YUMI s’installe chez Make my lemonade

Make My Lemonade a ouvert ses portes il y a un peu plus d’un an. Un concept store à l’esthétique parfaite, hautement instagrammable ! Pas étonnant puisque le lieu est la création de Lisa Gachet, la pétillante et joyeuse instagrammeuse devenue chef d’entreprise. Elle s’associe à la marque healthy YUMI pour son corner restauration et ça fonctionne !

YUMI – au commencement étaient les jus

La marque YUMI s’est fait connaitre pour ses jus. Fruits et légumes bios pressés à froid, sans conservateur ni sucres ajoutés, ces jus sont des concentrés de vitalité.

Ils sont proposés en « shots » de 50ml, ou en plus grand format, de 270ml. En mode « coup de foudre » – pomme, gingembre, citron, jusqu’au « pacemaker » – avocat , épinard, ananas et  menthe verte. en fait, tous les besoins de la vie quotidienne sont couverts ! C’est en mai 2019 que le premier bar à jus de la marque, situé rue du Château d’Eau, ouvre son offre à la restauration.

Et désormais on peut aussi se régaler en mode YUMI chez Make My Lemonade. Cuisine green, en phase avec l’esprit originel des jus.  Le Novocado toast (houmous, feta, crème végétale et crudités marinées) remplace le traditionnel Avocado toast : respect de la planète oblige.  A la carte tous les jours plusieurs propositions, salées et sucrées.

Petite soupe pour commencer, oeuf coque pour continuer, sans oublier les desserts dont les célèbres cookies chocolat flocons d’avoine. Le grilled cheese quant à lui est totalement addictif !

 

Quant aux boissons, on retrouve évidemment les jus de légumes et fruits bio, pressés à froid, qui ont rendu célèbre la marque !

YUMI chez Make My Lemonade  – perfect match

Chez Make My Lemonade, chaque espace, chaque recoin, est un plaisir pour les yeux.

Ses créations de prêt à porter et de prêt à coudre sont la garantie d’un look féminin, moderne et coloré.

Make my Lemonade
Make my Lemonade

Elle propose tous ses modèles jusqu’à la taille 44, bien loin des marques de ces dernières années qui se destinent exclusivement aux silhouettes longilignes, interdisant ainsi leur accès à la majorité des femmes françaises ! Mais sa véritable signature, ce sont ses patrons, qui ont suscité des dizaines de nouvelles vocations. Elle a définitivement dépoussiéré le cousu main.

Un mur de dizaines de modèles s’offre donc à celles qui seraient tenter de se lancer. Coup de coeur pour la catégorisation des difficultés 😉

 

Make My Lemonade 61 Quai de Valmy, 75010 Paris ouvert 7J/7

Le Grand Véfour – l’art de vivre à la française

Certains lieux parisiens sont chargés d’histoire. Le Grand Véfour en est un exemple parfait. Ce restaurant installé dans les galeries du Palais Royal existe depuis 1784. Longtemps rendez-vous du tout Paris, ses habitués ne sont autres que Bonaparte, Georges Sand ou encore Victor Hugo. Colette y avait également ses habitudes en voisine de quartier. Une plaque indique d’ailleurs le siège où elle s’asseyait. Les salles principales sont aujourd’hui inscrits aux Monuments Historiques. Bienvenue au coeur d’une adresse mythique.

Passez la porte du Grand Véfour, et vous voilà transporté à la grande époque des galeries du Palais-Royal. C’est au XVIIIème siècle que les jardins du Palais-Royal connaissent leur apogée. Ouverts au public, ils sont la destination de tous les parisiens en quête de distraction et de découverte. Au XIXe siècle le Grand Véfour est le rendez-vous du tout Paris politique et artistique.

Les boiseries ainsi que les tentures peintes, désormais protégées par des plaques de verre, témoignent de cette belle époque. Enfin, de petites plaques dorées discrètes indiquent les places attitrées de quelques clients célèbres. Comme par exemple Colette, qui venait là régulièrement, en voisine, elle qui habitait dans un des immeubles donnant sur les jardins.

Cuisine traditionnelle – carte néoclassique

La carte de ce restaurant doublement étoilé évolue avec les saisons sans jamais se départir de ses classiques.

