Semilla… La restauration sous tous les angles

Semilla… fait partie d’un lieu multiple. Il ne s’agit pas là d’un restaurant mais de trois lieux de restaurations, complémentaires et qui partagent un même ADN.

D’ailleurs, il est presque difficile d’en trouver l’entrée quand on arrive rue de Seine tant l’enseigne est discrète, voire même invisible.

Semilla rue de Seine
Semilla rue de Seine

En effet, il y a Semilla…, Freddy’s, et Cosi !

Un bistrot, un bar à vin, et une enseigne de restauration rapide, principalement de tappas, avec tout de même une salle à l’étage pour consommer sur place.

C’est par Semilla…, le bistrot conçu par le MOF Eric Trochon, que nous avons commencé la découverte. 

Semilla... La cuisine
Semilla… La cuisine

Une grande salle, cuisine ouverte, décoration type industriel, tuyaux apparents et murs en briques. La cuisine est si ouverte que l’on peut approcher de très près les chefs aux manettes puisqu’on peut s’installer directement au comptoir qui leur fait face, en se trouvant ainsi à portée de leurs mains !

La carte propose un menu déjeuner au tarif abordable pour une proposition en tout fait maison, et aux produits de qualité made in France.

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Autre point  que je me dois de préciser : l’eau, qu’elle soit plate ou gazeuse, est faite sur place et gratuite !

Pour commencer donc, une soupe, joliment présentée, accompagnée de légume et d’une délicieuse gougère.

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Pour continuer, un cabillaud et potimarron.

Cabillaud
Cabillaud

Et pour finir, les desserts : le carotte cake.

Dessert Semilla
Dessert Semilla

Et le dessert « tout chocolaté  » !

Dessert
Dessert

La cuisine est inventive et goûteuse, même si, à mon goût, le cabillaud n’était pas assez chaud lorsqu’il a été servi. C’est sans doute le risque quand tout est fait à la minute : 5 minutes de retard au service, et le plat a déjà un peu refroidi.

J’ai trouvé le rapport qualité prix bon quand on considère la qualité des produits, la cuisine mijotée par des chefs concentrés et compétents dont on peut observer chaque faits et gestes, ainsi que le lieu agréable.

Tout ceci vaut pour le menu déjeuner. en effet, les tarifs de la carte le soir semblent nettement plus élevés et là, je ne pourrai pas m’exprimer, n’ayant pas testé.

Alors, si vous cherchez une bonne adresse pour déjeuner rue de Seine, testez Semila… !

4, rue de Seine
Paris (75006)
TÉL : +33 1 43 54 34 50

Coffee club – un américain à Paris

Coffee Club rue d’ASSAS

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Une adresse pour se régaler là où il n’est pas si simple de trouver un restaurant sympathique.

Parce que la rue d’Assas n’est pas la plus épanouie sur son côté Port royal, le Coffee cub est définitivement bienvenu et je compte sur cet endroit pour révolutionner le quartier !

Ce sont donc Allison et John Goldstein, qui avaient déjà ouvert le Coffee Parisien, qui ouvrent le Coffee Club. Nouvelle adresse, nouveau concept, nouvelle aventure, et en famille avec leurs enfants Anna et Dylan qui sont de l’aventure.

Il s’agira donc là d’une cuisine d’inspiration américaine : hot dog, hamburger, et cheese cake bien sur !

Du 100 % USA made in France pour le plaisir de nos papilles.

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Il y a aussi la veggie salade, les union rings maison, tout ce qu’on peut attendre d’une adresse américaine qui se respecte.

La décoration est aussi un mariage entre culture américaine et touche parisienne avec cette façade d’origine, au style Art Déco. Entre Dinner américain et bistrot industriel.

Petite touche désormais classique dans tout resto branché qui se respecte mais que j’apprécie personnellement toujours : la cuisine, entièrement ouverte qui permet donc de découvrir en live la confection des plats.

