Philippe Atienza – bottier parisien

Philippe Atienza pourrait être qualifié de bottier hipster. Look décontracté, barbe spectaculaire, il est trendy à souhaits. Ses valeurs sont le respect des traditions et la transmission d’un savoir faire qui lui est si précieux. Un homme aux multiples facettes mu par le plaisir de créer et de partager. Rencontre.

Philippe Atienza – compagnon du devoir

Philippe Atienza dit de lui qu’il fut « un élève peu studieux pendant l’adolescence ». Autrement dit, il n’était pas adapté au cursus classique. Aussi, dès la fin du collège il rentre chez les Compagnons du Devoir avec comme objectif d’apprendre à fabriquer des bottes d’équitation, sport qu’il pratiquait alors. Pendant 8 ans il sillonne la France pour apprendre le métier, changeant de ville tous les ans, hébergé dans ces maisons au sein desquelles on lui inculque des valeurs de partage, de tradition et de soutien mutuel. De retour à Paris il travaille chez les plus grands bottiers de la place. Chez John Lobb son envie de grandir dans le métier lui donne l’énergie et la volonté qui lui permettront de gravir tous les échelons. Ouvrier de pied (ouvrier  au tabouret), patronier, responsable de l’atelier tige puis directeur de l’atelier, il quitte ce grand nom du soulier sur mesure pour prendre la succession de Massaro chez Chanel, revenant ainsi aux plaisirs du soulier de femme. C’est lors de sa rencontre avec Laura au sein de l’association Maurice Arnoult où il donne des cours qu’ils décident de s’associer pour lancer sa propre maison.

Son atelier à Paris : l’antre de la fabrication

L’atelier de Philippe Atienza se situe dans les superbes arcades du Viaduc des Arts. Un espace lumineux, spacieux, accueillant. Ici, c’est « work in progress ». Les souliers en cours de finition côtoient les formes en bois attendant de prendre leur ligne finale, mêlées aux copeaux fraichement poncés. C’est à peine s’ils lèvent la tête quand on pousse la porte de ce superbe atelier du Viaduc des Arts. Eux, ce sont Philippe Atienza, Laura son associé et les apprentis qui les accompagnent. Le dos courbé sur leur établi, ils râpent, poncent, cousent. Concentrés à l’extrême ils déroulent les gestes ancestraux dans la tradition du métier. Philippe Atienza y tient beaucoup :  » je tiens à conserver la qualité du travail intact  dans le respect des traditions bottières « .
Les établis côtoient les machines historiques précieusement conservées. Les bobines de fils de lin sont alignées attendant d’être sélectionnées pour une prochaine couture 100% fait main.

Philippe Atienza – savoir faire en partage

Philippe Atienza crée des souliers pour homme comme pour femme. La tradition est respectée à chaque étape de la fabrication : la couture est effectuée avec un fil contenant entre 8 et 15 brins, conférant ainsi une solidité inégalée même dans les plus grandes maisons. L’utilisation d’une colle à pâte pour les talons, qui nécessite de travaille les épaisseurs de cuir mouillées puis de les laisser sécher. Ce sont tous ces gestes qu’il transmet aux apprentis qu’il forme, ou encore aux élèves qu’il accueille dans ses stages. Passionnés de souliers, gens du métier ou amateurs de belles chaussures en reconversion, ils ont tous en commun de vouloir progresser et apprendre à ses côtés.

Dans son atelier boutique on peut voir un certain nombre de paires toute faites. Il n’a pas de collection à proprement parler, mais plutôt des modèles classiques auxquels il apporte une touche de modernité en travaillant les lignes, les volumes
Le processus de création du soulier en grande mesure est fait d’écoute et d’accompagnement du client. Certains sauront précisément décrire leur soulier rêvé, d’autres s’appuieront sur un modèle qu’il fera évoluer et adaptera aux attentes. Entre le premier rendez vous et la réception de la paire de souliers s’écouleront plusieurs semaines, émaillées de rencontres pour affiner la demande, effectuer le patronage, essayer la maquette des chaussures réalisée en cuir, et finalement réceptionner la paire tant attendue.

