Un gâteau d’anniversaire spectaculaire à Paris ?

La quête d’un gâteau d’anniversaire peut revêtit plusieurs formes. On peut imaginer se lancer soi-même dans sa confection. Pas pour moi ! Alors j’ai cherché, et j’ai trouvé la solution : l’Enclos de Ninon. C’est l’adresse qu’il vous faut à Paris.

 

L’Enclos de Ninon – Salon de thé

 Commençons par la partie immergée de l’iceberg : L’enclos de Ninon est avant tout un lieu dans lequel on peut prendre un café, un goûter, voire même un brunch.
 Pour ce qui concerne le goûter, on y trouve des pâtisseries traditionnelles, tartelettes et autres gâteaux individuels.
Mais on peut aussi déguster une part de « layered cake » à la mode US.
Je me suis laissée dire que le carrot cake était le meilleur de la capitale. Pour ce qui concerne le brunch, il est simple, efficace et intégralement fait maison. Le scone est délicieusement moelleux et parfaitement tiède pour une saveur parfaite avec sa confiture artisanale.
L'enclos de Ninon
L’enclos de Ninon

On peut s’installer à l’intérieur, ou en terrasse quand le temps le permet. Pour cela, il va falloir se dépêcher…

 Venons en maintenant aux gâteaux d’anniversaire.

L’enclos de Ninon – gâteau d’anniversaire sur commande

Un peu d’historique pur commencer. Il y a quelques années à cette adresse on trouvait le « sugar plum cake shop ». tenu par des américaines, le lieu était dédié aux gâteaux d’anniversaire en mode pièces montées et décoration de rêve. Depuis la reprise de l’adresse devenue « L’enclos de Ninon« , la proposition globale a évolué, se tournant plus vers la restauration et une offre café et thé, mais les gâteaux sont toujours là. On peut les consommer à la part sur place ou les commander pour le bonheur des grands et des petits !
gâteau d'anniversaire
gâteau d’anniversaire

Le concept est simple. On choisit le nombre de parts (minimum 6/8, qui correspondent plutôt à 12/14 vu la hauteur du gâteau !).  Puis on choisit les saveurs. Et là il y a embarras du choix !

Voici une sélection des possibles,  histoire de vous donner une idée.

En ce qui concerne les génoises les choix sont aussi variés que vanille, banane, citron, orange, champagne, fraise, framboise, chocolat, citrouille-pépites de chocolat, marbré chocolat-vanille, pain d’épice, amande…

Pour la crème, elle peut être au chocolat noir, amande, chocolat au lait, chocolat blanc, café, vanille, moka, cream cheese, caramel, framboise, myrtille, fraise, mûre, cerise griotte, fruits des bois, violette, miel, orange, fleur d’oranger, citron, sirop d’érable, rose.

Personnellement, pour les deux gâteaux commandés, je suis restée sur les très traditionnelles génoise chocolat et crème vanille, et tout le monde a adoré ! Parce qu’il faut le dire, non seulement ils sont beaux, mais ils sont très bons : dosage en sucre parfait, ingrédients naturels ( y compris pour les génoises ou crèmes de couleur) , crème parfaitement équilibrée.

Et n’oublions pas la décoration, et là c’est l’imagination qui est aux commandes. Le succès est garanti dans tous les cas.

Pour un gâteau 6/8 parts comme sur les deux photos, comptez entre 55 et 60€.

68 rue du Cardinal Lemoine
75005 Paris

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 20h
dimanche de 10h à 19h
Fermé le lundi

Dyson a changé ma vie ( de ménagère de plus de 50 ans !)

Là, vous vous dites : elle est tombée sur la tête ! Et pourtant je le dis haut et fort : depuis que je suis l’heureuse propriétaire d’un Dyson V8, j’aime passer l’aspirateur. Pourquoi ? A cause de sa technologie révolutionnaire ? De son autonomie hors norme ? De son efficacité totale ? Oui, aussi ! Mais c’est aussi parce qu’il est joli. Et léger, et que je peux le faire tournoyer tout en écoutant de la musique !

Dyson – Flagship Opéra

Pour que tout le monde puisse découvrir cet univers de technologie pure au service de la maison, Dyson a ouvert son flagship à quelques pas de l’Opéra. Venez, suivez-moi, partons à la découverte de ce lieu de perdition de la ménagère en quête de sensations.

