brunch au baba bourgeois … régalez-vous !

Le Baba Bourgeois

5, Quai de la Tournelle
75005 Paris

tel : 01 44 07 46 75

le cadre : le service :

le rapport qualité / prix

max : 5

Le concept: brunch buffet à volonté pour 25€ par personne.

tout d’abord le cadre : épuré et reposant ….vous noterez l’absence totale d’humains : première leçon de ce brunch: avant 13h30, personne dans la salle; après, il faut réserver !

alors bien sur, vous trouverez là toutes les viennoiseries de votre choix … de petite taille, pour pouvoir varier les plaisirs, et garder de la place pour les autres mets ….

ensuite viennent les salades, tomate mozza, mélange de légumes du soleil frits, et taboulé

et puis viennent les plats chauds: tarte chaude tomate et fromage …

lasagne maison succulente, juste sortie du four …

vous ne verrez certes pas l’ensemble des plats proposés, trop nombreux pour être tous testés ! Par exemple les pommes de terres sautées maison, l’omelette au fromage, la tarte aux pommes, la salade de fruits, sans compter les divers laitages…

Les propriétaires sont attentionnés et prévenants: une bouteille d’eau vide est immédiatement remplacée, une tasse vide remplie à nouveau .

Vous pouvez sans hésiter venir en famile, les enfants sont présents à toutes les tables !

Et enfin, pour digerer ce repas qui sera pantagruelique car vous aurez pensé à venir le ventre vide, il vous suffit de traverser la rue, un pont, et vous voilà sur l’Ile saint Louis ! Le bonheur, si je veux !

Mama Shelter – il faut clairement y aller !

Alors, Mama Shelter, vous connaissez forcément … ! Je dis ça parce que j’ai trop honte de ne pas encore y être allée une seule fois ! Franchement, mais qu’est ce que je fais !

Le temple de la branchitude, LE lieu où il fallait être pour bruncher cet été, l’hôtel recommandé par CondeNast traveler, l’hôtel dont Stark a assuré le design …..

Et pourtant, non, je ne connais pas !

Alors maintenant, en plus de tout, à partir de ce week end, il faudra aussi rentrer Mama Shelter dans la liste des pizzeria chic, pas cher mais pas cheap. Dans quelques jours, le restaurant hôtel du 20e arrondissement ouvrira un espace consacré à la fameuse spécialité italienne, orchestré par Alain Senderens, le chef du Lucas Carton, et toujours Philippe Starck aux commandes côté design.
A côté des essentiels de la pizza, margherita et reine (ne jamais négliger les bons basiques !), on trouve des recettes plus innovantes comme la jambon de parme, roquette et parmesan ou la chorizo, mâche et parmesan. Et la cerise sur le gâteau, c’est que l’on peut être servi jusqu’à 1h30 du matin, et que les prix ne s’envolent pas, avec la margherita à… 3 euros ! 

( source : selectionrestaurant.com )

Alors, vous, vous y êtes déjà allé ? Parce que moi, je vais y courir ! Si vous connaissez, racontez moi !

EDIT : j’ai fini par y aller .. et ça a donné … ça !

Et, si vous voulez en profiter pour faire une bonne action ….

informations pratiques

Mama Shelter, 109, rue de Bagnolet (Paris 20). Tél. :                   01 43 48 48 48              .

le jardin du Luxembourg … par -4°C !

Ce matin, le ciel, d’un bleu azur, m’a donné cette envie incontrolable d’aller déambuler dans Paris, comme j’aime à le faire souvent … seulement voilà, c’était sans compter ce froid polaire qui m’a prise par surprise !

Phalanges congelées, mains paralysées, vue brouillée !

Alors, pour commencer, le fruit de me efforts surhumains ! Soyez indulgents …. !

un jardin qui pourrait être vide

et pourtant, les amoureux sont là …

emmitouflés et blottis l’un contre l’autre …

sous le regard de la maréchaussée !

les célebrissimes chaises sont là également ….

quelques oiseaux aussi … sur le bassin gelé

et puis, infatigables, quelques joggueurs !

Et pour continuer, un peu d’histoire ….

C’est Marie de Médicis (1573-1642) qui est à l’origine de la création de ce qui fut l’ancêtre du jardin du Luxembourg.

