Collège des Bernardins – Corita KENT, la révolution joyeuse

Corita Kent – la révolution joyeuse

Le collège des Bernardins, joyau de l’architecture cistercienne, est depuis aussi loin qu’on s’en souvienne, un lieu de rencontres, d’échanges intellectuels et culturels. Corita KENT était une femme libre, indépendante, qui n’a pas craint d’affronter les institutions et d’innover tant dans l’art que dans la pensée. C’est donc tout naturellement qu’elle trouve sa place dans cette belle institution avec l’exposition Corita KENT, la révolution joyeuse.

Corita Kent, la révolution Joyeuse

Corita Kent a totalement séduit l’équipe du Collège. Femme libre, elle a apporté chaleur et vitalité dans un monde figé.

Artiste talentueuse, actrice du changement, elle est allée à la rencontre du plus grand nombre pour porter un message universel. Aujourd’hui encore son enseignement est pertinent.  Elle invite à une langue de fraternité et de respect. 

Ses œuvres graphiques portent des messages toujours d’actualité. Elles sont par ailleurs d’une modernité incroyable, avec cette touche de pop art qui leur donne une vitalité unique. Bien avant les réseaux sociaux elle a su médiatiser son message et le porter au delà des frontières de la foi grâce à ces supports extraordinairement innovants.

Corita Kent – une exposition qui innove

Pour le collège des Bernardins, la révolution joyeuse est la toute première exposition véritablement internationale. C’est en collaboration parfaite qu’elle a été montée avec la fondation Corita Kent de Los Angeles. Par ailleurs, cette exposition est pour le collège la première occasion d’un partenariat avec une école : l’école des Arts Décoratifs de Paris. Il s’agit là d’assurer une fois encore la transmission, mission inhérente au collège.

Enfin, l’exposition se déroule dans tous les espaces de l’édifice. La grande neff majestueuse dans laquelle on découvre la vie de Corita, mais également 3 autres emplacements habituellement fermés au grand public.

 

En effet, les oeuvres originales sont exposées dans sacristie, puis dans l’escalier du XVIIIjème, également interdit au public, ce sont les banderoles crées par  les élèves de l’école des arts décoratifs pour faire écho à l’œuvre de Corita Kent qui sont installées. Enfin, à l’étage, une sélection effectuée dan les stocks de diapositives de Corita tourne en boucle donant un autre angle de sa vision du monde. Une exposition très riche donc, qui donne un aperçu du foisonnement de ce que fut la création de Corita Kent.

Le collège des Bernardins

Depuis le Moyen âge le collège est un lieu de rencontre de prêtres venant profiter de l’effervescence intellectuelle de la capitale. Les cisterciens viennent étudier la théologie mais aussi toutes les disciplines du savoir humain. Comme pour toutes les institutions de ce type il passe par diverses étapes de vie, tout d’abord au centre de l’élaboration de la pensée occidentale, puis partiellement détruit sous la Révolution il devient prison, entrepôt, pour finir en caserne de pompiers jusqu’en 1995 . En 2008, après une restauration complète, il renoue avec sa vocation initiale de lieu de recherche, de réflexion et de débats pour l’Eglise mais aussi pour la société. Désormais ouvert à tous il propose conférences et débats, lieu de formation et accueille des expositions tout au long de l’année. Aujourd’hui c’est encore un lieu de rencontre, foisonnement de personnalités artistes chercheurs enseignants étudiants qui viennent ici chercher un sens.

Du 9 octobre au 21 décembre 2024
Collège des Bernardins
20 rue de Poissy, 75005 Paris

Coffee shop Maison Fleuret – coffee shop littéraire

Il est des lieux qui ont une âme. C’est indéniablement le cas du coffee shop Maison Fleuret. Pour le comprendre, il suffit de passer le seuil de cette adresse (presque) sécrète.

Maison Fleuret
Maison Fleuret

Coffee shop Maison Fleuret – du café et des livres

Quittons le brouhaha du quartier Saint-Germain en passant le seuil de cette adresse qui ne dévoile pas tous ses secrets depuis la rue. Sur la porte on peut lire « librairie fondée en 1872 ». On pousse la porte et, immédiatement les bruits s’effacent.