En entrant dans ce magasin élégant et spacieux, on tombe directement sur un mur d’aspirateurs sans fils, un des produits phare de la marque. On aperçoit alors les différents espaces, au sein desquels chaque appareil est présenté, tel une oeuvre d’art.

Mais revenons en aux aspirateurs.

Dyson aspirateurs

Désormais, fini le fil qui s’enroule et se bloque dans les portes, les pieds de canapés et autres obstacles mobilier. Pas de fil, pas de sac non plus, la simplicité poussée à l’extrême. Et pour vous convaincre, les experts présents sur place vous décriront point par point les atouts du produit !

De la qualité de la brosse à la simplicité d’ouverture du contenant qui remplace le sac que nous connaissons toutes en passant par l’état de la batterie sur les tout derniers modèles.

Il y a même un mur de petits flacons contenant toutes les sortes de poussières, miettes et autres candidats à l’aspiration pour découvrir en un instant la puissance de l’aspiration et l’efficacité des différentes brosses proposées !

Mais l’aspirateur est loin d’être le seul produit DYSON révolutionnaire dans l’univers de la maison ! Il y a les chauffages ventilateurs purificateurs d’air. Et là encore, difficile de ne pas être séduit !

Dyson chauffage ventilateur purificateur

Comme tous les appareils de la marque, ces chauffages sont avant tout élégants, et ils s’intègrent parfaitement dans tous les styles d’intérieurs.

Dyson ventilateur
Dyson ventilateur

Lors de la démonstration du chauffage, j’ai été avant tout bluffée par la vitesse de réaction de l’appareil. En quelques secondes, on sent la chaleur, et sans aucun bruit parce que le deuxième atout est le silence assourdissant de l’appareil. Bien sur, tout se gère avec une télécommande.

Le flagship – espace interactif

Même si mon discours a commencé à vous convaincre, rien ne vaut pourtant de vivre soi-même  l’expérience et comprendre chaque détail de ces technologies qui rendent la vie plus facile.  C’est pour cette raison qu’au 1er étage le flagship vous propose un espace interactif avec des expositions et surtout des évènements de lancement des différentes technologies. Vous pourrez également assister à toutes sortes de démonstrations des appareils. Le programme est en ligne.

Dans tous les cas, chez Dyson, vous serez bien accueillis, vous trouverez des réponses à toutes vos questions, et vous risquez de céder à la tentation. Mais finalement, c’est pour une bonne cause !

DYSON Opéra 5 rue Auber 75009 Paris ouvert de 10h00 à 20h00 tous les jours sauf dimanche

Madame Butterfly prend son envol

La plus épurée des mises en scène pour la plus pure des des histoires d’amour. Madame Butterfly est à l’Opéra Bastille.

Madame Butterfly – un amour destructeur

Madame Butterfly est une histoire d’amour bafoué et d’honneur perdu. C’est également le récit de la confrontation de deux mondes. Le Japon ancré dans ses traditions, et le nouveau monde, dominateur et inconséquent.

Cet amour inconditionnel, c’est celui offert par Cio Cio San, madame Butterfly, à un jeune officier de la marine américaine à Nagasaki.
Pour lui et ses belles promesses, elle abandonne tout. Reniée par sa famille elle s’enferme dans la maison qu’il a construite pour elle et y demeure après son départ vers les Etats Unis. C’est la qu’elle l’attendra pendant trois longues années avec leur enfant. Quand elle comprend qu’il ne reviendra pas, elle met fin à ses jours pour « que meure avec honneur celui qui ne peut servir la vie avec honneur »

Historique

Madame Butterfly est un opéra de Puccini créé en 1904 à la Scala de Milan. Le livret est inspiré du roman de Pierre Loti, Madame Chrysanthème, qui racontait le mariage d’un officier de la marines française avec une jeune japonaise , union fréquente à l’époque. L’histoire emprunte également des éléments à une nouvelle publiée aux États Unis et qui évoque des faits réels similaires entre une japonaise et un officier américain. L’opéra est initialement prévu en 3 actes, mais pour sa première version, Puccini décide de le jouer en deux actes, créant ainsi le scandale. C’est en 1978 qu’a lieu la première représentation intégrale de Madame Butterfly au Palais Garnier.

Pour cette nouvelle saison 2019-2020, l’opéra est présenté pendant 2 mois à l’Opéra Bastille. Bien loin de la version historique, dans une mise en scène minimaliste à l’extrême.

