » Le prochain, celui que je vais découvrir « 

elle m’évoque aussi cette soirée si particulière qui a marqué sa semaine : mercredi 15 septembre

C.F  :  » j’ai reçu la légion d’honneur, des mains de François Barouin. Pourtant, ce concept n’est pas forcément dans mon univers; mais quand j’ai appris que j’étais proposée pour la légion, j’ai réflechi, et j’ai finalement accepté. Cela m’a donné l’occasion de m’arrêter, me poser, prendre cosncience de ce que j’ai fait, mon entreprise, ma vie professionnelle.Un moment fort .  Et la céremonie a été toute en émotion, très forte. « 

Agnès, qui était présente lors de cet évènement, confirme !

Puis Caroline continue à me décrire tous ces objets du quotidien dont elle croit dur comme fer qu’ils vont nous faire sourire au quotidien .. . et elle a raison , jugez vous même !

Alors il ne me reste plus qu’à vous inviter à aller rendre visite à Agnès dans sa si jolie boutique pour y découvrir la collection entière, avec, dès novembre, les nouvelles pièces présentées au salon Maison et objets.

aBis

24 Galerie Vivienne

75002 PARIS

         01 42 96 54 76       

Et , parce que vous le valez bien, je vous prépare également un concours qui vous permettra de remporter … des tonnes de câlins !

Un grand merci à Agnès qui a permis cette rencontre et un grand merci à Caroline qui a eu la grande gentillesse de m’accorder cet interview malgrè son emploi du temps si chargé !

BOUCHERON – journées du patrimoine …

Nous y étions ! C’était le 20 septembre 2009 !

Mais je ne peux résister au plaisir de vous le montrer, une fois encore ( et aussi parce que Manu m’a fait rêver en twittant les bagues qu’elle a vues aujourd’hui !)

LUI , pour engranger des idées pour les prochaines occasions genre  » anniversaire – de mariage – de naissance – de premier rendez-vous – de première dispute – de première réconciliation « – enfin bref, toute occasion est bonne à prendre …

MOI , pour pénétrer dans un temple du luxe associé à l’élégance et indissociable de l’histoire de la grande tradition française: après tout, c’est BOUCHERON qui, le premier, s’installa place VENDÔME.

la boutique vue d’en haut

L’accueil est parfait: la personne qui nous guide à travers la boutique vers l’escalier qui nous mène aux salons privés s’adresse à cette nouvelle catégorie de visiteurs que nous sommes (c’est la première fois que BOUCHERON participe aux Journées du Patrimoine ) avec une telle amabilité que nous nous sentons immédiatement « chez nous » – enfin moi en tous cas!

Les salons privés

Projection d’un petit film évoquant les 150 ans de la maison, créée en 1858 par Fréderic BOUCHERON; on nous montre des images d’une des pièces maitresse fabriquée à cette occasion: « Gourmandise » : une casade de « fruits » multicolores ayant nécessité plus de mille heures de travail !

Lors des  » questions – réponses  » nous apprenons que BOUCHERON respecte le processus de KIMBERLEY pour la filière des diamants, qui assure que les pierres ne proviennent pas de pays en guerre et ne peuvent donc en aucun cas contribuer à financer armes et guerillas ( rq: je vous recommmande vivement le film  » Blood diamond  » sur ce thème avec un excellentissime Leonardo Di Caprio )

La vue sur la place Vendôme

Puis nous passons dans la pièce où sont exposées quelques pièces « historiques » ; première vision : les fenêtres sur la place Vendôme: presque aussi spectaculaires que les bijoux exposés !

La salle où sont exposés les bijoux anciens

Nous apprenons que Fréderic BOUCHERON commence sa carrière à 14 ans, puis se met à son compte et s’installe dans une arcade du Palais Royal, très en vogue à cette époque (fin du XIXème); son succès croissant, il se développe pour finalement détenir 4 arcades où il expose ses pièces sur des présentoirs verticaux couverts de velours, idée novatrice puisqu’à cette époque les joailliers présentaient leurs bijoux à plat ! Il sera rapidement copié par tous ses concurrents !

Alors que CHAUMET est le fournisseur officiel de Napoléon, BOUCHERON, qui s’est fait connaitre à l’étranger grâce à la médaille d’or qu’il remporte lors de l’exposition universelle de 1867, fournit de  » nouveaux riches  » et se créé sa propre clientèle de fidèles, américaines, russes, et même bulgares.

quelques pièces d’époque

bracelet manchette 1880                          bourse en or ciselé 1902

Puis nous passons dans la dernière salle, celle où les artistes nous attendent dans un environnement de travail reconstitué afin qu’ils puissent nous faire une démonstration de leur art (les ateliers véritables de haute joaillerie étant situés à l’étage supérieur).

tout d’abord les esquisses :

suivies de la joaillerie :

et pour finir le sertissage :

chacun d’entre eux nous a décrit et expliqué son activité, ses gestes, les outils employés, mais ce qui restera dans mon esprit avant tout, c’est la passion et l’amour palpable de leur métier qui les animent.

