aujourd’hui, musée d’ORSAY

Il était sur ma liste des « sommets » de Paris; c’est donc ma destination du jour.

Vous n’en n’aurez que des vues intérieures, la chaleur extérieure étant si suffocante qu’elle ne m’a pas permis de presser le déclencheur!

J’adore ce musée; cette lumière qui baigne ces volumes spectaculaires que l’on embrasse d’un seul regard dès le seuil passé.

Et puis ce que j’aime également et plus particulièrement, c’est l’idée de ce magnifique bâtiment, longtemps resté à l’abandon et qui finalement renait pour bénéficier d’une nouvelle vie. J’aime cette idée de la ville en mouvement, qui ne reste pas ancrée dans un passé révolu mais se réinvente encore et encore.

J’ai donc entrepris une visite « décousue », au grè de mes pas plutôt qu’en suivant un quelconque guide ou document d’information.

Tout d’abord, m’élever pour atteindre la terrasse: chaleur suffocante, quelques clichés, et retour vers la fraicheur en passant par le petit restaurant, histoire d’admirer une des horloges de la façade SEINE.

Puis direction « Les impressionistes ».

Certaines oeuvres dégagent une telle lumière que mes pas me guident vers elles, sans me laisser le moindre choix.

En font partie:

la liseuse de Renoir

le ciel tourmenté de Van Gogh dans « Chaumes à Cordeville »

ou encore sa « sieste selon Millet »

Je découvre également Henri Edmond CROSS

Je reviens sur mes pas, de nouveau Renoir

mais aussi Sisley

Avant de quitter l’étage, une visite à l’un des emblêmes du musée, la danseuse de DEGAS

mais la beauté s’aperçoit aussi en transparence, quand on aperçoit l’exterieur au travers d’une horloge ou d’une fenêtre

En partant, je croise les salles Guimard, ou une nouvelle version de  » l’art dans la ville, ou est-ce l’inverse « 

 

Et enfin, admirer les entrailles de cette bâtisse somptueuse d’un autre temps

Avant de vous quitter, un peu d’histoire: la Gare est construite avec un hôtel attenant à partir de 1898 par l’architecte Victor Laloux, et inaugurés le 14 juillet 1900 pour l’Exposition universelle.

L’édifice se compose d’un hall de 32 mètres de haut sur 40 de large et 138 de long. Les structures métalliques intérieures sont recouvertes à l’extérieur par une façade de pierre. De 1900 à 1939, la gare accueille les trains desservant le sud-ouest. En 1939, la gare ne dessert plus que la banlieue. Durant la Seconde guerre mondiale, elle sert à l’expédition de colis pour les prisonniers, puis de lieu d’accueil pour leur retour à la Libération. En 1973, fermeture de l’hôtel.

C’est en 1977 qu’est décidée sa transformation en musée pour les arts de la seconde moitié du 19e siècle est décidée. L’inauguration du musée aura lieu le 1er décembre 1986.

A demain.

L’Opéra Garnier – à voir et à revoir

OPERA GARNIER

L’art dans les cieux …

OPERA GARNIER – vue d’ensemble

La construction de L’Opéra Garnier a été décidée par Napoléon III; le projet fit l’objet d’un concours, gagné par un jeune architecte peu expérimenté : Charles Garnier.

Les travaux durèrent 15 ans , et l’inauguration eut lieu le 15 janvier 1875.

LA LOGGIA

LA GALERIE DU GLACIER

LA ROTONDE DU SOLEIL

LE GRAND FOYER

LA GRANDE NEF

curieuse sensation que d’observer ces monstres grimaçants dans la pénombre ….

alors que le soleil écrase la ville …

à demain !

Beaubourg – tuyaux et explosion de couleur

Le Centre POMPIDOU dit « Centre Beaubourg ».

Tout d’abord, petit rappel architectural:

Le bâtiment se compose de 8 niveaux de 7 500 m² chacun, dont deux niveaux de sous-sols. Chaque niveau forme un vaste plateau, entièrement modulable, l’ensemble de la structure porteuse, ainsi que les différentes gaines techniques, étant rejetés à la périphérie du bâtiment, lui conférant un aspect extérieur très caractéristique.

