Lafayette Anticipations – mes interrogations

Lafayette Anticipations – fondation des Galeries Lafayette

La fondation Lafayette Anticipations s’adresse aux créateurs des univers de l‘art contemporain, du design et de la mode. Elle leur offrira des moyens qui privilégient la création collective, favorisant l’expérimentation, et leur proposant ainsi de créer et d’exposer des oeuvres nouvelles.

C’est dans un bâtiment industriel du XIXème situé en plein coeur du Marais que la fondation s’est installée.

Dans cette rue du Plâtre qui permet d’apercevoir au loin un des bâtiments les plus controversés des années 70. Souhaitons à la fondation qu’elle ait la même longévité…

L’espace de 2200m2 a été entièrement reinventé. Il dispose désormais d’une « tour d’exposition » centrale faite de parois vitrées et de planchers mobiles.

La promesse éventuelle de surprises au fur et à mesure des expositions/installations à venir puisque cette construction permet d’organiser une quarantaine de configurations différentes !

La fondation accueillera des expositions tout au long de l’année, mais aussi des cycles de performance. Allez savoir ce en quoi cela consistera.

Des expositions, mais aussi bien sur un lieu pour se restaurer. Allez, je vous laisse deviner….

Wild and The Moon. Au coeur de la tendance food du moment.

Et puis il y a aussi une boutique. La boutique A Rebours. La visite sera pour une autre fois. Ou pas. Chaque chose en son temps.

Lafayette Anticipations – l’exposition en cours

Une exposition implique un accrochage, des objets, des supports tangibles. Ce n’est pas le cas ici. Serait-ce donc une performance ? Mais il n’y a pas non plus d’humain visiblement impliqué. Il s’agirait en fait d’une « exposition monographique ».

Pour la béotienne que je suis, voici ce que j’ai vu en quelques mots.

Tout d’abord, au sol et dans les escaliers, des milliers de paillettes scintillantes que l’on foule au risque de déraper pour s’écraser deux étages plus bas. Prenez donc plutôt l’ascenseur.

Et puis doucement, de façon insidieuse, un son pénètre votre cerveau, s’amplifie, pour devenir quasi insupportable. On l’entend à tous les étages mais on comprend quand on se retrouve au 2ème étage et que des images l’accompagnent.

Il s’agit là de séquences filmées de la mer, des vagues. Floues, instables, et accompagnées du bruit du vent.

Je vous épargnerai l’analyse artistique de ce qui est qualifié par certains d' »expérience forte » .

Lafayette Anticipations – la déception

Vous l’aurez compris. Je n’ai pas adhéré. Je n’ai pas été happée dans le « geste architectural » de Lutz Bacher. Je ne suis même pas parvenue à lire l’inscription sur le fronton du bâtiment. Et pas plus à déchiffrer le message de ces projections murales.

Je dirais que le quartier est agréable, et que la vue est belle.

Si on en juge par la personne qui s’applique à photographier les toits de Paris à travers les baies vitrées, je ne suis pas la seule.

Quant aux paillettes qui jonchent le sol, elles ne fascinent clairement pas les visiteurs présents.

Elles donnent simplement l’impression que le lieu a accueilli une grande fête. Mais la fête est finie.

Lafayette Anticipations 9 rue du Plâtre 75004 Paris / 44 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie 

De Calder à Koons – Musée des Arts Décoratifs

De Calder à Koons – collection de Diane Venet

Diane Venet collectionne les bijoux d’artistes depuis plus de 30 ans. C’est grâce à elle, mais aussi aux prêts de galeries, collectionneurs et familles d’artistes que l’exposition De Calder à Koons a pu être mise en place.

Diane Venet a sélectionné ses bijoux pour les faire entrer en résonance avec les oeuvres plus monumentales des artistes qui les ont créés. Ainsi vous pourrez admirer une statue de Niki de Saint Phalle qui donnera tout son sens à la broche Brown Nana.

Diane Venet se passionne pour les bijoux d’art le jour où son mari Bernar Venet enroule autour de son annulaire gauche une fine bague en argent pour en faire une alliance.