Alors je n’ai pas encore eu l’occasion de prendre un repas complet, mais l’aperçu que j’en ai eu en cocktail dinatoire était plus que prometteur, et j’ai bien l’intention d’y retourner pour un repas dégustation intégral !

Dernier bon point : c’est ouvert tous les jours. Suffisamment rare pour être précisé.

Dimanche de 11h à 18h / Lundi de 8h à 18h

Du mardi au vendredi de 8h à 2h / Samedi de 11h à 2h

Coffee Club

87 rue d’Assas – 75006 Paris

01 43 29 87 87

www.coffee-club.fr

KUJTEN – réinvente le cachemire

KUJTEN est une nouvelle enseigne de cachemire installée depuis à peine un mois dans le Marais.

Du cachemire ? Encore ?

Oui, mais du cachemire nouvelle tendance.

KUJTEN
KUJTEN

KUJTEN réinvente les pulls en cachemire

Tout d’abord les modèles : loin des classiques cols V, col rond, voire camionneur, ici, les pulls se réinventent pour le plus grand plaisir de cette matière noble et douce.

Des pull doudous, des pulls ponchos, des torsades, des points originaux, de superbes blousons, et des accessoires pour tous les goûts.

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KUJTEN met de la couleur dans vos cachemires

Et puis il y a les couleurs ! alors oui, rassurez-vous, vous retrouverez le gris, le gris chiné, l’écru et le noir. Mais pour celles qui veulent combattre la grisaille hivernale avec de la couleur, c’est par ici !

KUJTEN - des couleurs
KUJTEN – des couleurs

Pêche, corail, violet, turquoise, ciel, rose poudré, vous trouverez là votre teinte préférée, celle qui illuminera ce pull qui deviendra votre inséparable, votre refuge quand le temps se gâte et l’humeur devient morose.

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Bien sur, ces images ne reflètent pas, bien loin de là, la richesse et la diversité des modèles présentés. Et finalement, c’est tant mieux : cela vous donnera l’occasion d’aller juger vous même sur pièce.

KUJTEN – des prix doux comme du cachemire

Dernier atout de Kujten, et pas des moindres, les prix les plus serrés possibles.

En effet, pour un superbe pull oversize à torsades, au moins 4 fils ( je n’ai pas posé la question) : 220€

Pour un pull homme, dans de multiples nuances de gris, grosses torsades et 10 fils : 290€

Tout cela est possible grâce à la chaine de production vente mise en place par les deux créatrices de cette marque : le choix d’un pays : la Mongolie, pays qui disposse d’une expertise du cachemire etd’un savoir–faire , transmis de génération en génération, dans la récupération et la sélection des poils de cachemire.

En sélectionnant exclusivement la matière première sur place, puis en assurant également la production dans le pays, KUJTEN contribue à assurer les intérêts et l’avenir de cette filiale textile mais aussi des éleveurs de chèvres nomades, des traditions et de leurs communautés.

Pour finir, vous repartirez avec votre cachemire dans un joli pochon où vous pourrez le protéger et le chérir.

Kujten pochon
Kujten pochon

J’ai donc eu un coup de coeur pour cette marque et ses créations, j’espère que vous aurez plaisir à la découvrir également.

KUJTEN 20 rue des Francs Bourgeois 75003 PARIS

Mais aussi

60 rue de Passy 75016 PARIS

32 rue du Commerce 75015 PARIS

42 rue Dufour 75006 PARIS

 

 

 

le Bistrot Ernest – Saint Germain des Près

Le Bistrot Ernest est une référence absolue des bistrots de ce quartier mythique qu’est Saint Germain des Près.

Bistrot Ernest
Bistrot Ernest

Initialement nommé le bistrot de l’Institut, il a vécu plusieurs vies, a changé de propriétaire, pour finalement retrouver sa famille.

En effet, après avoir été longtemps tenu par Neti dans les années 90, il avait été vendu, avait quitté le giron chaleureux d’une famille aimante, pour finalement le retrouver en la personne de Thibaut, le fils, qui a repris les lieux en septembre.

