L’Ile de la Cité – vestiges d’avant.

Nous nous sommes quittés au IIIème siècle alors que les barbares venus du nord ont poussés les habitants de Lutèce à quitter la rive gauche et à se réfugier sur l’Ile de la Cité en prenant soin de détruire tous les ponts. Que se passa-t-il ensuite ? Qu’advint-il de cette île ?

L’Ile de la Cité – première enceinte de Paris

enceinte gallo-romaine (source wikipedia)
en rouge vif, l’enceinte gallo-romaine et en violet le tracé de la Seine. En rouge foncé, les murs du palais gallo-romain (source wikipedia)

C’est donc au début du IVème siècle que les habitants protègent la partie orientale de l’ile par une enceinte de pierre. D’une largeur de deux mètres, elle est édifiée à une distance d’une trentaine de mètres des rivages de la Seine

Et comme toujours à cette époque les blocs de pierre utilisés sont ce qu’on appelle des « remplois« . Autrement dit on réutilise des matériaux de bâtiments à l’abandon de la rive gauche. Ainsi, d’anciens décors de temples, des éléments de colonnes ou des pierres retaillées sont utilisées pour construire cette enceinte. Pour mieux comprendre son tracé, rendez-vous tout d’abord rue de la Colombe. Au sol, on peut voir le tracé d’un de ses tronçons.

tracé au sol de l'enceinte gallo-romaine - rue de la Colombe
tracé au sol en pavés de l’enceinte gallo-romaine – rue de la Colombe (photo Wikipedia)

Poursuivons la promenade .

Ile de la Cité - rue de la Colombe
Ile de la Cité – rue de la Colombe

En continuant son chemin on peut emprunter juste sur la droite la rue des Ursins et l’on est comme plongés dans le Paris médiéval. Mais on peut aussi imaginer la suite du parcours de l’enceinte gallo-romaine qui empruntait le même sillage.

La distance entre l’enceinte et la Seine permettent d’aménager un chemin de ronde sur la grève. Et quoi de mieux comme fossé que le fleuve lui même !

On ne sait pas précisément quand l’enceinte sera détruite. Mais la configuration de l’époque romaine perdure jusqu’à aujourd’hui : à l’ouest de l’île, le siège du pouvoir, et à l’est, la foi. Parce qu’avant Notre-Dame de Paris, une autre cathédrale avait déjà été édifiée par Clovis, récemment converti au christianisme.

L’île de la Cité – le temps des cathédrales

Aujourd’hui, c’est Notre-Dame de Paris qui occupe tout l’espace, physique, mais aussi de notre mémoire. C’est en 1163 qu’elle fut construite, mais elle ne faisait alors que prendre la place de celle qui avait ouvert la voie : la cathédrale Saint-Etienne.

Cathédrale Saint-Etienne - emplacement sur le parvis de Notre-Dame de Paris
Cathédrale Saint-Etienne – emplacement sur le parvis de Notre-Dame de Paris

Mais comment le christianisme s’installa-t-il à Lutèce ? On doit ce bouleversement à un binôme : le roi des Francs, Clovis, et une jeune future sainte : Sainte Geneviève. Sans oublier l’appui de la femme du roi : Clotilde.

Clovis, contrairement à sa femme Clotilde, n’est pas chrétien. Mais Geneviève est installée à Lutèce  et jeune roi souhaite en faire sa capitale après sa victoire sur les Huns. La future sainte va donc imposer sa volonté de convertir ces païens avant d’autoriser l’accès à la ville. Et c’est en 496, après sa conversion et son  avènement que Clovis fait de Lutèce sa capitale. Pour l’occasion, il renomme la ville en lui donnant le nom de Paris, du nom de ces habitants originels, les Parisii.

Aujourd’hui, c’est la cathédrale de Notre-Dame de Paris qui illustre si bien le passé légué par Sainte Geneviève. Quant à elle, elle guette toujours l’ennemi, installée sur le pont de la Tournelle, représentée par la statue de Paul Landowki. Cependant, pas d’image ici pour illustrer cette dernière phrase : je trouve que cette statue rigide et sans âme ne rend certainement pas hommage à cette jeune femme qui s’est donnée corps et âme pour protéger la ville et ses habitants !

Confinement à Paris – saison 2

Et voilà, c’est officiel, la saison 2 commence aujourd’hui. Le  confinement à Paris, c’est donc bien reparti. Pour la saison 1, j’avais utilisé mon blog en mode « journal intime ». Pour la saison 2, je change l’approche. Paris sera à l’honneur, à travers son histoire cette fois. C’est l’avantage de vivre dans une ville chargée d’un passé riche et multiple.

