Les montres HERBELIN ont leur adresse parisienne !

Les montres Herbelin ( anciennement Michel Herbelin) ont désormais leur adresse parisienne. Plus qu’une simple boutique, c’est plus précisément le premier flagship au monde de la marque qui a ouvert ses portes à Saint-Germain des Près. Une bien belle adresse pour une marque française emblématique. Visite.

flagship Herbelin - Saint-Germain des Près
flagship Herbelin – Saint-Germain des Près

Montres Herbelin – une belle histoire de famille

La marque est créée par Michel Herbelin dans le Jura, à quelques kilomètres de la frontière suisse. Soixante quinze ans plus tard, la marque est dirigée par ses deux petits-fils, Maxime et Mathieu. Pour fêter cet anniversaire, cette belle maison endosse une nouvelle identité : Michel Herbelin devient la maison Herbelin. Elle revendique plus que jamais ses valeurs de qualité made in France, d’élégance et de raffinement.  Cette continuité a été rendue possible grâce à l’emplacement unique des ateliers dans les montagnes jurassiennes, à proximité de la Suisse d’où proviennent tous les mécanismes montés dans les montres Herbelin. La précision suisse associée à l’élégance française !

Herbelin – le flagship

Une si belle marque méritait une adresse à la hauteur de son histoire et de ses valeurs.

C’est chose faite avec l’ouverture de l’écrin de la rue Bonaparte. Le lieu permet la découverte de l’ensemble des collections, dans un cadre élégant et chaleureux.

Chaque modèle s’épanouit magnifiquement dans ses vitrines lumineuses et ces accrochages audacieux. C’est le moment d’aller essayer les pièces emblématiques.

Montre HERBELIN - modèle Antares
Montre HERBELIN – modèle Antares

Ainsi, le modèle Antares aux bracelets interchangeables est présenté dans toutes ses déclinaisons de couleurs. Sans oublier un modèle unique en pierre (agathe verte et pierre bleue).

Les montre homme,  Newport/Cap Camarat,  sont également largement mises à l’honneur, et les larges fauteuils permettent de s’installer confortablement pour tous les essayages.

L’adresse parfaite pour les amoureux de belles montres made in France. Et de multiples idées cadeaux. Il n’est jamais trop tôt pour penser à Noël !

Herbelin  58 rue Bonaparte 75006 Paris

 

 

Pépins et Trognons – l’adresse made in France

Le Made in France est désormais devenu un incontournable de nos achats. Plus écologique, il permet aux entreprises françaises de prospérer. Alors quand une adresse revendiquant 90% de made in France dans ses rayons ouvre ses portes dans le XIIIème, on se précipite ! A la découverte de Pépins et Trognons.

Pépins et Trognons

Pépins et Trognons – un concept, 4 univers

Au commencement étaient Simon et Christopher, qui ont tous les deux grandi dans le XIIIème. Tous deux ont de véritables convictions. Il faut consommer local, éco responsable. C’est donc naturellement qu’ils se lancent dans l’aventure « Pépins et Trognons« . La droguerie est née il y a deux ans. On y trouve Des produits made in France, anti-gaspi dans une démarche zéro déchets.

Chez Pépins et Trognons, le client évolue dans quatre univers. L’offre maison qui couvre cuisine, salon, entretien. Il y a également les rayonnages hygiène et beauté,  loisir et culture. Et pour finir, l’épicerie fine antigaspi.

Pépins et trognons – tout pour la maison

Première surprise : la diversité des produits disponibles. De Pyrex à Duralex, on découvre que ces marques aux accents délicieusement nostalgiques sont toujours bien vivantes.

Les verres et les mugs Duralex ont pris de la couleur, les plats Pyrex demeurent fidèles à eux-mêmes

De nouvelles marques ont rejoint les noms historiques. Comme par exemple Gobi et ses gourdes, ou encore les couteaux Nogent, manche en bois et prix plus qu’abordables ! On trouve également torchons et les célèbres filets de courses FILT. Tout le nécessaire pour votre cuisine et celle de vos amis à qui vous offrirez vos découvertes.