Pour elle, porter un bijou d’artiste est loin d’être un acte anodin. Bien loin du bijou traditionnel, il s’agit pour l’artiste d’un geste occasionnel de création, souvent conçu pour un proche, signe d’affection qui mène l’artiste dans un monde plutôt éloigné de son univers traditionnel.

De Calder à Koons – le parcours

A tout seigneur tout honneur, c’est par les créations de Pablo Picasso que commence la découverte. Parce qu’il offrait des médailles sculptés dans l’argile à ceux qu’ils aimaient, de celles que l’on aurait rêvé de recevoir aussi !

Puis il y a Derain, passionné d’antiquité qui s’inspire de ses découvertes au Louvre pour créer des ‘sculptures portables’ qu’il offre à sa femme.

Quant au nom de l’exposition, il rend hommage à ces deux artistes : Calder et Koons.

L’un avec ses colliers sculpturaux que je verrais bien autour de mon cou.

Quant à Koons, loin de son cadeau empoisonnée en forme de bouquet de tulipes, il reste dans la veine de ses créatures animalières avec un petit lapin. Il ne m’a pas vraiment convaincue pour tout vous dire.

De Calder à Koons et Pomellato

Pomellato est une maison italienne de joaillerie qui existe maintenant depuis 50 ans.  Pour l’amoureuse de bijoux que je suis ,elle représente l’élégance, la modernité et la féminité. De la couleur avec ses bagues NUDO aux teintes multiples et éclatantes.

Des lignes élégantes et contemporaines pour des bagues que l’on ne quitte plus.

Ou encore les volumes généreux des chaines TANGO dans la catégorie du rêve.

Cette belle marque incarne un esprit libre et sophistiqué en écho à la personnalité de Diane Venet. C’est donc naturellement qu’elle a choisi d’être le mécène principal de l’exposition que vous pourrez découvrir au Musée des Arts Décoratifs.

De Calder à Koons – Musée des Arts Décoratifs
107-111, rue de Rivoli 75001 Paris
du 7 mars au 8 juillet 2018

Le Coq Rico – volailles bistronomiques

Le Coq Rico – le bistrot des belles volailles

Le Coq Rico porte son nom à la perfection. Ici, la volaille est reine. Et c’est Antoine Westermann qui est aux commandes.

Le cadre est agréable et épuré, et les ouvertures donnent directement sur les petites rues de Montmartre.

Les cuisines ouvertes apportent une dimension chaleureuse et permettent d’échanger avec le chef et son équipe. On peut même manger au comptoir pour une proximité optimale.

Dans le fond une grande salle permet d’accueillir de grandes tablées et d’avoir un oeil sur la cave en cas de besoin.

Le Coq Rico – ce qu’on y mange

Qu’elle soit rôtie ou mijotée la volaille est toujours d’appellation contrôlée, et de provenance identifiée.
Ici se côtoient canette de la Dombes et poule jaune du Gers.
La simplicité est ici synonyme de qualité.
Pas de fioritures, de produits bons, frais et savoureux, des recettes traditionnelles aux notes de modernité et un chef qui laisse s’exprimer sa générosité dans une assiette gourmande.

La volaille est proposée avec deux approches.
En mode rôtisserie. Attention, rôtisserie oui, mais comme vous ne l’avez jamais imaginée.
Sans doute parce qu’elle est d’abord pochée au bouillon avant d’être rôtie.
Et c’est ce qui explique la tendresse de la chair, son moelleux unique.

Côté rôtisserie donc, vous pourrez opter pour un quart de poulet, ou bien une canette ou une pintade, ou encore la volaille entière jusqu’à 4 personnes.
Le tout accompagné de tout ce que l’on adore sans oser l’avouer.

Des frites croustillantes à souhait, de délicieux légumes ou encore des macaronis au fromage gratinés et parfaitement régressifs.

Côté volaille mijotée c’est le poulet jaune du Gers truffé qui fera vaciller votre volonté.