Dans ce quartier de Saint Germain, où bon nombre de restaurations ont perdu un peu de leur âme au détour de leur succès touristique, cela fait tant de bien de passer la porte et de sentir immédiatement que l’on va être juste bien.

Le comptoir
Le comptoir

Il suffit de rester quelques minutes, même pour prendre seulement un café et son croissant, et la conversation s’installe.

fenêtres intérieures
fenêtres intérieures

Là, c’est un mystérieux client accoudé au bar, qui lit son journal à travers ses lunettes cerclées. Ici, deux galeristes qui viennent ici comme s’ils étaient chez eux, devisent gaiement, entre eux mais aussi avec Thibault, et même Guy, le chef, sorti de sa cuisine avant le coup de feu.

Ils se remémorent l’époque où le père de Thibaut les accueillait. Il était déjà une figure incontournable de la vie parisienne à cette époque.

En effet, avant de tenir le bistrot Ernest, c’est dans le Sentier qu’il s’était fait connaitre, puis dans le quartier des Halles où son restaurant, le Potager des Halles, était devenu le QG de célébrités parisiennes dont le célebrissime Coluche.

Au Bistrot Ernest vous mangerez des plats traditionnels français, la carte changeant tous les jours pour proposer exclusivement des produits frais, de saison.

La carte
La carte

Et puis, impossible de résister à cette équipe de choc !

Thibault et Guy
Thibault et Guy

Alors quand vous serez dans ce quartier, en quête d’un nouveau QG pour vos déjeuners, vous savez où aller !

Bistrot Ernest 21 rue de Seine Paris 75006  01 56 24 47 47

Aux Amis – un restaurant qui se cherche ?

Aux Amis – rue de l’école de médecine

C’est un restaurant dont le nom bruissait à les oreilles depuis quelles temps. Et c’est la lecture de la critique d’Emmanuel Rubin, ce journaliste gastronomique à la plume unique, qui m’a convaincue d’aller le tester.

AuxAmisDevanture

La devanture est élegante, on aperçoit de superbes orchidées blanches qui décorant la salle du rez de chaussée, dédiée à la cuisine, mais aussi organisée pour que vous puissiez prendre un verre.

AuxAmisCuisine

L’idée est bonne, mais semble peu naturelle dans le lieu vide à l’heure à laquelle nous arrivons. Pour prendre un verre, l’atmosphère doit être au diapason, et c’est donc vers notre table, à l’étage, que nous nous dirigeons.

AuxAmisSalle

La salle est belle, la décoration élégante, canapé et fauteuils aux accoudoirs accueillants, vide à notre arrivée, vers 20h00, mais elle se remplira rapidement. (table de beaux parages, …, déco post-haussmannienne)

Venons en donc au menu.

AuxAmisMenu

J’ai toujours en tête les lignes d’Emmanuel Rubin, presque comme s’il était attablé avec nous ! C’est la première fois que la lecture d’une critique gastronomique me fait un tel effet !

Il y a visiblement un maitre des lieux, titre que je lui ai attribué en observant son attitude, sa tenue vestimentaire et sa façon de s’adresser aux clients comme aux serveurs .

Il nous accueille avec un sourire que je ne saurai qualifier, entre courtois, affable et légèrement obséquieux. (service poli au risque du lisse)

Enumère les plats du jours. A nouveau nous propose de boire quelquechose. Nous nous plongeons dans le choix et passons la commande.

Je ne suis pas sure d’être sensible à ses regards dirigés ostensiblement vers moi quand il répond aux questions ou prend la commande, la mienne comme celle des autres. Comme s’il jouait sur une corde  » séduction de salon » qui ne me touche pas, mais qui aura un certain succès auprès de la gente féminine quand je l’observerai tout au long de la soirée, allant même jusqu’à poser sa main sur le dossier d’une cliente américaine visiblement sensible à cette french touch.

Revenons en à l’assiette. ( cuisine en joliesse ) En images pour commencer.