Confinement à Paris – au commencement était…

Pour débuter un voyage, il faut savoir d’où l’on part. Et avec Paris, tout commence à Lutèce. Parce que c’est en 51 avant J.-C. qu’on entend parler pour la première fois d’une ville que César nomme Lutèce dans son ouvrage : La Guerre des Gaules. Cet oppidum ( ville fortifiée) abrite alors un peuple gaulois : les Parisii. Mais la ville disparait rapidement suite à un incendie déclenché par ses propres habitants qui veulent à tout prix éviter qu’elle ne tombe aux mains des romains.  A peine connue, elle disparait déjà, et pourtant on ne l’oubliera plus jamais. Pas plus que ses habitants qui ne sauront jamais qu’ils lui ont donné le nom qu’elle porte encore aujourd’hui.

Où se trouvait cette célèbre Lutèce ? Depuis toujours on l’a associée à l‘île de la Cité. J’en veux pour preuve les vestiges de remparts que l’on peut admirer dans la crypte sous le parvis de Notre Dame.

Mais en 2003 des fouilles mettent à jour à Nanterre les vestiges d’une importante ville gauloise. Certains explorent la piste de la Lutèce gallo-romaine sous ces pierres, mais sans pouvoir en faire la démonstration. Où se trouve donc la vérité ? On ne le saura jamais. Et quant à moi, j’ai fait le choix de balayer la deuxième option d’un revers de main !

Lutèce – sous les pavés, la cité gallo-romaine

Revenons-en à Lutèce, prématurément disparue. Elle va renaitre de ses cendres sous le règne d’Auguste, de 27 avant J.-C. à 14 après J.-C. Les romains sont au pouvoir, et les Parisii sont revenus sur leurs terres. C’est sur la rive gauche qu’ils construisent leurs maisons, sur l’actuelle montagne Sainte-Geneviève.

Lutèce bénéficiant d’un emplacement exceptionnel, les Romains vont la bâtir à l’image de leurs villes. Une voie centrale, le Cardo, est l’élément essentiel de la distribution des constructions principales. On peut deviner son emplacement avec l’enfilade des actuelles rue Saint-Jacques et rue de la Cité. Comme dans toute ville romaine qui se respecte, le forum constitue le centre politique.

perspective sur la rue Soufflot
perspective sur la rue Soufflot

Il se situait au niveau de l’actuelle rue Soufflot. les Romains construisent également des thermes, dont les seuls vestiges aujourd’hui sont ceux des thermes de Cluny. Et puis que serait une ville romaine sans ses arènes ?  C’est donc rue Monge que sont construites les arènes de Lutèce. alors qu’aujourd’hui on les devine à peine derrière de ridicules petites entrées, elles disposaient pourtant à l’époque d’un des plus grand amphitéâtres de Gaule. Aujourd’hui, quand la météo le permet, on peut y voir des habitants du quartier qui jouent aux boules. On est bien loin des gladiateurs et des fauves qui faisaient le spectacle pour plus de 15000 spectateurs.

Lutèce bénéficiait alors d’une aura qui attirait les voyageurs de toutes la région. Mais le destin va encore frapper au IIIème siècle, quand des raids barbares la mettent en péril. Les habitants se réfugient à l’abri des enceintes de protection de l’île de la Cité.  La ville rive gauche est détruite.

Pour mieux comprendre cette période, la crypte archéologique de l’Île de la Cité est une mine d’informations.

Pour notre prochaine balade, je vous emmènerai sur l’île de la Cité, où tout a recommencé au Vème siècle.

Luxes au Musée des Arts Décoratifs

L’exposition LUXES au Musée des Arts Décoratifs (MAD)  offre une analyse riche et extrêmement instructive de ce terme pourtant si familier. On parcourt ainsi des époques mais aussi des thématiques complexes dont les décryptages permettent au visiteur de mieux cerner ce concept, tant culturellement que sociologiquement.  Le luxe offert au visiteur ? La découverte d’une salle secrète ordinairement fermée au grand public !

Luxes au Musée des Arts Décoratifs – le luxe au fil des siècles

De nos jours le terme « luxe » est naturellement associé à de grandes maisons, souvent françaises. Ces marques qui enflamment l’imaginaire et suscitent les convoitises. Le MAD fut fondé en 1864 par les ancêtres de ce que nous connaissons aujourd’hui sous l’intitulé d’industries du luxe. Aujourd’hui, ce musée prend pourtant un parti pris innovant en proposant un parcours anthropologique et culturel dans cet univers toujours chargé de rêve.

LUXES au MAD
LUXES au MAD

C’est un sablier qui accueille le visiteur au départ de l’exposition. Parce que le temps est le plus précieux des luxes, et on l’oublie trop souvent.