Mon cerveau frémit encore à l’évocation des arômes des truffes qui accompagnent cette volaille délicieusement mijotée en bakehof.

Et pour finir, il faut que je vous mette en garde.

Parce qu’une île flottante comme celle ci, vous n’êtes pas prêts de l’oublier !
Si gourmande, si parfaitement vanillée, personne ne saurait lui résister. Pas moi en tous cas.

Le Coq rico – pourquoi j’y reviendrai

Sans doute pour tester le bon plan du lieu : le plat du jour à 15€.
Ce n’est pas tous les jours que l’on peut se régaler à ce prix dans un restaurant bistronomique.
Qui eût cru que la si touristique Butte Montmartre abritait de tels trésors.

Le Coq Rico propose de ces repas qui rassurent, qui font du bien à l’âme et au corps.
Loin des tendances et des diktats il offre une assiette gourmande et généreuse et on repart le sourire de l’enfance accroché aux lèvres.

D’autant plus heureux que si vous n’avez pas pu finir votre plat si copieux c’est tout naturellement que l’on vous préparera un sac à emporter chez vous, permettant ainsi de faire durer le plaisir gustatif encore un peu, chez soi, voire même de se mettre aux fourneaux puisque dans le sac vous trouverez des suggestions de recettes à faire avec les restes rapportés.

Bon appétit !

Le Coq Rico 98 Rue Lepic, 75018 Paris

JUCH – une histoire de couple

JUCH – au commencement était la bottine

Juch, c’est une histoire d’inséparables. Et aussi de bottines.

C’est pendant un voyage à Shangaï que Charles se fait confectionner des bottines sur mesure. Dès son retour en France, il remporte un succès spectaculaire avec ses chaussures.

L’envie d’entreprendre était déjà là, et l’histoire prend forme. C’est ensemble, avec Julia, qu’ils se lancent dans l’aventure.

Parce qu’avant tout, JUCH, c’est une belle histoire, l’histoire d’un couple. L’histoire de Julia et de Charles-Hugo, les deux cofondateurs de la marque, qui se sont rencontrés en école de commerce et qui ne se sont plus quittés.

Les deux inséparables, ce sont eux. Et vous aurez donc compris d’où vient le nom de la marque : JUlia et CHarles-Hugo !

En point de départ donc, un modèle de bottines pour homme. Décliné en  de multiples teintes, certaines classiques, d’autres plus originales.

Et l’histoire est lancée. La bottine sera le premier classique de la marque. Pour femme aussi, bi matière, plates ou avec un petit talon, un basic parfait en toute saison.

Elle portera le nom de Nigrigenis. Quand je vous disais qu’il s’agissait d’une histoire d’inséparables !

JUCH – revisiter les classiques

Et ce n’était que le début.  JUCH s’attaque ensuite aux sneakers, un autre grand classique. Ils les appelleront les Taranta. Vous aurez compris pourquoi ! Tout est dans le détail, dans la finition.

Bi matière ou en 100% veau lisse,  la gamme de couleurs s’inspire des envies de voyage du couple. Couleurs chaudes pour la Colombie.

Bleu azur et sable avec la collection Sidi Bousaid.

Et toujours l’oeillet de deux couleurs, la couture parfaite.

JUCH – boutique(s) parisienne(s)

Ces deux inséparables voyageurs, entrepreneurs, ont posé leurs valises à Paris. C’est donc en plein coeur de Saint Germain que vous trouverez leur nid. Ici, toutes les chaussures, ainsi que leur ligne de bagages, sobre, élégante.

Et la bonne nouvelle, c’est que vous les trouverez aussi rive droite, dans une boutique du Marais qu’ils partagent avec une de mes découvertes de l’année dernière, Le Bijou Parisien. Il s’agit du Vingt Six.

Paris est donc couvert, que vous soyez « rive droite » ou « rive gauche », vous pourrez leur rendre visite et découvrir leurs créations.