Pépins et trognons propose également un rayon épicerie avec des marques aux noms évocateurs. Ainsi les chips Résurrection sont concoctées à base de drêche ( l’orge malté issues du brassage de la bière) ou encore de marc de pomme ou d’okara de soja. L’illustration de la célèbre Maxime « rien ne se jette tout de transforme ». Quant aux confitures Rebelle, elles sont à base de fruits et légumes invendus collectés auprès des partenaires de la marque

Pépins et trognons – hygiène, beauté, jouets et culture

Là encore, le choix est vaste. Comme par exemple la marque COZIE  (COsmétiques Zéro Impact Environnemental) qui propose une routine beauté engagée.  Les ingrédients utilisés, ils sont simples, efficaces et biologiques. Les produits sont tous fabriqués dans des laboratoires français. Quant aux contenants, ils sont en verre, réutilisables et rechargeables.

On découvre également que des marques plus historiques se sont également mises à la fabrication écologique et responsable, comme ces brosses à dents Bioseptyl. Et puis il y a les savons bio, ou encore au lait d’anesse.

Pour les enfants, Pépins et Trognons propose des jouets en bois, et pour les adultes, des jeux qui permettront d’occuper les longues soirées d’hiver.

Alors à bientôt chez Pépins & Trognons !

Pépins et Trognons 111 Bd Auguste Blanqui, 75013 Paris

Eduard Munch – un poème de vie, d’amour et de mort

On connait Eduard Munch pour son célèbre « Cri« . L’exposition « un poème de vie, d’amour et de mort » offre une occasion rare de découvrir l’ampleur et la richesse de son oeuvre. Lui qui écrivait « Nous voudrions un art qui nous prend, nous émeut, un art qui naîtrait du Cœur« , mission accomplie.

Eduard Munch
Eduard Munch – soirée sur l’avenue Karl-Johan

Eduard Munch – l’omniprésence de la mort

La vie d’Eduard Munch a été jalonnée de drames personnels. Il n’a que cinq ans lorsque sa mère est emportée par la tuberculose. Dix ans plus tard, la même maladie emportera sa soeur ainée.

Quant à son frère, il décèdera d’une pneumonie à l’âge de 25 ans. Dès son enfance, Munch a donc vécu dans une atmosphère lourde, pesante et austère, dénuée de joies et distractions. Cette période a profondément marqué son art. Tout au long de sa carrière, il explore le cycle de la vie.

Eduard Munch - puberté
Eduard Munch – puberté

Dans toutes ses oeuvres on retrouve les thèmes de l’angoisse, de la mort.

Mais aussi de l’amour.

C’est sa « frise de la vie« , fil conducteur de l’exposition.

Eduard Munch – l’obsession du moi

Dans l’exposition « Un poème de vie, d’amour et de mort », le visiteur est accueilli par un autoportrait flamboyant de l’artiste.

Eduard Munch - autoportrait
Eduard Munch – autoportrait

Tout au long de sa vie, l’autoportrait constituera une sorte de fil rouge de sa création. Il en produira 70 peintures, 20 gravures et une centaine de dessins, aquarelles et esquisses.

La dernière oeuvre de l’exposition s’intitule d’ailleurs « autoportrait en enfer« .

Eduard Munch – la femme, sous tous les angles

Ayant perdu sa mère, puis sa soeur, dès son plus jeune âge, Munch passera le reste de sa vie à explorer sa relation aux femmes. Elles sont extrêmement présentes dans son oeuvre. En commençant par par le portrait de cette jeune fille entrant dans la puberté, encadrée par cette ombre menaçante qui représente peut-être les angoisses qui y sont associées.

La femme, amoureuse, telle un vampire plongeant ses crocs dans le cou de son partenaire.

Puis l’aboutissement de la femme, sa madone.

Et toujours cette chevelure abondante, qui crée le lien ou le défait.

Après la visite de cette exposition, on comprend que le Cri, oeuvre phare de Munch, a sans doute eclipsé la richesse et la complexité de l’oeuvre de l’artiste.