AuxAmisOeufMollet

AuxAMiFoieGras

AuxAmisStPierreLegumes

AuxAmisQuenelleHomard

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Les plats sont élégants, parfaitement présentés. Les assiettes repartiront toutes vides, signe que les saveurs étaient au rendez-vous.

Quant aux desserts, ils remportent tous les suffrages, et la pomme au four a des parfums d’enfance.

AuxAmisClementine

AuxAmisPommeFour

Por conclure, le maitre des lieux nous serrera la main quand nous partirons, test qui nous prendra un peu par surprise je dois dire. Est-ce ainsi qu’il procède avec tous, et aurons nous droit à la bise la prochaine fois, comme un certain nombre de clients chaleureusement accueillis ?

Vous me direz ce qu’il en aura été pour vous ?

Pour conclure, la note se situe dans une fourchette élevée ( 170€ pour 3 ), l’atmosphère est assez agréable dans la salle haute, les fauteuils et banquettes confortables, et la table d’hôte en bois massif accompagnée de ses bancs faits dans le même matériau amusante pour accueillir de grandes tablées, mais je n’en garantis pas le confort au bout de 2 heures de repas.

Pour résumer, je dirais mitigé, avec l’envie sans doute de donner une seconde chance !

Aux amis 9 rue de l’ Ecole de Médecine 75006 PARIS

Tel : +33 (1) 46 34 19 41

Mes créateurs joailliers

Mes créateurs Joailliers – bon plan pour amoureuses de beaux bijoux !

La deuxième édition du salon Mes Créateurs Joailliers se déroulera du 19 au 22 novembre, place de l’église Saint Germain des Près. Les amoureuses de beaux bijoux n’ont qu’à bien se tenir !
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L’objectif de ce salon est de défendre l’artisanat français et la création, ce qui ne peut que me séduire. Il  redonne la parole aux artisans en leur permettant de rencontrer de nouveaux clients particuliers, comme vous et moi ! Les exposants sont des créateurs d’aujourd’hui, artisans en joaillerie, avec des univers aussi variés que personnels. Les maitres-mots sont : pièce unique, sur mesure, made in France .
Les produits sont obligatoirement en or et/ou platine.

C’est un évènement à taille humaine qui porte bien son nom : Mes créateurs joailliers.
Parmi ces créateurs, j’ai des coups de coeur de longue date : par exemple : Daniela Baumgarten
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Ou encore Antoine Chapoutot dont la boutique rue de Seine me fait toujours rêver.
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Ce salon est ouvert au public, mais consacrera la journée du jeudi aux professionnels. Cette deuxième édition aura lieu du 19 au 22 novembre 2015

Et pour un avant goût …


Hôtel de l’Industrie, 4 place Saint Germain-des-Près  75006 PARIS

Et bon plan, l’entrée du salon est gratuite, c’est suffisamment rare pour être

La Hune – exposition Elliott Erwitt

Elliott Erwitt est à La Hune. Je vais être directe : je l’ai rencontré, et interviewé !

Elliot Erwitt et moi !
Elliot Erwitt et moi !

Autant vous dire qu’un tel moment d’émotion, ça se savoure, et ça fait un peu perdre ses moyens !

Bref.

Rencontrer un tel monument de la photo, c’est un instant rare, mais aussi un voyage dans l’histoire du siècle, même si le mot qui pourrait définir ce grand monsieur c’est bien la modestie.

A l’entendre, la chance a été son principal atout tout au long d’une carrière unique telle que la sienne.

Elliott Erwitt – a man of few words

Le secret de ses photos, c’est lui qui le dit le mieux  :  » you have to have interest in mankind condition « 

Et c’est certainement là qu’est son secret. 

Cet homme, modestement, explique que pour prendre de telles photos, sur des sujets si divers, il a eu de la chance… De la chance, et de la patience.

Cela semble si simple ! Il parcourt les photos que j’ai imprimées pour qu’il nous en raconte l’histoire, et le voilà en train de se promener au cours de la deuxième moitié du siècle dernier entre souvenirs de jeunesse, stars du cinéma et moments clés de l’histoire du monde

Il se souvient de chaque cliché.

