Restaurant Les belles plantes – une parenthèse enchantée

Le restaurant Les belles plantes à repris ses quartier dans le jardin qui lui a donné son nom. En plein cœur de Paris, il offre une occasion unique et rare de se régaler à l’abri des tourments de la ville.

Restaurant Les belles plantes – le retour

Elles nous avaient manqué, ses terrasses à l’abri des canisses, au calme, en plein cœur du 5ème arrondissement.

Après avoir accueilli le chef Mohamed Cheikh en résidence en 2021, « Les belles plantes » propose aux parisiens une nouvelle carte baignée de soleil. Le cadre est toujours aussi paisible. Deux terrasses, de part et d’autre de la partie intérieure décorée de fleurs et de végétations.

On peut choisir de se poser sur une banquette accueillante, ou sur une des deux terrasses. Dans tous les cas, le lieu invite à la détente. Et soudain, plusieurs heures se sont écoulées sans que l’on s’en soit rendues compte !

Les belles plantes – un avant goût d’été

La carte du restaurant Les belles plantes est résolument méditerranéenne.

On peut commencer avec un assortiment de mezze dont on ne laisse pas une miette. Les falafels sont étonnamment légers et particulièrement moelleux.

Puis, en ce qui concerne les plats, le poulpe est parfaitement fondant à l’intérieur, et pourtant croustillant sur le dessus. La pluma de cochon, quant à elle, se marie à merveille avec sa courgette rôtie.

Vous prendrez bien un petit goûter ?

On se régale donc à midi aux belles plantes. Et si soudainement l’envie vous venait de faire une pause gourmande au milieu de l’après-midi ? C’est possible aussi. Le restaurant est ouvert tout les après-midi et on peut s’y régaler des multiples desserts proposés à la carte, sans oublier les glaces.

Restaurant Les belles plantes - pavlova
Restaurant Les belles plantes – pavlova

Quelle meilleure perspective de se régaler d’une pavlova un après midi d’été ? Un peu plus tard dans l’après-midi, il sera aussi possible de faire le choix des délicieux cocktails proposés, virgin ou classiques.

Seule déception dans ce moment parfait  : la coupe nocciola, délicueuse, mais servie dans une coupelle !

coupe nocciola - restaurant Les belles plantes
coupe nocciola – restaurant Les belles plantes

Restaurant Les belles plantes – 47 rue Cuvier 75005 Paris
du lundi au jeudi 10h00 – 17h30 / du vendredi au dimanche 10h00 – 19h00

Exposition « Pierres précieuses » – Muséum National d’Histoire Naturelle

Ce sont les pierres précieuses qui sont à l’honneur dans la grande galerie de l’évolution du Musée National d’Histoire Naturelle. Et bien plus encore. En effet, c’est plutôt un voyage dans l’univers des merveilles de la nature jusqu’aux merveilles façonnées par la main de l’homme. L’exposition « Pierres Précieuses » vous propose ainsi de découvrir le minéral, les gemmes , jusqu’aux objets d’art que l’on doit au talent de l’homme.

Pierres Précieuses – au commencement était la Terre

L’exposition commence par nous entrainer dans les profondeurs de la planète. Car c’est précisément là, dans les entrailles de la terre, que se forment les minéraux.

Aigue-Marine et muscovite beige
Aigue-Marine et muscovite beige

On y découvre le fruit de la succession de principes géologiques qui mènent à la création même du minéral. Qu’il s’agisse de pression, de température ou encore des impacts de la présence d’eau ou d’oxygène, chaque phénomène va être déterminant dans l’apparition de la pierre précieuse.

Pour le diamant, c’est la pression qui est essentielle. Quant au quartz, il nécessite un refroidissement constant pendant des millions d’années !

Minéral, gemme et joyau

La scénographie hors norme de l’exposition « Pierres précieuses » offre une occasion unique de comprendre le cheminement du minéral révélé par la terre jusqu’au joyau, fruit du savoir faire de l’homme.

Quelque soit votre pierre de prédilection vous ne pourrez que rester bouche bée devant les merveilles exposées.

Au fil de l’exposition, ce sont les secrets des pierres précieuses qui sont révélés. Ainsi, saviez-vous que les rubis et les saphirs faisaient partie de la même famille, celle des corindons ?