Edouard Munch « un poème de vie, d’amour et de mort »
Musée d’Orsay 1 Rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris

Salon de la Photo 2022 – je vous invite !

Le Salon de la Photo 2022 se tiendra du 6 au 9 octobre 2022. Cette année, le salon s’installe dans la Grande Halle de la Villette. Il ambitionne ainsi de devenir le plus grand Studio Photo jamais installé ! Et pour que vous puissiez juger par vous-même, je vous offre votre billet. Vous venez ?

Salon de la photo 2022 – focus créateurs de contenus

Le Salon de la photo s’adresse à un vaste public. Amateurs, experts et professionnels, mais aussi créateurs de contenus. Cette nouvelle cible fait l’objet d’un focus tout particulier.

Bien sur, il y a le matériel. Toutes les plus grandes marques exposent au Salon de la Photo. L’occasion de renouveler son matériel, ou de l’enrichir de tout le nécessaire pour vos photos et vos vidéos. Mais ce n’est pas tout !

Trois formations seront proposées : portrait, street photo et photo d’architecture. Pour participer, et apprendre des meilleurs, il suffira de s’inscrire.

 

Salon de la photo 2022 – l’invitation offerte

Depuis plusieurs années déjà, The Parisienne est partenaire du Salon de la Photo.  La très bonne nouvelle est que ce partenariat me permet de vous offrir le billet d’accès au salon de la photo. Pour l’obtenir, c’est très simple : il suffit de vous connecter sur le site du Salon de la Photo. Ensuite, plusieurs options s’offrent à vous.

Ensuite, et dans les deux cas, vous imprimez votre badge, et le tour est joué !

Salon de la Photo du 6 au 9 octobre 2022

Grande Halle de la Villette 211 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris

Réouverture de la BNF Richelieu

Après 12 longues années de travaux, le mois de septembre signe la réouverture de la BNF Richelieu. Ce haut lieu historique de la conservation de manuscrits, dessins, gravures, photographies mais aussi bijoux, médailles et monnaies se réinvente en ouvrant ses portes au grand public. Rendez-vous le week-end des 17 et 18 septembre pour les festivités de réouverture.

Réouverture de la BNF Richelieu – un peu d’histoire

En 1537, François 1er oblige tout imprimeur à déposer un exemplaire de chaque livre à la bibliothèque du roi. Le « dépôt légal » est né ! C’est à partir de 1721 que la bibliothèque s’installe sur le site Richelieu. Au fil des siècles et jusqu’à nos jours elle va grandir et évoluer. Mais ses missions demeurent. Elle doit collecte, conserver et promouvoir un patrimoine d’une richesse extraordinaire.

L’objectif du projet d’envergure de sa rénovation est clair : ouvrir et faire rayonner Richelieu. Ainsi, alors que le lieu se tournait avant tout vers les chercheurs, il va désormais accueillir le public.

un magasin - BNF Richelieu
un magasin – BNF Richelieu

Un travail d’ouverture architectural a également été entrepris. Ainsi, certains « magasins » (lieux d’archivage et de stockage) sont désormais visibles à travers de larges baies vitrées.

La lumière baigne également le nouvel escalier monumental que l’on peut admirer dès que l’on pénètre dans les lieux.

escalier monumental - BNF Richelieu
escalier monumental – BNF Richelieu

Quand au musée, longtemps plus proche du cabinet de curiosités, il a fait peau neuve également.

La salle ovale – l’emblème dès la réouverture

Achevée en 1932, son accès fut réservé aux chercheurs jusqu’à sa fermeture pour travaux en 2016. Aujourd’hui, après une restauration complète, elle s’ouvre enfin au public, à tous les publics. Plus de 20000 volumes y sont disponibles en libre consultation. Une offre documentaire riche, d’où elle d’une proposition inattendue. En effet, 9000 volumes de bandes dessinées attendent leurs lecteurs, grands et petits ! Au delà de ces collections impressionnantes, la visite seule vaut le détour.