Merci à ces artistes, et merci à BOUCHERON de nous avoir ouvert ses portes. Merci également pour le cadeau offert en fin de visite: le livre d’or de l’horlogerie BOUCHERON.

Mon seul regret: ne pas avoir pensé à demander le catalogue des bijoux d’aujourd’hui …

Cela me donnera l’occasion de refranchir le seuil de cette prestigieuse maison.

A demain !

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un petit tour à Montmartre …

Et si nous faisions ensemble un petit tour à Montmartre ….

nous commencerions par … la place du Tertre …

puis nous partirions découvrir la Butte et son histoire …

ses lieux mythiques …

ses stars …

ses lieux préservés des badauds …

nous pourrions également écouter le pianiste, qui est là tous les jours et lit le journal alors qu’il joue …

ou prendre un verre …

car tout est possible dans mon Paris !

Alors, ça vous tente ?

Le roi se meurt – avec Michel Bouquet

J’ai assisté à la première du roi se meurt avec Michel Bouquet.

Une première avec un artiste hors du commun, un monument du théâtre et du cinéma français, et pourtant … la salle n’était pas remplie.

Pourquoi ?

Comment expliquer l’absence de la presse, du tout Paris ne serait ce que pour rendre hommage à l’homme !

Et puis il y a la pièce elle même, qui à elle seule justifie le déplacement : tous les sentiments que l’homme ressent face à la perspective de sa mort y sont analysés, détaillés, vécus sous nos yeux . Il y a le déni, le refus, le début de l’acceptation, jusqu’à la résignation, et puis les sursauts de révolte, de combat, pour enfin lâcher prise, comme apaisé. Michel Bouquet est exceptionnel, de vérité, d’émotion …

Et pourtant la véritable surprise est ailleurs : 6 acteurs en scène, et tous exceptionnels. Il est rare de voir une telle harmonie de talents.

Alors vous l’aurez compris : je vous le dis  » allez y » !

Bien sur le sujet est loin d’être frivole, et, c’est vrai ,la dernière partie m’a paru un peu longue, mais tout cela s’efface pour ne laisser place qu’à l’interprétation magistrale chargée d’émotion.

Et le public ne s’y trompe pas quand à la fin il se lève comme un seul homme pour leur rendre un hommage largement mérité !

Comédie & Studio des Champs-Elysées
15, av Montaigne
75008 PARIS

http://www.comediedeschampselysees.com/


Bouquinistes – mais d’où vient ce mot ?

C’est vrai, je vous ai déjà parlé de ces panneaux historiques que l’on croise dans PARIS …

C’est vrai je vous ai dit à quel point je les appréciais ….

Et bien en voici une preuve ! C’est grâce à l’un de ces panneaux que j’ai enfin appris l’origine du mot  » bouquiniste  » !

Et vous, vous la connaissez ? Bon, allez, vous insistez, je vous dis tout !

Le terme de  » boucquain  » fait son apparition en 1459 , attesté sous la forme  » bouquin  » vers la fin du XVIème ( il est probablement dérivé du flamand  » boeckjin » – petit livre ) .

Quant à la tradition des bouquinistes, elle débute aux alentours du XVIème siècle avec des petits marchands colporteurs. Sous la pression des libraires, un règlement de 1649 interdit les boutiques portatives et l’étalage de livres sur le Pont Neuf. Le pouvoir à l’époque était assez soucieux de limiter les marchés parallèles non soumis à la censure. Les libraires ambulants sont donc, selon la période, chassés puis réintégrés sous agréments

En 1859, des concessions sont mises en place par la ville de Paris et les bouquinistes peuvent s’établir à des points fixes. Chacun a droit à 10 mètres de parapet pour un droit annuel de tolérance de 26,35 F et 25 F de patente. Les ouvertures se font du lever au coucher du soleil. Enfin, c’est en 1930 que les dimensions des « boîtes » sont fixées.

Installés sur plus de trois kilomètres le long de la Seine et déclarés patrimoine mondial de l’UNESCO, les 240 bouquinistes parisiens exploitent 900 « boîtes vertes » où sont exposés quelque 300 000 livres anciens d’occasion et un très grand nombre de revues, timbres et cartes de collection …

Alors, est ce que désormais vous regarderez différemment ces commerçants d’un autre genre ?.

les bébéclairs ou le péché de gourmandise

vous serez à Paris ce weekend ? comme moi vous êtes gourmande et ne pouvez résister à la tentation quand elle se présente ?