Soudain, le regard est capté par les rayonnages croulants sous des dizaines d’ouvrages, paradis du lecteur qui sommeille en chacun d’entre nous. En 1872 ce lieu abritait une librairie. 150 d’histoire que les nouveaux propriétaires ont souhaité préserver lors de la réouverture en 2022.

Dans la salle basse, un comptoir ou l’on peut commander un café, un cake ou une pâtisserie maison. On peut également déjeuner. Il suffit de passer commande et de s’installer confortablement.

Ici, on peut consulter les livres, au gré de ses envie. Mais attention, ils ne sont pas à vendre. On peut se laisser aller à parcourir quelques pages mais il faudra ensuite se rendre dans une librairie pour acquérir l’ouvrage et en connaître la fin ! Une promesse de découverte et de voyage au cœur de Saint Germain des Prés.

Maison Fleuret – secrets de chef

La Maison Fleuret recèle plus d’un secret. Bien sur, dans son coffee shop elle propose de se régaler, et de nourrir son âme.

Maison Fleuret
Maison Fleuret

Mais dans la cour mitoyenne, l’expérience peut être enrichie. En effet, des ateliers de pâtisserie sont proposés aux gourmands. Comment résister à la tentation de maîtriser chaque étape de la confection du macaron, du Paris Brest, voire même du mille feuilles !

Et si vous décidiez de surprendre vos proches avec un petit déjeuner aux croissants et pains au chocolat faits maison ?

Il est peut-être temps de venir dédier deux heures et demie de votre temps pour vous imprégner de tous les gestes qui mèneront au résultat rêvé. Parce que finalement, quelle plus grande satisfaction que d’affirmer « c’est moi qui l’ai fait » ?

 

MAISON FLEURET
The Coffee Shop
30 rue des Saints-Pères
75006 Paris

CRAVAN Saint-Germain-des-Près – le spot incontournable de la rentrée

Tout a commencé dans le 16ème arrondissement de Paris avec ce que l’on qualifie désormais de « petit CRAVAN« . C’était la première adresse du fondateur de CRAVAN, Franck AUDOUX. CRAVAN s’installe désormais au coeur de Saint-Germain des-Près, pour le plus grand plaisir des amateurs de lieux uniques dans lesquels on peut déguster des cocktails d’exception. Et c’est une excellente nouvelle, croyez-moi.

CRAVAN Saint-Germain-des-Près
CRAVAN Saint-Germain-des-Près

CRAVAN – au commencement était l’excellence

Le parcours éclectique de Franck Audoux le mène de l’art à la gastronomie. Lorsqu’il créé CRAVAN, son approche du cocktail est culturelle, historique, et bien sur gustative. Il révolutionne en quelque sorte l’univers des adresses parisiennes en faisant le choix d’ouvrir sa première adresse loin des traditionnels bars à cocktails branchés de la rive droite, au coeur du 16ème arrondissement. CRAVAN y propose une nouvelle expérience d’excellence et de qualité. Dans ce quartier marqué par l’architecture de style Art Nouveau, CRAVAN occupe le rez-de-chaussée d’un immeuble Guimard, le pape français du genre. Dans un décor classé, on peut déguster des cocktails mais aussi prendre un café au bar en zinc.

CRAVAN Saint-Germain-des-Prés  – nouvelle adresse à Saint-Germain

CRAVAN s’est désormais installé au coeur de Saint-Germain. Cette fois, le fondateur voit les choses grand.

C’est sur 4 étages d’un immeuble du XVIIème siècle qu’il a choisi de déployer son savoir-faire. Chaque niveau propose une atmosphère différente, lorsque la décoration joue un rôle aussi important que la carte des cocktails.

CRAVAN Saint-Germain-des-Prés
CRAVAN Saint-Germain-des-Prés

Le rez-de-chaussée reprend les codes architecturaux de son prédécesseur du 16ème arrondissement. Superbe bar en bois massif, parquet d’époque et carreaux de ciment au sol.