Le Grand Vefour - ravioles de foie gras
Le Grand Vefour – ravioles de foie gras

Ainsi, vous aurez la certitude de toujours pouvoir déguster les ravioles de foie gras et leur crème foisonée truffée, le parmentier de queue de boeuf aux truffes ainsi que le pigeon Prince Rainier III.

pigeon prince Rainier III
pigeon prince Rainier III

Ici, tout commence par un rituel : humer le parfum d’une sublime truffe géante. S’il s’agit de votre première fois ( au Grand Véfour) vous êtes également prié de faire un voeu !

Homard bleu servi tiède ou pressé de rouget barbet servi rosé, chaque plat est une oeuvre artistique, visuelle et gustative.

 

L’oursin est sublimé par les grains de caviar qu’il dissimule en son sein.

Les noix de Saint-Jacques fondent en bouche, parfaitement accompagnées de leurs salsifis confits.

Quant aux desserts, ils réservent des surprises d’associations de saveurs totalement inattendues ! Une façon explosive de conclure ce repas hors normes.

L’ananas Victoria rôti, purement graphique pour le regard et parfaitement subtile en bouche.

Quant à la surprenante crème brulée artichauts et légumes confits, elle restera gravée dans votre mémoire.

Guy Martin – chef et propriétaire

C’est Guy Martin qui aux manettes de cette grande adresse parisienne doublement étoilée au Guide Michelin. Ce chef au parcours atypique commence par être pizzaiolo à l’âge de 17 ans. Il obtient sa première étoile chez en un temps record. C’est en 1991 qu’il fait son entrée au Grand Véfour pour ne plus le quitter. En 2011 il en fait l’acquisition. Il est donc chez lui à tous les sens du terme dans ce restaurant à la cuisine connue et reconnue dans le monde entier.

Le Grand Véfour 17 Rue de Beaujolais, 75001 Paris

Fleurs de soleil – Thierry Lhermitte

La pièce « Fleurs de soleil  » est une adaptation théâtrale du livre éponyme de Simon Wiesenthal, le chasseur de nazis. « Peut-on tout pardonner? » est la question au coeur de cette introspection de l’auteur. C’est l’occasion pour Thierry Lhermitte d’un seul en scène, une première dans sa longue carrière d’acteur.

Fleurs de soleil – le pardon

Dans le livre « Fleurs de soleil » Simon Wiesenthal nous raconte un événement hors norme de sa vie de détenu juif en 1942. Dans l’hôpital où il travaille, un jeune nazi sur le point de mourir fait acte de repentir et lui demande son pardon pour les actes monstrueux qu’il a commis. Wiesenthal refuse, et ce choix le hantera toute sa vie. Rescapé des camps, il posera tout au long de sa vie cette question qui le taraude à des intellectuels, écrivains ou journalistes. Mais aucune de leurs réponses ne lui apportera la paix. C’est ce chemin, de la confession du nazi à la quête de réponse, qui est conté dans la pièce.

Mise en scène

C’est Thierry Lhermitte, seul sur scène, qui endosse le personnage de Simon Wiesenthal. Une toute première fois pour cet acteur si familier du public et au capital sympathie sans limite ! Ici, impossible de s’appuyer sur ses compères du Splendid ni sur personne d’autre que lui-même pour susciter la complicité ou l’émotion. C’est sur ses seules épaules que repose la lourde tâche de nous guider dans ce passé tragique à travers l’expérience personnelle de l’écrivain. Il narre le récit en arpentant la scène, et les réponses des personnalités interpellées ponctuent le texte, illustrée par leur visage sur un écran, et leur réponse en voix off. Des personnalités telles que Simone Veil ou Mathieu Ricard donnent chacune une lecture personnelle du sujet, riche de l’expérience vécue de chacun, de ses croyances et de sa philosophie. Mais la question reste entière et se pose à chacun de nous : peut on tout pardonner ? En sommes nous capables ? Aurait-il dû le faire ? Et vous, auriez vous pardonné ?

Et ce que j’en ai pensé ?