Philippe Atienza 53 Avenue Daumesnil, 75012 Paris

Tabarnak – longue vie au nouveau cirque

Le cirque a longtemps été associé à des animaux sauvages domptés et vivant dans des cages. Puis est venu le moment de se poser la question de cette maltraitance animale trop mésestimée pendant si longtemps. Et avec elle la question de l’avenir du cirque. Le Cirque du Soleil a ouvert la voie tout en délicatesse et en poésie. Et aujourd’hui, voici venu le temps du cirque qui donne le sourire . J’ai le plaisir de vous présenter la troupe du cirque Alfonse et son nouveau spectacle : Tabernak !

Tabarnak – un cirque pas comme les autres

Tabernak est different de tout ce que vous avez déjà vu. A commencer par l’arrivée dans la salle avant même le début du spectacle. Il n’est pas ordinaire de trouver tous les protagonistes déjà sur scène, chacun vaquant à ses occupations. Tabernak pourrait être défini comme un spectacle acrobatique sur fond de musique sacrée. Mais cela ne suffirait pas.  Parce que l’équipe du cirque Alfons sait tout faire, et ils en font la démonstration dans ce spectacle : Tabernak. Absolument tout. Cela commence par le crochet, mais aussi le tricot, la musique, le chant, les acrobaties. Je vous le dis, ils savent tout faire. Et puis il faut aussi le dire, ils n’ont pas le look traditionnel des artistes de scène. Ici,

Tabarnak – la messe est dite

Vous m’excuserez, je n’ai pas pu m’empêcher de choisir ce titre, même si d’autres m’ont déjà précédée. Mais cette expression s’impose. Et pas uniquement parce que la musique lithurgique est un élément clé de ce spectacle déjanté. Mais parce que la troupe du cirque Alfonse fait la démonstration que le cirque d’hier peut définitivement céder la place à celui de demain. Le cirque du soleil nous avait déjà donné les premières preuves. Le cirque Alfonse vient rejoindre les rangs de ceux qui seront les grands noms du cirque de demain.

Parce que ce spectacle donne le sourire de la première minute à la dernière. Un vrai concentré de bonne humeur avec des artistes acrobates taquins, espiègles, sympathiques en somme. Alors même si les acrobaties ne sont pas toujours parfaites,  un spectacle qui met de bonne humeur cela ne se refuse pas !

Tabernak  jusqu’au 9 juin
Bobino  14-20, rue de la Gaîté, 75014 Paris

Blossom – explosion de saveurs

Le printemps, les premiers rayons de soleil, voilà le moment parfait pour découvrir une adresse encore secrète en plein coeur de Paris. Découverte de Blossom, restaurant chic et nature.

Blossom – végetal et nature à l’honneur

Le ton est donné : nom évocateur, cadre paisible, vert et lumineux. La végétation est prometteuse, et là où les palmiers sont déjà somptueux, de jeunes pousses s’installent pour tapisser les murs. Cette charmante cour terrasse dissimulée au coeur du Sofitel Faubourg aura un été  luxuriant ! Aux manettes en cuisine, le chef Alexandre Auger et la chef pâtissière Shereen Khelif. Grâce à eux, le végétal s’invite également dans l’assiette. Et le menu est très clair sur ce point.

Blossom – ce qu’on y mange

Pommes, cranberies, pousses d’épinard, carottes fanes, asperges et endamamés, la carte met à l’honneur les saveurs du potager dans un esprit très champêtre. Les légumes sont bio, la carte propose une large variété de plats sains et gourmands qui répondront aux attentes des palais hédonistes sensible à la qualité de leur alimentation.

Les assiettes sont à la hauteur de la promesse, la fraicheur et les saveurs au rendez-vous.

Blossom propose également une offre De-light. Ou comment manger bon et sain avec ce programme minceur et bien-être. Les plats sont identifiés sur la carte par un petit logo .

Quand au clou du repas, je parle du dessert bien sur, c’est plus qu’une simple saveur, c’est une expérience absolue ! En effet, vous pourrez vous rendre directement au bar à pâtisseries pour choisir votre dessert sous l’oeil bienveillant de la chef pâtissière Shereen Khelif, l’agrémenter comme il vous plait, et grignoter les douceurs proposées en attendant ! Délicieux ET ludique !