Puis au pénètre dans l’histoire des LUXES avec l’origine du mot. Et l’on découvre qu’il ne provient pas de « lux », la lumière, mais de « luxus », qui évoque ce qui est séparé, déplacé. Et c’est le point de départ d’un périple qui va nous confronter au luxe du savoir, ou encore à celui de ne pas travailler !

Bien sur, ornements et bijoux sont aussi au rendez-vous.

Mais l’essentiel est ailleurs. Comme par exemple avec le luxe du voyage, illustré par de superbes malles ainsi qu’une Hispano Suiza.

Et c’est l’émerveillement lorsque l’on pénètre dans le joyau caché : le Pavillon 1900

LUXES – le pavillon 1900

Le trésor de cette exposition est indéniablement ce pavillon intégralement réalisé en bois pour l’Exposition Universelle de 1900. Installé aux Invalides, il sera rapatrié au MAD dès 1905.

Il est présenté ici avec les vitrines d’origine de l’exposition ainsi que bon nombres d’objets qui y illustraient les savoir-faire de l’époque.

Accolé à cette pièce, le non moins spectaculaire salon des boiseries et son lustre monumental.

Ici est illustrée la prédilection de la France pour les décors en boiserie qui assureront son rayonnement dans toute l’Europe grâce à l’excellence de ses artisans.

LUXES – la mode bien sûr

Une exposition sur le luxe ne pourrait s’envisager sans la mode qui en est le symbole depuis le XXème siècle.

C’est donc naturellement sur ce thème que l’exposition prend fin. C’est là que l’on comprend son évolution , des années 20 aux corps corsetés, en passant par les années 30 et la libération par Chanel de la silhouette féminine.

Chanel - petite robe noire
Chanel – petite robe noire

Et dans la dernière salle, ce sont les artisans d’art qui sont salués, eux dont on reconnait à nouveau les mérites et les talents longtemps demeurés dans l’ombre.

Pour finir en apothéose toute d’or vêtue.

LUXES jusqu’au 18 juillet 2021
Musée des Arts Décoratifs 107 Rue de Rivoli, 75001 Paris

Christophe Dabi – Luminaires fabriqués à Paris

Christophe Dabi est un ébéniste qui joue avec la lumière. Il conçoit et fabrique des luminaires au design contemporain. Tout en légèreté et en élégance, ils éclaireront votre intérieur qui gagnera une touche unique, celle de la pièce que vous aurez choisie, et que l’on ne trouve que dans son atelier, en plein coeur de Paris.

Atelier Christophe Dabi
Atelier Christophe Dabi

Christophe Dabi – Le bois tout petit déjà 

Aussi loin qu’il se souvienne, le bois fait partie de sa vie. A 10 ans déjà Christophe sculptait de petits bateaux en bois. Pourtant, jeune adulte, il s’engage dans des études d’ingénieur aux Arts et Métiers. Alors qu’il poursuit sa carrière professionnelle dans le conseil, il utilise son temps libre pour fabriquer des luminaires en bois qu’il offre à ses amis. Fondamentalement il le sait, il a viscéralement besoin d’un rapport à la matière et de l’usage de ses mains. Alors il se lance et en 2010, il créé sa société. Avec le bois toujours comme fil conducteur de sa création. Pour commencer, il crée des agencements sur mesure, mais le luminaire arrive très vite. C’est sa participation au salon Maison et Objets  en 2014 qui lui permet de « sortir du bois » comme il le dit en souriant .

Que la lumière soit

C’est donc en 2014 que Christophe lance sa collection de luminaires. Il propose plusieurs modèles, qu’il décline en suspension, applique, lampadaire ou encore lampe de bureau.

Christophe Dabi - Stockholm
Christophe Dabi – Stockholm

Sa toute première création, Stockholm, représente un challenge en termes d’ébénisterie. Mais il aime allier les défis du bois à la fonctionnalité d’un éclairage efficient et esthétique. Des lignes sobres et aériennes, une lumière indirecte diffuse et douce tout en étant puissante sont la signature de toutes ses créations.

Son plafonnier « Suspense » est un bijou d’équilibre, poétique lorsqu’il est orné de nuages, élégant quand il s’agit d’abat jours.

Quant à Hypnoz, c’est un objet design à mi chemin entre la sculpture décorative et le luminaire fonctionnel.

 Christophe Dabi privilégie dans tous les cas la qualité en fabriquant de façon artisanale des pièces  en série limitée.

L’atelier parisien

Lorsqu’il cherche un espace pour installer son activité c’est un peu le hasard qui l’amène à choisir ces locaux ouverts sur la cour d’un immeuble d’habitation dans le Xème. Très vite, il  est adopté par ses voisins qui apprécient d’avoir « un menuisier sous la main » .