Au premier, la moderité est de mise. Miroirs au plafond et marbre blanc pour le large comptoir auquel on s’installe sur d’élégants tabourets blancs.

Au deuxième étage se trouve la librairie. On peut y feuilleter de superbes livres anciens, ainsi que des publications récentes de la librairie Rizzoli de New-York, à la vente pour les amateurs.

Au troisième enfin, les cocktails sont en bouteille, les fauteuils chaleureux et les cheminées d’époque. Je me demande si elles sont utilisées en hiver…

Deux autres niveaux sont en cours de finition et il faudra attendre octobre pour les découvrir.

CRAVAN – la (les) cartes

Avec la carte des cocktails en bouteille, c’est un univers complet qui se révèle.

CARAVAN - cocktails en bouteille
CARAVAN – cocktails en bouteille

Tout le savoir faire des mixologues de CRAVAN s’exprime dans la liste de créations proposées, qu’il s’agisse du Luco, du Cherche Midi ou du Mina. La cerise sur le gâteau : deux recettes sont disponibles en version « at home« . En d’autres termes on peut les acheter et les déguster chez soi.

Au 1er et au rez-de-chaussée, la proposition est si large qu’il y en a pour toutes les envies et tous les goûts.

Pour les amateurs de champagne, la catégorie « Royals » permet de redécouvrir cet alcool délicat et festif. Ruinart Brut, Veuve Clicquot Extra Brut Extra Old ou encore Dom Pérignon 2013 sont au rendez-vous.

Puis on découvre les shorts drinks, les classics, et les long drinks. Parfois familiers, mais toujours subtils, à l’équilibre parfait.

Sans compter la proposition gourmande qui permet de se restaurer tout en dégustant un cocktail.

CRAVAN, c’est définitivement la belle surprise de la rentré !

CRAVAN 165 boulevard Saint-Germain 75006 Paris
horaires de mardi à jeudi – 17H à 01h / vendredi et samedi – 17h à 02h fermé dimanche et lundi

Les montres HERBELIN ont leur adresse parisienne !

Les montres Herbelin ( anciennement Michel Herbelin) ont désormais leur adresse parisienne. Plus qu’une simple boutique, c’est plus précisément le premier flagship au monde de la marque qui a ouvert ses portes à Saint-Germain des Près. Une bien belle adresse pour une marque française emblématique. Visite.

flagship Herbelin - Saint-Germain des Près
flagship Herbelin – Saint-Germain des Près

Montres Herbelin – une belle histoire de famille

La marque est créée par Michel Herbelin dans le Jura, à quelques kilomètres de la frontière suisse. Soixante quinze ans plus tard, la marque est dirigée par ses deux petits-fils, Maxime et Mathieu. Pour fêter cet anniversaire, cette belle maison endosse une nouvelle identité : Michel Herbelin devient la maison Herbelin. Elle revendique plus que jamais ses valeurs de qualité made in France, d’élégance et de raffinement.  Cette continuité a été rendue possible grâce à l’emplacement unique des ateliers dans les montagnes jurassiennes, à proximité de la Suisse d’où proviennent tous les mécanismes montés dans les montres Herbelin. La précision suisse associée à l’élégance française !

Herbelin – le flagship

Une si belle marque méritait une adresse à la hauteur de son histoire et de ses valeurs.

C’est chose faite avec l’ouverture de l’écrin de la rue Bonaparte. Le lieu permet la découverte de l’ensemble des collections, dans un cadre élégant et chaleureux.

Chaque modèle s’épanouit magnifiquement dans ses vitrines lumineuses et ces accrochages audacieux. C’est le moment d’aller essayer les pièces emblématiques.

Montre HERBELIN - modèle Antares
Montre HERBELIN – modèle Antares

Ainsi, le modèle Antares aux bracelets interchangeables est présenté dans toutes ses déclinaisons de couleurs. Sans oublier un modèle unique en pierre (agathe verte et pierre bleue).

Les montre homme,  Newport/Cap Camarat,  sont également largement mises à l’honneur, et les larges fauteuils permettent de s’installer confortablement pour tous les essayages.