Il finit par admettre qu’il était au bon endroit au bon moment quand il immortalise Nixon qui pointe du doigt Kroutchev en 1969

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Se souvient de cette image qui a fait le tour du monde : un couple qui s’embrasse dans un rétroviseur, là, au bout de Sunset Boulevard, face à l’océan, endroit r^evé pour tous les amoureux. 

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Evoque sa proximité avec la famille Kennedy, de cette image lors de la convention de Los Angeles avant l’élection jusqu’à son accréditation en tant que photographe officiel de la maison blanche après l’élection.

Marylin bien sur, à qui il a dédié un livre, et qui le laissait évoluer dans son environnement en acceptant qu’il saisisse des moments uniques où elle est si détendue, abandonnée non pas à la caméra qu’elle ne sent plus  mais à un moment de plénitude.

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Il aime les villes, New York si vivante, pleine d’énergie, dans laquelle il aimait, et aime encore, se promener avec son appareil photo.

Il est drôle, et tout se lit dans ses yeux quand il fait une plaisanterie à laquelle je ne m’attendais pas.

Pour cette photo de chien, ces quatripèdes qu’il aime tant et qu’il a beaucoup photographiés.

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Et mieux encore, pour cette image si forte qu’elle en est choquante.

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Et pourtant, non content de garder son sang froid à son évocation , il raconte ….

Et on voit ses yeux qui pétillent !

Quant au digital, il ne passera pas par lui.

Pas de smartphone, le compte Twitter qui porte son nom ne lui appartient pas , et les ordinateurs : ils ne l’aiment pas.

Mais le vrai moment fort de cette rencontre est du au hasard : ce hasard qui m’a poussée à imprimer une photo dont je ne connaissais pas le secret, que j’ai découvert au moment où je lui montrais, la première de toute une pile d’images imprimées au gré de mes recherches.

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Tout au début de l’interview, quand il saisit la photo, l’observe, et raconte qui sont les protagonistes de cette image…

Il a gardé en tête tout au long de l’interview, et c’est sur une image émotion que se finit l’entretien, avec ses proches, et surtout sa fille, qu’il cherche pour la faire revenir et lui montrer ce cliché sans doute oublié.


Autant vous dire que j’aurais pu rester là des heures à l’entendre voyager dans ses souvenirs au fil des images.

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J’ai aimé le laisser redécouvrir cette photo avec sa fille, et finir par une photo de nous deux que je garderai très précieusement.

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Alors, si vous l’aimez autant que moi, allez découvrir ses clichés au 1er etage de La Hune, et offrez vous un des merveilleux livres, reflets de la diversité de son oeuvre.

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Vous pouvez aussi découvrir ses images au Salon de la Photo où il est exposé avec son ami photographe italien Gianni Berengo Gardin.

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La Hune

16-18 Rue de l’Abbaye, 75006 Paris
Téléphone :01 42 01 43 55

 

 

 

Take me (I’m Yours) musée de la Monnaie

Take me (I’m yours) – quand vous repartez chez vous avec l’exposition dans votre sac.

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La découverte commence par la salle Boltanski qui rappelle furieusement Monumenta par le même artiste. Il est par ailleurs un des commissaires de l’exposition.

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C’est donc là que vous pourrez commencer à créer l’oeuvre que vous emporterez chez vous. On vous remet un sac en papier, et vous pouvez choisir un vêtement dans une de ces piles. Vous commencez ainsi à créer votre propre oeuvre.

Parce que cette première salle n’est que le début d’une succession d’ouvres créées par des artistes qui les ont conçues pour que vous puissiez vous aussi agir, interagir, et créer votre version personnelle de cette exposition collective qui réunit 44 artistes.

La première édition de cette exposition s’était déroulée en 1995 à la Serpentine Gallery de Londres,  et Christian Boltanski et Hans Ulrich Obricht en étaient les commissaires.