Quant au diamant, qu’on imagine toujours d’un blanc éclatant, imaginiez-vous que sa palette chromatique couvre l’intégralité de l’arc-en-ciel ?

Pierres précieuse – une exposition en partenariat avec Van Cleef & Arpels

La Maison Van Cleef & Arpels, fondée en 1906, allie connaissance des pierres, savoir-faire incomparable et surtout, créativité.

En termes de technicité, elle invente un serti inégalé à ce jour : le « serti mystérieux ». Ainsi, le métal disparait pour laisser place à l’éclat de la pierre et à la poésie des formes.

Van Cleef & Arpels est extrêmement actif dans la démarche de partage avec le public. Aussi, en 2012, la Maison a ouvert une école joaillère qui propose des expositions et des conférences aux passionnés. Il lui était donc naturel de s’associer au MNHN pour cette superbe exposition qui fera briller vos yeux !

Exposition « Pierres Précieuses » jusqu’au 22 août 2021
tous les jours sauf mardi de 10h00 à 20h00 (dernière entrée 18h30)
Jardin des Plantes Grande Galerie de l’Evolution 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire 75005 Paris

 

CHANEL – la beauté se cultive

C’est au coeur de la galerie de botanique du Museum National d’Histoire Naturelle que se déroule le parcours immersif dans l’univers des filières végétales de la maison CHANEL. C’est en parcourant ses laboratoires à ciel ouvert que l’on prend véritablement conscience de la portée du nom de cette exposition : La beauté se cultive.
La beauté se cultive
La beauté se cultive

La beauté se cultive – CHANEL et les plantes

Pour cultiver la beauté, CHANEL réserve depuis toujours une place privilégiée aux plantes.  C’est naturellement que se fait le choix de monter cette exposition au sein de la galerie botanique du Muséum, lieu dédié à l’étude des vertus des plantes depuis le 17ème siècle.
Le parcours commence donc par des pièces prêtées par le Museum.

Et la présentation des plantes star de la parfumerie CHANEL.

CHANEL et les plantes
CHANEL et les plantes

Sauriez-vous les citer ? Il s’agit du jasmin de Grasse, la rose de mai, la tubéreuse, l’iris et le géranium rosat.

CHANEL N°5 - 1921
CHANEL N°5 – 1921

Dès la création de l’emblématique N°5 en 1921 Mme Chanel accorde la plus grand importance à la sélection des plantes utilisées. Ce sera aussi le cas en 1927 avec la naissance des premiers soins de beauté. Puis cette volonté perdure. C’est en 1987 que CHANEL signe un partenariat avec le plus grand producteur de fleurs de la région de Grasse. C’est ainsi que CHANEL résiste à la disparition programmée de deux des fleurs essentielles à N°5 : la rose de mai et le jasmin de Grasse.

La maitrise de la filière d’approvisionnement des plantes et le respect des savoir faire artisanaux qui y sont associés résident aujourd’hui dans les les laboratoires à ciel ouverts. Je veux parler de ces cultures réparties dans le monde entier et qui permettent à la maison CHANEL observation, expérimentation et collaboration avec les artisans locaux.

 

Les laboratoires à ciel ouvert

Le parcours de l’exposition nous mène donc de Madagascar pour la culture de la vanille, jusqu’au Costa Rica avec le café, en passant par les Alpes du sud et bien sur le sud de la France.
Chacune de ces plantes permet d’extraire des actifs rares et uniques, aux vertus complémentaires. Ainsi c’est pour ses propriétés hydratantes que CHANEL utilise le camélia.

Le café lui est un anti-oxydant, et quand au solidage et l’anthyllis des Alpes du sud, elles se complètent en apportant élasticité et luminosité.

Dans tous ces laboratoires, les mêmes valeurs sont appliquées. Co-construction de filières équitables, préservation de la bio diversité ou encore valorisation des terroirs.
CHANEL soigne la nature, et la nature nous le rend bien avec les crèmes finalement élaborées dans le laboratoire de Pantin dont on peut visiter une réplique dans la dernière salle du parcours.
La beauté se cultive CHANEL – entrée libre sur inscription : labeautesecultive.chanel.com
Museum national d’histoire naturelle
Jardin des Plantes 57 Rue Cuvier, 75005 Paris

Florel en Provence – le paradis des tisanes et des thés bio

Florel en Provence fut une découverte lors de ma première visite à l’Isle sur Sorgue. C’est là que je me suis ravitaillée en thés, tisanes et mêmes herbes d’assaisonnement. En 2018 la marque ouvre une boutique rue Mouffetard. Votre nouvelle adresse préférée, vous, les amoureux de thé, de tisane, d’épices et herbes aromatiques . Et tout est bio !