On peut admirer cet ovale unique installé à 18 mètres de hauteur et qui domine les seize paires de colonnes cannelées qui ou soutiennent  les arcades. Un bijou architectural à couper le souffle.

Bnf Richelieu –  un écrin de végétation

Le nouveau jardin de la BNF Richelieu porte le doux nom de Hortus Papyrifera. Il doit cet intitulé à la sélection de plantes papyrifères qui vont s’y épanouir au fil des mois à venir.

BNF Richelieu - le jardin
BNF Richelieu – le jardin

Pour le moment, de somptueux palmiers accueillent déjà le visiteur dans cet espace de végétation et de verdure ouvert aux public aux heures d’ouverture de la bibliothèque.

Ce jardin accueille également la terrasse du café Rosebakery Richelieu qui a ouvert ses portes dans l’enceinte même de la BNF. Il vient ainsi compléter le réseau de ces cafés de musées encore peu connus des touristes. Une occasion rêvée de se régaler dans un cadre majestueux.

BNF Richelieu 5 rue Vivienne 75002 Paris

 

Pâtisserie TAKUMI

La pâtisserie Takumi a ouvert ses portes il y a quelques semaines à peine. Cela a pourtant suffi pour que cette adresse devienne la référence parisienne du cheesecake en cette rentrée. Il fallait donc tester ! C’est chose faite.

Pâtisserie Takumi – l’excellence poussée à l’extrême

Au Japon, les TAKUMI sont des maîtres-artisans. Dans un pays où l’on exige rien de moins que la perfection, ils doivent avoir passé pas moins de 60 000 heures à perfectionner leur art. Ils ont pour obsession la qualité absolue. Leur vie entière est ainsi dédiée à ce savoir-faire sans pareil. C’est donc ce talent qui s’offre aux parisiens dans la pâtisserie installée rue des Pyramides depuis la fin du mois de mai.

pâtisserie Takumi
pâtisserie Takumi

Pâtisserie Takumi – des cheescakes et du pain

Commençons par le cheesecake. Proposé nature, mais aussi matcha, chocolat, framboise ou yuzu, il constitue en théorie le clou de la dégustation. Amateurs de cheesecake New-yorkais, passez votre chemin. Ici, le cheesecake est aéré, spongieux. Pas de base biscuit, il est beaucoup moins sucré. Le déguster est ici un rituel. Il parait même que lorsqu’il sort du four on sonne une cloche pour marquer l’évènement.

Celui dont on parle moins, c’est le pain de mie. Son nom : Shokupan.

Ses atouts : un moelleux incomparable, une texture légère, et un goût subtil et pourtant finalement proche de celui d’une brioche. Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré ! Néanmoins, il faut préciser que son prix est de 9€. Cela peut stopper quelques ardeurs …

Pâtisserie Takumi 29 Rue des Pyramides, 75001 Paris

La rue du DIY à Paris

Vous voulez connaitre la joie et la fierté de pouvoir dire « c’est moi qui l’ai fait  » ? Vous êtes à la recherche de l’inspiration ? J’ai trouvé pour vous la rue du DIY à Paris ! Il s’agit de la rue d’Alexandrie. Vous me suivez ?

La rue du DIY à Paris – Pigeon Coq

Quand on aime, on ne compte pas. Voilà pourquoi le premier atelier de DIY rue d’Alexandrie sera toujours pour moi l’atelier Pigeon Coq. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai découvert la rue d’Alexandrie.

Chez Pigeon Coq, on perce, on coud, on assemble, pour réaliser le sac ou l’accessoire maroquinerie de ses rêves. J’ai assisté à l’atelier « sac à main« , sachant qu’il en existe également un pour les petits accessoires de maroquinerie. La séance se déroule en plusieurs étapes.