Toutes les circulations verticales, personnes et fluides sont rejetées sur la façade : les tuyaux extérieurs colorés constituent une particularité du bâtiment.

Les conduites d’air conditionnés sont bleues, les tuyaux d’eau sont verts et les lignes électriques sont jaunes. Les ascenseurs sont rouges. Les canalisations blanches sont des gaines de ventilation pour les parties souterraines. Même les poutres métalliques qui composent la structure sont apparentes.

L’intention des architectes était de placer les services de logistique hors du corps du bâtiment afin de consacrer la totalité de l’intérieur à sa vocation de musée

Un bassin proche expose des fontaines constituées par des statues en mouvement de Tinguely (structures métalliques) et Niki de Saint Phalle (formes colorées). Cette fontaine  est une œuvre dite in situ !!!!!

Bon, et bien maintenant, encore des photos..!

et une petite nouveauté…. des gens, encore des gens…!

Oh, j’oubliais, sur le chemin du retour, je n’ai pas pu résister à une pose chez SOBRAL, bijoux brésiliens sur l’Ile Saint Louis!

Résultat, un petit bracelet! J’adore!!!

Bon week end, et à Lundi!

 

 

 

Merci Paris … !

Pour commencer la visite dans de bonnes conditions, reposées et rassasiées, ma puce et moi commençons par nous installer au « used books café Merci »;

Le concept: des rayonnages entiers de livres en tous genres, offerts par de généreux clients, et revendus au profit INTEGRAL d’une association caritative au profit d’enfants à Madagascar.

Les prix sont affichés sous forme de pastilles multicolores et ne dépassent pas les 20€.

Le mobilier, très confortable, est visiblement également le fruit de dons :

La carte est certes un peu sommaire et l’endroit clairement prévu et mieux adapté à un café accompagné d’un gâteau (d’ailleurs, le moelleux au chocolat, un régal !), mais on peut néanmoins grignoter une bruschetta ou un « chèvre frais salade »; ce qui marque, c’est la gentillesse de la personne qui nous a servi, et a répondu à mes questions sur le fonctionnement de l’endroit avec empressement;

Dernière chose avant la visite: je n’ai pas pu m’empêcher de sourire à chaque fois que la serveuse, saluant ses clients, ponctuait ses phrases d’un « MERCI » tonitruant qui prenait, ici, une toute autre dimension !

La visite donc : afin de passer du café au coeur du lieu, on peut emprunter un couloir rempli lui aussi de rayonnages de livres d’un côté, et dont l’autre côté donne sur la petite cour intérieure.

On arrive alors au rez de chaussée de la partie plus « commerciale »; seule un pourcentage, que je ne connais pas, des ventes de produits vendus ici, est reversé à des oeuvres.

L’endroit comporte un espace « petits objets en tous genres » : bijoux, gobelets, assiettes, carafes, … , un espace design mobilier, et un espace habillement qui regroupe des grands noms (Stella Mc Cartney, PAul and Joe, …) et du vintage.

Il est vrai que les prix sont plutôt élevés, mais c’est la cas partout ailleurs pour ces grands noms; on peut cependant trouver des petits objets à des prix tout à faits corrects, comme le bracelet « merci » sur cordon rouge à 3€ ! Alors, quelques photos…

La sortie par la cour intérieure

Alors ce que j’en dis, c’est la chose suivante : le concept est novateur et plutôt sympathique; qu’est ce qui a poussé les anciens propriétaires de Bonpoint à se lancer dans cette aventure, je ne le sais pas, mais je pense qu’il est intéressant de les accompagner encore un bout de chemin !

Informations pratiques:

111 boulevard Beaumarchais 75003 PARIS

A demain !

Cuisine et Confidence – en toute confidence, j’adore!

Cuisine et Confidence

33, Place du Marché Saint Honoré Paris 75001.

Tél :          01 42 96 31 34      

le cadre : le service :

la qualité des plats : le prix :

max : 5

Comme promis donc, je suis allée tester Cuisine et Confidence ce week-end !

Bon, en guise de brunch, nous avons déjeuné…. mais cela valait largement le déplacement.

Le lieu: en terrasse bien sur, période estivale oblige, sur cette place si agréable où les voitures sont à peine tolérées et au centre de laquelle domine cette magnifique structure de verre qui fut jadis un marché….
Bon, revenons en au coeur du sujet!