JUCH 39 rue Dauphine 75006 Paris

kitchen ter(re) – des pâtes avant tout

kitchen ter(re) – le petit dernier

Au commencement était Ze Kitchen Galerie. Cuisine fusion aux parfums d’Asie, c’est le premier restaurant de la galaxie de William Ledeuil. Cuisine ouverte en mode spectacle pour les convives, oeuvres d’art accrochées aux murs de ce restaurant à la décoration sobre urbaine. Puis vient le petit second. A quelques pas de là, c’est KGB ( Kitchen Galerie Bis) qui s’installe quelques années après l’ouverture de la première adresse.

Et soudain, on change de quartier, on change d’univers culinaire, et c’est kitchen ter(re).

Ici, ce sont les pâtes qui sont reines.

Elles portent des noms aussi insolites que leur composition et leurs recettes inspirées de procédés ancestraux.

Ainsi se retrouvent sur la carte dentelles de Cucugnan ou encore crêtes de coq.

kitchen ter(re) – ce qu’on y mange

Vous l’aurez compris, des pâtes. Des pâtes au blé dur, au Blé de Khorasan ou encore à l’Amidonnier noir. Mais qu’est-ce donc ? L’amidonnier est une céréale très prisée pour les bouillies ou les pains. Quant au blé de Khorasan, il doit son nom à la région d’Iran dont il provient, et il semblerait qu’il contienne moins de gluten que les blés traditionnels facilitant ainsi sa digestion pour ceux qui y sont intolérants.

Une vraie recherche dans les produits, et de belles recettes dans l’assiette.

Comme ces cargolettes (amidonnier noir) à l’agneau fondant en mode tagine, ou encore mes dentelles de Cucugnan aux poulpes snackés à point et algues.

Les plats étaient délicieux. Promesse tenue donc : des pâtes, que des pâtes, délicieuses, et pas comme les autres.

Seulement voilà….

kitchen ter(re) – est-ce que je reviendrai ?

Il faut le dire. Le service a été interminable. Et quand on fait le choix d’un restaurant à pâtes un samedi midi, c’est avec l’attente tacite d’un repas efficace et de qualité. Et une heure et demie pour une entrée et un plat de pâtes, c’est trop, bien trop.

Alors disons que nous retenterons l’expérience en semaine, pour contredire cette première cette première experience.

kitchen ter(re) 26 boulevard Saint germain 75005 Paris

 

 

Le Spa du Nolinski – instants éphémères

Le Spa du Nolinski – un spa, un hôtel

Pénétrons dans l’univers envoûtant et mystérieux de l‘hôtel Nolinski installé avenue de l’Opéra.

Cet établissement 5 étoiles propose un univers unique à l’atmosphère envoûtante.
Dès que l’on passe le pas de la porte le chaos de la ville s’estompe.

Une ambiance feutrée, une lumière tamisée, le ton est donné.

J’avais découvert la brasserie Rejane, et je m’étais régalée d’un sublime bourguignon aux parfums d’enfance. J’ai également exploré l’épicerie Rej et sa lasagne à emporter dont la seule évocation  ravive l’émoi de mes papilles.

J’ai visité les chambres, lumineuses et donnant sur cette superbe avenue emblématique de la capitale.

Aujourd’hui donc, nouvelle experience, et direction le Spa.

Le spa du Nolinski

Ici la lumière se fait encore plus tamisée encore et l’on peut même parler de douce pénombre, pour un moment de déconnection total et absolu.

La carte des soins  La Colline offre une proposition très large et répond à toutes les attentes. Une palette de soins du visage, un éventail de massages du corps sur mesure, avec un premier atout qui est que l’on peut se faire plaisir avec un massage d’une demie heure qui n’empiétera pas excessivement sur la journée tout en apportant tous les bénéfices d’un massage parfaitement réalisé.

Le Spa dispose d’un sauna, et surtout, cerise sur le gâteau, d’une piscine.

Je dois avouer que de façon générale j’aime vivre le plaisir d’un soin dans un Spa d’hôtel de luxe, mais la cerise sur la présence d’une piscine est un atout décisif !

J’ai donc testé pour vous un soin double : massage de dos, puis instant éphémère soin des yeux.