L’adresse parfaite pour les amoureux de belles montres made in France. Et de multiples idées cadeaux. Il n’est jamais trop tôt pour penser à Noël !

Herbelin  58 rue Bonaparte 75006 Paris

 

 

mode parisienne – trois adresses so chic

La mode parisienne n’a plus à faire ses preuves depuis bien longtemps. Célèbre dans le monde entier elle attire toutes les fashionistas de la planète. Pourtant, il est moins aisé qu’on ne le croit de trouver ces créateurs à la signature unique, reconnaissables entre mille, et qui continuent à produire en France. Voici donc trois adresses qui vous garantiront le look parfaitement  parisien !

Margareth & moi

Margareth & moi illustre à la perfection l’élégance parisienne.  Une tenue de cette jolie marque de prêt à porter de luxe vous garantira un look parfait en toute circonstance. Qu’il s’agisse d’un pantalon, d’une robe ou d’un trench, tout est dans le souci du détail et les coupes parfaites.

La robe ceinturée demeure une valeur sure.

Les versions boule, foulard ou trapèze sont tout aussi élégantes , mais avec un twist qui les rend uniques.

Pour une silhouette parfaite à l’élégance discrète, les tops parfaitement structurés se marieront tout aussi aisément avec un jean qu’un pantalon de tailleur ou encore une jupe crayon.

Pour cet été, sahariennes, vestes et tuniques, en matières nobles et teintes naturelles donnent une touche militaire à la collection, adoucie par leurs lignes si féminines.

Margareth & Moi
Margareth & Moi

Margareth & moi
popup jusqu’à la fin du mois de mai 19 rue Duphot 75001 Paris
puis sur rendez-vous dans l’atelier du 12eme arrondissement ou sur le site de la marque

Maison Coudert

Stéphanie Coudert sculpte ses étoffes pour donner vie à des créations tout en volumes et mouvements.

Les coupes de ses vestes sont parfaitement structurées, le tomber de ses robes est souple,  les lignes définitivement graphiques.

Maison Coudert - robe
Maison Coudert – robe

Entre collections permanentes, inventions saisonnières et sur mesure, chaque pièce de la Maison Coudert est un voyage dans un univers à la frontière de la mode, de l’architecture et du design.

Maison Coudert 40 rue Vaneau 75007 Paris / 25 rue des Envierges 75020 Paris
de 11h à 19h du mardi au samedi

Koshka

Mari SAMVELYAN crée la Maison Koshka en 2007, au coeur de la capitale, rue de Poitou. Elle propose des pièces colorées et joyeuses, inspirées des oeuvres de son père, artiste peintre, mais aussi de ses rencontres et même de ses clientes.

Ce qui est certain, c’est qu’elle est la reine du pantalon, tout particulièrement à pont.

Ses pantalons, déclinés dans de multiples tissus, suivent les lignes du corps pour s’adapter à chaque morphologie. Ils se marient à merveille avec un chemisier, une blouse ou un pull. La garantie d’une tenue parfaite en toute circonstance. Autre coup de coeur : ses pulls, tricotés à la main dans une coopérative de femmes en Arménie, dont elle est originaire.

Maintenant qu’elle a deux adresses, une sur chaque rive, il est si simple d’aller à la découverte de ses créations, toutes réalisées dans son atelier parisien !

Koshka 36 rue de Poutou 75003 Paris et 12 rue Saint-Sulpice 75006 Paris

 

 

Vivian Maier : une photographe à nulle autre pareille

Vivian Maier est une Ovni dans l’univers photographique du siècle dernier. Cette exposition est la plus grande jamais réalisée pour faire connaitre la richesse de son oeuvre. Il ne faut la manquer sous aucun prétexte.

Vivian Maier au Musée du Luxembourg
Vivian Maier au Musée du Luxembourg

Qui est Vivian Maier ?

Vivian Maier est née de mère française et de père austro-hongrois.