Je tire mon chapeau à Thierry Lhermitte qui fait ce pari audacieux et courageux d’affronter seul une pièce, un public et une expérience inédite pour lui. La pièce dure moins d’une heure et passe en un éclair. On en ressort porteur de cette même question : saurais je pardonner l’impardonnable ? Pourtant, je pensais être submergée par l’émotion en écoutant ce récit qui s’inscrit dans une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’humanité. En fait, la distance entre le narrateur et les événements contés ne m’ont pas offert la violence des émotions. Volonté du texte,  de son adaptation, ou encore de son interprète ? À vous de le dire…

applaudimètre : 6/10 – % du public debout pour applaudir : 0 – nombre de spectateurs ayant quitté la salle pendant la pièce : 0

Fleurs de soleil théâtre Antoine 14 boulevard de Strasbourg 75010 Paris
19h00 du jeudi au dimanche jusqu’au 29 mars 2020
Merci à JMDprod pour cette invitation.

Tomy & Co – un étoilé du XXIème siècle

La sortie de l’édition 2020 du guide Michelin est imminente. Ce guide historique, référence absolue dans le monde de la gastronomie, fait et défait les réputations. Bien sur, on y trouve des étoilés revendiquant une cuisine traditionnelle et un service à son image. Mais heureusement, de nouvelles tables tenues par des chefs ancrés dans leur siècle reçoivent aussi cette récompense. C’est le cas de  » Tomy & Co « par Tomy Gousset avec une étoile au guide 2019. Généreux, accueillant et décomplexé, voilà un exemple dont j’aimerais qu’il créé une véritable tendance !

Tomy & Co – étoilé rime avec simplicité

Chez Tomy & Co, une fois la porte passée, on se sent instantanément à son aise. Ici, la décoration est sobre et contemporaine, bien loin du decorum des grandes tables du siècle dernier.

Propulsés dans la restauration étoilée du XXIème siècle, on s’installe confortablement, comme chez soi. Le service est parfait, la tenue du personnel parfaitement branchée. Les échanges sont souriants, d’un naturel rafraichissant et plaisant, sans se départir du professionnalisme attendu.

Tomy& Co – étoilé rime avec générosité

Tomy & co - la carte
Tomy & co – la carte

La proposition s’orchestre autour d’une carte que l’on peut décliner en formule à trois temps pour le déjeuner, ou cinq temps au dîner. Sa passion, le produit. Et tout particulièrement ses légumes, en provenance directe du potager bio du château de Courances, dans l’Essonne.

Générosité dans la carte proposée, avec ses cinq choix d’entrée et de plats, et les quatre tentations gourmandes. Mais générosité  particulièrement dans l’assiette. Enfin un restaurant étoilé d’où l’on repart rassasié. Un restaurant où le chef ne plaisante pas avec ses promesses : quand il promet de la truffe, elle est au rendez-vous.

gnochis à la truffe
gnocchis à la truffe

Quant aux Saint-Jacques, elles remplissent confortablement l’assiette, et sont servies avec une quantité plus que conséquente de panisse frite.

Les vins de l’accord mets vins sont de véritables nectars, du champagne en ouverture, au Porto qui clôt le repas, cuvée spéciale du chef.

Les desserts quant à eux sont graphiques, esthétiques et goûteux.

Et la grande surprise des desserts c’est le fromage Ossau Iraty : vous n’en aviez jamais dégusté de pareil, je vous le garantis.

Tomy & Co – un chef qui bouscule tout

Tomy Gousset, est venu à la cuisine sur le tard à la cuisine, à l’âge de 23 ans. C’est un reportage sur la célèbre école Ferrandi qui fait naitre la flamme. Il fait ensuite ses armes auprès de chefs étoilés. Ce sera le Meurice, Taillevent et Boulud à New York. Aujourd’hui, il réinvente la cuisine gastronomique, tout comme la bistronomie avec ses deux autres adresses parisiennes,  que j’avais testées et validées avant même de passer le seuil de Tomy & Co.

Vivement lundi 27 janvier pour que Tomy & Co puisse arborer une étoile de l’année ! Il la mérite.

Tomy & Co rue Surcouf
Tomy & Co rue Surcouf

Tomy & Co 22 Rue Surcouf, 75007 Paris Tel : 01 45 51 46 93
fermé le week-end

Bijoux accessibles et tendances – 3 adresses parisiennes

La mode est au cumul. Cumul de colliers, petites bagues, ou multitudes de bracelets et de joncs. De nombreuses marques se sont engouffrées dans cette tendance, bien installée pour durer en 2020. Je vous propose ici ma sélection des 3 boutiques parisiennes qui m’ont séduite. Laquelle sera votre préférée ?