Spa Nolinski – instant éphémère

Le Spa du Nolinski propose de compléter un massage ou un soin classique par un soin ciblé, rapide et efficace : les instants éphémères.  Il peut s’agir d’un soin des main, des pieds, ou encore des yeux ou du décolleté.

Spa Nolinski - instants ephémères
Spa Nolinski – instants ephémères

Je n’avais jamais encore vu cette combinaison qui me convient parfaitement.


Oui, j’ai fait des massages du corps qui duraient en une heure, une heure trente et qui ne prenaient pas en compte les traits tirés de mon visage.
Oui j’ai pu expérimenter des soins visage de la même durée qui laissait mon corps à l’écart du bien être.
Ici, le combo est parfaitement pensé.

Spa Nolinski
Spa Nolinski

On commence par le massage du dos qui me plonge rapidement dans une douce béatitude et qui ravit mes trapèzes noués.
Puis, alors que je sombre presque dans un demi sommeil réparateur, on passse à mon instant éphémère, « vivifiant pour votre contour d’oeil ». Massage, puis bâtonnets de massage glacés, et enfin hydratation complète.

Détendue, reposée, j’ai constaté avec surprise que l’effet relaxant que je ressentais sur les cernes après le traitement était visible à l’oeil nu ! Vraiment. Regard reposé, peau rebondie, j’avais meilleure mine qu’en arrivant alors que je n’avais plus aucun maquillage sur le visage.

J’ai profité encore un peu de la piscine avant de quitter cet endroit où j’espère revenir très vite !

Et plus tard, un jour peut-être, je prolongerai cette expérience par une douce nuit dans une des suites du Nolinski !

Spa Nolinski 16 Avenue de l’Opéra, 75001 Paris 

DOGNIN Paris – le CUIR en capitale

DOGNIN – un homme, le cuir, une histoire parisienne

Luc Dognin est lyonnais.

Luc DOGNIN - photo Paris.fr
Luc DOGNIN – photo Paris.fr

Et pourtant, son histoire avec le cuir et la marque qui porte son nom sont 100% parisiennes.
C’est dans la grande maison Céline qu’il découvre le cuir. Tout d’abord dans l’univers des sacs, puis avec les souliers. Même matériau, complexité et gestes différents. Tant d’éléments qui nourrissent son intérêt et sa passion pour le cuir qui deviendra sa matière première quand il s’associe à Rafik Mahiout et prend son envol pour créer DOGNIN.

La création, la fabrication, il les a dans le sang. Normal, puisque la famille Dognin est dans la manufacture depuis des générations, ses parents et grands parents étant à l’origine de la dentelle de Lyon.

Au départ était la volonté de fabriquer, dans son propre atelier.
Un démarrage en fond de cour dans un petit local parisien. Et puis dans les années 2000 la Mairie de Paris et la région lancent le projet mode du quartier de la Goutte d’ OR : la rue des Gardes en sera le point de départ. C’est là que s’installera DOGNIN.

DOGNIN et PARIS

Luc Dognin a fait le choix de la fabrication parisienne. Pour maitriser la fabrication et le suivi de toutes les étapes puisqu’il achète ses cuirs à Paris également, fabrique, crée et innove ici dans la capitale.

Pour s’épanouir et fonctionner efficacement, l’écosystème dans lequel on s’insère est capital. Et il l’a précisément trouvé, dans notre capitale. Plus proche encore, il y a l’eco système du quartier, celui de La Goutte d’ OR.

So atelier est donc installé au coeur de Paris, au 4 rue des Gardes. C’est ici qu’il créé le sac dont vous rêvez, dans la couleur que vous souhaitez.

Des gestes précis, l’aiguille qui virevolte pour des finitions parfaites sur le sac que vous ne quitterez plus.

DOGNIN et la Goutte d’Or

C’est Luc DOGNIN qui est le président de l’association « les Gouttes d’Or de la mode et du design« , un pôle dédié aux métiers du textile, de la mode et du design à la Goutte d’Or.