Vivian Maier - New-York
Vivian Maier – New-York

Née à New York elle passe une partie de son enfance en France puis revient aux Etats-Unis. Elle devient nounou, et le restera toute sa vie. La photographie sera une activité qu’elle exercera « à ses heures perdues » . On ne sait que peu de choses de sa vie privée si ce n’est l’attachement que lui gardèrent les premiers enfants dont elle s’occupa et qui prirent soin d’elle à la fin de sa vie : frères Gensburg.

On ne découvre les photos de Vivian Meier qu’après sa mort, alors que ses dizaines de milliers de clichés sont vendus aux enchères, après avoir été entreposés dans un stockage dont les frais de location n’étaient plus payés depuis des années. Cette découverte permet de mettre au grand jour une photographe qui devient une référence dans la photographie de rue. On l’associe désormais aux plus grands noms tels Diane Arbus ou Helen Levitt.

Vivian Maier – l’exposition

Le parcours est orchestré autour des thématiques récurrentes de ses travaux. On commence par découvrir son visage à travers les autoportraits et auto-représentations qui ont jalonné son parcours. Elle se joue des miroirs et des reflets.  Parfois elle se livre à l’exercice de l’autoportrait pur, face caméra. Dans d’autres cas, elle se met en scène de façon plus ludique. On ne perçoit alors que son ombre, un morceau de son visage, ou sa silhouette multipliée à l’infini.

L’exposition permet de prendre la mesure de son talent ainsi que ses multiples facettes. Elle sait capter comme personne des gestes, le mouvement d’une main, des instants de vie.

Ses portraits sont purs et sans artifices.

Quant aux enfants, ils ont occupé sa vie entière, et ses photos disent tout de sa complicité avec eux.

Cette exposition est un voyage dans l’univers d’un génie méconnu de la photographie. Ne la manquez surtout pas.

Exposition Vivian Maier du 15 septembre 2021 au 15 janvier 2022
19 rue de Vaugirard 75006 Paris  –  Tél. : 01 40 13 62 00

Librairie Le Pont Traversé – qu’est-elle devenue ?

La librairie Le Pont Traversé est avant tout une façade connue de tous le promeneurs du jardin du Luxembourg. Comment ne pas s’arrêter devant cette superbe devanture qui revendique fièrement son nom et offre au passant un décor de têtes de boeuf sculptées et plaques émaillées, vestiges de la boucherie qui l’a précédée. Mais savez-vous ce qu’elle est aujourd’hui ?

Le Pont Traversé
Le Pont Traversé

Le Pont Traversé – un peu d’histoire

C’est le poète-écrivain surréaliste  Marcel Béalu qui créé la librairie « Le pont Traversé » en 1933, choisissant de lui donner le nom d’un recueil de contes de Jean Paulhan. La librairie s’installera rue de Vaugirard en 1973. Elle succède ainsi à une boucherie à la devanture si emblématique qu’elle est classée monument historique. Marcel Béalu puis sa femme ont ainsi accueilli les amateurs de livres rares et d’occasion jusqu’en décembre 2019, date à laquelle la femme du poète, Marie-José Comte-Béalu, a pris sa retraite. Petit à petit on a pu voir l’espace se vider de ses amoncellements de trésors littéraires. Vide, elle attendait un repreneur.

Le pont Traversé – coffee shop parisien

C’est chose faite. Voilà donc 3 semaines que Le Pont Traversé à rouvert ses portes. Premier soulagement pour ceux, comme moi, qui ignoraient que la façade était classée : à l’extérieur, rien n’a changé. Les têtes de boeufs entourent toujours la porte d’entrée. L’enseigne aussi est toujours là. En échangeant avec la nouvelle maitresse des lieux j’apprends qu’elle a eu obligation de préserver les décors de la façade, mais aussi le nom de cette nouvelle adresse.

A l’intérieur, l’espace s’est vidé, permettant de remettre en valeur les carrelages historiques de la boucherie d’antan. Un comptoir, quelques tables, et des rayonnages. Mais ce sont des produits d’épicerie qui ont remplacé les livres.

Aujourd’hui bien sur, impossible de s’attabler, mais il existe une offre à emporter. Le café Ten Belles pour votre latte ou votre expresso.