Blossom Paris – pourquoi j’y reviendrai

Clairement, par pure gourmandise ! Parce qu’en mai, Blossom célèbre la St Honoré, patron des boulangers, à qui la pâtisserie parisienne doit le célebrissime gâteau qui porte son nom. Etant donné q’il s’agit précisément du dessert signature du restaurant, le St-Honoré sera à l’honneur durant tout le mois de mai et se déclinera en plusieurs versions, dont une fruitée et fleurie dans l’esprit Blossom.  Ce sera l’occasion de revoir Shereen Khelif, qui accueillera les gourmands dont moi même pour une version sur mesure !

Formules du jour : 29 € (entrée & plat ou plat & dessert) – 36 € (entrée, plat & dessert)

BLOSSOM – 11 bis rue Boissy d’Anglas – 78008 Paris
Tel : 01 44 94 14 24 – sofitel-paris-lefaubourg.com – @blossomrestaurantparis

Ignace Paris – des bijoux à l’élegance discrète

Ne cherchez pas à accorder à Delphine tout le mérite de la création d’Ignace Paris, sa marque de bijoux 100% parisienne qui porte le nom de sa grand mère. Elle est la discrétion incarnée et dès que l’on la questionne sur son parcours elle explique qu’il s’agit avant tout d’un travail d’équipe. Mais on ne s’y trompe pas : sa personnalité discrète et élégante se perçoit dans chacune de ses créations.

Delphine Kovalsky – créatrice d’Ignace Paris

Plutôt que créatrice, elle aime donc se définir comme l’instigatrice de cette marque qu’elle a lancée il y a 9 ans. Manuelle contrariée, son parcours de juriste dévie rapidement vers l’univers de la mode, et plus particulièrement de l’accessoire. Le succès des bijoux qu’elle créé à ses heures perdues lui impose ce qui devient une évidence : elle doit voler de ses propres ailes. Rapidement arrive Coraline sans qui Ignace ne serait rien. « J’imagine, mais ses mains me sont précieuses et indispensables » dit-elle de cette professionnelle de la bijouterie qui l’a rejointe dès les débuts d’Ignace et avec qui elle crée et conçoit en harmonie parfaite. « Delphine imagine, et je concrétise ses idées » renchérit Coraline. Cela dit, Delphine a toujours eu le talent de la création au bout des doigts, elle qui s’est formée chez Lesage pour la broderie. C’est donc dans sa boutique de la rue du Bac, là où se trouve également l’atelier, qu’on peut la croiser régulièrement.

Paris toujours

Paris est une évidence pour cette parisienne qui installe sa première adresse rue du Pré au Clercs. Puis c’est au Bon Marché qu’elle pose son petit établi, elle qui créera ainsi il y a 8 ans le premier popup du grand magasin qui n’a cessé depuis d’accueillir de jeunes et talentueux créateurs perpétuant cette expérience réussie de rencontre de l’artiste avec son public. Une boutique et son atelier rue du Bac, une autre boutique rue de Passy, Ignace a donc un pied sur chaque rive de la capitale, lui permettant ainsi de rencontrer une clientèle variée et multiple. Une fabrication 100% parisienne qui garantit l’éthique du travail à laquelle Delphine est très attachée.

Nature et voyages au coeur de ses bijoux

Voilà si on devait les résumer en deux mots les sources d’inspirations de la créatrice d’Ignace. D’un coucher de soleil aperçu place de la Concorde naitra ce collier fait d’aigue-marine opalescente et de pierre de soleil. Sa palette chromatique est aussi infinie que celle de la nature. Du bleu profond parcouru d’éclats dorés du lapiz lazuli au rose tendre des agathes, en passant par la chaleur du violet de l’améthyste ou au bleu couleur de ciel des topazes, les bijoux Ignace répondent à toutes les envies. Avec deux collections par an, ils se fondent dans les teintes des saisons. Vert céladon ou tendres pastels pour le printemps et l’été, couleurs plus vibrantes et chaudes pour l’automne et l’hiver. Chaque pièce porte un nom. Elles sont toutes uniques, dans leur composition en assemblage de pierres et de formes, toujours semblables dans l’esprit, toujours différentes. Le sautoir est son bijou fétiche, les boucles d’oreilles sa création favorite. Chaque bijou prend naissance dans son imagination nourrie d’observation de la nature, de chine et de découvertes au gré des ventes de pièces anciennes. Puis les pierres sont soigneusement sélectionnées dans une harmonie de couleurs, enfilées, serties, voire montées une à une dans une technique unique proche de celle de la dentelle, s’associant ainsi pour créer le bijou final.