Louyetu -bijoux espiègles

EDIT du 19 janvier 2021

Je n’ai pas vérifié les faits en détail mais une déferlante de témoignages contre cette marque est apparue sur les réseaux sociaux, relayée par le compteInstagram : balancetastartup. Il s’agit d’exemples assez précis de management agressif, ainsi que de la dimension mensongère dans l’affirmation de « fabrication française », voire même parisienne. Je suis toujours très prudente face à ce type de phénomène. d’attaque en meute.  Néanmoins, sur la dimension de fabrication parisienne revendiquée par la marque, j’ai des doutes depuis un long moment déjà, ayant vu chez de multiples commerçants les mêmes produits soi-disant exclusifs de Louyetu. Je ne suis donc plus très à l’aise avec cette marque…A suivre et à creuser.

C’est Incontestablement le poids lourd dans sa catégorie. Louyetu, c’est l’histoire d’une petite marque devenue grande.

Après des débuts dans l’appartement de la créatrice, la marque nait officiellement en 2015. Mais à quoi doit-elle son succès ? Tout d’abord à la très grande variété de bijoux proposée. Abondance et multitude dont les maître mots, avec une petite dose de rareté. Le choix est énorme, dans toutes les catégories : bagues, colliers, boucles d’oreilles et bracelets ! Toujours en plaqué or.

Pour entretenir la rareté les bijoux sont crées en quantité limitée. Par contre, on peut s’inscrire sur le site pour pouvoir être avertis des qu’ils sont à nouveau disponible. L’envie naît alors du manque et l’achat devient un aboutissement. La marque a franchi une étape majeure en 2019 en ouvrant une boutique somptueuse à quelques pas de la Place Vendôme.

Rue Volney on pénètre dans un lieu lumineux où chaque bijou devient tentation et il est quasi impossible de résister ! Sautoirs, pendentifs et chaines invitent à l »accumulation.

Les bagues, elles, ne demandent qu’à habiller vos doigts, tous vos doigts !

L’espace est chaleureux et accueillant. Un coin personnalisation permet également de raccourcir les chaînes si besoin et de faire personnaliser ses bijoux.

Quant à l’adresse discrète de la rue Charlot à laquelle on n’accédait qu’à certains moments de l’année et sur rendez-vous exclusivement, elle existe toujours. On peut désormais y acheter à petits prix des bijoux rares, pièces uniques ou spécimen défectueux auxquels on a offert une deuxième vie.

Louyetu 12 rue Volney 75002 Paris ouvert 7J/7

Nouvelle vie 35 rue de Poitou 75003 Paris (vérifier les horaires d’ouverture, la boutique prépare une surprise !)

Waekura – nouvelle venue avec un bel avenir

C’est la petite nouvelle. La marque vient à peine s’ouvrir son premier point de vente physique rue des Rosiers après 3 ans de présence en ligne.

Ici on trouve une belle sélection de bijoux à prix très juste. Chez Waekura le choix de colliers, chaînes et pendentifs est presque aussi large que chez son principal concurrent. Avec parfois d’ailleurs une ressemblance troublante. Notez en passant qu’actuellement Waekura propose des offres spéciales particulièrement intéressantes  !

Mais Waekura a un véritable un atout : pour chaque pendentif, la chaîne de 45cm est inclue dans le prix, mais on peut choisir le modèle. Ainsi la chaîne peut être classique, perlée, vénitienne ou torsadée. Ensuite, si l’on souhaite une autre longueur il suffit d’ajouter 15€ au prix affiché. Dans la boutique de la rue des Rosiers, la personnalisation est proposée sur les médailles qui le permettent et elle est effectuée sur place. Par ailleurs, avantage également à Waekura pour les créoles .

Petites, grandes, rondes ou oblongues, elles sont toutes là. Quant à la boutique elle même, elle est accueillante grâce à un personnel souriant et un espace agréablement aménagé. Il y a même un coin canapé ! Les bijoux Waekura sont en plaqué or 3 microns et garantis. La marque s’engage à trouver une solution à tout problème rencontré dans les 48 heures !