Des pâtisseries maison sont proposées tous les jours. Pour le salé, soupes, salades, burgers et pitas en tous genres.

Le Pont Traversé - menu
Le Pont Traversé – menu

Alors en attendant de s’installer sur place pour déguster un cookie ou une part de carrot cake, faites un petit détour après une promenade une Luxembourg !

Le Pont Traversé 62 rue de Vaugirard 75006 Paris

Galerie Roger-Viollet – documenter le monde

La galerie Roger-Viollet est bien plus qu’une galerie. C’est avant tout un fonds d’archives photographiques d’une richesse unique. Mais c’est également une histoire familiale, si riche et à la fin si tragique !

 

Galerie Roger-Viollet – une histoire photographique

L’agence Roger-Viollet existe depuis 1938. Tout commence par une histoire de famille, entre un père et sa fille. Henri Roger est chimiste, passionné de photographie, inventeur de divers procédés photographiques tels que la bi-location et la tri-location (superposition d’images) . En 1887 et 1900 il couvre les expositions universelles. Mais lorsqu’il décide de monter une exposition basée sur ses tirages, il constate qu’il ne dispose pas d’images des pavillons allemands. Le nationaliste qu’il est avait délibérément omis d’immortaliser ces installations.
Roger-Viollet - archives expositions universelles
Roger-Viollet – archives expositions universelles
 Hélène et lui partent donc en quête de clichés et tombent sur cette petite boutique parisienne qui en vend justement aux particuliers et en particulier aux étudiants des Beaux-Arts. Hélène qui se destinait à une carrière de journaliste décide alors de créer son agence. Elle rachète cette boutique qui devient l’adresse parisienne de l’agence Roger-Viollet. Sa vocation est et restera celle de documenter le monde et de vendre les droits des images. Elle et son mari Jean Fischer voyageront pour photographier ce qui manque à leurs archives. Mais sa force est avant tout d’avoir acheté de multiples fonds de studios, de photographes indépendants ou encore d’entreprises spécialisées en cartes postales ou photos de spectacles.  Une de leur plus belles acquisition qui est venue s’ajouter aux 6M d’images déjà en stock : le fonds du quotidien France-Soir.
La fin des protagonistes de cette aventure de documentation unique est tragique. Jean Fischer assassine sa femme Hélène alors qu’elle a 84 ans. Il prétend d’abord qu’il s’agit d’un suicide mais est rapidement inculpé et incarcéré.
Le fonds complet est alors légué à la ville de Paris.

Galerie Roger-Viollet – aujourd’hui

Après les difficultés classiques liées à un héritage, la Ville de Paris fini par récupérer le fonds . En 2019 elle décide de privatiser la partie commerciale ainsi que l’exploitation du fonds. Le projet vainqueur propose une valorisation financière mais aussi patrimoniale, incluant l’ouverture d’une galerie permettant de partager les merveilles dont elle dispose  avec le grand public.

C’est ainsi que les locaux qui n’abritaient que des bureaux et n’avaient jamais été ouverts aux visiteurs ont été modifiés pour permettre l’accueil des passionnés de photographie. Des expositions temporaires y seront également organisées.

Alors comment ça marche ?
Des centaines de boites contenant des milliers de clichés sont alignés sur les rayonnages, à portée de main. Vous avez une passion , un sujet de prédilection ? Identifiez la boite, et vous pourrez alors accéder à toutes les photos disponibles à l’intérieur. Attention, c’est addictif !
J’ai craqué pour une des multiples archives étiquettées « Notre-Dame« , et je n’ai pas été déçue !
On peut admirer, mais aussi s’offrir un tirage. Parce que l’agence a déjà numérisé plus d’un million de ses images,  le tirage sur place est même possible. Vous identifiez la photo, elle est imprimée (A4, A3 ou A2 sur place) et vous repartez avec ! Il y a tant d’images que c’est la garantie d’avoir un cliché quasi unique, un pan d’histoire rien que pour soi. Une merveilleuse idée de cadeau également. 
Pour exemple, un tirage A4 vaut 130€ ou 160€ encadré et concernant les photos de l’exposition en cours, pour un tirage 30×30 le prix est de 230€ ou 260€ encadré .