Féminité raffinée et élégante frivolité sont les atouts de ses bijoux cumulables à l’envie. Et si vous avez envie de vous faire plaisir, faites un tour dans la boutique, il y a de jolies promotions ces jours ci!

Ignace 87 rue du Bac 75007 Paris

 

Le Drugstore restaurant – Mais où sont les frites ?

Il fait partie de ces lieux mythiques de Paris. Il fait partie de mes souvenirs d’enfance, étape incontournable d’un grand oncle qui m’y emmenait pour le goûter lorsqu’il était de passage à Paris. Le Drugstore Publicis et son restaurant terrasse ont donc une place toute particulière dans mes souvenirs. Et c’est pour cela que personne ne peut y toucher. Sauf moi.

Le Drugstore – le nouveau restaurant

C’est à la fin de l’année dernière que la célèbre brasserie du Drugstore Publicis a réouvert ses portes après plusieurs mois de travaux et pris son nouveau nom : Le Drugstore. Avec Tom DIXON  la nouvelle décoration est délicieusement chaleureuse et les larges fauteuils invitent à s’installer confortablement pour ne plus en bouger.

L’atout majeur des nouveaux aménagements réside dans la multiplicité des espaces. Intérieur chaleureux, velours ou banquettes en cuir. Mais le choix est bien plus large. Entre salon cosy à l’intérieur, verrière lumineuse et terrasse ensoleillée quand le soleil est au rendez-vous, on trouve forcément assises à son goût.

Les espaces cuisine sont ouverts et alléchants, tout particulièrement l’espace pâtisserie, les gourmands comprendront.

Le Drugstore – ce qu’on y mange

Dans les cuisines, Eric Frechon, déjà à la tête de plusieurs restaurants dont l’Epicure triplement étoilé de l’hôtel Bristol. Enfin, quand je dis « dans les cuisines », je m’emporte. En effet, il a « imaginé » la carte, laissant le soin à d’autres de la mettre en oeuvre. Le parcours d’un chef qui finit par devenir une marque et un chef d’entreprise. D’autres noms viennent d’ailleurs à l’esprit sur ce modèle. Passons.

La carte donc : une offre de brasserie qui permet de se restaurer à peu près à toute heure du jour ou de la nuit. Assiettes à partager, burgers, salades ou foie gras, rien de bien révolutionnaire ici. Un effort tout particulier sur les viandes, vestige du restaurant précédent, qui excellait en la matière.

Et puis des plats signature. Dont le « Fish & Chips version Drugstore « . Et c’est là que commencent les surprises. En effet, en version synthétique, le Fish & Chips est sans chips. Servi avec une salade (tellement salée dans mon cas que j’ai tout laissé) ! En version détaillée, et je tiens à préciser que le serveur m’avait avertie : c’est la panure qui est remplacée par des copeaux de pommes de terre cuits ( des chips donc !) Voilà donc le concept. Tellement saugrenu que les serveurs ne s’y trompent plus et font le choix d’averti le client avant de se prendre une remarque cinglante à l’arrivée du plat, du type : « mais où sont donc les frites ?! »

Mais c’est pas fini. Dans la gamme « plats », il y a le thon rouge. Vous avez dit plat ? Une entrée peut-être vu la taille de l’assiette ! L’originalité, peut-être. Mais où est donc la générosité ?

Venons en à l’apothéose et plutôt que des mots, je vous offre une photo. J’attire bien sur votre attention sur les prix, et tout particulièrement sur l’eau de Perrier. Je n’en dirai pas plus.

Le drugstore – est ce que je reviendrai ?