Florel en Provence – le bio comme ADN

Quand on parle des boutiques Florel en Provence, il faut savoir qu’il s’agit en fait d’un abus de langage. En fait, Florel en Provence est une des quatre marques de la maison mère née en Provence en 1986.

Mais elles partagent toutes les mêmes valeurs et ont un ciment commun : le bio et le made in France. La maison accorde également une grande importante à la dimension humaine en insistant sur le rôle social.  Ainsi, Tous les produits en boites métal , recharges et bouteilles verre sont conditionnés par des ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) en Provence, près du siège de l’entreprise. Toutes les herbes aromatiques sont françaises, provenant principalement de Provence et de Drôme provençale.

Florel en Provence – thé ou tisane ?

Au commencement était la tisane. C’est avec la marque ROMON Nature que la maison se fait connaitre.  Dès 1989 on trouve ces infusions en pharmacie et dans les commerces bio. Chacune d’entre elles parle santé. Qu’il s’agisse de digestion, ventre plat ou encore détox, Romon Nature a la réponse à vos besoins.

Puis la gamme évolue, et revendique désormais aussi une dimension ludique. Les goûts cocktails réinventés et le packaging aux couleurs explosives en sont la démonstration !

 Venons en aux thés. Le thé Plantasia est vendu en vrac  ainsi qu’en sachets. Attention, ces sachets sont en amidon de maïs, naturel et recyclable.

Dans les deux cas, le thé provient principalement d’Inde. Deux exceptions : le Thé blanc ainsi que le thé vert menthe qui proviennent de Chine. Mais le conditionnement est réalisé en France.

Je sais bien que cela peut sembler prématuré, mais on peut déjà découvrir en boutique les thés de Noël ! Et les goûts proposés sont riches en surprise. Et leurs boites métalliques, comment résister ?

Florel en Provence - thés de Noël
Florel en Provence – thés de Noël

Florel en Provence – la boutique rue Mouffetard

C’est donc rue Mouffetard à Paris que se trouve la deuxième boutique française de ces marques dédiées aux tisanes, thés et herbes aromatiques bios. Comme dans la boutique de l’Isle sur Sorgue, pour trois boites achetées, on vous offre la quatrième. Parfait pour faire des cadeaux, ou bien refaire son stock !
Alors, on s’aventure rive gauche pour découvrir cette adresse qui gagne à être connue ?
C’est Alma qui vous accueillera avec le sourire. Sans oublier bien sur la mascotte de la boutique : Zora !
Florel en Provence 139 Rue Mouffetard 75005 Paris
Ouvert le Lundi de 11h à 19h et du Mardi au Dimanche de 10h à 19h

Tomy Gousset – un talent 3 adresses

Tomy Gousset a quelque chose que les autres n’ont pas. Ce petit quelque chose qui rend chacune de ses assiettes reconnaissables entre mille. Une subtilité dans les alliances de saveurs, pour un résultat toujours surprenant , toujours unique et délicieux.

Tomy Gousset – Hugo&Co

J’ai découvert Tomy Gousset sur le tard, lors de l’ouverture de son second restaurant rue Monge : Hugo&Co

Tomy Gousset - Hugo&Co
Tomy Gousset – Hugo&Co

Et j’ai été séduite instantanément. Ici, on peut partager une assiette, découvrir des plats inspirés de tendances cosmopolites. Mais la spécialité est indéniablement les brioches vapeur façon bao, signature de ce chef originaire du Cambodge.

Hugo&Co - carte Novembre 2019
Hugo&Co – carte Novembre 2019

Conseil d’amie : quand elles reviendront à la carte, prenez les madeleines en dessert. Elles sont plus légères qu’un nuage et se dégustent par pure gourmandise.

Hugo&Co  48 rue Monge 75005 Paris T. 09 53 92 62 77

Tomy Gousset – Marso&Co

La dernière adresse de Tomy Gousset se situe dans un quartier pour le moins inattendu. C’est dans un coin reculé du XIIIème que l’on trouve Marso&Co.