Waekura 20 Rue des Rosiers, 75004 Paris ouvert 7J/7 NB à vérifier mais la boutique est signalée comme définitivement fermée sur Google. Peut-être n’a t-elle pas résisté au COVID. Dans tous les cas, le site en ligne lui est toujours disponible

Atelier d’Amaya – Au commencement était la personnalisation

Toujours dans le Marais, rue Vieille du Temple, l’Atelier d’Amaya. Tout part d’une passion familiale pour les bijoux. Et de la volonté de permettre à chacune de personnaliser voire même de composer son bijou. Par ailleurs la marque a un atout que les autres n’ont pas : la déclinaison de tous les bijoux en argent, plaqué or ou encore plaqué or rose. A l’ère du grand retour du doré, voilà de quoi satisfaire toutes les envies. La qualité des bijoux est parfaite : j’en n’ai pas quitté le jonc plaqué or rose que j’ai depuis un an et il n’a pas bougé ! Autre atout : les joncs « cadenas » ont trois positions de fermeture qui permet de les ajuster à votre taille. Et si vous avez un poignet particulièrement fin, un nombre de modèle est décliné en taille enfant, ce qui règle le problème.

En résumé, ma marque préferée pour les bracelets rigides, avec un très beau rapport qualité prix. La sélection colliers est plus resserrée mais comprend des modèles uniques délicats et fins, proposés aussi en duo, ce qui facilite la composition . Chez l’atelier d’Amaya, pas de gros pendentifs ni de grands sautoirs.

Pour vous y rendre, évitez le week-end : l’endroit est bien trop exigu pour la large clientèle qu’il accueille !

43/45 rue Vieille du Temple 75004 Paris fermé le dimanche

 

Rue de l’Annonciation – pépite du XVIème

Le XVIème est un arrondissement que je connais peu. Quelques classiques bien sûr, comme la rue de Passy, le Trocadéro, voire même la rue de la Pompe, mais voilà à quoi se résume ma connaissance du quartier. Alors imaginez ma surprise quand j’ai découvert la rue de l’Annonciation et ses pépites. Vous connaissez ?

Rue de l’Annonciation – se régaler chez Huitres et Saumons

Attention, ne vous arrêtez pas au simple nom de ce restaurant.

Chez Huitres et Saumons, vous vous régalerez d’une douzaine d’huitres spéciales ( en provenance directe du Cap Ferret) bien sur, ou encore d’un délicieux saumon fumé bio, mais la proposition gourmande va bien au delà. Démonstration.

Depuis que Victor et Timothée, les fondateurs, ont décidé de se lancer dans une nouvelle aventure en rachetant le pas de porte voisin, l’offre s’est étoffée. Nouveau lieu, nouvelle déco, et surtout nouvelle carte dont les petits plats sont confectionnés dans la nouvelle cuisine professionnelle.

Du frais, du fait maison, voilà ce que l’on trouve chez Huitres et Saumons. Ici, il y a de la finesse dans chacune des propositions, du tarama au tartare de tourteau.

Parfait donc pour un déjeuner de qualité ou encore une envie subite d’huitres en cette saison festive !

Saint Jacques snackées
Saint Jacques snackées

Pour le dessert, exigez la tuile carambar : elle est diaboliquement addictive !

Restaurant Huitres et Saumons 17 rue de l’Annonciation 75016 Paris

Rue de l’Annonciation – découvrir une cour secrète

A quelques pas du restaurant, la surprise. Cette cour intérieure qui abrite en son sein les plus jolies adresses du moment. Commençons par la Maison Sarah Lavoine installée sous une verrière lumineuse et dotée d’une terrasse qui appelle les beaux jours.

En s’enfonçant dans cette jolie cour pavée, on découvre les noms d’autres artisans, comme celui de Claris Virot, spécialisée en sacs de caractère, avec un penchant marqué pour le python.

Et puis tout au fond, c’est Sézane qui a installé un point de vente discret, bien loin de l’appartement éponyme.

Ici, vous trouverez principalement des articles de mode. Mais directement sur la rue de l’Annonciation, c’est le paradis des sacs Sézane.

Maison Sarah Lavoine, Claris Virot, Sézane 25 rue de l’Annonciation 75016 PARIS

Sézane rue de l’Annonciation

Oui, vous avez bien compris, Sézane a deux adresses dans cette rue discrète.

Sézane rue de l'Annonciation
Sézane rue de l’Annonciation

Mais je vais commencer par quelques mots sur cette marque devenue une référence de la mode avec du sens en prime. La créatrice de Sézane, Morgane Sézalory, définit sa marque comme « engagée ». Et elle s’est donné les moyens de mériter ce qualificatif.