Pour cette édition parisienne, Chiara Parisi, directrice des programmes culturels de la Monnaie de Paris, se joint à eux et apporte son nouveau regard au concept.

En déambulant dans les somptueux salons XVIIIème du musée, vous passerez par des univers extrêmement différents, et chacun vous proposera une ou plusieurs interactions.

Ainsi, commençons pars la salle conçue en exclusivité pour moi …. Paris, encore Paris ! 

Hans Peter Feldma et Etel Adnan ont choisi le même emblême de la ville, le premier le déclinant au travers d’un objet qui nous est familier, la mini tour Eiffel, et le second la carte postale.

Vous pourrez ainsi repartir avec votre Tour Eiffel, et la carte postale de votre choix, et le choix n’est pas simple croyez moi !

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N’ayez aucun remords à vous faire plaisir, les pièces emportées sont remplacées tous les soirs ! 

On continue la découverte, et c’est le moment d’une pause gourmande et colorée : l’oeuvre de Felix Gonzalez Torres . Un tapis de bonbons à la menthe, tous identiques, à la couleur précisément définie par l’artiste, permettant de garantir l’homogénéité de l’oeuvre.

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Vous comprendrez qu’il est impossible de parler des 44 oeuvres, et que le mieux est de se livrer au jeu de la découverte. Sachez que vous repartirez avec des objets créés, des objets en papier, de la nourriture, des journaux, et que vous passerez certainement un moment ludique et distrayant ! 

A faire en famille également, des ateliers étant organisés les mercredis après midi ainsi que les samedis après-midi. Pensez également à télécharger l’application qui permet d’interagir avec l’exposition.

Musée de la Monnaie 11 quai de Conti 75006 PARIS

jusqu’au 8 novembre 2015

Ouvert tous les jours de 11h00 à 19h00

LE HIBOU – carrefour Odéon

Le Hibou restaurant – Saint Germain des Près

Tout donne envie de s’installer à cette terrasse parfaitement  située au coeur de Saint Germain. Et c’est ce que nous avons fait !

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Tout a bien commencé.  On nous donne les menus, le choix est large et varié, tout le monde y trouve son compte. Une tendance marquée au name dropping, avec de très belles enseignes puisqu’il y est question de Da Rosa ou de Hugo Desnoyer.

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Nous optons pour des entrées à partager, puis le plat. A peine commandées, les entrées sont là, sur la table. De jolies sardinillas, de celles qu’on ne trouve que rarement à Paris, qui se mangent sans faim.

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L’avocat ne mérite pas vraiment d’image, étant servi dans sa plus simple expression.

Mais c’est ensuite que cela s’est corsé. Parce que le temps passait, passait. Bien sur, nous bavardions gaiement, et nous n’avons pas vu passer l’heure, je veux dire l’heure d’attente ! Et quand nous avons fini nos verres de vin, et que nous avons fini par interpeler la serveuse pour lui demander posément si on ne nous avait pas oublié, nous avons été reçus assez vertement. Heureusement, un chef de salle ( ou quelqu’un avec plus de latitude dans ses actes) a entendu l’échange, et est immédiatement venu nous rassurer en nous garantissant qu’il allait relancer la cuisine, et en nous annonçant d’amble qu’il nous offrait les desserts pour compenser notre insatisfactions.

Et les plats sont arrivés. Le plat du jour : filet de daurade royale, guacamole et riz basmati.

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Ou encore le pavé de saumon.

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Les plats de viande, filet de boeuf et steak haché oeuf à cheval, n’étaient pas non plus très photogéniques, et finalement assez simples à visualiser sans en avoir de visuel. Rien ne ressemble plus à un oeuf à cheval qu’un oeuf à cheval !

Nous avons donc terminé par les desserts, offerts par le patron, et dont la commande a été prise par une serveuse excédée par notre insatisfaction.

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Si je résume, et vous, lecteurs avertis, l’aurez compris : l’expérience est très mitigée. L’oeuf à cheval était visiblement trop cuit, les autres plats plutôt bons, mais sans excès, et pour des tarifs un peu trop élevés à mon goût.