La rue n’est pas très glam. Alors oubliez l’environnement, et pensez à ce qui vous attend à l’intérieur ! Comme par exemple le poulpe subtilement snacké, le fenouil parfaitement citronné, alliance de textures et harmonie parfaite en bouche.

Même les tomates parviennent à surprendre, associées non pas à la sempiternelle mozzarella mais à une fêta moelleuse à souhait. Quant aux gnocchis sardi au thon, un délice et il vaut mieux puisque c’est la spécialité du maître des lieux qui prendrait très mal le rejet.

En résumé, Tomy Gousset en est à sa troisième adresse et c’est réussi, comme à chaque fois. Quel plaisir de savoir que dans une rue méconnue et inattendue du XIIIème se dissimule cette pépite. J’aurais peut-être du la garder pour moi…!

Quant à la 3ème adresse, qui est en fait sa première, je ne l’ai pas encore testée. Il s’agit de Tomy&Co, son restaurant étoilé.

Marso&Co 16 Rue Vulpian, 75013 Paris fermé samedi et dimanche T. 01 45 87 37 00

Un gâteau d’anniversaire spectaculaire à Paris ?

La quête d’un gâteau d’anniversaire peut revêtit plusieurs formes. On peut imaginer se lancer soi-même dans sa confection. Pas pour moi ! Alors j’ai cherché, et j’ai trouvé la solution : l’Enclos de Ninon. C’est l’adresse qu’il vous faut à Paris.

 

L’Enclos de Ninon – Salon de thé

 Commençons par la partie immergée de l’iceberg : L’enclos de Ninon est avant tout un lieu dans lequel on peut prendre un café, un goûter, voire même un brunch.
 Pour ce qui concerne le goûter, on y trouve des pâtisseries traditionnelles, tartelettes et autres gâteaux individuels.
Mais on peut aussi déguster une part de « layered cake » à la mode US.
Je me suis laissée dire que le carrot cake était le meilleur de la capitale. Pour ce qui concerne le brunch, il est simple, efficace et intégralement fait maison. Le scone est délicieusement moelleux et parfaitement tiède pour une saveur parfaite avec sa confiture artisanale.
L'enclos de Ninon
L’enclos de Ninon

On peut s’installer à l’intérieur, ou en terrasse quand le temps le permet. Pour cela, il va falloir se dépêcher…

 Venons en maintenant aux gâteaux d’anniversaire.

L’enclos de Ninon – gâteau d’anniversaire sur commande

Un peu d’historique pur commencer. Il y a quelques années à cette adresse on trouvait le « sugar plum cake shop ». tenu par des américaines, le lieu était dédié aux gâteaux d’anniversaire en mode pièces montées et décoration de rêve. Depuis la reprise de l’adresse devenue « L’enclos de Ninon« , la proposition globale a évolué, se tournant plus vers la restauration et une offre café et thé, mais les gâteaux sont toujours là. On peut les consommer à la part sur place ou les commander pour le bonheur des grands et des petits !
gâteau d'anniversaire
gâteau d’anniversaire

Le concept est simple. On choisit le nombre de parts (minimum 6/8, qui correspondent plutôt à 12/14 vu la hauteur du gâteau !).  Puis on choisit les saveurs. Et là il y a embarras du choix !

Voici une sélection des possibles,  histoire de vous donner une idée.

En ce qui concerne les génoises les choix sont aussi variés que vanille, banane, citron, orange, champagne, fraise, framboise, chocolat, citrouille-pépites de chocolat, marbré chocolat-vanille, pain d’épice, amande…

Pour la crème, elle peut être au chocolat noir, amande, chocolat au lait, chocolat blanc, café, vanille, moka, cream cheese, caramel, framboise, myrtille, fraise, mûre, cerise griotte, fruits des bois, violette, miel, orange, fleur d’oranger, citron, sirop d’érable, rose.

Personnellement, pour les deux gâteaux commandés, je suis restée sur les très traditionnelles génoise chocolat et crème vanille, et tout le monde a adoré ! Parce qu’il faut le dire, non seulement ils sont beaux, mais ils sont très bons : dosage en sucre parfait, ingrédients naturels ( y compris pour les génoises ou crèmes de couleur) , crème parfaitement équilibrée.