Ce pôle réunit deux entités complémentaires : une association des professionnels du quartier de la Goutte d’OR, et une coopérative : La Fabrique de la Goutte d’OR.

Ici, l’économie collaborative est une réalité qui permet aux dizaines d’ateliers et de fabricants du quartier de collaborer, co créer, et s’épanouir dans un éco système dynamique et en pleine croissance.

Ainsi, La Fabrique travaille régulièrement pour l’Opéra de Paris, en confection ou en retouche, ou encore elle produit des costumes d’époque pour des expositions.

Les divers membres de l’assocation échangent, collaborent, font appel aux compétences de chacun pour grandir ensemble. DOGNIN s’approvisionne  par exemple régulièrement en tissus chez ses voisins. L’association illustre parfaitement le renouveau de ce quartier en devenir.

Les sacs DOGNIN

Ses sacs, il les créé par passion de l’objet et du cuir. Une de ses créations emblématiques est le Polochon. Un bijou d’innovation puisque pour ce procédé unique de cuir flexible DOGNIN a déposé un brevet. Et non seulement il est innovant, mais il est aussi élégant. La preuve : Samantha l’a choisi pour le porter dans « Sex & The City  » !

Le Polochon DOGNIN
Le Polochon DOGNIN

Pour ses sacs il explore les volumes, les formes.

Ainsi, son modèle Vendôme est-il un bijou d’élégance qui accompagnera à merveille une soirée parisienne.

Le Bulle lui est un charmant écrin, structuré et discret.

Quant au Arletty, il contiendra votre vie, dissimulée dans de multiples poches secrètes connues de vous et de vous seule.

DOGNIN - Modèle Arletty
DOGNIN – Modèle Arletty

Alors pour les passionnées de beaux sacs, les amoureuses de jolies rencontres, et les fans du fabriqué à Paris, rendez vous chez DOGNIN rue des Gardes !

DOGNIN  4 Rue des Gardes, 75018 Paris 01 44 92 32 16

Restaurant Josefin – un lieu pas comme les autres

Restaurant Josefin – hôtel BANKE

Jamais un hôtel n’avait si bien porté son nom. En effet, nous sommes ici dans l’ancien siège d’une banque. Le bâtiment, conçu au début du 20ème siècle par les architectes Paul Friesé et Cassien Bernard, a été transformé en hôtel en 2009.

La structure imposante, les escaliers monumentaux ont été conservés et donne au lieu sa majesté.

Si l’on est chanceux, on peut même avoir accès à la salle des coffres historiques, privatisable pour tout évènement lorsque l’on souhaite ajouter une touche de mystère à une soirée qui se déroule dans les sous sols, avec les invités entourés des coffres qui abritaient les trésors des clients d’antan

C’est donc dans cet édifice unique que vous accueille le restaurant Josefin.

Joséfin – ce qu’on y mange

Ici, c’est la rencontre de la cuisine espagnole et de la cuisine française.

L’assiette est élegante, la cuisine raffinée, mêlant saveurs ibériques et terroir français.

Que vous soyez mer ou terre, vous trouverez votre bonheur dans la carte qui évolue avec les saisons.

Cette semaine par exemple, le chef propose du cabillaud confit, ou de l’effiloché de veau. Parfait pour toutes les faims.

Joséfin – pourquoi j’y reviendrai

Une suggestion du jour à 22€ en service rapide, dans un cadre élégant et calme, avec une assiette inventive et savoureuse, c’est inespéré dans ce quartier où les bonnes adresses sont rares.

Et puis je me suis laissée dire que le bar n’était pas sans intérêt… Encore une autre occasion de me rendre à l’hôtel Banke !

Restaurant Joséfin – Hôtel Banke 20 rue Lafayette 75009 Paris

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Le Printemps du Goût – rendez vous des gourmands

Le Printemps du Goût – Quand Le Printemps devient gourmand

Cela n’avait échappé à personne : des grands magasins parisiens, Le Printemps était le seul à ne pas avoir d’offre gourmande.