Tout d’abord, un accueil aussi agréable et souriant que lors de ma première visite, dont l’unique but était justement de tester la courtoisie et l’amabilité. Dès l’arrivée, un sourire chaleureux du patron, puis un serveur tout aussi souriant et prévenant.

Poursuivons :le menu

les catégories (non exhautif) :

« La pêche est bonne, des fois ça mord » 

« Joyeuses pâtes, et risotto »

« Les p’tits loups »

Et sans oublier le plus important pour toute gourmande qui se respecte :

« les desserts à tomber par terre » !!!

un florilège de plats… :

« par faim de femmes » : tomates, mozzarella, tomates sêchées, parmesan, tapenades… 

« week end à ROME » (à lire en fredonnant la chanson du même nom bien sur !) tagliatelles, mozzarella, tomates confites…

« les aventures de Rabbi Jacob » : contenu digne des spécialités du célebrissime Katz delicatessen de New York (vous savez, là où Meg Ryan simule un orgasme dans « Harry rencontre Sally » !)

Nous avons donc opté pour :

Une « signature »

foie gras sous crumble de pommes accompagné de sa confiture d’oignons, tomates séchées, poivrons et salade

Un « week end à Rome  »

tagliatelles, mozzarella, tomates confites…

et

une « Villa de Lys »

Rillette de saumon fumé accompagnée de chèvre frais et de fenouil, chips violettes à l’ancienne, tomates séchée

Alors là, je dois faire mon mea Culpa : les photos ne rendent pas hommage à la réalité..Il faut dire que cette fois, je n’étais pas seule…. Et je dois avouer que certaines attitudes n’aident pas à la concentration lors du shooting ; parce que , vous l’aurez compris, j’étais avec LUI, et vous auriez vu sa mine défaite à chaque fois que je commençais, ne serait-ce qu’à envisager de prendre une photo.. Bref, le reportage est une activité solitaire !

Alors, pour cette fois, ne vous fiez pas à l’image, mais plutôt, fermez lez yeux, et écoutez vos papilles, parce que, croyez moi sur parole, le mélange subtil de la douce acidité des pommes du crumble à celui du foie gras couronné par la texture croquante sans excès du crumble était juste parfait!

Pour ce qui concerne les desserts, je vous laisserai découvrir leurs intitulés tout aussi originaux que ceux des plats quand vous irez juger sur pièce!

Vous n’aurez que deux photos sur les trois desserts que nous avons sélectionnés: en effet, le seul point perfectible, il en faut, sinon je ne serais pas crédible tant je suis élogieuse : l’ésthetique du mi cuit chocolat  crème anglaise: pas une seule touche de décoration qui lui aurait permis de se distinguer des dizaines de mi cuits que nous croisons dans les restaurants parisiens!

LEs desserts photographiés donc:

« bon finalement je prendrai un café gourmand »

« le cheese cake de New York (le vrai !!! bien épais !!!) »

Pour conclure, je vous dirais bien « courrez-y », mais seulement s’il reste une table pour moi la prochaine fois que j’y vais!

Et puis, ces fameux brunchs, il faudra bien les tester un jour ou l’autre!!

à demain!

PARIS – l’art dans la ville …. ou serait-ce l’inverse?

« où sommes nous?  » C’est la question qui me vient à l’esprit quand je regarde cette image; s’agit-il d’un atelier dans lequel j’observe un artiste qui travaille sa toile?

Et bien oui, sauf que son atelier, c’est PARIS, et sa toile, il l’exécute sur la palissade installée pour l’occasion à l’extérieur de la « Fondation Cartier pour l’art contemporain » !

L’exposition s’intitule « Né dans la rue – graffiti » et elle raconte, en images, la naissance des tags dans les rues New-York dans les années 70. On apprend qui sont ces artistes d’un nouveau genre, comment ils ont investi la ville et sont parvenus à se différencier en inventant de nouveaux styles calligraphiques, en créant chacun leur marque personnelle.

Trois de ces précurseurs sont venus pour l’occasion à la Fondation Cartier et ont, chacun, illustré un mur, une fois de plus!