Elle rêvait de quitter les intrigues de la cour alors installée au Louvre, et décida de s’installer dans ce faubourg , à proximité du couvent des Chartreux .  Plusieurs années furent nécessaires avant qu’elle ne réussisse à racheter les hôtels situés sur le terrain tant convoité, notamment celui du duc François du Luxembourg (1612) qui laissa son nom au jardin, et une partie du couvent, pour lequel il fallut attendre 7 années émaillées d’âpres négociations. Ce n’est qu’après la mort de Marie de Médicis, à la suite de la vente de la totalité du domaine des Chartreux (1792), que les jardins purent véritablement s’agrandir. La perspective s’étendait alors jusqu’à l’Observatoire. Peu après une vaste pépinière et un jardin botanique virent le jour.

Marie de Médicis fit élever vers 1630 une grotte dans le jardin, dont seule une partie appelée la  » fontaine Médicis  » subsiste. Sa façade comportant trois niches séparées par des colonnes, était couronnée d’un fronton aux armes de France et des Médicis, encadré par des figures fluviales par Biard. Elle se prolongeait par un mur orné d’arcades. Elle fut pourtant en partie détruite par le percement de la rue de Médicis, en 1862. Déplacée, il ne reste aujourd’hui qu’une niche, dont l’élégance des statues d’origine a été rehaussée par d’autres aménagements, en particulier un bassin par Alphonse de Gisors, qui constitue aujourd’hui un des lieux de promenade les plus agréables du jardin

Le jardin fut largement réduit pendant les grands travaux d’Haussmann, qui mirent fin à l’éphémère splendeur du domaine. Haussmann éventra le jardin en élargissant la rue de Vaugirard et en ouvrant le boulevard Saint-Michel.

Allez, je vous laisse, mon plaid, ma bouillote et mon thé m’attendent … en attendant la neige …. !

Merci Paris – human design

 Merci concept store – Human Design

nous surprend et nous étonne une fois encore … !

Il s’agit cette fois de

 » Human Design « 

Par l’homme, pour l’homme, Les traces du temps

voici donc ce que nous conte l’invitation à cet évènement ….

Avant d’entamer la visite, sachez qu’il s’agissait du cocktail d’inauguration ; je n’ai pas voulu m’affubler d’un équipement photographique qui risquait, je le croyais, d’être déplacé dans le contexte … comme je l’ai regretté ! Les hôtes mitraillaient à tout va,et moi , je ne peux vous offrir que quelques clichés douteux pris avec un IPHONE même pas 3G-S ! Cela vous donnera donc une raison complémentaire d’aller juger sur pièce ! j’ajouterai que le buffet, italien, était exceptionnel, et le velouté de chataigne parfumé aux truffes caresse encore mes papilles …. !

Tout ceci a remporté, comme vous pouvez l’imaginer, un succès fou ! voyez vous même !

vous avez là une première vision des objets …

ainsi, sur la photo de gauche, il s’agit de calebasses, évidées, douces et légères

Revenons en donc aux objets et oeuvres exposés .

Les portraits de Serge Anton sont simplement spectaculaires … La force de ces regards … On plonge dans l’histoire que chacune de leur ride nous raconte …

et puis il y a tous ces objets, simples, fonctionnels, et qui, à travers le temps et les traditions, ont gardé leur simplicité

mortiers

paniers

ou encore POTS

J’ai également eu a chance de faire la connaissance de l’ensemble des scénaristes du lieu, comprenez l’équipe qui orchestre ces changements de décors et d’univers toutes les 3 semaines ; passionnées et accueillants, ils m’ont confirmé ce que j’avais déjà constaté lors de mes visites précédentes : les visiteurs armés d’appareils photos sont les bienvenus et ont champ libre pour exercer leur passion et diffuser comme bon leur semble … ce qui est loin d’ête le cas dans tous les hauts lieux branchés de PARIS !

Alors, n’hésitez plus, allez – y !

d’autant plus que cette fois je n’ai pas pu immortaliser la jolie Fiat 500, installée pour l’occasion dans une cabane en branchages que mon IPhone a catégoriqement refusé de fixer, obscurité aidant !

Et pour un petit tour dans le passé de Merci ces derniers mois …. il y a ICI … et LA … ou LA … ou encore LA, pour finir LA !

j’ai trouvé une perle …. perles de cultures à PARIS

ou plutôt, le paradis des perles !

cette jolie petite boutique et sa propriétaire sont spécialisées en perles ….

