Merci Paris – visite automnale

la petite FIAT 500 à l’oeil humide, il pleut sur MERCI 

oui, j’y suis retournée ! J’aime de plus en plus cet endroit …

Exemple : à peine entrée dans le  » hall  » principal, je croise la dame qui s’occupe du café : elle me salue avec un grand sourire, ponctué d’un  » bonjour  » tonitruant ! Ce genre de chose n’arriverait jamais chez COLETTE !

Alors je flâne, et  je prends des photos, ostensiblement, parce que, contrairement à certains lieux hautement prétentieux évoqués précedemment, ici, c’est permis !

quelques derniers clichés du superbe side-car  » Royal Enfield « , qui a rejoint le lendemain son nouveau propriétaire …

Je continue ma découverte au fil des étages …

tout d’abord, en bas: les ustensiles cuisines et le restaurant avec cour intérieur

Puis direction  » les hauteurs « :

ah, les petits carnets … comment resister ?!

vue plongeante sur l’entrée du magasin, un peu vide ce jour là, pour se réinventer dès le lendemain (information de source sure ! )

Et puis, il y a le  » Manifeste MERCI « , dont je vous livre un premier extrait, et qui est une raison supplémentaire d’apprécier cet endroit !

MERCI QUI, MERCI QUOI ?

 » j’ai ce que j’ai donné  » Jean Giono

Merci …

C’EST UNE IDEE en réponse à une question :

Comment DONNER ?

Comment être SOLIDAIRE?

« … »

C’est ce que font certains CREATEURS en réalisant un modèle spécial pour Merci et en acceptant d’abandonner leur marge. Ces produits sont identifiés par la petite médaille en or.

Et les profits de cette entreprise sont reversés à un fond de dotation créé par les fondateurs pour VENIR EN AIDE aux enfants pauvres parmi les plus pauvres, notamment à Madagascar .

Ce texte est extrait du manifeste que l’on vout remet en caisse lors d’un achat. L’idée me plait, alors je vais continuer à aller leur rendre visite !

Et, même si je suis en vacances à partir de demain, venez faire un tour tous les jours, on ne sait jamais …!

GEORGES – encore un restaurant COSTES …

Le GEORGES – centre Beaubourg

19, Rue Beaubourg, 6ème étage, 75004 Paris

Réservations :            01 44 78 47 99          

le cadre : le service :

qualité des plats prix :

max : 5

à ne pas manquer : le mille feuilles !

Vous allez dire que je m’acharne … ( rappelez vous, ce que je vous disais du COSTES de Saint Honoré ! )

Mais pourtant, j’ai recommencé ! Cette fois, il s’agit de  » Georges « , au sommet du centre Pompidou.

Tout d’abord, pour l’atteindre, il faut grimper, et grimper encore.

6ème etage, vous voici arrivés !

En rentrant on découvre la salle et l’environnement :

   

et puis la table où nous installons:

le menu prend par surprise !

il suffit de voir les clients tenter de déplier et de déchiffrer ce « puzzle  » … assez amusant à vrai dire !

alors venons en à l’essentiel: les plats

 » aller retour aux herbes de l’Aubrac « 

 » côtelettes d’agneau princier haricots verts frais « 

et le clou du repas !

Les plats sont délicieux, les produits frais et de qualité.

Et alors le dessert … ahhhhhhh le dessert ……………. une pâte feuilletée au beurre, croustillante et légère, une crème aérienne et succulente, le tout accompagné du goût acidulé des fruits rouges !

Mais il y a le point noir : les tarifs ; tout ceci a beau être délicieux, avoir au menu une salade de tomates , certes Bio, à 19€, c’est exagéré; ou encore une côte de veau, certes  » magnifique  » à 40€, heu, pardon, 36€ baisse de la TVA oblige, c’est indécent!

Alors cette fois, je suis obligée de reconnaitre que , contrairement à ce que je craignais, expériences COSTES obligent, le service était parfait : souriants, aimables, rien à redire.

Bon, évitez le samedi à 13h00 parce que la durée du service prend rapidement des proportions intolérables.

Et, pour conclure, allez-y pour le mille feuilles aux fruits rouges, vers 15h00, et là vous aurez tout juste: service plaisant, vue exceptionnelle, et un dessert succulent !

Enfin, pour l’anecdote, les coupes qui attendent sagement qu’on les dispose sur la table … original, non ?

UNIQLO – enfin – j’y suis arrivée !

Voici donc la fin de ma  » saga UNIQLO  » !