La mise en scène de Robert Wilson

Dans cette nouvelle version dont la première s’est jouée samedi soir à l’opéra Bastille, la mise en scène bouleverse totalement la lecture de ce drame .

Nous sommes bien loin des costumes traditionnels japonais, des décors réalistes représentant maison, mer et navire. Ici la scène est dépouillée à l’extrême, et la gestuelle des interprètes ainsi que la couleur de leur tenue compensent l’absence de décor.

C’est à Robert Wilson que l’on doit le vide des espaces, une stylisation extrême du jeu, cette gestuelle faite d’immobilisme, de mouvements ponctuels brusques suivis de déplacements lents à l’excès. Autant d’éléments qui donnent naissance à une version de Madame Butterfly comme on ne l’a jamais vue.

Et qui a valu un tonnerre d’applaudissements pour cette premiere représentation !

Madame Butterfly Opéra Bastille 75012 PARIS
du 14 septembre 2019 au 13 novembre 2019
durée 2H45 avec un entracte

Le théâtre du Châtelet – réouverture en grand

Les travaux du Théâtre du Châtelet ont pris fin et l’établissement a réouvert ses portes aujourd’hui en grand. Au propre et au figuré puisque cet évènement a donné lieu à une parade qui s’est déroulée de la place de l’Hôtel de Ville jusqu’à la place du Châtelet, accompagnée de percussions, danses, démonstrations de cirque et marionnettes géantes.

Le théâtre du Châtelet – la renaissance

Il a fallu plus de deux ans et demi de travaux pour que nous puissions découvrir un théâtre restauré et rénové.

La salle elle-même a ainsi retrouvé l’esthétique proche de son état d’origine lors de l’inauguration du Châtelet en 1862.

Il en est de même pour les espaces d’accueil, façades et toitures. Le théâtre du Châtelet ouvre donc une nouvelle page de son histoire.

Construit en 1862 à la demande du Baron Haussmann, il a rapidement une place centrale dans la vie musicale française. Il permet ainsi de faire découvrir au public les plus grands compositeurs de l’époque. Musique classique, art lyrique, puis « musicals » s’enchainent. A la fin du XXème siècle la direction entreprend de rajeunir l’image du théâtre et propose une politique tarifaire associée à une programmation qui visent à rajeunir le public.

Avec sa réouverture aujourd’hui, le théâtre se propose de devenir engagé et participatif , et de multiples spectacles hors les murs programmés durant les travaux en ont déjà donné un aperçu. Sans oublier ce premier spectacle : Parade, qui fait intervenir des professionnels bien sur, mais aussi des amateurs, pour le plaisir de tous.

Le théâtre du Châtelet – Parade

C’est avec le spectacle Parade que le théâtre lance sa programmation. Parade a été créé en mai 1917 au théâtre du Châtelet suite à une commande des Ballets russes de Serge de Diaghilev . Il s’agit d’un  ballet en un acte composé par Erik Satie, sur un poème de Jean Cocteau, les décors, costumes et le rideau de scène de Pablo Picasso.

 

Pour Parade, qui se jouera demain samedi ainsi que dimanche, le spectacle revêt de multiples formes. Ainsi, demain samedi, dès 18h00 le public pourra assister à un spectacle de percussions, accompagnées de marionnettes géantes et agrémenté de nombreuses surprises. Il en sera de même dimanche, à 13h00 ainsi qu’à 18h00.

Ce cortège rythmé et joyeux se dirigera ensuite vers le théâtre, et le spectacle continuera.

Pour commencer, c’est dans les foyers du théâtre que les visiteurs pourront s’immerger dans le monde d’Erik Satie en déambulant de salon en salon. Et pour finir, le spectacle dans la grande salle du théâtre.

La programmation et les ateliers

Après Parade, on rentrera dans le vif de la programmation du théâtre du Châtelet. Et elle sera riche en nouveautés et créations. Avec Les Justes c’est  Abd Al Malik qui adapte et met en scène la célèbre pièce d’Albert Camus. Puis le ballet refait son entrée en force avec  William Forsythe qui présente son nouveau programme en deux actes : A Quiet Evening of Dance. Vous pourrez étudier l’intégralité de la programmation, mais sachez que le théâtre propose une nouveauté hors du commun : des ateliers ! De cette façon,  chacun pourra prendre part au processus créatif des spectacles concernés,  et surtout y participer : tentant non ?