Le Bon Marché a longtemps été une référence absolue dans le domaine de l’épicerie de luxe avec La Grande épicerie qui a d’ailleurs ouvert récemment une deuxième adresse pour assoir sa présence. Puis ce sont les Galeries Lafayette qui ont ouvert leur Lafayette gourmet.

Jamais deux sans trois. Le Printemps du goût a ouvert ses portes en ce mois de janvier 2018.

Et Le Printemps n’a pas fait les choses à moitié puisque ce sont deux étages qui sont dédiés à la gourmandise et la gastronomie.

Le Printemps du Goût – L’épicerie au 7ème ciel

C’est au 7ème étage du Printemps de l’Homme que l’on pourra faire ses courses en épicerie. Ici, des rayonnages entiers dédiés à la moutarde, à l’huile d’olive ou aux conserves de légumes.

Dégustations orchestrées par les artisans eux mêmes, on peut goûter et choisir parmi ces dizaines de propositions gourmandes en direct de nos terroirs.

Une multitude de miels aussi, et de confitures pour faire honneur au petit déjeuner ou au goûter. Pour les gros gourmands, des confitures en mode gargantuesque de La chambre aux confitures.

Et puis  il y a là premier lieu de restauration, avec la Maison Dubernet & Thierry Marx qui frappent un grand coup. Le Chef signe une carte originale pour cette maison historique.

Bon à savoir : le restaurant est ouvert tous les midis et propose un brunch le dimanche matin à partir de 11h00.

Le Printemps du Goût – se régaler au 8ème

Mais ce n’est pas fini. Passons maintenant au 8ème étage.

Pour un déjeuner sur les toits de Paris, le Printemps du goût a soigné son offre.

A la sortie des escalators des cageots de légumes frais vous plongent dans l’atmosphère de ces halles gourmandes. Ce n’est sans doute pas ici que nous ferons nos achats de légumes, mais le décor est ainsi posé.

Quant aux chefs qui vous régaleront, ils sont à eux seuls une promesse : Akrame Benallal, Gontran Cherrier, Laurent Dubois et Christophe Michalak.

Les univers de la boucherie, de la pâtisserie, ou encore des fromages sont présents.

On peut s’installer dans les multiples espaces de restauration, et se régaler tout en profitant de la vue à couper le souffle.

Alors évidemment, vivement l’été pour pouvoir s’installer aussi en terrasse !

Printemps du Goût 7ème et 8ème étage du Printemps de l’Homme 64, boulevard Haussmann, Paris, 75009

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Opera National de Paris – la saison anniversaire

Opéra National de Paris – deux anniversaires une saison d’exception

En 2019 l’Opéra National de Paris célèbrera ses 350 ans et l’Opéra Bastille ses 30 ans.

Un double anniversaire pour une institution que deux hommes, deux dirigeants, ont impulsée, à 320 ans d’écart : Louis XIV et François Mitterand.

Tous les deux mus par la volonté de transmettre. Et sans doute également par un égo hors du commun les poussant à laisser une trace indélébile dans l’histoire de leur pays.

Transmettre de génération en génération avec l’académie et l’école de danse.
Transmettre le répertoire pour que ce patrimoine vive et perdure.
Mais aussi servir la création, proposer de nouvelles œuvres ainsi que la relecture d’oeuvres plus classiques du répertoire.

Autant d’engagements revendiqués par Stéphane Lissner, le directeur général de l’Opéra National de Paris, qui a introduit la soirée d’exception de lancement de la programmation de cette année anniversaire à laquelle j’ai eu la chance d’assister hier soir.

Opéra National de Paris – La saison anniversaire

Les Opéras français

Cette saison anniversaire reposera sur 3 piliers, trois œuvres emblématiques.
Les Huguenots, créé en 1836 et  plus jamais représenté depuis 1936.

Les Troyens pour l’Opéra Bastille, choix naturel puisque c’est sur cette oeuvre que se déroula le premier lever de rideau à Bastille.