Ils prennent également grand plaisir à assister à certaines de ses opérations de montage ou de vernissage au milieu de la cour. Christophe aime rencontrer sa clientèle qui a un peu le sentiment de s’encanailler pour venir lui rendre visite.

Avec Marine, son bras droit, il vous accueille dans un espace où son bureau jouxte son atelier de fabrication. Il travaille exclusivement avec un outillage électroportatif léger et maniable.

Bien loin des  traditionnelles machines d’ébénisterie. Il continue à jongler entre ébénisterie et électricité.  Acquérir un luminaire chez Christophe Dabi, c’est vivre une rencontre avec cet artisan passionné, qui privilégie la qualité, les sous traitants locaux, et les bois français de forêts gérées durablement . Et parce que pour lui la transmission de cet amour du travail manuel est indispensable, il organise des ateliers Wecandoo pour que vous aussi puissiez expérimenter le bonheur de fabriquer de vos propres mains.

Christophe Dabi 40 rue Chabrol 75010 Paris
+33 6 08 01 50 73

Exposition « Pierres précieuses » – Muséum National d’Histoire Naturelle

Ce sont les pierres précieuses qui sont à l’honneur dans la grande galerie de l’évolution du Musée National d’Histoire Naturelle. Et bien plus encore. En effet, c’est plutôt un voyage dans l’univers des merveilles de la nature jusqu’aux merveilles façonnées par la main de l’homme. L’exposition « Pierres Précieuses » vous propose ainsi de découvrir le minéral, les gemmes , jusqu’aux objets d’art que l’on doit au talent de l’homme.

Pierres Précieuses – au commencement était la Terre

L’exposition commence par nous entrainer dans les profondeurs de la planète. Car c’est précisément là, dans les entrailles de la terre, que se forment les minéraux.

Aigue-Marine et muscovite beige
Aigue-Marine et muscovite beige

On y découvre le fruit de la succession de principes géologiques qui mènent à la création même du minéral. Qu’il s’agisse de pression, de température ou encore des impacts de la présence d’eau ou d’oxygène, chaque phénomène va être déterminant dans l’apparition de la pierre précieuse.

Pour le diamant, c’est la pression qui est essentielle. Quant au quartz, il nécessite un refroidissement constant pendant des millions d’années !

Minéral, gemme et joyau

La scénographie hors norme de l’exposition « Pierres précieuses » offre une occasion unique de comprendre le cheminement du minéral révélé par la terre jusqu’au joyau, fruit du savoir faire de l’homme.

Quelque soit votre pierre de prédilection vous ne pourrez que rester bouche bée devant les merveilles exposées.

Au fil de l’exposition, ce sont les secrets des pierres précieuses qui sont révélés. Ainsi, saviez-vous que les rubis et les saphirs faisaient partie de la même famille, celle des corindons ?

Quant au diamant, qu’on imagine toujours d’un blanc éclatant, imaginiez-vous que sa palette chromatique couvre l’intégralité de l’arc-en-ciel ?

Pierres précieuse – une exposition en partenariat avec Van Cleef & Arpels

La Maison Van Cleef & Arpels, fondée en 1906, allie connaissance des pierres, savoir-faire incomparable et surtout, créativité.

En termes de technicité, elle invente un serti inégalé à ce jour : le « serti mystérieux ». Ainsi, le métal disparait pour laisser place à l’éclat de la pierre et à la poésie des formes.

Van Cleef & Arpels est extrêmement actif dans la démarche de partage avec le public. Aussi, en 2012, la Maison a ouvert une école joaillère qui propose des expositions et des conférences aux passionnés. Il lui était donc naturel de s’associer au MNHN pour cette superbe exposition qui fera briller vos yeux !

Exposition « Pierres Précieuses » jusqu’au 22 août 2021
tous les jours sauf mardi de 10h00 à 20h00 (dernière entrée 18h30)
Jardin des Plantes Grande Galerie de l’Evolution 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire 75005 Paris

 

Laissez pas tomber mon Monoprix !

Monoprix est une référence shopping pour tous les parisiens. Depuis quelques années l’enseigne revendique un renouveau absolu. Il y a eu l’ouverture du flagship  sur les champs Élysées, puis des travaux de grande envergure à Montparnasse pour un nouveau magasin qui a les codes du luxe de l’épicerie et du commerce de bouche. Alors pourquoi le Monoprix avenue d’Italie est-il à l’abandon ?