Et n’oublions pas la décoration, et là c’est l’imagination qui est aux commandes. Le succès est garanti dans tous les cas.

Pour un gâteau 6/8 parts comme sur les deux photos, comptez entre 55 et 60€.

68 rue du Cardinal Lemoine
75005 Paris

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 20h
dimanche de 10h à 19h
Fermé le lundi

Le Mavrommatis – pour une Saint Valentin étoilée

Le Mavrommatis, restaurant désormais étoilé du chef Mavrommatis, est installé dans un coin discret du Vème arrondissement, à quelques pas de la très vivante rue Mouffetard. A proximité de son épicerie, mais aussi de son restaurant Les Délices d’Aphrodite. Ici, il est chez lui.

Le Mavrommatis – nouvelle étoile nouveau décor

Le restaurant, qui vient d’être entièrement rénové, a des airs de grotte dont la pierre aurait été patinée  par le temps. Une lumière douce et chaleureuse se diffuse dans les différents espaces du lieu.

C’est Georges Moustaki, ami du chef, qui a dessiné l’emblème du restaurant et écrit un message au dos des assiettes que l’on découvre sur les tables dressées pour les convives.

A l’étage, des salons privés, auxquels on accède par cet escalier tout en jeu de miroirs, en passant devant ce superbe visage, lui aussi dessiné par Georges Moustaki.

 

Le Mavrommatis – le seul chef grec étoilé en France

Chez Mavrommatis, les produits aux parfums de méditerranée sont issus des terroirs grecs,  et les plats inspirés de la cuisine française. La carte met en avant des produits de la mer, mais aussi des viandes délicates comme  un agneau de lait de Lozère, proposé en épaule confite saveur cèleri, selle rôtie au halloumi. L’assiette est accompagnée de dolmadès de blettes, et d’un jus aux olives de Volos, la touche héllenique que l’on retrouve dans tous les plats.

Si je devais désigner un plat favori, ce serait sans hésitation le Thon rouge grillé aux épices Zaatar, légumes glacés aux herbes de Provence, boutargue fumée de Messolonghi,  et son jus vert à la cardamome. La chair du thon parfaitement fondante et pourtant ferme, relevée par les épices méditerranéennes, adoucie par son jus vert : un délice !

Le menu découverte en cinq services est la voie parfaite pour la découverte des jeux de saveurs proposés par le chef.

Et si vous passiez une Saint Valentin étoilée !

A l’occasion de la Saint Valentin, Le Mavrommatis a prévu un repas qui fera chavirer tous les coeurs. Elégance et délicatesse pour un menu qui permet de faire le tour du savoir faire du chef.

Et comme vous en redemanderez, sachez qu’il propose même une formule en 3 temps pour le déjeuner à 45€. Pour se régaler en toute simplicité chez un chef étoilé.

Le Mavrommatis 42, rue Daubenton 75005 Paris tel : +33(0)1 43 31 17 17
mail : daubenton@mavrommatis.fr

Hugo and Co – le bébé de Tomy Gousset

On ne présente plus Tomy Gousset, mais pour ceux qui ne le connaissent pas vraiment (c’était mon cas) , ce jeune chef prodige a fait ses classes chez les plus grands pour finalement créer en 2016 son premier restaurant : Tomy & Co. Le succès est très vite au rendez-vous, et il ouvre en mars de cette année son deuxième bébé, qui porte d’ailleurs le nom de son fils : Hugo and Co.

Hugo and Co – le plaisir en partage

Chez Hugo & Co, cuisine ouvertes et grandes tablées facilitent échanges et rencontres. Le chef est toujours présent et disponible pour répondre à vos questions, raconter ses créations. Mobilier sobre et décor brut à base de cagettes réinventées et végétation citadine. Quelques tables sur la rue Monge attendent le soleil estival. La salle est lumineuse et chaleureusement accueillante .

Hugo and Co – ce qu’on y mange

Ici, pas de chichi. La carte est conçue pour que le partage commence par l’assiette. Attention, il ne s’agit pas de portions en mode tapas, chaque assiette consistant en une véritable entrée individuelle si on le souhaite, mais l’intitulé à lui seul pousse à proposer l’échange puisqu’il s’agit d’assiettes « à partager » .