Perles de culture, d’eau douce ou d’eau salée, de Chine, d’Australie, du Japon, et bien sur, de Tahiti.

Liliane répond avec gentillesse et un grand professionalisme à toutes mes questions.

Elle m’explique tout d’abord d’où provient la couleur de la perle, et à quoi sont dus les différentes nuances de teinte; ainsi, les perles de Tahiti, grises, aux reflets allant du vert à aubergine, grandissent dans des huitres du type de celle ci ….

la nuance dépendra de l’endroit précis où la perle se formera : plus au bord, elle sera plus foncée, et, selon l’endroit précis où elle se positionnera, elle prendra la nuance de la couleur de la nacre sur laquelle elle reposera.

La perle d’Australie, elle, nait dans des huitres de plus grande taille, et sera généralement de teinte dorée. sur la photo qui suit, deux huitres de Tahiti , à gauche, cotoient une huitre d’Australie, à droite.

Et puis, il y a également les perles de Chine, elles aussi de teintes dans les variantes de doré, comme on peut le voir là …

Dans cette mine de perles, vous trouverez sautoirs et colliers à un, deux ou trois rangs classiques, et même au-delà ! Les perles sont de toutes les tailles, de toutes les qualités, et de toutes les teintes citées précédemment.

Sachez que si vous débordez d’imagination et que vous souhaitez concevoir votre propre création pour ensuite porter une pièce unique, fruit de votre imagination, Liliane vous aidera et fabriquera l’oeuvre finale.

Si votre mère, votre grand mère, ou vous même, possédez un collier de perles qui s’est défait et que vous souhaitez faire ré-enfiler, elle le fera pour vous.

Si ce collier a une telle valeur, sentimentale, financière, ou les deux, vous pourrez rester avec elle pendant qu’elle effectue le travail devant vous ! Comptez une heure pour un collier de 45 centimètres .

Elle utilise une technique de noeud avec aiguille, à quatre fils, garantissant une très grande solidité ! Je vous épate avec tous ces détails techniques ? Je sais, mais comme je vous l’ai dit, j’ai eu le droit à des explications ET une démonstration personnalisée …

Et maintenant, rêvons un peu ….

Et Liliane joue … elle joue d’un instrument ancestral chinois, interdit pendant la révolution chinoise, parce qu’il n’était pas de bon ton d’utiliser quoique ce soit porteur d’histoire et de tradition …. alors elle, elle perpétue cette tradition, et accepte de jouer pour moi quelques notes envoûtantes …

Alors allez y, et si vous voulez tout savoir sur le lustre, la taille, la forme, tous ces éléments qui définissent la valeur d’une perle, ou si vous voulez découvrir quelques unes de ses créations, allez LA !

Informations pratiques

HISTOIRE PERLE

37 rue Gay Lussac 75005 PARIS

Tel : 01 44 07 37 49

Un artisan comme il n’en reste plus

Ernest Stern

sellier

Voilà ce qui est inscrit sur la porte d’entrée de l’antre de l’artisan le plus attachant que j’ai rencontré.

Quand on pousse la porte, c’est une véritable caverne d’Ali Baba que l’on découvre: des peausseries posées dans tous les coins de cette boutique / atelier, des boites du sol au plafond, et des outils, encore des outils, autour de l’établi, et ailleurs.

Le maitre des lieux, Ernest Stern, vous accueille avec le sourire, l’oeil vif bleu pâle, inquisiteur et curieux .

Il a clairement vécu plusieurs vies avant celle là, d’acteur à photographe . Et puis cette passion qui l’anime, et qui le pousse, encore, malgrè ses 85 ans passés, à continuer à travailler et à fabriquer sa pièce maitresse : la bourse en cuir.

Comme il le dit lui même :  » il préfère mourir en artisan qu’en vieillard « , car c’est ainsi qu’il a la certitude  » d’être vivant jusqu’ à la mort  » ! Et sur ce point, il n’y a aucun doute, parce quil ne peut s’empêcher d’attraper une ceinture, faite à la main, pour fignoler un détail …

Il est connu dans le monde entier, des journaux américains le citent, ses clients viennent d’ici et d’ailleurs dans cette boutique d’une rue où personne ne passe !