Théâtre du Châtelet 2 rue Edouard Colonne 75001 Paris

Bacon en toutes lettres – centre Pompidou

Dans l’exposition Bacon en toutes lettres qui a ouvert ses portes hier au centre Pompidou le parti pris est de présenter l’œuvre de l’artiste en établissant un parallèle entre entre 6 des livres de sa bibliothèque extrêmement fournie et certaines de ses œuvres. Pourtant, on y voit également ce qui a guidé toute son œuvre au fil des fractures de sa vie.

Bacon en toutes lettres - autoportrait
Bacon en toutes lettres – autoportrait

Bacon en toutes lettres – les livres choisis

Les livres choisis sont des ouvrages extraits de la bibliothèque de Francis Bacon. Poésie, littérature et philosophie ont visiblement été des sources d’inspiration, même si Bacon a toujours nié un lien direct entre ses lectures et son oeuvre. Ce sont donc 6 salles qui sont réparties tout au cours du parcours. Dans chacune d’entre elles, on peut entendre un extrait du livre présenté sur un des murs. Pour exemple, la première salle présente un extrait de L’Orestie d’Eschyle lu par Dominique Raymond. Et c’est le tryptique inspiré par l’oeuvre qui est exposé.

Dans la seconde, c’est Nietzche qui raisonne lu par Hippolyte Girardot, et ainsi, de salle en salle, on découvre desetraits de ces livre qui ont marqué le peintre.

Regards dans le miroir

De nombreux artistes se sont livrés à l’exercice de l’auto portrait. Souvent ce sont des tableaux forts, dans lesquels le peintre se livre et laisse apercevoir le regard qu’il porte sur lui même. Souvent ce sont les tableaux auxquels je suis les plus sensible, de Van Gogh à Schiele ces visages demeurent dans ma mémoire.
Francis Bacon ne faillit pas à la règle et ce sont sans doute ses portraits qui reflètent au plus profond de son âme ses tourments et ses déchirures.

On y perçoit la torture, la douleur la souffrance. L’exposition en est ponctuée de la première à la dernière salle. Pour conclure, je peux vous garantir qu’il est impossible de rester indifferent à la vue de ces oeuvres.

Bacon en toutes lettres Du 11 septembre 2019 au 20 janvier 2020
Durant les travaux l’entrée s’effectue rue Beaubourg, côté rue Saint-Merri 75004 Paris

Salon de la Photo 2019 – un regard contemporain

Le salon de la Photo est un des évènements incontournables de la fin d’année. Pour le salon de la Photo 2019, c’est la photographe Reiko Nonaka qui a réalisé l’affiche, s’inspirant de sa gémelléité et donner ainsi sa vision toute personnelle du monde qui l’entoure.

Salon de la Photo 2019 – les évènements

Chaque année, le salon propose une grande exposition ainsi qu’un concours photo pour dénicher les talents de demain. L’édition 2019 ne déroge pas à la règle.

La grande exposition – Un regard contemporain

Cette année, le choix du salon s’est porté sur une collection privée, celle de Florence et Damien Bachelot. Collectionneurs depuis 15 ans, ils détiennent aussi bien des clichés des plus grands noms de la photo – Cartier Bresson, Brassaï . Ils privilégient les tirages vintages et rares. Par ailleurs, parallèlement à cette collection des plus grands noms, ils soutiennent des photographes contemporains dont ils apprécient tout particulièrement le travail.

Les Zooms : le grand concours

9 photographes ont été sélectionnés par des professionnels de la presse photo. C’est parmi eux qu’il va falloir choisir celui qui remportera le prix du public !

La bonne nouvelle : des invitations offertes

Maintenant que vous n’avez qu’une seule envie, celle de vous rendre au salon de la photo, j’ai une bonne nouvelle pour vous. Et cette bonne nouvelle, c’est que je vous offre le billet. a vous, et à tous ceux qui veulent se joindre à vous.

Pour cela, c’est très simple, il vous suffit de cliquer sur ce lien, de renseigner vos informations, et le tour est joué ! Il ne vous reste plus qu’à réserver la date de votre choix dans votre agenda, et de profiter !