A des plats dans l’air du temps, le chef apporte sa signature, et elle est unique. Il invente également, tout en restant dans la simplicité et l’éloge des saveurs. Le résultat est une magnifique surprise gustative. Et être subjuguée par une entrée, cela n’arrive pas tous les jours. Pourtant, je vous le dis, il y a une touche de magie dans son pancake salé !

Les plats sont savoureux et généreux (lisez « drôlement bons et très copieux  » !) . Quant au dessert, ou plutôt « aux desserts » lees mots me manquent. Et cela n’arrive pas souvent. Commençons par les madeleines. En voyant arriver une assiette de 9 madeleines, on se dit bien sur qu’il ne sera pas possible d’en venir à bout…

FAUX !

Elles sont aériennes, légères, fondantes en bouche, et elles se laissent dévorer sans aucun effort !

Hugo & Co - dessert
Hugo & Co – dessert

Et puis il y a le riz au lait. A priori rien de renversant.. Et bien si justement ! Serait-ce la texture fondant ? Le petit plus du dulce de leche à tendance addictive ? Ou l’alliance parfaite du granola craquant et du moelleux du riz cuit à la perfection ? Je dirais simplement que tout est dans la recette secrète du chef !

Hugo&Co – pourquoi j’y reviendrai

Je reviendrai simplement pour le plaisir. De tout tester, de bavarder, d’échanger. Pour le plaisir de faire de cette adresse une de mes adresses fétiches, presque de quartier. Aucun risque de lassitude : la carte change tous les mois ! Et puis trouver de telles adresses, à la proposition simple et de qualité , cela n’arrive pas tous les jours.

Hugo&Co 48 Rue Monge, 75005 Paris

kitchen ter(re) – des pâtes avant tout

kitchen ter(re) – le petit dernier

Au commencement était Ze Kitchen Galerie. Cuisine fusion aux parfums d’Asie, c’est le premier restaurant de la galaxie de William Ledeuil. Cuisine ouverte en mode spectacle pour les convives, oeuvres d’art accrochées aux murs de ce restaurant à la décoration sobre urbaine. Puis vient le petit second. A quelques pas de là, c’est KGB ( Kitchen Galerie Bis) qui s’installe quelques années après l’ouverture de la première adresse.

Et soudain, on change de quartier, on change d’univers culinaire, et c’est kitchen ter(re).

Ici, ce sont les pâtes qui sont reines.

Elles portent des noms aussi insolites que leur composition et leurs recettes inspirées de procédés ancestraux.

Ainsi se retrouvent sur la carte dentelles de Cucugnan ou encore crêtes de coq.

kitchen ter(re) – ce qu’on y mange

Vous l’aurez compris, des pâtes. Des pâtes au blé dur, au Blé de Khorasan ou encore à l’Amidonnier noir. Mais qu’est-ce donc ? L’amidonnier est une céréale très prisée pour les bouillies ou les pains. Quant au blé de Khorasan, il doit son nom à la région d’Iran dont il provient, et il semblerait qu’il contienne moins de gluten que les blés traditionnels facilitant ainsi sa digestion pour ceux qui y sont intolérants.

Une vraie recherche dans les produits, et de belles recettes dans l’assiette.

Comme ces cargolettes (amidonnier noir) à l’agneau fondant en mode tagine, ou encore mes dentelles de Cucugnan aux poulpes snackés à point et algues.

Les plats étaient délicieux. Promesse tenue donc : des pâtes, que des pâtes, délicieuses, et pas comme les autres.

Seulement voilà….

kitchen ter(re) – est-ce que je reviendrai ?

Il faut le dire. Le service a été interminable. Et quand on fait le choix d’un restaurant à pâtes un samedi midi, c’est avec l’attente tacite d’un repas efficace et de qualité. Et une heure et demie pour une entrée et un plat de pâtes, c’est trop, bien trop.

Alors disons que nous retenterons l’expérience en semaine, pour contredire cette première cette première experience.

kitchen ter(re) 26 boulevard Saint germain 75005 Paris

 

 

Le Panthéon – 3 très bonnes raisons de le visiter

Le Panthéon – aux grands hommes

Le Panthéon, nous le connaissons tous. Un lieu mythique, un point de vue extraordinaire depuis la rue Soufflot, là, à quelques pas des jardins du Luxembourg. Mais est-ce que vous le connaissez VRAIMENT ?