Parce que Sézane, c’est un programme solidaire : Demain. Pour ce programme, un chiffre clé : 21. Parce que chaque 21 du mois, 10% des ventes sont reversé au fonds du programme Demain qui accompagne de multiples associations qui oeuvrent au quotidien pour l’accès à l’éducation et la culture pour les enfants issus de milieux défavorisés. Et chaque 21 du mois, la boutique solidaire du 3 rue Saint Fiacre ouvre ses portes jusqu’à la fin du mois pour vendre des pièces issues des archives de la marque, et tous les bénéfices sont reversés à DEMAIN.

Sézane, c’est aussi une marque qui agit pour une mode plus durable. Avec des actions menées et à venir concernant toutes les gammes de produits. Pour le cuir par exemple,  objectif 75% des produits de maroquinerie en tannage végétal pour 2019. Pour le textile, utilisation à hauteur de 40% de matière éco-responsables en 2019. Et puis il y a également la réduction des emballages, un programme de recyclage, et une équipe complète dédiée aux questions environnementales. Pas de dogmatisme, mais des actions dans la durée, et une volonté de progresser, et j’aime ça !

Revenons en à notre adresse rue de l’Annonciation. Ici c’est le paradis des amoureuses de sacs. Qu’ils soient seau, cabas, souples ou matelassés, ou encore plus structurés, ils sont tous là, et ils sont superbes !

La seule difficulté sera de choisir !

Alors dès votre prochaine visite dans le XVIème arrondissement de Paris, n’oubliez pas de faire un tour du côté de la rue de l’Annonciation !

Restaurant Ralph’s Saint Germain – le fail

Le restaurant Ralph’s Saint Germain s’est fait une réputation au fil des ans. Une sorte de promesse d’offrir le meilleur de ce que les Etats Unis peuvent offrir dans l’assiette. Mais aussi et surtout la promesse de cette qualité de service inimitable. Et bien j’ai un scoop pour vous : vous ne trouverez pas tout ça  chez Ralph’s. Mais plutôt que de me croire sur parole, laissez moi vous raconter tout dans le détail.

Restaurant Ralph’s – ne soyez pas bienvenus chez nous

Commençons par le commencement. Après une réservation téléphonique en bonne et due forme, nous voilà arrivés à midi tapante, heure de la réservation. La table n’est pas prête, en tous cas on nous demande de patienter. Je dois reconnaitre cependant que la jeune femme qui nous a accueillis est charmante. Nous nous installons, mais nous ne sommes pas au complet. Et c’est bien là que les ennuis commencent. A peine assis, un serveur nous dépose les cartes sans mot dire.

Mais le « contact » s’arrête là. Pas une proposition de verre d’eau pour patienter en attendant les autres convives. Pas plus de suggestion d’un café, d’un thé ou d’une boisson quelconque d’ailleurs. Et cette vague sensation d’être invisible, inexistant. Soudain, on nous dépose assez brutalement une petite coupelle contenant quelques olives, et plus rien. Surtout, gardons en tête que le brunch est à 65€, et que le prix moyen d’un plat à 35€. Et c’est précisément pour ces raisons que mon postulat est simple : dans ces conditions, le service se doit d’être tout simplement parfait. Et ce n’est pas le cas. Je pourrais continuer en vous racontant qu’il a fallu que nous réclamions du pain. Et que pour 5 personnes, nous avons eu le droit à 4 tranches.

Ou vous parler de la coupelle de popcorn tant attendue en fin de repas, qui faisait la même taille pour nous 5 que pour nos voisins qui étaient juste deux à table. Mais pire que tout, il y a cette attitude, cette posture arrogante à la prise de commande, ce ton discrètement condescendant, tout en subtilité. De détail en broutille, la perfection s’est envolée bien avant que le repas ne soit terminé.

L’Amérique dans l’assiette

Ne vous méprenez pas, nous avons bien mangé.

Ralph's - lobster salad
Ralph’s – lobster salad

La célèbre lobster salade a remporté un certain succès, même si elle ne nous a clairement pas rassasiés.

Le burger au thon lui était aussi copieux que bon. Et les frites ont disparu en un clin d’oeil.

Quand au café gourmand, qui porte l’intitulé beaucoup plus sophistiqué de « Ralph’s favorites », il remplit correctement sa fonction.