Du jeudi 7 au lundi 11 novembre 2019, au Parc des expositions de la Porte de Versailles
(1 place de la Porte de Versailles 75015 Paris) 

Du jeudi 7 au dimanche 10 novembre : 10h – 19h

Le lundi 11 novembre : 10h – 18h

Empreintes – haut lieu de l’artisanat d’art en France

Le concept store Empreintes est situé au cœur du Haut Marais. C’est là que créateurs et designers d’Ateliers de France se croisent et se côtoient. Découverte de ce concept store des métiers d’art.

Empreintes – Ateliers d’art de France

Ateliers d’art de France est le syndicat professionnel des métiers d’art. Il fédère plus de 6000 artisans d’art répartis dans la France entière. Depuis 2016, ce syndicat propose un lieu dans lequel les artisans peuvent exposer leurs créations et se faire connaître.

Au commencement, les Ateliers d’art de France représentaient exclusivement les céramistes. Depuis, le champ d’action s’est élargi à toutes les spécialités, du travail du cuir à celui du bois en passant par les bijoux et les textiles. C’est précisément ce que l’on peut constater dans ce concept store made in France : Empreintes.

Empreintes – nouveaux talents

Dans ce concept store, pas de collection permanente, pas de réassort. De nouveaux talents, des pièces en série courte, voire même des pièces uniques. Pour la rentrée, dès aujourd’hui vous pourrez découvrir les créations des derniers talents sélectionnés, toutes pensées autour de la matière et de ses transformations aussi multiples qu’inattendues.
Septembre étant aussi le mois de la rentrée déco, c’est le Vase qui est mis à l’honneur, lui qui est un objet aussi décoratif qu’utilitaire.

Le concept store Empreintes est installé sur 3 étages, chacun proposant un focus sur une thématique, une matière.

Empreintes – mes coups de cœur

Je suis sensible à l’artisanat, tout le monde le sait maintenant. Et c’est donc naturellement que j’ai donc été séduite par un grand nombre des artisans présentés.
Voici donc ma sélection de coups de coeur.

Suki paris

Des sacs en cuir, entièrement confectionnés en région parisienne. Des formes plutôt classiques réhaussées de détails et de finition qui en font des pièces uniques.

Jean-Michel Daluzeau

Ce créateur de talent redonne vie aux bouteilles de vins qu’il récupère auprès des viticulteurs de sa région.
Atour complémentaire : des objets beaux , élégants et très abordables puisque chaque pièce est à 24€. Une idée de cadeau original et unique en son genre.

Thibaut Malet

Planches à découper et plateau de service en bois aux lignes pures et délicates sont ses créations phares.

Marylin Vince

La céramique peut revêtir plusieurs formes. Ici, elles sont délicates et subtiles, et c’est pour ça que je les aime.

Empreintes 5 rue de Picardie 75003 Paris

Mardi au samedi : de 11h à 19h
Fermé le dimanche et lundi

Horaires exceptionnels :
Dimanche 08 septembre : de 11h à 13h et de 14h à 19h

 

Le Choupinet – une brasserie pas comme les autres

Se balader du côté du jardin du Luxembourg, de la rue Soufflot au Panthéon, je ne m’en lasse jamais. D’ailleurs, si je devais choisir un hôtel à Paris, ce serait probablement par ici. Ici tout est possible : être confronté aux grands hommes et femmes de la Nation, profiter des superbes expositions photos installées régulièrement sur les grille du jardin, se perdre dans les petites rue du quartier latin. Et désormais, pour se restaurer, il y a une brasserie pas comme les autres : Le Choupinet !

Le Choupinet
Le Choupinet

Le Choupinet – déco traditionnelle ?

Oui, mais avec une touche de douceur inégalée à ce jour. J’ai nommé les nounours du XIIIème qui ont désormais envahi la ville, et qui se sont installés en terrasse avec les clients ! Et donc naturellement, un d’entre eux a déjeuné avec nous.

Le Choupinet - en terrasse
Le Choupinet – en terrasse

Il était là, en terrasse, accoudé sur une jolie table bistrot traditionnelle, et assis sur une chaise cannée comme on les aime. A l’intérieur, un bar, des cuisines apparentes derrière de larges baies vitrées, et le nom de l’établissement en néons rouges flamboyant.

Bref, Le Choupinet a tout pour plaire, les nounours en plus !