Mercredi matin, 10h00 , je suis devant l’entrée : personne !

Alors, à peine rentrée, je m’arme de mon appareil pour immortaliser la première mise en scène de mannequins … Un gardien me fonce dessus l’air menaçant et me signifie que  » les photos, c’est interdit  » !

Et bien tant pis, j’en prendrai quand même ! Non mais, je commence à en avoir assez de ces hauts lieux du shopping où les gardiens veillent sur ces objets sans autre valeur que le prix qu’ils affichent sur leur étiquette comme si il s’agissait là d‘oeuvres d’art dignes du LOUVRE !

Alors il faut savoir que les prix super promotionnels durent jusqu’au 24 octobre ; nous avons:

cashemire femme col roulé : 39€90

cashemire homme col V ou col rond : 49€90

Alors pour les illustrations tant attendues :

chaussettes hommes multicolores

 

cashemires Homme ( pas ceux en promo !) coloris PANTONE

ça au moins c’est original, autre chose que des pulls homme gris ou noir !!

cardigans femme

doudounes femme et chemises flanelle

chaussettes – femme cette fois !

la mise en scène

et enfin une vision d’ensemble – ou presque !

Et maintenant mon avis : hormis cette dimension hyper sécuritaire, photos interdites, gardiens de la sécurité en toute visibilité, j’ai beaucoup aimé:

personnel avenant et très disponible; rayonnages impeccables qu nous offrent un déballage de couleurs qui égaie une journée pluvieuse et donne envie d’abandonner tous les gris et tous les noirs!

Des basiques de belle facture, petites robes, manteaux à double boutonnage, Tshirts , leggings, tout pour être au chaud cet hiver !

Alors ma recommandation est simple : allez-y !

Et pour y aller :

Et puis les fameux cachemires, qui à eux seuls valent le déplacement ( surtout pour les hommes ces jorus ci parce qu visiblement le rayon femme a été dévalisé !)

SOULAGES – j’y étais !

Pas de longs discours aujourd’hui, je suis épuisée … ! Je vous raconterai l’exposition lundi .

Mais j’y étais, je l’ai vu, je lui ai parlé !!!!

Et derrière le monument, le pilier de l’art contemporain se cache un homme élégant, charmant , attentionné .

Chapeau l’artiste.

petit voyage au coeur de l’histoire de la mode

Histoire de robes ….

Commençons par une petite balade dans le Paris historique : les galeries du Palais-Royal.

C’est Didier Ludot qui a contribué à redonner vie à cet endroit qui est demeuré éteint pendant de longues années. En introduisant la mode d’hier par ses boutiques Vintage, dont celle de « La Petite Robe Noire « , il a contribué à faire venir des grands noms de la mode d’aujourd’hui tels que  » Marc Jacobs « ,  » Stella McCartney « , la  » Maison Fabre « , ou encore Jérôme Lhuillier.

Il était donc naturel qu’ils lui rendent tous hommage en mettant en scène, dans toutes les vitrines des galeries, une ou plusieurs  » petites robes noires « , d’hier et d’aujourd’hui, accompagnées de citations de people du monde entier … En voici quelques illustrations, mais rien de tel que d’aller y faire un tour !

après la mode d’aujourd’hui et d’hier, remontons un peu encore dans le temps :

Madeleine VIONNET ,au musée des Arts Décoratifs.

Puriste de la mode

considérée comme un des grands noms de la mode du XXème siècle, elle est la créatrice entre autres de la coupe en biais et du décolleté bénitier.

Ses coupes sont épurées, les matières nobles et sans fioritures, du crèpe au souffle de soie. elle introduit les drapés asymétriques, les tombés parfaits.

Comme le dit Christian Dior,  » Elle avait le génie de l’emploi du tissu et inventa la coupe en biais qui devait mouler souplement les femmes d’entre les deux guerres. … La coupe seule importait ; le reste devenait superflu « 

De plus, elle est précurseur en terme de bien être de ses employées, allant jusqu’à leur payer des congés payés bien avant leur mise en oeuvre .

Ses modèles s’épurent et s’allègent au fil des années, jusqu’à 1939, date à laquelle sa maison de coutire est vendue.

Elle dira:  » Je suis contente de ce que j’ai fait. Je me suis complètement réalisée « .