Quand j’aurai eu le temps de faire quelques économies, et que la nostalgie des goûters avec mon cher oncle m’envahira, alors peut-être je reviendrai. Parce que le miracle est là : il existait il y a plus de 30 ans, et il est toujours là, ce dessert mythique, conçu pour être partagé : la célébrissime coupe Ras Le Bol. Et pour elle, je serais prête à tout, ou presque.

5 boules de glaces, plus savoureuses les unes que les autres, une crème aérienne et addictive, et ces tuiles fines et croustillantes pour une association parfaite de saveurs et de textures. Elle est conçue pour deux, mais j’aurais pu en venir à bout seule sans problème. Bien sur, cela reste entre nous …

Le Drugstore 133 Av. des Champs-Élysées, 75008 Paris tel :  01 44 43 77 64
https://www.publicisdrugstore.com/fr/le-drugstore

Atelier des Lumières – immersion dans l’univers de Klimt

Vous rêvez de ressentir un tableau,  de le vivre, de vous en imprégner, en oublier tout ce qui vous entoure pour mieux pénétrer dans l’univers de l’artiste ? L’expérience proposée par l’Atelier des Lumières est la quintessence même de cette aspiration. Partons à la découverte d’une exposition comme vous n’en avez jamais vue auparavant.

Atelier des Lumières – le concept

Tout commence par ce lieu historique  qui accueille l’Atelier des Lumières : une fonderie datant du  début du XIXème siècle, dans le  XIème arrondissement de Paris. Murs de pierre sombre, structure métallique et cheminée monumentale. Ici étaient produites des pièces en fonte pour la Marine et les chemins de fer. La fonderie ferme en 1929, accueille alors une entreprise spécialisée en machines outils qui déménage en 2000. C’est en 2013 que Bruno Monnier, Président de Culturespaces, découvre ce lieu hors du commun. Lui qui a créé les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence, il décide d’inventer ici, à Paris, une nouvelle forme d’expérience numérique de l’art : l’immersion totale dans les oeuvres présentées. L’Atelier des Lumières ouvre donc ses portes le 13 avril 2018.

Atelier des Lumières – la première exposition : Gustave KLIMT

Attention, tenez vous prêts. Choc visuel et émotionnel garanti. En pénétrant dans l’enceinte de l’atelier des Lumières on passe de la lumière du jour à l’obscurité de cette halle dans laquelle on est immédiatement transporté dans l’univers pictural de Klimt.

Soudain la couleur envahit les murs, le sol semble se dérober sous nos pieds, et la musique envahit l’espace. Impossible d’y échapper, les oeuvres picturales se succèdent, accompagnées d’oeuvres musicales en parfaite harmonie. L’éclat des couleurs est sublimé par la force des pièces classiques de Beethoven, Strauss ou Malher. Le spectateur devient acteur, la musique transporte et soudain on ressent le besoin irrepressible de bouger, se déplacer, explorer comme jamais on ne l’a fait dans aucun musée. Assis au sol, accoudé à la rambarde de la mezzanine, chacun s’approprie l’espace pour trouver le meilleur pont de vue, celui qui permettra de capter la puissance des oeuvres qui défilent du sol au plafond.

Toutes les périodes de l’oeuvre de Klimt se succèdent, ses portraits de femme, sa représentation sublimée de la nature et de ses couleurs vibrantes. Les oeuvres de Klimt sont les plus présentes, mais l’exposition présente également d’autres artistes contemporains ou qui se sont inspirés de son oeuvre.

L’Atelier des Lumières – Klimt, Schiele, Hundertwasser

De la fin du XIXème siècle au début du XXème, Gustave Klimt devient le chef de file de l’art viennois. En 1897 il fonde la Sécession, l’union des artistes d’Autriche dont il devient le président. Puis c’est en 1907 qu’il rencontre Egon Schiele, avec lequel un lien fort mais éphémère naitra d’une admiration mutuelle. Klimt a bouleversé le paysage artistique viennois du début du siècle. Plus tard, Hundertwasser lui revisitera l’architecture et la ville en s’inspirant de la nature. Ce sont ces deux artistes dont vous pourrez également admirer les oeuvres dans l’Atelier des Lumières.

Pour résumer, l’expérience est unique, et cette approche différente est tout à fait complémentaire d’une exposition de tableaux traditionnelle. Elle présente cependant l’avantage de désacraliser le musée, et les enfants que j’ai vus danser et jouer entre les oeuvres en étaient l’illustration parfaite.