La carte – brasserie et plus

La carte est une synthèse des tendances de la restauration parisienne. On y trouve des assiettes à partager, des salades, ainsi qu’une sélection rôtisserie. Et puis il y a les grands classiques de la brasserie. Parce que serait une brasserie parisienne sans son croque monsieur, son burger ou son tartare. Et il y a même des cuisses de grenouilles !

Alors voici quelques exemples de cette carte. L’avocado toast pour commencer.

Et puis le burger vegan, qui ressemble à s’y tromper à un burger traditionnel !

Le poisson du jour, un filet de dorade, aurait mérité une cuisson plus précise, une chair plus tendre, mais la sauce qui l’accompagnait etait parfaite, et la purée délicieusement fondante.

Nous avons aperçu le plus gros pain perdu ever, mais nous nous sommes contentés d’un café gourmand !

Le service est agréable, l’endroit plaisant, la compagnie trop choupinette !

Le Choupinet 58 Boulevard Saint-Michel, 75006 Paris

L’enveloppe financière pour cette journée a été offerte par Hotels.com, mais toutes les opinions sont les miennes.

Brasserie Bellanger – nouveau concept ?

La brasserie Bellanger est sans aucun doute une des adresses hits de l’été,  qui a fait couler beaucoup d’encre et attiré tous les influenceurs qui se respectent. J’ai donc décidé de tester aussi, un peu après le rush des premières semaines. Mieux vaut tard …

La brasserie Bellanger – le lieu

Accueillant et chaleureux, le lieu donne envie de s’installer, en salle ou en terrasse. Au sol, carreaux vintage flambant neufs, en salle, superbe bar derrière lequel s’activent des serveurs en tenue traditionnelle, chemise blanche, noeud papillon noir et tablier brodé.

La décoration de salle

Au premier regard, tout y est : tables bistrot, chaises canées de la marque Drucker, un des noms historiques du mobilier de bistrot parisien.

Cependant, en y regardant de plus près, quelques détails interpellent le regard :  ces bocaux gorgés de fruits et légumes du soleil qui trônent sur l’étagère qui surplombe le bar : familiers non ?

Puis viennent ces (fausses) fleurs, disposées partout dans le restaurant …

Là aussi, d’autres images remontent du fin fond de la mémoire, ou pas de si loin d’ailleurs !

En fait, en termes de décoration, la Brasserie Bellanger, c’est un peu Big Mamma rencontre la Maison Sauvage.

Démonstration ! Pour Pink Mamma, voilà ce que ça donne . Looks familiar ?

Pink Mamma - décoration
Pink Mamma – décoration

Quant à la maison Sauvage, qui a lancé le concept même de devanture hyper instagrammable au printemps dernier, on peut dire que sa déco fleurie n’a pas laissé les créateurs de la Brasserie Bellanger indifférents !

Maison sauvage - terrasse
Maison sauvage – terrasse

La vaisselle

Je concluerai sur la vaisselle. Dans une jolie brasserie, une jolie vaisselle est capitale. Sobre et élegante, elle met les plats en valeur, donne du relief au poireau, du caractère à l’oeuf mayo. Et Brasserie Bellanger l’a compris avec ce joli service, que je pourrais qualifier de parfait.

Brasserie Bellanger - la vaisselle
Brasserie Bellanger – la vaisselle

Sauf que…. Cette sobriété est mêlée à une explosion aveuglante de couleurs, en direct du Mexique.

Et là, je demande : pourquoi ? Alors oui, la vaisselle italienne de Big Mamma est un de leurs atouts clé qui séduit les amateurs et les autres.

Big Mamma - la vaisselle
Big Mamma – la vaisselle

Mais pourquoi copier ? Pourquoi ne pas s’en tenir au concept pur de la brasserie parisienne ? On me souffle dans l’oreillette que Bellanger a fait appel au même cabinet de conseil en décoration intérieure que celui qui avait créé les restaurants du groupe Big Mamma. Et là, tou s’explique. J’espère juste que pour les prochaines adresses de Victor et Charlie, ces égarements auront été revus et corrigés.

La brasserie Bellanger – la carte

Une carte le midi, une autre pour le soir, sommes nous dans une brasserie ou dans un bouillon ?

La question se pose sérieusement quand on voit l’œuf mayonnaise qui trône fièrement aux côtés du céleri rémoulade et du poireau vinaigrette. Mais le menu est travaillé, en mode carte serrée, en revendiquant produits du terroir et un sourcing auprès de petits producteurs de qualité. Il s’agit donc bien d’une brasserie.