Galerie Roger-Viollet – les voyages d’Hélène

Aujourd’hui est présentée la première exposition photos de la fondatrice de la galerie. Hélène et son mari photographiaient. Pourtant, ils ne revendiquaient aucune notion artistique. Pour eux, la photographie participait avant tout à un travail documentaire.
Ils font tous les deux le choix du Rolleiflex, estimant que ses tirages carrés sont de meilleure qualité, en particulier pour leurs clients potentiels.
Dans les photos d’Hélène, on perçoit une humanité, une empathie avec son sujet. Bien que les images ne soient pas signées, sur certains négatifs un »h » permet de les identifier.
La galerie expose donc ici certains de ses clichés pris à travers le monde dans lesquels on perçoit indéniablement des références à certains grands photographes humanistes de l’époque.
Exposition « les voyages d’Hélène » jusqu’au 26 juin 2021
Galerie Roger-Viollet 6 rue de Seine 75006 Paris
du mardi au samedi de 11h00 à 17h30 (horaires couvre-feu)

Marie Daâge – personnalisez votre vaisselle à l’infini

Oubliés les services de table monochromes, les assortis parfaits et les motifs uniformes. Avec l’art de la table Marie Daâge vous aurez la garantie d’une table à nulle autre pareille, évolutive à l’infini. Elle vous propose d’habiller votre table sur mesure ! Tentant non ?

Marie Daâge – Vaisselle Haute Couture

Choisir la vaisselle Marie Daâge c’est acheter du beau que l’on garde et dont on connaît l’histoire et la provenance. Toute la vaisselle est peinte à la main à Limoges. Pour la créatrice, habiller sa table c’est comme s’habiller soi.  Il est question de gamme chromatique, de détails, d’accessoires, de pièces fortes, et de basiques aussi.

Le choix – ludique et joyeux

Pour choisir tout commence par le premier coup de coeur. C’est lui qui donnera la tendance générale que l’on va affiner. Puis accepter de se laisser happer par la magie des couleurs, de se perdre et surtout de s’amuser. Mais toujours guidée par la créatrice. Puis vient le moment de la création.

Etape 1 – les couleurs

Sachez qu’il y a 68 teintes disponibles. Heureusement, Marie est présente elle même pour vous guider, vous conseiller des associations de couleurs auxquelles vous n’auriez sans doute pas pensé naturellement.

Selon le décor que vous allez ensuite sélectionner, on pourra partir sur une, deux voire trois couleurs.

Etape 2 –  le(s)  décor(s)

Là encore, le choix est vertigineux. Marie Daâge a fait l’école du Louvre et propose donc naturellement des motifs classiques, inspirés par exemple de broderies de robes de Josephine de Beauharnais de la compagnie des Inde.

Mais les modèles plus contemporains sont également nombreux, caractérisés par des effets de pinceaux uniques et de nouvelles techniques de peinture

Etape 3 – (les) formes(s)

Vous en avez rêvé : vous les trouverez chez Marie Daâge . Des assiettes aux diamètres multiples, aux bols et assiette creuses, sans oublier les plats, tasses à thé, tasses à café, voire même les gobelets. Elle a tout, il ne reste qu’à faire sa sélection.

Parce qu’un service peut changer du tout au tout grâce à une seule assiette qui vient apporter sa touche de couleur ou de modernité.

Marie Daâge – une table chatoyante et généreuse

 Nous sommes ici dans l’univers de l’art de la table version Haute Couture. Les produits sont tous peints à la main, 100% made in France. Alors on comprend qu’il peut être difficile d’aborder l’achat en renouvelant intégralement son service de table.
Mais Marie Daâge fourmille d’idées…
Par exemple, on peut commencer par venir avec une assiette de son propre service et lui donner un nouveau twist . Une couleur en rupture, un décor plus contemporain , et voilà le service de mariage qui reprend vie et rentre dans le XXIème siècle, pour une table chatoyante et généreuse.
Dans un autre registre, pour soi ou pour offrir, un duo de tasses à café peut faire pénétrer dans cet univers enchanteur.
duo tasses à café Marie Daâge
duo tasses à café Marie Daâge
 Et pour ce coffret, là aussi les associations sont infinies, pour que ce duo soit totalement unique en son genre.