Il a travaillé avec les plus grands de la place de PARIS, comme en témoignent ces pièces de cuir  » Goyard  » posées dans un coin . Mais il vend désormais exclusivement à des clients particuliers .

Attention, ne passez pas sans appeler, car il prend son temps, et vient quand bon lui semble.

Il m’explique sa philosophie de  vie et le secret de sa longévité :

 » il faut retourner à son avantage tous les évènements de la vie, y compris les plus difficiles « .

Et de me donner des exemples :

 » regardez, les gens se plaignent d’insomnie ; moi, je suis éveillé toutes les nuits de 02h00 à 04h00; et bien j’ai un bon fauteuil bien confortable, mes journaux, et je peux lire Le Monde du début jusqu’à la fin «  !

Ou encore :

 » quand j’étais jeune je voyais bien, et du coup un défaut minuscule me terrifiait; maintenant, je n’y vois plus très bien, alors, quand je regarde ma femme, elle aussi belle qu’il y a 40 ans ! « 

C’est dans Le Monde d’ailleurs qu’il glane les dernières tendances de la mode :  » il parait que la fourrure revient à la mode ? «  me demande t-il . Je confirme, et il s’attaque à sa prochaine pièce : une bourse, mais avec de la peau de panthère en incrustation !

Et, sachez le, je le connais depuis 6 ou 7 ans, et les premières bourses achetées chez lui sont comme neuves ! Le seul problème : impossible de rentrer dans sa boutique sans en ressortir avec une ou deux de ces petits bijoux !

Les tarifs :

tout cuir 40€

cuir et croco ou cuir et autruche  50€

N’hésitez pas, vous en aurez pour votre argent !

informations pratiques

65 rue Vasco de Gama 75015 PARIS

         01 45 32 63 98      

BOLTANSKI au Grand Palais

J’adore le Grand Palais, et en particulier la façon dont la nef est investie depuis sa réouverture en 2005 .

Imaginez, ce lieu magique est classé monument historique depuis le 6 novembre 2000 uniquement !

Heureusement qu’enfin ont été entrepris les travaux de rénovation qui permettent à la nef d’accueillir à nouveau de nombreuses manifestations artistiques ainsi que diverses foires, salons et événements temporaires, comme au temps des expositions universelles !

Nous avons donc eu la fête foraine ( ICI ), et, à partir de mercredi, la nef du Grand Palais accueillera , dans le cadre de Monumenta 2010, l’artiste Christian Boltanski .

Confrontation artistique de très grande ambition, MONUMENTA invite chaque année, à l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication , un artiste contemporain de renommée internationale à investir les 13 500 m2 de la nef du Grand Palais avec une œuvre magistrale spécialement conçue pour l’occasion.

Boltanski est le premier Français à prendre à bras-le-corps l’espace démesuré du Grand Palais dans le cadre de Monumenta . Il transforme ce palais parisien de l’ornement et de la lumière en camp désolé où gît la condition humaine. Passé le mur tapissé de boîtes de biscuits (son symbole), le visiteur vivra l’expérience de l’art de façon globale et sensorielle.

69 carrés tapissés de corps inertes que figurent les manteaux posés sur le sol, les bras en croix, avec quelques notes de tissus rouge, comme dans La Liste de Schindler. Un Grand Palais hivernal, privé volontairement de chauffage comme les sinistres baraques des camps. Une mosaïque de « Personnes » au rythme magique des battements de soixante-neuf cœurs qui évoquent la vie utérine, l’abri maternel, le futur. Vingt autres cœurs enregistrés constituent la bande-son d’ensemble.

source : Le Figaro

Cette exposition se tiendra au Grand Palais du 13 janvier au 21 février. Tous les jours sauf le mardi

Informations pratiques

21 Avenue Franklin Delano Roosevelt

75008 Paris

restaurant italien rue Montorgueil – BIANCO

BIANCO

60 rue Montorgueil

75002 PARIS

tel :          01 40 39 00 00      

le cadre : le service : le rapport qualité / prix

max : 5

Voici un petit restaurant italien comme on souhaiterait en trouver plus souvent à PARIS ;

tout d’abord le cadre : moderne, épuré et pourtant chaleureux ; de petits fauteuils en cuir blanc confortables et esthétiques, des éclairages orange qui contrastent parfaitement avec le plafond noir, et une décoration à base d’images numériques sur écrans plats où s’affichent et se suivent des images aux couleurs chaudes