Monoprix aujourd’hui

Ces dix dernières années Monoprix s’est résolument tourné vers une nouvelle clientèle. En étoffant toujours et encore son offre déco et vestimentaire, en modernisant certaines de ses adresses . Puis est venue l’étape ultime : penser et implémenter le nouveau Monoprix, celui qui deviendra la référence du city marché de la capitale et de toutes les grandes villes de France. Nous avons d’ores et déjà deux illustrations les plus criantes de cette révolution. La première, c’est le flagship des Champs Élysées. Ici pas de zone alimentaire mais un magasin mode beauté et décoration qui donne envie de tout acheter.
Puis l’apothéose : Montparnasse Bienvenue.
Là, on touche vraiment à l’essence même de l’enseigne et à son histoire depuis sa création. Parce que le Monoprix de Montparnasse, c’était d’abord et avant tout le INNO référence à Paris. Tous les anciens du quartier continuent d’ailleurs à lui donner ce nom.
Alors je l’ai visité dès qu’il a rouvert ses portes. Et je peux l’affirmer, mission accomplie. Plus qu’un citymarché, Monoprix a voulu créer ici un lieu de vie, qui a même sa « Plaza ». Et ça marche ! Certains s’y installent pour un déjeuner sur le pouce, d’autres pour passer un coup de fil, voire même lire quelques pages.
Dans la partie alimentation, on parle légumes de saison, production locale, et offre de plats cuisinés de qualité.
Alors je pose la question : pourquoi les autres Monoprix de Paris n’ont-ils pas le droit au même traitement ? Mais pire encore, pourquoi certains sont-ils laissés à l’abandon ?

Monoprix avenue d’Italie – avant

On ne parle bien que de ce que l’on connait vraiment. Et le Monoprix de l’avenue d’Italie, je le connais vraiment !
Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans.... au commencement était Prisunic. Et je dois l’avouer, je m’en souviens comme si c’était hier. Toujours une petite course à faire, souvent un passage pour le plaisir, ce supermarché à bercé mon enfance avant que les hypermarchés n’aient existé dans l’esprit des visionnaires du shopping de masse.
Puis vint le temps de Monoprix. Et voilà que ce Prisunic devenait le même mais en mieux. Même s’il faut l’avouer, c’est avec un pincement de cœur que nous avons vu disparaître cette jolie enseigne si parisienne. Je ne suis pas la seule à ère nostalgique et j’en veux d’ailleurs pour preuve la capsule Prisunic sortie par Monoprix il y a un ou deux ans !
Voilà, le décor est posé. Alors, que s’est-il passé ?

Monoprix avenue d’Italie – maintenant

Tout a commencé il y a environ 2 ans. D’abord, ce fut un congélateur défaillant et des glaces dégoulinant doucement. Puis des produits laitiers à la date de péremption dépassée. Alors j’ai commencé à signaler les problèmes, à interpeller la direction. J’ai bien sur essayé les réseaux sociaux. Le tout sans effet.
Je me suis alors promis de cesser de la jouer Don Quichotte et d’aller ailleurs. Mais la force de l’habitude, l’attachement à cette marque ont pris le dessus. Et rien n’a changé, rien ne s’est amélioré.
Aujourd’hui quand on passe les portes de ce Monoprix qui a passé toutes les époque et résiste à tous les changements, on se demande rapidement si ce magasin vit ses dernières semaines.
Tous les frigidaires semblent cassés, défaillants ou en passe de rendre l’âme.
Quant à l’hygiène, elle est visuellement alarmante, comme vous pouvez en juger par vous même.
Monoprix avenue d'Italie
Monoprix avenue d’Italie
 Les rayons sont régulièrement semi vides, comme si le confinement avait laissé des traces indélébiles.
Alors je lance ici un dernier cri d’alarme et je demande solennellement à Monoprix : sauvez le Monoprix de l’avenue d’Italie !
P.S j’ai bien tenté de contacter le directeur du magasin qui la joue « proche de ses clients » en affichant sa photo et son 06 à l’entrée. Deux messages vocaux, et le silence radio en retour ! 

Monoprix avenue d’Italie – la suite

Nous sommes aujourd’hui le 15 janvier 2021. Voici ce qui s’est produit depuis cet article.
1. le directeur de u moment a pris contact avec moi et s’est même présenté un jour que je faisais mes courses. Il semblerait que mon article ait suscité une certaine émotion au siège.
2. Il était visiblement de bonne volonté, prêt à m’expliquer de vive voix difficultés et pistes d’amélioration
3. Ce monsieur a pris sa retraite fin 2020 !
4. un nouveau directeur a pris ses fonctions au début de 2021
5. les réfrigérateurs qui avaient du scotch de chantier en guise de portes ont finalement été réparés
6. néanmoins, aujourd’hui , j’ai y ai encore trouvé des produits frais dont la date était dépassée d’une semaine
Alors je concluerai en disant que je suis très étonnée qu’un magasin en perdition soit confié pour 6 mois à un directeur dont la carrière se termine, et ceci malgrè toute sa bonne volonté. Quant à la suite, on verra. Mais les monceaux de cartons empilés dans les allées, les rayons encore vides si régulièrement et les produits périmés ne me rassurent pas plus que ça. Comme je le disais, on verra !