Pensez à réserver vos billets pour éviter d’attendre : l’exposition est victime de son succès.

L’Atelier des Lumières 38 rue Saint Maur 75011 PARIS
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00 ( y compris jours fériés !)

Restaurant IMA Paris – comme à la maison

Chez IMA on se sent comme à la maison. Pas étonnant : IMA, c’est « maman » en hébreu ! Et, comme à la maison, les produits sont frais, les tartes ne sont pas tout à fait rondes mais elles sont parfaitement délicieuses, l’atmosphère est joyeuse et la cuisine savoureuse.

Restaurant IMA Paris – restaurant végétarien

Je n’en suis pas encore revenue. Parce que même si je me classerais dans la catégorie  » flexitarienne  » ( heureusement qu’il y a un mot pour tout !) manger « végétarien » n’était pas à priori pour moi une perspective alléchante. Seulement voilà, je n’avais pas associé IMA à cette étiquette végetarienne. C’était simplement une nouvelle adresse de produits frais et savoureux à tester.

Et bien je n’ai pas été déçue. S’il fallait qualifier IMA, je dirais que c’est une cantine sympathique qui s’applique à apporter une touche méditerranéenne aux  produits frais et de saison. Crée par trois amis déjà expérimentés dans le monde de la restauration ( l’un d’eux, Jéremy Attuil, a créé le Sunken Chip pas très loin de là), ce spot est devenu une adresse incontournable d’un quartier qui regorge pourtant de lieux branchés.

Restaurant IMA – ce qu’on y mange

J’ai déjeuné chez IMA. Le comptoir croulait sous des salades, mais aussi des tartes de légumes, sans oublier les parfums d’herbes et d’épices qui envahissent l’espace et titillent les narines.

Aussi beau que bon, tout était délicieux, frais, jusqu’à la dernière feuille de salade. On a le choix entre deux tailles d’assiette salade pour le déjeuner, ou bien la tarte salée du jour, sans oublier les oeufs en mode hummus. Pour le dessert, mon cerveau gustatif s’émeut à l’évocation du  cake dégusté ce jour.

Restaurant IMA – pourquoi j’y reviendrai

Pour tester le petit déjeuner bien sur ! Parce que ne vous y trompez pas, ici on petit déjeuner et on brunche aussi. En mode coffee shop, avec le désormais célèbre café de la brûlerie de Belleville. Sans oublier les pancakes ou le home made granola. Alors, comment résister ? En ne résistant pas !

Quand vous aurez fin de vous régaler, pensez à faire un tour un peu plus haut, à l’angle de la rue des Vinaigriers, pour admirer cette superbe oeuvre de Vinie Graffiti !

Restaurant IMA 39 Quai de Valmy, 75010 Paris 01.40.36.41.37
ouvert tous les jours de 10h00 à 17h00
hello@ima.paris

Le brunch du Comptoir du Trésor – un vrai bijou

Les brunchs parisiens sont si nombreux qu’il est quasi impossible de faire un choix. Et puis tant de questions se posent ! Version buffet ou servi à table ? En mode ultra sain à base d’Avocado toast et de granola sans gluten, ou plutôt en version pancakes dégoulinants de sirop d’érable ? Et bien aujourd’hui je crois pouvoir dire que j’ai trouvé le mien !

Le brunch du Comptoir du Trésor – il a tout

Le Comptoir du Trésor est parfaitement installé au coeur du Marais dans une impasse piétonne. L’emplacement parfait pour un moment de calme et de quiétude, pour un brunch dominical par exemple !

Des pavés, des arbres et des massifs de fleurs, il y a là comme un parfum de vacances. Alors bien sur, nous sommes à Paris, et le soleil n’est pas toujours de la partie. Aucune importance, le lieu est aussi accueillant dedans que dehors.