Voici quelques photos « volées » au péril de ma vie – les gardiens avaient l’air féroce !

et pour finir, une des pièces les plus spectaculaires (photo « Linternaute »)

Informations pratiques :

Les Arts Décoratifs – Mode et tex­tile
107, rue de Rivoli
75001 Paris

         01 44 55 57 50      

fermé le lundi

Balade chez les Shadoks …

Vous connaissez tous les Shadoks, ce peuple d’oiseaux hauts perchés sur leurs longues pattes, aux petites ailes ridicules, et cependant dotés d’un certain bon sens puisqu’on leur attribue des reflexions telles que :

 » Pour qu’il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes. »

ou encore

 » Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? « ,

sans parler de  » Quand il n’y a pas de solution , c’est qu’il n’y a pas de problème  »

ce qui permet de relativiser la gravité des choses et de prendre un certain recul vis à vis des évènements !

Je m’étais toujours demandée où les Shadoks demeuraient, sachant que leur objectif avait toujours été de rejoindre la terre …

Et bien je les ai trouvés, ils sont là , bien vivants, proches de chez vous et de chez moi :

la cour des Shadoks

 

c’est un endroit protégé, que l’on découvre en passant sous un porche au 71 rue du Faubourg Saint Antoine à Paris dans le XIème !

Rien d’extraordinaire à priori, pas de ribambelles d’oiseaux étranges entrain de pomper furieusement sous prétexte que …

Sauf un détail …

La  » Charte des Shadoks « 

Le bon sens évident qui transpire des divers articles ci dessus est l’ultime preuve que nous les avons retrouvés !

A moins qu’il ne s’agisse de quelques Gibis (vous savez, ceux qui « travaillaient du chapeau » ) qui, las d’être poursuivi par ces oiseaux stupides qu’étaient les shadoks et qui bénéficiaient cependant d’un capital sympathie certain, ont décidé de se cacher là sous un pseudonyme original !

bruncher à Paris – suivez le guide ? Le Bal Bullier

Le Bal BULLIER

22 avenue de l’observatoire 75014 PARIS

le cadre : le service :

la qualité des plats : le prix :

max : 5

Faut-il faire confiance aux guides en tous genres qui fleurissent en librairies sur Paris et ses trésors ? faut-il s’en inspirer pour faire un choix décisif tel que  » où vais-je bruncher ce week-end en famille  » ?

J’ai décidé de faire le test quand je suis tombée par hasard sur ce petit recueil à côté des caisses du plus beau magasin ETAM de Paris :  » Bruncher à PARIS  FIRST Editions«  (P.S : pour ceux qui ne connaitraient pas  » le plus beau magasin ETAM de Paris « , il se trouve rue de Rennes et j’en parlerai sans doute un jour ou l’autre !)

Mes critères sont assez simples: pas trop loin de chez moi, un lieu agréable et chaleureux qui peut accueillir 6 personnes sans que cela ne nécessite un bouleversement de la salle et sans entrainer une révolution chez les autres convives, et un accueil ainsi qu’un service attentionné ;

quant aux mets, qu’ils soient copieux, pour répondre à un ou deux cas de gloutonnerie chronique au sein de notre petit groupe (!), variés, simples pour être au goût de tous ,y compris des palais plus difficiles, compris également dans notre petit groupe (!)

D’après le guide donc, je trouve l’endroit parfait:

Le Bal BULLIER 22 avenue de l’observatoire 75014 PARIS

les critiques de ce guide vantent en vrac: le lieu, l’abondance de plats, la qualité de leurs produits; ceci est saupoudré d’un peu de  » name droping «  assez basique (le thé vient de MAriage Frères ) pour finir sur la gentillesse du service ….

Victoire, me dis-je, j’ai trouvé le lieu idéal … et c’est parti !

J’appelle donc pour réserver – indispensable un dimanche matin ensoleillé pour accueillir 6 personnes, et je me sens déjà en bonne voie, l’accueil téléphonique étant effectivement parfait !

Nous arrivons sur les lieux, effectivement agréables: style bistrot à l’ancienne, agrémenté d’une terrasse , ainsi que d’une verrière permettant de s’abriter en cas d’intempéries , bien utile pour notre climat parisien!

Nous nous installons donc à l’intérieur :

première mauvais surprise:

le bruit qui va nous accompagner tout au long du repas … un vacarme infernal, spectaculaire pour un simple percolateur !

Puis c’est le brunch qui arrive:

copieux, certes, gouteux au démarrage ( tartine et part de cake maison), mais tout se dégrade rapidement: les oeufs brouillés sont noyés dans une crème fraiche, qui semble être l’accompagnement favori du cuistot, puisqu’on la retrouvera avec le saumon fumé puis les pancakes !  Les pancakes d’ailleurs, parlons en: pas très difficile à confectionner si on y pense bien, et bien ils s’avèrent être insipides!