Marie Daâge – personnalisez votre vaisselle à l’infini

Oubliés les services de table monochromes, les assortis parfaits et les motifs uniformes. Avec l’art de la table Marie Daâge vous aurez la garantie d’une table à nulle autre pareille, évolutive à l’infini. Elle vous propose d’habiller votre table sur mesure ! Tentant non ?

Marie Daâge – Vaisselle Haute Couture

Choisir la vaisselle Marie Daâge c’est acheter du beau que l’on garde et dont on connaît l’histoire et la provenance. Toute la vaisselle est peinte à la main à Limoges. Pour la créatrice, habiller sa table c’est comme s’habiller soi.  Il est question de gamme chromatique, de détails, d’accessoires, de pièces fortes, et de basiques aussi.

Le choix – ludique et joyeux

Pour choisir tout commence par le premier coup de coeur. C’est lui qui donnera la tendance générale que l’on va affiner. Puis accepter de se laisser happer par la magie des couleurs, de se perdre et surtout de s’amuser. Mais toujours guidée par la créatrice. Puis vient le moment de la création.

Etape 1 – les couleurs

Sachez qu’il y a 68 teintes disponibles. Heureusement, Marie est présente elle même pour vous guider, vous conseiller des associations de couleurs auxquelles vous n’auriez sans doute pas pensé naturellement.

Selon le décor que vous allez ensuite sélectionner, on pourra partir sur une, deux voire trois couleurs.

Etape 2 –  le(s)  décor(s)

Là encore, le choix est vertigineux. Marie Daâge a fait l’école du Louvre et propose donc naturellement des motifs classiques, inspirés par exemple de broderies de robes de Josephine de Beauharnais de la compagnie des Inde.

Mais les modèles plus contemporains sont également nombreux, caractérisés par des effets de pinceaux uniques et de nouvelles techniques de peinture

Etape 3 – (les) formes(s)

Vous en avez rêvé : vous les trouverez chez Marie Daâge . Des assiettes aux diamètres multiples, aux bols et assiette creuses, sans oublier les plats, tasses à thé, tasses à café, voire même les gobelets. Elle a tout, il ne reste qu’à faire sa sélection.

Parce qu’un service peut changer du tout au tout grâce à une seule assiette qui vient apporter sa touche de couleur ou de modernité.

Marie Daâge – une table chatoyante et généreuse

 Nous sommes ici dans l’univers de l’art de la table version Haute Couture. Les produits sont tous peints à la main, 100% made in France. Alors on comprend qu’il peut être difficile d’aborder l’achat en renouvelant intégralement son service de table.
Mais Marie Daâge fourmille d’idées…
Par exemple, on peut commencer par venir avec une assiette de son propre service et lui donner un nouveau twist . Une couleur en rupture, un décor plus contemporain , et voilà le service de mariage qui reprend vie et rentre dans le XXIème siècle, pour une table chatoyante et généreuse.
Dans un autre registre, pour soi ou pour offrir, un duo de tasses à café peut faire pénétrer dans cet univers enchanteur.
duo tasses à café Marie Daâge
duo tasses à café Marie Daâge
 Et pour ce coffret, là aussi les associations sont infinies, pour que ce duo soit totalement unique en son genre.

Gobelets, tasses à thé, superbes bougies, c’est une mine d’or de possibilités, alors à vous de jouer !

Avec Marie Daâge, on retrouve le plaisir de recevoir.
Le coffret deux tasses et soucoupes 190€
Autour de 90€ pour assiettes et tasses
Marie Daâge 12 rue de Tournon 75006 Paris

Koshka Mashka – mode made in PARIS

Koshka Mashka fabrique à Paris les pièces incontournables de votre garde-robe. Féminité, lignes indémodables et étoffes atypiques, souvent issues de stocks des plus grandes maisons de couture françaises et italiennes. Voici donc le cocktail mode qu’il nous faut absolument !

Koshka Mashka
Koshka Mashka

Koshka Mashka Paris – de l’Arménie à Paris

Mari, la créatrice de Koshka Mashka Paris, a évolué dans le monde de la mode tout au long de sa carrière. Tout commence en Arménie dont elle est originaire et où elle fait ses études aux Beaux arts. Puis c’est en Italie qu’elle pose ses valises. Elle  y travaille pour les plus grandes maisons de couture.