Et c’est bon ! très bon.

Brasserie Bellanger - oeufs mayonnaise
Brasserie Bellanger – oeufs mayonnaise

Chaque produit est travaillé avec précision, rien n’est laissé au hasard, et ça marche. Pour l’oeuf mayo, délicate ciboulette parsemée sur une mayonnaise délicieusement aérienne. Noisettes et pommes granny Smith pour réhausser le céleri rémoulade. C’est très réussi.

En passant aux plats, le plaisir des papilles continue. Cuisson parfaite du cabillaud, le poisson du jour, générosité pour le croque monsieur et ses délicieuses frites.

La grosse déception du jour : pas de Paris Brest à la carte ! C’est leur dessert signature, il faudra que je revienne !

Brasserie Bellanger 140 Rue du Faubourg Poissonnière, 75010 Paris
pas de réservation ouvert tous les jours de la semaine à partir de midi

Citeco – la cité de l’économie

Dit comme ça, je vous l’accorde, cela ne fait pas forcément rêver ! La cité de l’économie… Mais croyez moi sur parole, vous allez adorer. Avant même de passer le pas de la porte. Vous allez comprendre pourquoi en suivant ma visite guidée. C’est parti !

La cité de l’économie – un palais 3 vies

L’hôtel Gaillard, au sein duquel est installée la cité de l’économie, a eu de multiples vies.

Cité de l'économie - CITECO
Cité de l’économie – CITECO

Il est inauguré en 1885 après 4 ans de travaux de construction par son premier propriétaire, le banquier Emile Gaillard qui y vivra jusqu’à son décès en 1902. L’hôtel particulier est racheté en 1919 par la Banque de France qui en fait une succursale bancaire. En 1999 l’hôtel Gaillard est classé monument historique, et c’est en 2006 qu’il ferme ses portes.  Les vestiges de ces deux premiers vies demeurent dans la nouvelle version de l’édifice qui entame aujourd’hui sa 3ème étape d’existence en se transformant en lieu de découverte et de pédagogie, la Cité de l’économie. C’est tout d’abord la façade majestueuse, agrémentée de ses élégantes tourelles qui s’envolent vers le ciel, qui vous séduira. L’émerveillement se poursuivra lorsque vous découvrirez l’escalier majestueux qui surplombe les espaces de réception.

C’est d’ailleurs là que commence la visite.

La cité de l’Economie – un lieu, de multiples espaces de découverte

Le défi de la Cité de l’économie est clair : rendre l’économie attrayante, et accessible au plus grand nombre. La découverte est orchestrée autour de 6 thématiques : échanges, acteurs, marchés, instabilités, régulations, et l’on finit dans ce qui fut la salle des coffres de cette succursale historique de la Banque de France.

Cité de l'économie - salle des coffres
Cité de l’économie – salle des coffres

Tout est fait pour rendre la découverte ludique, en s’appuyant sur de nombreux dispositifs interactifs, mais aussi des cas concrets, comme par exemple l’histoire de la fabrication d’un simple jean et les impacts au niveau de l’économie mondiale, ou encore le financement des retraites.

Chaque thématique est illustrée par des données chiffrées, des vidéos et des tutoriels, mais surtout de nombreux dispositifs interactifs.

Le dernier jeu s’articule autour de la négociation avec pour ambition la réduction de l’empreinte carbone de 9 pays fictifs  qui doivent se fixer des objectifs régionaux puis mondiaux. Tellement d’actualité !

La cité de l’économie – l’exposition de la rentrée

La cité de l’économie propose dès la rentrée une exposition temporaire intitulée « Nés quelque part ». En écho au dernier jeu proposé dans l’installation permanente, les visiteurs se voient proposer une aventure à la croisée du théâtre et du jeu de rôles. Cette expérience leur permettra de toucher du doigt les enjeux du climat et du développement durable dans le monde. 18 personnages, 6 pays : vous serez propulsés dans la vie d’une de ces personnes, afin de  vivre les enjeux quotidiens du climat et du développement auxquels il doit faire face, comprendre les solutions qui s’offrent à lui. Parce que rien ne vaut l’immersion dans une situation réelle pour mieux l’appréhender et la comprendre.

exposition Nés quelque part
du 26 septembre au 24 novembre 2019
Cité de l’Economie 1 Place du Général Catroux, 75017 Paris