Vous l’aurez compris, l’ambiance a entaché mon enthousiasme et je ne parviendrai pas à vous vanter les mérites de l’endroit. Parce que même pour une parisienne, il y a des bornes aux limites. Et ici, elles ont été largement dépassées. Alors M. Lauren, sachez que vous ne nous reverrez pas de si tôt.

Restaurant Ralph’s 173 Boulevard Saint-Germain, 75006 Paris

 

Se régaler du côté du Marché Saint-Germain

Le Marché Saint-Germain a réouvert ses portes il y a quelques années. De grandes enseignes y ont pris leurs marques comme Apple, Uniqlo ou Nespresso. Et puis des restaurants aussi s’y sont installés. C’est le cas de Mordu qui vient d’y ouvrir ses portes. Une proposition qui a trouvé sa place dans l’offre gourmande du quartier. Tout comme Marcello, à quelques pas de là, l’alternative gourmande italienne. Un quartier, deux possibilités !

Marché Saint-Germain – Mordu, le restaurant

update 15 octobre 2021 le concept a évolué : un menu imposé, en 4 temps minimum ( au déjeuner) voire pus le soir. Original à l’excès dans la proposition, interminable dans le service : comptez deux heures à midi ! En conséquence, l’histoire n’est plus la même…

Après une escapade shopping dans le quartier du Marché Saint-Germain, il est plaisant de savoir qu’il existe une adresse où l’on peut se poser et prendre le temps de savourer.

Chez Mordu, tout commence par le plaisir des yeux. La décoration est un subtil mélange de chic et d’audace . A l’intérieur, des volumes multiples. Côté bar, bois massif et cocktails à volonté. Dans la grande salle, banquettes moelleuses et tables suffisamment espacées pour que l’on s’y sente définitivement bien, en toute intimité.

Et puis bien sur, il y a la jolie terrasse, au calme, donnant sur la rue piétonne qui lui garantit sa quiétude.

Dans l’assiette, Mordu propose de se régaler de produits de saison, magnifiés par une cuisine qui les valorise avant tout.

A midi, un menu resserré pour garantir la saisonnalité. Le cabillaud est cuit à la perfection, si joliment présenté dans l’assiette.

Les mirabelles rôties sont la réponse parfaite à une envie de douceur, les calories en moins !

Le soir, tout est dans le partage. Une sélection multiple pour que tout le monde puisse goûter à tout !

Restaurant Mordu - carte du soir
Restaurant Mordu – carte du soir

 

Restaurant Mordu – 2 Rue Félibien, 75006 Paris tel : 01 42 39 89 27

Marcello – l’Italie à l’abri des regards

Si l’on est pas vigilant, on peut aisément passer à côté de ce restaurant italien à la terrasse confortable et discrète en contrebas de la rue Mabillon.

La terrasse est chauffée en hiver, mais vous pouvez également faire le choix de la salle intérieure. Dans tous les cas, chez Marcello c’est l’Italie qui fera frétiller vos papilles !

Ici, brunch ou déjeuner sont des promesses de se régaler en mode « comme en Italie ». Le restaurant est ouvert de 08h00 à 23h00 alors tout est permis !

Que celui qui saurait résister à ce croissant chocolaté lève la main !  Pour les amateurs de salé, l’avocado toast est un régal, copieux et goûteux.

Et ce que j’adore avant tout pour le brunch, c’est la possibilité de prendre un des menus (colazione express ou grande colazione) ou prendre seulement à la carte pour une petite faim. La façon parfaite de satisfaire tout le monde autour de la table !

Pour les autres repas, tous les classiques de l’Italie se retrouvent sur la carte. Lasagne à tomber, gnocchis fondants.

Et n’oublions pas le tiramisu, plus délicieux que photogénique !

Et en mode léger, deux choix…A vous de faire le vôtre !

Marcello 8 Rue Mabillon, 75006 Paris tel : 01 43 26 52 26

 

 

Restaurant Table – étoilé en toute simplicité

Le restaurant Table,  c’est bien plus qu’un restaurant , c’est une expérience hors des sentiers battus de la gastronomie étoilée.  Quand on pousse la porte de chez Table, le chef est là, qui veille. Et quand il perçoit une ombre sur mon visage quand je vois où nous allons être installés, c’est lui qui prend les choses en main : » et si vous vous installiez face à la cuisine » ? Tout cela commence très bien !