Arrivée à Paris, elle créé sa marque en 2007 et c’est en 2013 qu’elle ouvre enfin sa boutique parisienne dans le Haut-Marais. Et oui, c’est un scoop : la marque initiale Koshka Mashka vient de changer de nom pour devenir Koshka Mashka Paris.

Koshka Mashka
Koshka Mashka

Sa passion, son moteur créatif, ce sont les étoffes. Elle choisit toujours de superbes tissus, souvent issus de fins de série de grandes marques de couture. Sinon, c’est en Italie et en France qu’elle les sélectionne. Son credo : proposer des pièces uniques, intemporelles, que l’on portera à l’infini, jusqu’à l’usure. Pour une mode raisonnée, loin de la fast fashion que nous ne connaissons que trop bien.

Koshka Mashka – pour que toutes les femmes soient belles

C’est l’approche de Mari : créer des vêtements pour que chaque femme ait la satisfaction de se sentir bien et belle. Chaque pièce a ce petit détail qui la rend absolument unique.
Elle affectionne particulièrement le jean, qui pour elle est « magique« . Alors elle invente des coupes, adapte à votre silhouette, pour qu’il soit juste parfait. Et elle décline ce tissus sous toutes ses formes. Slim, à pont, bootcut ou droit, chaque morphologie a le sien.
 La rayure fait aussi partie de sa signature, et elle en joue à l’infini.
 De son pays natal, l’Arménie, elle fait venir de superbes pulls faits main.

Si je vous dis que le craquage est garanti, vous me croyez ?

Chemisiers fluides, trenchs en pièce forte qui détermine un look, manteau, capes et blousons, votre coup de coeur est chez Koshka !

 Koshka Mashka 36 Rue de Poitou, 75003 Paris

Holy Holi – on part en Inde ce week-end ?

Holy Holi, c’est un popup savoureux au concept unique né de la gourmandise de deux experts de la mode. Manish Arora, un des plus célèbres designers de la mode indienne et Marielou Phillips, ancienne mannequin puis styliste au studio de création Chanel, ont choisi de proposer une expérience inédite alors que la fashion week commence à Paris. Ils partagent avec nous des recettes familiales gardées jusque là secrètes. Ca se passe chez Desi Road. Préparez-vous à vous régaler !

Holy Holi chez Desi Road

Desi Road est un restaurant indien créé en juin 2015 au coeur du 6ème arrondissement. Deuxième adresse de Stéphanie de Saint Simon, experte et passionnée de la culture et de la cuisine indiennes. Desi Road est devenu rapidement un incontournable de la cuisine indienne à Paris. Ce sont en particulier  ses thalis qui ont fait sa renommée. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’un menu complet qui propose un assortiment de mets sur un plateau individuel rond en métal qui porte précisément le nom de thali !

Quand Manish Arora et Marielou Phillips ont l’idée de proposer leurs recettes familiales au plus grand nombre, ils pensent donc naturellement à Desi Road.  Et c’est donc parti !

Manish appelle sa famille, et peu à peu, en visioconférence, il apprend à réaliser les recettes de son enfance.

Avec Holy Holi c’est plus qu’un repas, mais toute une expérience qui est proposée. L’Inde est un pays de couleurs, et c’est ce que l’on perçoit dès qu’on pousse la porte. Sur les tables, des sets colorés qui permettent de jouer tout en attendant ses plats. Le jeu : snakes and ladders ! Une manière ludique d’accompagner son repas.

Dans la deuxième partie de salle de vieux films indiens sont projetés, avec en fond musical des airs connus de Bollywood.

Et dans l’assiette ?

Holy Holi – les thalis  proposés

Manish et Marielou proposent donc 5 thalis : deux sont végetariens, un vegan, un autour du poulet et enfin un autour du  poisson.
Holy Holi chez Desi road
Holy Holi chez Desi road
Chacun porte le nom d’un membre de la famille . Ainsi, Dadi signifie « grand mère du côté paternel ». Quant à Nani, c’est la grand mère maternelle. Ca se corse avec Chachi : la femme du frère du père ! En d’autres termes la tante par alliance côté père… Enfin, Didi est la soeur ainée. heureusement, il y a Mummy, et ça, ça vaut dans toutes les langues !
Autre particularité de ces thalis familiaux, l’usage de plantes rares. Par exemple la carela, une plante rare particulièrement amère supposée avoir de grandes vertus médicinales. En tous cas c’était l’argument utilisé par la maman de Manish pour lui faire manger quand il était enfant.

Les voici sous tous les angles. Vous y dégusterez une chilla, crêpe indienne vegan, un curry de poissons, de délicieuses aubergines, et les pickles présentés dans le traditionnel contenant des déjeuners indiens, en version miniaturisée.