Alors suivez-moi, pour une découverte à angles multiples, et de bas en haut.

Visiter le Panthéon – avoir le souffle coupé

Quand on pénètre dans le Panthéon, c’est l’architecture même de l’édifice qui s’impose d’emblée et vous coupe le souffle.

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Impossible de rester insensible à cet édifice unique imaginé par M. Soufflot, qui a donné son nom à la rue qui y mène depuis le jardin du Luxembourg. Son ambition était de rivaliser avec Saint-Pierre de Rome et Saint-Paul à Londres. Le péristyle monumental par ailleurs s’inspire du Panthéon d’Agrippa à Rome.

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Ici, on est happé vers le haut par cette coupole qui culmine  à 67 mètres.

Shot with DXO ONE Camera
Shot with DXO ONE Camera

Initialement construit pour être une église, au XVIIIème siècle, qui abriterait la châsse de sainte Geneviève, ce monument a maintenant vocation à honorer de grands personnages ayant marqué l’Histoire de France

Il faut savoir qu’on ne voit en réalité qu’une petite partie de sa structure. En effet, il n’y a pas une coupole mais 3, en mille feuilles, comme on peut le voir sur la maquette en coupe du monument.

Imposant également, le célèbre pendule de Foucault, qui démontre que la terre tourne à ceux qui en douteraient.

C’est en 1851 que l’inventeur Léon Foucault invite tout le monde à un grand événement, à Paris : « Venez voir tourner la terre » ! Il présentera à tous son « Pendule », ce drôle d’instrument qui a pour but de prouver que la terre tourne sur elle-même !

Accroché au plafond, il y a un très long fil auquel est suspendue une boule en métal doré, tout près du sol. Elle pèse 28 kilos. Elle se balance d’avant en arrière, très lentement, comme une balançoire sans jamais repasser  au même endroit.  Foucault explique ce curieux phénomène : selon lui, son pendule se balance bien correctement mais c’est le sol qui a légèrement bougé entre l’aller et le retour du pendule. C’est parce que la planète tourne tout doucement sur elle-même et nous avec.

Tout s’explique donc.

Visiter le Panthéon – plonger dans la crypte

Après l’émerveillement de la solennité du lieu quand on pénètre dans le Panthéon, il est temps de plonger dans la crypte.

C’est là que se trouvent les sépultures des  personnes inhumées au Panthéon (dont 4 femmes depuis 1995), ceux dont on sent battre les belles âmes entre les murs et qui donnent vie au lieu.

Je ne suis pas parvenue à trouver le nombre précis de personnalités. Il varie entre 75 et plus de 80 selon les sources, dont 4 femmes « pour leur mérite propre  » et celles qui sont là en tant qu’épouses.

Une chose est certaine, celle qui disait en 1992  » qu’il n’y ait aucune femme au Panthéon, c’est nier ce que dans le passé les femmes ont apporté à la patrie  » , sera la 5ème femme panthéonisée : Simone Veil. Et son mari sera a ses côtés, premier homme inhumée en tant qu’époux.

Visiter le Panthéon – prendre de la hauteur

Et puis le moment est venu de prendre de la hauteur.

Parce que depuis avril 2017 et jusqu’au mois d’octobre, il est  possible d’accéder au sommet de l’édifice et de découvrir une vue à couper le souffle.

Processed with VSCO with s3 preset
Processed with VSCO with s3 preset

Au fur et à mesure de la progression dans les étages l’édifice se livre au regard du visiteur permettant de découvrir de nouveaux angles.

Shot with DXO ONE Camera

On découvre la coupole de l’extérieur avant d’atteindre le point culminant de ce périple unique.

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Le coucher du soleil est indéniablement un moment parfait pour cette découverte qui est réservée à 50 personnes par visite,  aux horaires suivants : 11h00, 14h30, 15h30 16h30 (sous réserves)

Vue panoramique à 360° sur Paris. 206 marches. 35 mètres de haut.

Une telle vue se mérite, mais elle en vaut tellement la peine !

Alors quand vous irez visiter le Panthéon, gardez en tête que pour 2€ de plus vous aurez accès à une vue unique dont on ne sait pas quand il sera possible de la voir à nouveau.

Centre des Monuments Nationaux – le Panthéon  

place du Panthéon Place du Panthéon, 75005 Paris