Je pense qu’une seule photo suffira pour illustrer le propos ….

Enfin, dernier point pesant de ce repas: les délais interminables qui s’écoulent entre chaque plat !

Alors que dire de cette expérience ? curieusement le lieu est attachant; le serveur qui s’est occupé de nous était absolument charmant, navré de voir que nos oeufs brouillés baignés de crème fraiche étaient tous restés dans nos assiettes .

Les assiettes de nos voisins, qui n’avaient pas opté pour l’option  » brunch « , avaient l’air riches et appétissantes. 

Alors, pour conclure: le brunch est certainement le pire choix à faire au  » Bal Bullier « , mais l’endroit mérite peut-être une seconde chance !

Et, pour en revenir aux guides en tous genres, si vous décidez de vous y fier, veillez à ne pas vous tromper, de guide !

le café du musée du quai Branly

37, quai Branly
75007Paris

tel :          01 47 53 68 01      

mardi, mercredi et dimanche de 9h à 18h ; jeudi, vendredi et samedi de 9h à 20h

le cadre : le service :

la qualité des plats: le prix :

max : 5

voici encore un de ces endroits que j’hésite parfois à révéler tant il est précieux et rare. Voilà, au moins, le ton est donné, et vous savez que vous ne lirez pas beaucoup de points critiques dans cet article.

Tout d’abord le lieu, protégé, entouré de verdure, comme l’est l’ensemble du musée.

 » Tagliata de boeufs sur lit de roquette et champignons frais, accompagnés de leurs frites couteau « 

nous étions deux, et nous avons pris le même plat !

Quant au dessert, il s’est résumé à un café gourmand … voilà ce qui explique le pénurie de photos!

cependant, je peux vous assurer que les assiettes que je voyais passer à destination des clients des tables alentour étaient tout aussi appétissantes que les notres ! Hors nos plats étaient excellents, on sentait la fraicheur des produits et la cuisson était juste telle qu’éspérée … ne percevez vous pas, au travers de ces frites qui débordent de leur assiette à quel point elles craquent sous la dents pour laisser exploser leurs saveurs … Un élan de lyrisme !

Voici donc la note sucrée …..

  Si vous souhaitez déjeuner tranquille dans un cadre rare à Paris, en terrasse si le temps le permet, mais aussi à l’intérieur en cas d’intempérie, n’hésitez pas, allez-y ! Et, dernier point, et non le moindre, le service est parfait.

Merci Paris … saison 2

J’avais effectué ma première visite chez Merci en août : premières impressions

Et j’avais aimé ! alors, j’ai décidé d’y retourner, parce que le concept même de ce concept store est le renouvèlement permanent !

Commençons par la ravissante petite Fiat 500 qui nous accueille en rentrant :

nous sommes passés de

la version  » estivale  »                            à            la version  » rentrée des classes  »

Puis je repars à la découverte …

sur le comptoir dans la première salle nous accueille un mannequin  » Merci Isabelle Marant et Jeyrôme Dreyfuss « ;

Un demi étage – ce magasin est un véritable labyrinthe – et ce sont les vêtements avec, seulement pour la semaine, ce superbe side car « vintage » ( merci à C. pour le tuyau … ) :

elle est belle, racée, visiblement maniable et plutôt légère – vous aurez compris que je parle de la moto !

et si cette pièce de collection vous intéresse, voilà un peu plus d’information …

et même encore un peu plus : Royal Enfield !

En descendant, on découvre un espace déjeuner, agrémenté de vaisselle colorée et d’accessoires de cuisine design …

de la couleur et encore de la couleur …

les escaliers et la décoration murale pour atteindre l’étage des meubles et les accessoires papeterie

Une vue plongeante sur des meubles customisés avec soieries et tissus exotiques

mais cette fois la véritable surprise est ailleurs … les créateurs de ces lieux sont là … et même si les photos ci après sont la preuve que je ferai jamais carrière chez les paparazzi …

ce sont eux l’âme du lieu, et on le perçoit sur leur passage, quand elle réajuste un vêtement sur un mannequin sous l’oeil respectueux de la jeune femme responsable du rayon, c’est comme un murmure qui les suit quand ils s’arrêtent devant un fauteuil, prennent du recul pour admirer l’affiche géante composée de photographies de Dominique Issermann .

Et cette dernier image, d’un patron si attentif aux propos tenus par une cliente anonyme, illustre, je crois, l’esprit du lieu.

Je reviendrai !