Alors cette information est pour vous … rien que pour vous !

En effet, les 9, 10 et 11 septembre, Fauchon rend hommage à sa pâtisserie phare, l’éclair, en le miniaturisant et en l’habillant d’une coque colorée :  50 déclinaisons , salés, sucrées : des bouchée hautes en couleurs de 6 cm . Saurez vous résister ?

Amande, caramel, chocolat framboise … j’arrête , j’en ai déjà l’eau à la bouche …

Alors, chers lecteurs et lectrices qui gouterez à ces délices, pensez à moi ! Car je ne serai pas à Paris ces jours là !

Et pour 2,5€ le bébéclair, ça vaut le coup de tenter !

Et si vous vous rendez place de la Madeleine, soyez gentils, prenez une photo que vous m’enverrez, et je la mettrai en ligne, juste pour le plaisir !

Merci store PARIS – upcycling

Je vous le disais LA, du 4 au 7 septembre, PARIS est au coeur de la création.

et Merci est au coeur de cette création … C’est ainsi que l’upcycling est le sujet de la saison du moment chez Merci .

Ainsi vous trouverez chez Merci …

ainsi que …

et puis …

et …

et toujours la maison, qui n’est jamais en reste …

alors moi, je dis  » merci Merci ! « 

Et si vous voulez voir encore d’autres images du Merci store, n’hésitez pas à CLIQUER !

La rentrée en beauté !

C’est la rentrée !

Je connais quelqu’un qui vous propose de paresser ….

une autre qui vous demande de rêver …

et puis celle qui vous propose des carnets de gagner ….

et une , qui vous propose de décorer …

et puis, il y a aussi ELLE qui vous demander de vos vacances de vous rappeler !

et moi, moins romantique , je vous propose … une brosse à dents Oral-B de gagner !

Non, il ne s’agit pas d’un concours, mais juste de partager avec vous cette initiative d’Oral B !

Que vous soyez à Nancy, Nantes, Lyon ou Paris, vous pouvez participer à ces journées ouvertes à tous !

Il vous suffit de vous présenter sur place et vous repartirez avec une superbe brosse Oral B … ça vaut la peine d’essayer , non ?

Et pour tout savoir, c’est LA !

Rendez-vous sur Hellocoton !

Be my love in Paris … tout un programme !

Une demande en mariage à Paris … quoi de plus romantique ?

C’est l’idée de départ d’Emmanuel, fondateur de « Be my love in Paris  » qui propose d’organiser pour vous cet évènement!

Partir à la découverte de la ville, découvrir des lieux typiquement parisiens, que même les parisiens  ne connaissent pas forcément, sortir des sentiers battus, voilà ce qu’Emmanuel propose !

alors, si je vous dis  » Le mur des Je T’aime «  … savez vous où il se trouve ?

Et le fameux cabaret  » Le lapin Agile  » … quelle est l’origine de son nom ?

Et un ancien moulin, transformé en restaurant où il fait bon bruncher … vous me dites ?

Et bien vous aurez les réponses à ces questions en parcourant Montmarte avec Emmanuel !

Et pour tout savoir sur ce qu’il propose , il vous suffit d’aller LA !

EDIT

Et en plus, il nous offre une réduction de 10% sur  toutes ses prestations ( hors options ) avec le code : BML-TP.

Alors, même sans demande en mariagen, une petite balade dans PAris, ça vous tente ?!

10% de réduction à vos lecteurs sur toutes nos prestations (hors options) avec le code BML-TP

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Là où tout commence ….

le point zéro des routes de France … pas si simple que ça à trouver !

Le point zéro est situé à une trentaine de mètres devant l’entrée de Notre Dame . Il est matérialisé, comme vous pouvez le constater, dans les pavés du  parvis par une rose des vents gravée au centre d’un médaillon octogonal en bronze lui même entouré d’une dalle en piere divisée en quatre, chacun des quartiers portant l’une des inscriptions : « POINT », « ZÉRO », « DES ROUTES » et « DE FRANCE ».

Ce descriptif pourrait laisser penser qu’il suffit de faire un tour devant la cathédrale pour tomber sur ce point stratégique … Faux ! A chaque fois, il m’a fallu  chercher, pousser quelques touristes, pour enfn le découvrir, encore et encore !

Alors , lors de mon dernier passage, je n’ai pas hésité : une photo pour immortaliser l’endroit !

Un peu d’histoire (merci Wikipédia !)

Cette borne, posée en 1924 fut retirée en 1966 et remise en 1972 afin de pouvoir mener des travaux visant initialement à la construction d’un parc de stationnement sous le parvis, mais que des découvertes archéologiques sur l’histoire de Paris ont finalement conduit à aménager en crypte pour les protéger .