Table : un restaurant et son chef d’orchestre

le restaurant Table est dirigé par un chef d’orchestre : Bruno Verjus. Un léger hochement de tête et les plats sortent de cuisine. Un coup d’œil et il valide une assiette, un léger mouvement lui suffit pour communiquer avec
tous les membres de son équipe. Son regard balaye l’ensemble de l’espace et est garant de la perfection de chaque moment passé dans son domaine.

Table est un petit restaurant hors du commun. Murs de briques et table comptoir en métal brossé qui ondule le long de la cuisine entièrement ouverte sur la salle. On est bien loin des codes traditionnels de la restauration étoilée et j’aime ça. Ici tout semble fluide et simple, et le chef ne se prive pas d’échanger avec les clients attablés, tel un bistrotier qui vient à la rencontre de ses convives.

La perfection dans l’assiette

Ne vous y trompez pas, cette convivialité unique alimente bien l’énergie qui envahit la salle, mais ne nuit en rien à la perfection des plats confectionnés.

Après avoir dégusté le homard de Bruno ou ses langoustines, j’ai eu cette sensation rare d’une « première fois« . Comme si c’était la première fois que je dégustais ces mets.

Une cuisson subtile, à la limite du cru, qui permet de percevoir toutes les saveurs d’un produit parfait, qui s’épanouit en bouche.

La carte est une promesse de découverte gustative. Chaque plat est un voyage dans des saveurs réinventées. Il ne reste plus qu’à se laisser porter. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait, oubliant en passant de photographier tous les plats ! Vous ne m’en voudrez pas …

Bruno Verjus revendique le goût du bon. Pari gagné.

Restaurant Table 3 Rue de Prague, 75012 Paris

 

Gyoza bar – passage des Panoramas

Les gyozas, vous connaissez ? si ce n’est pas le cas, il est temps de les découvrir dans le premier gyoza bar de Paris installé dans le passages des Panoramas !

Gyosa bar - passage des Panoramas
Gyosa bar – passage des Panoramas

Gyoza bar – passage des Panoramas

Le passage des Panoramas est historiquement le temple des philatélistes et des numismates. Pourtant, ces dernières années, de nombreux restaurants s’y sont installés, invitant le passant à un voyage dans les saveurs du monde entier. Dans cette ambiance historiquement feutrée, on entend désormais un joyeux brouhaha dès l’heure du déjeuner. Et les fumets des épices et des petits plats mijotés dans les cuisines de ces nouvelles adresses gourmandes.

Les clients profitent des terrasses couvertes installées au coeur de la galerie et savourent les spécialités qu’ils découvrent. Les gyosas en font partie.

Gyoza bar – le concept

C’est Guillaume Guedj qui crée le gyoza Bar, après avoir ouvert son  1er restaurant Passage 53 , ici même, dans le passage. Le gyoza est une bouchée très populaire au Japon, vendue dans des mini-restaurants d’un modèle qui n’existe pas en France. Le gyoza bar est le premier.

L’idée est simple : proposer cette spécialité à un prix abordable avec des produits frais et de qualité.

Les chefs qui oeuvrent ici sont japonaises et elles assurent la préparation de ces raviolis chaque matin dans les règles de l’art. Les gyozas sont ensuite grillés à la minute lors de la commande.

Qu’il s’agisse de la version classique ou veggie, le gyoza est délicatement épicé, l’équilibre des saveurs harmonieux. Bref, je me suis régalée. Et les pickles auront retenu mon attention par dessus tous les accompagnements !

Mon regret, pas de dessert. Mais les options sont multiples dans le passage. Par contre, sachez que dans le sous-sol du Gyoza Bar se dissimule un bar à cocktails, avec  une carte simple et accessible, dans la même logique que les prix du Gyoza Bar. Les tarifs : de 5€ à 9€. Le bar est ouvert tous les soirs et ferme lorsque le Passage des Panoramas ferme ses portes, vers 00H. Et notez également que le champagne proposé est du Billecart Salmon ! La classe !

Gyoza Bar 56 Passage des Panoramas, 75002 Paris Attention : les numéros ne sont pas organisés de la façon traditionnelle des rues parisiennes. En conséquence, les numéros pairs ne font pas face aux numéros impairs, alors soyez vigilants !