D’abord, il faut choisir son modèle. Puis les cuirs nécessaires à sa réalisation. Ensuite on perce des trous réguliers pour la couture à venir. Puis vient le choix du fil. Vient ensuite la décoration. Toutes ces étapes se font sous l’oeil bienveillant de la coach de l’atelier, dans un joyeux brouhaha de discussions et d’échanges. Une fois les choix validés par les participantes et les démonstrations effectuées par l’experte, on peut se lancer. La couture est un moment silencieux et presque solennel. Chacune se concentre et veille à la régularité de son point ! Le perçage du cuir pour accueillir un oeillet ou un clou décoratif sont des moments d’intense concentration : il ne faudrait pas commettre l’irréparable !

En fin d’atelier, chacune arbore fièrement sa création, et il y a de quoi.

L’atelier Pigeon Coq est donc une excellente idée d’activité du week-end, seule ou entre amies.

Pigeon Coq 5 rue d’Alexandrie 75002 Paris sur réservation

Mazette – une adresse DIY aux propositions multiples

Ici, on peut coudre, modeler, scraper, peindre.

Et puis aussi sculpter, découper, coller, assembler.

La formule est tout à fait unique : chez Mazette, une très large variété de matériel et d’outillage est mise mise à la disposition des créatrices en herbe comme des plus expérimentées.

Dans la partie boutique on peut acheter les matières premières nécessaires. Quant aux conseils, ils sont disponibles sur une plateforme de tutos accessible à tous. Il n’y a plus qu’à se laisser guider.

Chez Mazette on peut s’essayer à toutes les activités créatives possibles. La première fois, il suffit d’entrer en passant. L’activité est facturée au temps passé. Et si vous y prenez goût, des formules permettent de revenir régulièrement en laissant sur place les créations en cours. Les formules ont des noms évocateurs tels que sapristi , saperlipopette et bien sur mazette.

Elles vont de 4 heures de création par mois à l’accès illimité.

En sortant de ce lieu de création unique en son genre,  on s’écrie : « Mazette, c’est moi qui l’ai fait  » !

Mazette 7 rue d’Alexandrie 75002 Paris

Herbarium – les herbiers reviennent en force

L’herbier (herbarium) a vu le jour à Bologne au XVIème siècle. Il est utilisé depuis pour catégoriser les plantes alimentant ainsi les études botaniques. Les amoureux de la nature en ont confectionné de tous temps afin d’immortaliser la beauté de la nature. Des tableaux ornent ainsi de nombreuses maisons de campagne, transmis de génération en génération. Tombés en désuétude, ils ont fait une réapparition spectaculaire !

Herbarium a su réinventer le concept, en le modernisant, le réintroduisant ainsi dans notre décoration d’intérieur. Chez Herbarium, on peut acheter des herbiers déjà confectionnés. Mais on peut également avoir le plaisir de les créer soi-même. Chacun peut choisir !

Herbarium 3 rue d’Alexandrie 75002 Paris sur réservation 

Bourse du commerce – une seconde d’eternité

Il m’a fallu du temps, beaucoup de temps, avant de finalement décider de me rendre dans ce que le Tout Paris qualifie de nouveau temple de l’art contemporain. C’est fait. On ne m’y reprendra pas de si tôt.

Bourse du commerce – l’Histoire

On peut remercier François Pinault. La Bourse du Commerce qui végétait dans ses vieux oripeaux de lieu d’échange mercantile renaît enfin. Et on peut s’émerveiller de sa beauté. La verrière qui culmine à quarante mètres de hauteur.

La coupole et son extraordinaire fresque dont les cinq auteurs, qui se sont partagé les 140 mètres, glorifiaient alors le capitalisme naissant. Les ferronneries des balcons intérieurs.

L’escalier à double révolution du Camus de Mézières qui permettait de faciliter la circulation entre stockage et déstockage des sacs de céréales. La salle des machines en sous-sol. Bref, ce véritable manifeste de l’architecture parisienne du 16e au 19e siècles méritait de briller de nouveau. Il fallait pour cela lui trouver une nouvelle fonction … et pas mal d’argent. Cela tombait bien, le richissime François Pinault cherchait un lieu pour y montrer le fruit de six décennies de collections d’art contemporain … et sans doute aussi pour répondre du tac au tac à la Fondation de son alter ego Bernard Arnault dans le bois de Boulogne.