Le brunch du Comptoir du Trésor – ce qu’on y mange

Venons en à l’essentiel. Le brunch du Comptoir est en mode buffet, mais pas que. Un buffet à l’offre la plus large rencontrée depuis longtemps à Paris. Tout, il y a tout. Verrines et salades, crevettes et huitres pour commencer. Puis viennent les quiches, le plateau de fromages. Puis viennent les plats chauds bien sur : blanquette de saumon, pilons de canards caramélisés, pommes de terres sautées et petits légumes, et j’en oublie. Et comme si cela ne suffisait pas, on peut choisir ses oeufs : brouillés, au plat ou en omelette, et là, ils sont servis à table. Et ça continue dans le sucré bien sur : crèpes et viennoiseries, chouquettes, salade de fruits, et le clou du spectacle : la fontaine de chocolat. Sans oublier les tartes, ou encore les pâtisseries miniaturisées.

Que dire encore…. Parlons café. Les brunchs que j’ai croisés jusqu’à présent proposaient principalement du café filtre au mieux, et voire même pire. Ici, le café à volonté est disponible bien sur, mais au café filtre s’ajoute l’expresso, le cappuccino, le latte ! Et puis tout est fait maison, ça se sent, ça se voit.

Le brunch du Comptoir du Trésor – y revenir encore et encore

C’est comme une évidence. Cela sera peut-être dimanche, ou bien samedi aussi !

Je reviendrai pour goûter ce que je n’ai pas pu déguster, comme les viennoiseries, les cakes, marbrés ou citronnés. Et puis des fruits recouverts du chocolat de la fontaine aussi ! Et je reviendrai pour reprendre des photos parce que, vous l’aurez constaté, les images ne sont pas à la hauteur des mots cette fois !

Et dans tous les cas, pensez à réserver ( deux services le dimanche : 1er à 11h00 et second à 13h30)

Le Comptoir du Trésor  9 rue du Trésor 75004 Paris – 01 42 71 35 17

 

La Pinata rue des Vinaigriers – concentré de bonne humeur

Edit : la gagnante désignée par randomizer est : secrets de parisienne . Merci pour vos participations et à bientôt chez Elena !

Elena a créé sa jolie boutique, La Pinata, il y a 16 ans déjà. Elle y fabrique de superbes créations multi colores inspirées des coutumes de son Amérique du Sud natale. Sa boutique est une caverne d’Ali Baba pour petits et grands. Mais la concurrence sévit et sa boutique est en danger. A nous de l’aider donc pour qu’elle demeure la touche artisanale de la si jolie rue des Vinaigriers .

La Pinata rue des Vinaigriers – l’histoire de sa créatrice

Elena est colombienne. Elle vit à Paris depuis 40 ans, et y créé ses pinatas depuis une trentaine d’années. D’anniversaires en collaborations avec de grands noms tels que Les Galeries Lafayette, Sonia Rykiel ou encore Eurodisney Paris, elle invente, imagine et fabrique. Mais elle n’est pas seule. Depuis des années, grâce à elle, des prisonniers de la prison de Poissy ont une activité, un but, une chance de s’en sortir. En effet Elena a créé un atelier dans les murs de la prison où elle passe une journée hebdomadaire pour accompagner les détenus qui travaillent avec elle. Parce qu’Elena a un grand coeur. Et cela se sent dès qu’on la rencontre.

La boutique

C’est dans sa boutique que l’on peut admirer la variété de ses créations bien sur.

Là aussi se trouvent tous les petits cadeaux que l’on peut inclure dans la pinata pour un effet de surprise et d’émerveillement garantis.

Elena vous accueille, vous explique, et vous écoute aussi. Parce qu’ici vous pouvez demander la pinata de vos rêves et elle naitra de ses mains pour vous. Une belle idée pour un anniversaire bien sur, mais aussi un enterrement de vie de jeune fille, ou même pour une fête anti Saint Valentin, vous vous souvenez ?

Alors pour l’aider, pour s’assurer que sa boutique puisse fêter ses 17 ans,  pour lui permettre de continuer d’offrir du rêve aux enfants qui, lorsqu’ils pénètrent dans cette caverne aux mille merveilles, ont les yeux qui brillent, nous allons parler d’elle, ici, et partout.

La Pinata – venez pour gagner la vôtre

Parler d’elle, donner envie au plus grand nombre de venir découvrir cette adresse unique à Paris, c’est notre objectif. Et pour vous donner une occasion de plus d’aller découvrir sa boutique, je vous propose de vous faire gagner une superbe pinata, celle de votre choix dans la sélection qu’Elena vous proposera sur place.