Le Hibou 16 carrefour de l’Odéon, 75006 Paris
01 43 54 96 91

Restaurant AG – Art Culinaire de St-Germain

Restaurant AG – bistronomie et vins de propriété

EDIT ce restaurant n’existe plus : il a été remplacé en octobre 2017 par un haut lieu du petit déjeuner : Claus PARIS

AG Paris se trouve désormais au 14 rue Mondétour dans le 1er arrondissement.

Le restaurant l’AG a un nom bien mystérieux. La carte laisse entendre qu’il s’agirait du choix aléatoire de deux lettres dans le nom  » Art culinaire de St-Germain » …

Restaurant AG - bistronomie
Restaurant AG – bistronomie

 Et pourtant, il s’agit tout simplement des initiales du chef de cet établissement ouvert depuis quelques semaines et qui ne désemplit pas : Alan Geaam.
Comme indiqué sur la devanture, ainsi que sur la carte, il s’agit donc là de bistronomie et d’art culinaire.
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Restaurant AG – ce qu’on y mange

Parcourons ensemble la proposition.
On peut choisir entre plusieurs types de formules, et il y en a pour tous les appétits et pour toutes les envies du moment.
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Voici donc la sélection proposée, entrées, plats, et desserts.
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Alors je vous le dis tout de suite : non, je ne m’y ferai pas ! A quoi ? A cette mode de description des plats. Nous sommes rentrés dans l’ère de la gastronomie du / ( lisez : « la gastronomie du slash » ) et cela ne me convient pas ! Dès la lecture de la carte, je pressens une superposition d’ingrédients sans lien, sans histoire commune. Je m’attends d’emblée à une juxtaposition, comme si ces gnocchis n’avaient rien à raconter aux pauvres langoustines posées là, juste, à côté, dans l’assiette.
Ou encore cette pyramide yuzu, sablé, meringue, sorbet dont je ne peux juste pas comprendre ce dont il s’agit à cette simple évocation. 
Alors nous nous lançons quand même, sceptiques, une fois encore, et comme à chaque fois que nous sommes confrontés à cette apologie du Slash.
Avant même de commencer, on nous sert ce joli amuse bouche : cromexquis foie gras – décidément aussi une tendance du moment, et mousse ou velouté d’asperges.
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Puis viennent les entrées.  Asperges / jambon / aloé vera. Pris séparément, plutôt gouteux, quant à l’alliance du tout, je reste sur ma faim.
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Langoustines/gnocchis/ail , et le lait d’amande, versé sous nos yeux, comme pour créer l’histoire de ce plat en live.

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Quant au plat, ayant opté tous les deux pour le turbot / risotto / palourdes, vous n’aurez qu’un seul visuel.
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Toujours ce liquide, versé devant nous, pour donner la touche finale. Et j’attire tout particulièrement votre attention sur la présence de petites fleurs, des violettes sans doute, indispensables s’il en est dans une assiette de bistronomie qui se respecte !
Pour vraiment bien comprendre, je concluerai en disant que je n’ai pas pris de dessert. Moi, qui commence toujours par cette page du menu, pour faire ce choix qui conditionne en général tout le reste de mon repas, je n’ai pas pu. Rien d’alléchant, rien qui ne me fasse rêver de saveurs sucrées.
Voilà ! Vous l’aurez compris, tout cela n’est pas pour moi. Je tiens quand même à préciser que le service était parfait, très attentionné. J’ajouterai aussi qu’ayant pris un verre de chablis très vite fini, nous nous sommes vu offrir le deuxième verre pour accompagner le plat. Une attention que j’ai particulièrement appréciée.
Si un jour on arrive à me convaincre de l’intérêt de cette nouvelle vague culinaire, je reviendrai, et j’apprécierai sans doute, peut-être !

AG paris 2 Rue Clément
75006 Paris
01 43 25 77 66

 

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