Venons en au menu : varié, riche, un vrai menu de restaurant italien

alors, pour les plats, nous avons opté pour un classique d’une part :

l’escalope milanaise

servie ici avec légumes et salade , mais l’accompagnement est au choix ( purée, pâtes, … ) et on peut opter pour deux choix, en moindre quantité !

et des linguine aux gambas

cuites précisément al dente, avec une sauce succulente !

les desserts

l’italien ( ainsi intitulé sur la carte, et il s’agit, vous l’aurez compris, du Tiramisu ) et le black crumble, un crumble poires aggrémenté de chocolat

les deux étant délicieux, je n’ai pas de précision à apporter !

reste à citer le verre de chianti, parfait !

Mais cet article ne serait pas complet sans évoquer la gentillesse du patron, italien de surcroît, ce qui est un élément majeur, il faut le dire !

Nous avons eu droit, pour finir, à un limoncello frais à souhait …

autant dire que notre déjeuner s’est prolongé tard, très tard dans l’après midi !

Hautement recommandé ! 

PARIS – ses passages couverts

Voilà longtemps, trop longtemps, que je n’ai pas pris le temps de me promener le nez en l’air, juste pour flâner et admirer ma ville. J’ai donc commencé à vous parler des passages LA, et je continue …

LES PASSAGES COUVERTS

ces passages, invention parisienne qui a ensuite inspiré bon nombre d’autres villes d’Europe ( MILAN par exemple ) , ont eu une durée de vie assez courte, étant intimement liés à la vie sociale et urbaine d’une époque :

ainsi apparaissent-ils à une époque où PARIS ne disposant ni d’égoûts ni de trottoirs, les piétons sont malmenés en cas d’intempéries; la toiture et le dallage des passages répondent ainsi dans un premier temps à un besoin utilitaire !

A cette époque toujours, la bourgeoisie émergente affiche un goût prononcé pour la flânerie et les dépenses, et les passages, opérations commerciales, vont répondre à toutes ces demandes !

Ce sont les passages du CAIRE ( 1799 ) et des PANORAMAS ( 1800 ) qui vont marquer et définir les grandes lignes des passages du XIXème siècle : ils seront les premiers à disposer véritablement d’un éclairage zénital.

Le passage des PANORAMAS , comme un grand nombre des passages, offrait au piéton un raccourci entre le quartier du Palais Royal et les Grands boulevards; ses attractions ( les  » panoramas  » , grandes fresques peintes couvrant les murs d’une rotonde ) lui assurèrent un grand succès ; de plus, il fut l’un des premiers à expérimenter l’éclairage au gaz .

artisans d’arts, paradis du collectionneur, restaurants, et vestiges d’antan  …

pour les placomusophiles … !

et pour tout le monde …

en face du passage des PANORAMAS, de l’autre côté du boulevard, le passage JOUFFROY, qui rentre en usage en 1847

tradition des belles enseignes

et belles boutiques

et pour les passionnées de maisons de poupées, et tous les accessoires qui vont avec

sans oublier …

et pour terminer ce petit tour d’horizon partiel , ma préferée .. la galerie Vivienne !

Je continuerai bientôt à vous faire découvrir d’autres galeries et passages !

Les passages parisiens – le passage des Princes

L’année commence par un temps glacial, qui m’a poussée à me  » réfugier  » dans les passages parisiens … !

Pour commencer, le passage des Princes : ce passage est le dernier né des passages couverts du XIXème siècle ; il fut percé en 1860 lorsque la banque Jules Mires et Cie fait l’acquisition de l’hôtel des Princes, rue de Richelieu, et de quelques portions d’immeubles adjacents . Racheté en 1866 par les AGF, sa situation avantageuse aurait du lui valoir un vif succès . Mais les travaux du baron Haussmann signaient au même moment la fin de l’époque dorée des passages. Il fut profondément modifié dans les années 1990 et resta lontemps vide et fermé . On peut remercier le marchand de jouets  » Joué Club  » de lui avoir redonné une certaine vitalité depuis 2002 !

Je vous en dirai plus sur les passages et leur histoire dès lundi, mais en attendant, quelques photos du passage des Princes !

Alors, bien que Noël soit passé, si vous avez besoin d’un jouet, faites un saut dans ce lieu qui a su garder ce côté magique des passages du siècle dernier !