Quant aux desserts, on pourrait les qualifier en disant « dites le avec des roses » !
Alors rendez-vous chez Desi Road pour Holy Holi ! Profitez-en, c’est ouvert le weekend.

Holy Holi chez DESI ROAD 14, rue Dauphine – 75006 Paris
Ouvert tous les soirs de 18h30 à 22h15, sauf le lundi
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Cristallerie Saint-Louis : l’art de vivre à la française

La France regorge de maisons d’exception qui perpétuent un savoir-faire ancestral.  Véritables fleurons de l’artisanat, ils alimentent le rayonnement de notre pays dans le monde entier. La cristallerie Saint-Louis fait partie de ces ambassadeurs uniques de l’art de vivre à la française.

Cristallerie Saint Louis – des siècles d’histoire

Au commencement, en 1586, était la verrerie de Müntzthal, installée dans les Vosges du nord. En 1767 c’est Louis XV qui en fait la verrerie royale . La verrerie Saint-Louis est née.  C’est en 1781 que du verre on passe au cristal, et la manufacture est rebaptisée Cristallerie royale de Saint-Louis. A partir de 1829 que cette belle maison se consacre exclusivement à la production de cristal.

C’est alors la naissance du célèbre modèle Trianon, qui introduit le concept du service de verres pour la table.

Les meilleurs ouvriers de France travaillent pour la cristallerie Saint-Louis. La manufacture produit désormais de multiples objets : services, vases, lustres, et tant d’autres. Et surtout, elle s’emploie à allier tradition et innovation. C’est dans la lignée de cette histoire que la manufacture royale Saint-Louis lance en 2019 le coffret « La Galerie des rois ».

Cristallerie Saint-Louis - galerie des rois
Cristallerie Saint-Louis – galerie des rois

Puis, en 2020, vient naturellement la sortie du coffret « La galerie des reines ».

Cristallerie Saint Louis – Galerie des rois et des reines

Saint-Louis : la galerie des rois
Saint-Louis : la galerie des rois

Ces coffrets nous racontent l’histoire de France. Ils s’inspirent de quatre couples royaux et de quatre styles décoratifs.

Coffret des Reines - Crédit photo Benoît Teillet
Galerie  des Reines – Crédit photo © Benoît Teillet

C’est le moment d’une petite révision de l’histoire de France !

Duo Marie-Thérèse et Louis XIV
Duo Marie-Thérèse et Louis XIV

On commence par Louis XIV et Marie-Thérèse d’Autriche. Avec eux la Cour s’installe à Versailles et le roi soleil rayonne sur la France et l’Europe. Aussi, pour leurs verres respectifs, c’est une taille profonde du cristal qui est choisie, symbolisant ainsi une couronne flamboyante.

Duo Marie Leszczynska et Louis XV
Duo Marie Leszczynska et Louis XV

C’est Louis XV qui confèrera le titre de « Verrerie royale » à la Maison Saint-Louis. Aussi, en hommage à ce couple protecteur des arts, le cristal se pare de palmettes éclatantes, à l’image de celles qui tapissent encore les appartements du Château.

Enfin, on retiendra de Marie-Antoinette et Louis XVI leurs passions respectives pour l’avant-garde artistique et l’artisanat, mais aussi la force de l’amour d’un roi pour sa reine. C’est par un biseau en épis qu’un symbolisé cet amour sur le duo qui porte leur nom. Et enfin, alors que le dernier couple royal a transformé le château de Versailles en musée, Saint-Louis taille de puissantes côtes plates dans le cristal en hommage aux heaumes que l’on peut admirer dans la salle des croisades.

Idées de cadeaux !

Que ce soit pour une occasion personnelle, un anniversaire de couple, un diner de fêtes, et bien sur Noël, la cristallerie Saint Louis propose une sélection de cadeaux  dans une gamme de prix qui démarre à 75€ avec un verre à shot de la collection Folia.

Sachez aussi que chaque année Saint Louis créé une clochette ornementale pour décorer votre sapin. Encore une idée de cadeau qui peut être reprise d’année en année (pour moins de 100€)

Quant aux somptueux coffrets Galerie des Reines et Galerie des Rois, ils sont disponibles à partir d’aujourd’hui en plusieurs formats. Ainsi, on peut opter pour un coffret contenant les 4 modèles de chacune des galeries, ou pour un coffret Duo qui associe le modèle à pied ainsi que le gobelet dans le même décor. Ou encore, chaque verre est vendu à l’unité.

A partir de 90€ un gobelet seul jusqu’à 360€ pour un coffret de 4 verres

Cristallerie Saint-Louis 13 Rue Royale, 75008 Paris
ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30 sauf dimanche