Et maintenant, je sais que c’est P.H.A.S.E 2 qui a créé le « bubble style »! Et ça, c’est pas rien!

PARIS – frivolité – tout sur la place du marché St Honoré

La Révolution de Juillet, révolution française à la faveur de laquelle un nouveau régime, la monarchie de Juillet, succède à la Seconde Restauration, se déroule sur trois journées, les 27, 28 et 29 juillet 1830, dites les « Trois Glorieuses »;

c’est la rue du 29 juillet que j’emprunte pour me diriger vers la place du Marché Saint Honoré, qui a en son centre ce magnifique bâtiment de Ricardo Bofill, jadis un marché, aujourd’hui haut lieu de la finance parisienne…!

Première bonne surprise:

le stock de Corinne Sarrut au 4 de la rue

un petit haut en soie corail à moins de 40€, des finitions impeccables, petits hauts, pantalons, robes légères et chaussure; une bonne adresse pour de très jolis basiques.

J’arrive place du marché Saint honoré, et là , pas de surprise, mais mes pas qui me mènent directement vers l’antre de « Marc by Marc Jacobs » !

De la couleur, des vitrines changeantes de semaine en semaine qui donnent envie d’y retourner encore et encore, et la possibilité de s’offrir du luxe à petits prix! Alors il faut reconnaitre que le sourire varie d’un vendeur à l’autre, et que l’accueil parfait n’est pas garanti…. Mais tant pis! Moi, j’ai un stylo en forme de rouge à lèvres, et j’aime ça!

Parlons maintenant des restaurants: je me concentrerai sur quatre adresses: une que je vais découvrir au plus vite, et les trois autres déjà testées!

Fuxia : je l’appelerais « la cantine des copines »: l’endroit est convivial, en famille aussi d’ailleurs, tout est délicieux,qu’il s’agisse de salade géante, pâtes ou « secondo piato »; et le vrai bonheur, c’est lors de ma dernière visite, quand le serveur arrive pour me dire avec un air ennuyé: »il me manque un des deux desserts du café gourmand »; alors là, panique, je blémis, et d’une voix tremblante, lui demande « lequel? » Et lui de répondre: « nous n’avons plus de panna cotta, mais si vous voulez, on peut vous mettre deux tiramisu? »

Un vrai moment de pur bonheur!

Barlotti: italien aussi, mais la on est dans un temple du branché! Alors, cela dit, en semaine, bien sur pas question d’avoir une table en terrasse (quoiqu’en août?) mais l’intérieur est assez spectaculaire avec ce puit géant de lumière, miroirs et éclairages tamisés, et , il faut dire ce qui est, leur Millefeuilles aux fraises crème légère au mascarpone est à se damner… Alors si vous êtes d’humeur à sortir vos stilettos, le dernier « Stam » de Marc Jacobs, allez-y!

Nomad’s: branché, surement, snob et prétentieux, certainement, et ne parlons pas des animaux empaillés en vitrine! Je déconseille vivement, mais cela n’engage que moi!

Et enfin: « Cuisine et Confidences » – j’ai regardé le menu, ils sont spécialisés en brunchs, salades géantes (celles qui étaient dans les assiettes des personnes attablées avaient l’air particulièrement délicieuses), etquand je suis rentrée pour leur demander leur carte de visite, j’ai été reçue avec un grand sourire, par toutes les personnes que j’ai croisées au delà de celle à qui j’ai parlé!

Alors je vais y courir, ce week-end peut-être, et je vous promets, je vous raconte! Et si l’un d’entre vous connait, racontez-moi aussi 😉

A demain !

PARIS – Le Printemps – en été!

Souvenez vous, le premier jour des mes aventures, j’avis décidé de prendre de la hauteur sur la terrasse du Printemps, où j’avais savouré café crème et canelés!

Et bien j’ai décidé de terminer ma deuxième semaine au même endroit (d’autant que je n’avais pas pu m’empêcher de faire quelques emplettes et j’avais une commande à récupérer….. Ah, ma chère carte bleue, nous sommes si proches toi et moi !)

Voci donc quelques photos de ce magasin en pleine restauration….et visiblement pour le meilleur!

DEDANS

DEHORS…..

avant travaux …………………………après!