Pour participer, c’est simple. Vous allez la suivre sur ses réseaux sociaux :

La Pinata sur Facebook

La Pinata sur Instagram

Puis vous laisserez ici un commentaire pour dire que vous participez. Et si vous retweetez, partagez sur FB, ou mettez en story sur Instagram, dites le moi aussi : cela vous donnera une chance en plus de participer pour chaque partage.

Ensuite, le dimanche 13 mai je tirerai au sort le nom du gagnant qui n’aura plus qu’à aller rendre visite à Elena et pourra ainsi repartir avec sa pinata ! vous êtes prêts ? C’est parti !

La Pinata 25 Rue des Vinaigriers, 75010 Paris

Hôtel Fauchon Paris – location, location, location

Si je vous disais Fauchon, que me répondriez vous ? Gourmandise et gastronomie à la française, adresse typiquement parisienne, symbole de la gastronomie de luxe ? Vous auriez raison, et pourtant… Il manque quelque chose !

Hôtel Fauchon Paris – un hôtel 5 étoiles place de la Madeleine

Oui, Fauchon ouvre dès la rentrée un hôtel place de la Madeleine en collaboration avec les hôtels Esprit de France.  Et désormais, dans la galaxie gourmande de Fauchon on trouvera un hôtel luxueux et élégant en plein coeur de la capitale.

« Location, location, location », on ne pourrait pas mieux dire pour cet établissement dont toutes les chambres ont une vue parfaite sur la ville, que ce soit sur le boulevard Malesherbes ou sur l’impressionnante église de la Madeleine. L’ouverture est prévue dès la rentrée et les travaux entrepris dans les bâtiments hausmanniens qui l’abritent avancent particulièrement efficacement. La preuve : j’y étais !

Hôtel Fauchon – la gourmandise à tous les étages, et plus encore

C’est Jérôme Montantème, le Directeur Général de FAUCHON L’Hôtel Paris, qui en parle le mieux.

Quand il évoque avec délice le « gourmet bar » qui sera présent dans chacune des 54 chambres de l’hôtel je me vois déjà installée sur mon lit, face à la vue, en train de grignoter un macaron, au café bien sur puisque ce gourmet bar, réinvention du traditionnel mini bar, sera personnalisable.

Gourmandise dans les chambres donc, mais aussi dès le premier regard depuis la place de la Madeleine puisqu’une superbe terrasse sera installée dès les beaux jours dans la continuité du Café FAUCHON, installé au rez de chaussée et qui proposera un service continu du petit-déjeuner au dîner en passant par le tea-time ou l’afterwork.

Chambres avec vue, décorées dans un style contemporain qui respectera le superbe bâtiment Haussmannien, chic, élegance, et signature Fauchon avac ce mélange de teintes et de touches noires et roses, plaisirs des sens, avec l’offre gastronomique ainsi que la présence d’un SPA Carita, voici pour les premiers éléments de séduction de l’établissement.

Mais l’hôtel Fauchon va encore plus loin en réinventant les services.

Hôtel Fauchon – les services

Quelques jours avant son arrivée, le client recevra un mail pour son check in. Tout comme le font les compagnies d’aviation qui permettent d’éditer le boarding pass peu avant la date du vol, l’hôtel Fauchon épargnera ainsi à ses hôtes le rituel de l’attente au comptoir  dans le lobby. Ainsi, dès l’arrivée sur place, le client sera accompagné dans sa chambre où il pourra finaliser les derniers aspects administratifs de son installation tout en savourant un macaron accompagné d’un thé par exemple. Nous connaissons tous le concept du room service. Ici encore, Fauchon innove en proposant la possibilité d’un dîner privé en présence de l’un des chefs de la maison. Organisation de shopping privé, de balade en bateaa sur la Seine, ces multiples possibilités démontrent la volonté de la maison de rendre chaque minute du séjour unique et inoubliable.

Alors, impatients comme moi de découvrir ce nouveau lieu de villégiature parisien ?

Fauchon l’hôtel Paris –  11 place de la Madeleine – 75008 Paris