Et enfin les Indes galantes qui sera présenté à l’opéra Bastille en septembre 2019

La saison Opéras rendra hommage aux metteurs en scène avec le retour de metteurs en scène ayant déjà collaboré avec l’Opéra de Paris, tels que Romeo Castellucci, ainsi qu’aux chanteurs. Hommages et grands retours seront au programme.

La saison du ballet

Même philosophie dans la nouvelle saison du ballet puisque la programmation sera faite d’héritage et de création, sans oublier de nombreuses compagnies invitées.

Ainsi la Martha Graham Dance Company reviendra avec des oeuvres emblématiques de son répertoire.

Quant à la découverte de nouveaux chorégraphes, c’est avec Ohad Nahari qui revisitera l’une de ses oeuvres pour les danseurs de l’Opéra de Paris que Decadance fera son entrée au répertoire.

Les collaborations avec de grandes institutions françaises

L’Opéra National de Paris accueillera cette année encore de multiples expositions en collaborations avec des institutions culturelles françaises.
Avec la Bibliothèque Nationale de France l’Opéra retracera l’activité de l’Académie royale de Musique depuis l’époque du Roi Soleil jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

Grâce au musée d’Orsay, Degas à l’Opéra permettra de retracer le portrait de l’Opéra de Paris au XIXème siècle.

Evenement doublement exceptionnel puisqu’à cette occasion l’Orchestre et les choeurs de l’Opéra se produiront pour un concert dans la grande nef du musée alors q’un spectacle associant Aurélie Dupont et le Ballet sera donné dans les espaces publics du musée !

Opéra National de Paris – le saviez-vous ?

On a souvent tendance à associer l’Opéra de Paris à des tarifs inabordables. Et pourtant.

Pourtant depuis quelques années et dans une volonté d’ouverture à de nouveaux publics, l’Opéra National de Paris propose une panoplie d’offres et de propositions permettant d’accéder aux spectacles sans se ruiner.

Commençons par les jeunes. Ils ont moins de 28 ans, et peuvent avoir accès à deux types d’abonnement jeunes.

L’abonnement 4 spectacles pour 65€, ou encore l’accès aux avant premières jeunes ( 11 dans l’année) pour la somme de 10€ !

Toujours jeunes, mais juste un peu plus mûrs, les moins de 40 ans ont eux aussi droit à des faveurs.

Six représentations sont ainsi dédiées à cette population, avec la réduction exceptionnelle de 40% sur toutes les catégories des places !

Enfin, pour les familles, celles n’ayant jamais assisté à un spectacle bénéficieront de prix très attractifs sur 4 spectacles de la saison : 250 places par représentation sont proposées au tarif de 25€ par adulte et 10€ par enfant de moins de 18 ans. Sans oublier un accompagnement et une découverte du théâtre.

Pour conclure, je vous dirais que j’ai vibré pendant l’intégralité de la représentation. J’ai admiré la grâce dès la première performance de Julien Guillemard, danseur du Ballet de l’Opéra national de Paris qui a ouvert la soirée sur un air de Lulli.

Crédit  © E.Bauer / OnP
Crédit © E.Bauer / OnP

J’ai adoré la modernité de l’extrait de Don Giovanni.

Crédit  © E.Bauer / OnP
Crédit © E.Bauer / OnP

J’ai été happée par un tableau de Degas prenant vie sous nos yeux grâce à la délicatesse et la beauté des élèves de l’Ecole de Danse de l’Opéra.

Crédit  © E.Bauer / OnP
Crédit © E.Bauer / OnP

Et je pourrais continuer ainsi pour tous les extraits qui nous ont été offerts, jusqu’au final, « forêt paisible  » de l’opéra « Les Indes Galantes« , dont la modernité de la prestation et des effets techniques était bluffante pour un opéra du XVIIIème siècle !

Crédit  © E.Bauer / OnP
Crédit © E.Bauer / OnP

En résumé, vous l’aurez compris, l’urgence désormais est de se connecter au site de réservations, ouvertes depuis aujourd’hui, et de sélectionner les spectacles de vos rêves !

Palais Garnier Place de l’Opéra 75009 Paris 

Opéra Bastille  Place de la Bastille 75012 Paris

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