Gobelets, tasses à thé, superbes bougies, c’est une mine d’or de possibilités, alors à vous de jouer !

Avec Marie Daâge, on retrouve le plaisir de recevoir.
Le coffret deux tasses et soucoupes 190€
Autour de 90€ pour assiettes et tasses
Marie Daâge 12 rue de Tournon 75006 Paris

Holy Holi – on part en Inde ce week-end ?

Holy Holi, c’est un popup savoureux au concept unique né de la gourmandise de deux experts de la mode. Manish Arora, un des plus célèbres designers de la mode indienne et Marielou Phillips, ancienne mannequin puis styliste au studio de création Chanel, ont choisi de proposer une expérience inédite alors que la fashion week commence à Paris. Ils partagent avec nous des recettes familiales gardées jusque là secrètes. Ca se passe chez Desi Road. Préparez-vous à vous régaler !

Holy Holi chez Desi Road

Desi Road est un restaurant indien créé en juin 2015 au coeur du 6ème arrondissement. Deuxième adresse de Stéphanie de Saint Simon, experte et passionnée de la culture et de la cuisine indiennes. Desi Road est devenu rapidement un incontournable de la cuisine indienne à Paris. Ce sont en particulier  ses thalis qui ont fait sa renommée. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’un menu complet qui propose un assortiment de mets sur un plateau individuel rond en métal qui porte précisément le nom de thali !

Quand Manish Arora et Marielou Phillips ont l’idée de proposer leurs recettes familiales au plus grand nombre, ils pensent donc naturellement à Desi Road.  Et c’est donc parti !

Manish appelle sa famille, et peu à peu, en visioconférence, il apprend à réaliser les recettes de son enfance.

Avec Holy Holi c’est plus qu’un repas, mais toute une expérience qui est proposée. L’Inde est un pays de couleurs, et c’est ce que l’on perçoit dès qu’on pousse la porte. Sur les tables, des sets colorés qui permettent de jouer tout en attendant ses plats. Le jeu : snakes and ladders ! Une manière ludique d’accompagner son repas.

Dans la deuxième partie de salle de vieux films indiens sont projetés, avec en fond musical des airs connus de Bollywood.

Et dans l’assiette ?

Holy Holi – les thalis  proposés

Manish et Marielou proposent donc 5 thalis : deux sont végetariens, un vegan, un autour du poulet et enfin un autour du  poisson.
Holy Holi chez Desi road
Holy Holi chez Desi road
Chacun porte le nom d’un membre de la famille . Ainsi, Dadi signifie « grand mère du côté paternel ». Quant à Nani, c’est la grand mère maternelle. Ca se corse avec Chachi : la femme du frère du père ! En d’autres termes la tante par alliance côté père… Enfin, Didi est la soeur ainée. heureusement, il y a Mummy, et ça, ça vaut dans toutes les langues !
Autre particularité de ces thalis familiaux, l’usage de plantes rares. Par exemple la carela, une plante rare particulièrement amère supposée avoir de grandes vertus médicinales. En tous cas c’était l’argument utilisé par la maman de Manish pour lui faire manger quand il était enfant.

Les voici sous tous les angles. Vous y dégusterez une chilla, crêpe indienne vegan, un curry de poissons, de délicieuses aubergines, et les pickles présentés dans le traditionnel contenant des déjeuners indiens, en version miniaturisée.

Quant aux desserts, on pourrait les qualifier en disant « dites le avec des roses » !
Alors rendez-vous chez Desi Road pour Holy Holi ! Profitez-en, c’est ouvert le weekend.

Holy Holi chez DESI ROAD 14, rue Dauphine – 75006 Paris
Ouvert tous les soirs de 18h30 à 22h15, sauf le lundi
Ouvert les midis des vendredis, samedis & dimanches de 12h à 14h30
T. 01 43 26 44 91