Bourse du commerce – art contemporain ?

Va donc pour un musée d’art contemporain ! Pour cela, la seule rénovation de ces lieux historiques ne suffisait pas, il fallait y poser « un geste architectural ». On fit donc appel à Tadao Ando … et on bétonna. Un énorme cylindre de béton fut construit à l’intérieur du bâtiment. Par chance, il est invisible de l’extérieur. Le lieu devenait ainsi « propice », comme on peut le lire sur les panneaux explicatifs, à y exposer des œuvres d’art de notre temps. Et c’est là que je prends le risque de m’attirer les foudres de beaucoup d’admirateurs et de penseurs de la modernité. Parce que soyons clairs, là aussi, ça bétonne ! S’il y a bien une qualité que l’on peut accorder à ce lieu, c’est la cohérence.

Dans les salles d’exposition se succèdent des œuvres conceptuelles, la plupart du temps exemptes de toute quête de beauté, et dont le point commun est de nécessiter un discours pour y accéder.

Un discours que l’on trouve dans la signalétique du musée dont la rédaction est à elle seule une œuvre d’art.

Ou en écoutant les médiateurs  qui commentent allègrement le lien rarement évident des créations avec la domination patriarcale, la fluidité de l’eau et de la matière, la lumière qui éclaire le monde.

J’en passe. Je ne résiste pas au plaisir d’évoquer cette œuvre monumentale composée d’ampoules dont la notice explique qu’elle peut être installée avec les ampoules éclairées ou éteintes. Et ça, ça change tout !

Bourse du commerce – une seconde d’éternité ?

Alors bien sûr, pendant une seconde d’éternité, on se dit que notre niveau intellectuel ne doit pas être suffisant pour comprendre ces sommets artistiques.

Et puis, on lève à nouveau la tête vers la coupole, les encorbellements, la subtilité des balcons.

On admire au détour d’une fenêtre la vue sur les bâtiments du Paris alentour, et on prend la décision de ne plus jamais se déprécier de la sorte.

Qu’une partie de l’art contemporain ait décidé de nous surplomber avec mépris ne nous rend pas stupides pour autant. On a le droit de trouver tout cela prétentieux et souvent laid. L’écrin méritait tellement mieux.

Bourse du commerce 2 Rue de Viarmes, 75001 Paris

N.B je partage cette opinion à 100%, mais le texte a été écrit par Clui avec qui j’ai effectué la visite.

mode parisienne – trois adresses so chic

La mode parisienne n’a plus à faire ses preuves depuis bien longtemps. Célèbre dans le monde entier elle attire toutes les fashionistas de la planète. Pourtant, il est moins aisé qu’on ne le croit de trouver ces créateurs à la signature unique, reconnaissables entre mille, et qui continuent à produire en France. Voici donc trois adresses qui vous garantiront le look parfaitement  parisien !

Margareth & moi

Margareth & moi illustre à la perfection l’élégance parisienne.  Une tenue de cette jolie marque de prêt à porter de luxe vous garantira un look parfait en toute circonstance. Qu’il s’agisse d’un pantalon, d’une robe ou d’un trench, tout est dans le souci du détail et les coupes parfaites.

La robe ceinturée demeure une valeur sure.

Les versions boule, foulard ou trapèze sont tout aussi élégantes , mais avec un twist qui les rend uniques.

Pour une silhouette parfaite à l’élégance discrète, les tops parfaitement structurés se marieront tout aussi aisément avec un jean qu’un pantalon de tailleur ou encore une jupe crayon.

Pour cet été, sahariennes, vestes et tuniques, en matières nobles et teintes naturelles donnent une touche militaire à la collection, adoucie par leurs lignes si féminines.

Margareth & Moi
Margareth & Moi

Margareth & moi
popup jusqu’à la fin du mois de mai 19 rue Duphot 75001 Paris
puis sur rendez-vous dans l’atelier du 12eme arrondissement ou sur le site de la marque

Maison Coudert

Stéphanie Coudert sculpte ses étoffes pour donner vie à des créations tout en volumes et mouvements.

Les coupes de ses vestes sont parfaitement structurées, le tomber de ses robes est souple,  les lignes définitivement graphiques.

Maison Coudert - robe
Maison Coudert – robe

Entre collections permanentes, inventions saisonnières et sur mesure, chaque pièce de la Maison Coudert est un voyage dans un univers à la frontière de la mode, de l’architecture et du design.

Maison Coudert 40 rue Vaneau 75007 Paris / 25 rue des Envierges 75020 Paris
de 11h à 19h du mardi au samedi

Koshka

Mari SAMVELYAN crée la Maison Koshka en 2007, au coeur de la capitale, rue de Poitou. Elle propose des pièces colorées et joyeuses, inspirées des oeuvres de son père, artiste peintre, mais aussi de ses rencontres et même de ses clientes.

Ce qui est certain, c’est qu’elle est la reine du pantalon, tout particulièrement à pont.

Ses pantalons, déclinés dans de multiples tissus, suivent les lignes du corps pour s’adapter à chaque morphologie. Ils se marient à merveille avec un chemisier, une blouse ou un pull. La garantie d’une tenue parfaite en toute circonstance. Autre coup de coeur : ses pulls, tricotés à la main dans une coopérative de femmes en Arménie, dont elle est originaire.

Maintenant qu’elle a deux adresses, une sur chaque rive, il est si simple d’aller à la découverte de ses créations, toutes réalisées dans son atelier parisien !

Koshka 36 rue de Poutou 75003 Paris et 12 rue Saint-Sulpice 75006 Paris

 

 

Restaurant Les belles plantes – une parenthèse enchantée

Le restaurant Les belles plantes à repris ses quartier dans le jardin qui lui a donné son nom. En plein cœur de Paris, il offre une occasion unique et rare de se régaler à l’abri des tourments de la ville.

Restaurant Les belles plantes – le retour

Elles nous avaient manqué, ses terrasses à l’abri des canisses, au calme, en plein cœur du 5ème arrondissement.

Après avoir accueilli le chef Mohamed Cheikh en résidence en 2021, « Les belles plantes » propose aux parisiens une nouvelle carte baignée de soleil. Le cadre est toujours aussi paisible. Deux terrasses, de part et d’autre de la partie intérieure décorée de fleurs et de végétations.

On peut choisir de se poser sur une banquette accueillante, ou sur une des deux terrasses. Dans tous les cas, le lieu invite à la détente. Et soudain, plusieurs heures se sont écoulées sans que l’on s’en soit rendues compte !

Les belles plantes – un avant goût d’été

La carte du restaurant Les belles plantes est résolument méditerranéenne.

On peut commencer avec un assortiment de mezze dont on ne laisse pas une miette. Les falafels sont étonnamment légers et particulièrement moelleux.

Puis, en ce qui concerne les plats, le poulpe est parfaitement fondant à l’intérieur, et pourtant croustillant sur le dessus. La pluma de cochon, quant à elle, se marie à merveille avec sa courgette rôtie.

Vous prendrez bien un petit goûter ?

On se régale donc à midi aux belles plantes. Et si soudainement l’envie vous venait de faire une pause gourmande au milieu de l’après-midi ? C’est possible aussi. Le restaurant est ouvert tout les après-midi et on peut s’y régaler des multiples desserts proposés à la carte, sans oublier les glaces.

Restaurant Les belles plantes - pavlova
Restaurant Les belles plantes – pavlova

Quelle meilleure perspective de se régaler d’une pavlova un après midi d’été ? Un peu plus tard dans l’après-midi, il sera aussi possible de faire le choix des délicieux cocktails proposés, virgin ou classiques.

Seule déception dans ce moment parfait  : la coupe nocciola, délicueuse, mais servie dans une coupelle !

coupe nocciola - restaurant Les belles plantes
coupe nocciola – restaurant Les belles plantes

Restaurant Les belles plantes – 47 rue Cuvier 75005 Paris
du lundi au jeudi 10h00 – 17h30 / du vendredi au dimanche 10h00 – 19h00