La maison Arthus Bertrand – des racines et des ailes

La maison Arthus Bertrand revient à ses origines. La nouvelle directrice artistique, Camille Toupet, a plongé dans le patrimoine iconographique et historique de médailleur de l’Empire de la Maison. Elle s’en est inspirée pour réinterpréter, réinventer, et créer ses nouvelles collections. Découverte, au sein du musée de la Légion d’honneur.

 Maison Arthus Bertrand – un peu d’histoire

La maison Arthus Bertrand commence son histoire en 1852, en devenant le fournisseur de Napoléon III pour les équipements militaires et les décorations, dont la prestigieuse Légion d’honneur. Elle installe sa réputation et son savoir faire au cours des années suivantes, en développant dans ses ateliers parisiens l’art de la médaille, la frappe et l’émaillage des décorations, la réalisation de trophées de prestige. C’est dans les années 1920  que viennent s’ajouter la création de médailles de baptême et de bijoux de caractère.

Epée d’académicien, grand collier de la légion d’honneur réservé aux chefs d’état, Arthus Bertrand est incontournable dans l’univers des décorations officielles. La maison a également à son actif de superbes collaborations pour ses collections de haute joaillerie.

Une muse, trois nouvelles collections

La muse, c’est elle, la légion d’honneur et ses 5 branches. Emblématique de l’histoire de la Maison, Camille Toupet s’en est inspirée pour dessiner Gloria, Stella et Aurore.

Pour la collection Gloria, les 5 branches emblématiques de la légion d’honneur sont au centre de la création. Colorée, en sautoir ou en bracelet, les bijoux Gloria scintillent, se parent de couleurs pour des sautoirs, bracelets et boucles d’oreille d’une absolue féminité.

La collection Aurore, elle, est totalement graphique, présente par ses volumes et aérienne à la fois grâce aux ajourés qui la définissent.

Le musée de la Légion d’ honneur

Il est de ces surprises que Paris nous réserve. Un musée dédié à l’histoire de cette décoration que tout le monde connait sans savoir vraiment.

Dans un hôtel particulier somptueux comme il en existe tant dans la capitale, vous pourrez découvrir toute l’histoire et l’évolution de la décoration suprême. Ouvert à tous, le musée est gratuit, et largement méconnu, alors pourquoi se priver !

Accès gratuit pour tous
2, rue de la Légion d’honneur (parvis du musée d’Orsay) / 64 rue de Lille  75007 Paris
Horaires d’ouvertures : du mercredi au dimanche de 13h à 18h (dernière entrée à 17h30).

Bistro Saint Dominique – le renouveau

Il est installé dans la rue dont il porte le nom et fait partie des institutions du quartier. Le bistro Saint Dominique a réouvert ses portes après un relooking complet qui lui confère définitivement un « nouveau look pour une nouvelle vie » ! Découverte.

Bistro Saint Dominique – un monument (historique)

Le bistro Saint Dominique est classé monument historique. C’est donc dans le respect de l’esprit bistrot du lieu que son propriétaire, Guido Beauvallet, a repensé la décoration pour une ambiance contemporaine, chic et feutrée.  Bar imposant en bois et escalier en colimaçon d’époque sont modernisés par la douce lumière diffusée par les suspensions qui éclairent tables en bois clair et fauteuils en velours pêche.

Pourvu d’une jolie salle au rez de chaussée, le bistro Saint Dominique propose également des espaces privatisables au sommet de ce joli escalier. Le premier salon dispose de 20 places assises et l’autre, dissimulé derrière une discrète porte,  une table d’hôtes où peuvent s’attabler jusqu’à 10 convives.

Et enfin, à l’approche des beaux jours, c’est la terrasse  dont on s’arrache les tables. Parfaitement placée, en retrait de la rue, elle offre tous les atouts d’un extérieur parisien, sans les inconvénients. Pas de piétons qui passent et repassent en lorgnant sur votre assiette ni de pots d’échappements en respiration directe. Et on peut en profiter en hiver aussi: elle est chauffée et peut être couverte quand c’est nécessaire .

Bistro Saint Dominique – la carte

Le relooking du bistrot Saint Dominique passe aussi et bien sur par sa carte. Signée par le chef Alexandre Linsolas , elle propose une cuisine de saison, qui favorise qualité et proximité. 8 entrées, 8 plats et 8 desserts : cela simplifie le choix et garantit la fraicheur.

Bistro saint Dominique - la carte
Bistro saint Dominique – la carte

Chaque jour, en parralléle de la carte, un plat du jour est mis à l’honneur. C’est le semainier traditionnel  qui reprend la place qu’il mérite dans les bistrots parisiens.

On y trouve les plats traditionnels, avec un petit truc en plus !

Une petite touche « à l’italienne », mais aussi les grand classiques. Moi qui me laisse toujours tenter par les desserts, je ne peux que vous recommander la crème caramel !

Le Bistro Saint dominique – et ensuite ?

Ensuite, je viendrai prendre un petit déjeuner. Parce que le restaurant propose deux formules petit-déjeuner (français ou continental) auxquelles je ne saurai pas résister. Ou peut-être me laisserai-je séduire par la carte des cocktails ? Et puis, en passant, une formule déjeuner à 21€, cela ne se refuse pas !

 

Informations pratiques
Bistro Saint Dominique 131 rue Saint-Dominique 75007 Paris
Téléphone : 01 45 55 80 42

Vive la Démocratie – le restaurant !

Non, je n’opère pas ici de changement de ligne éditoriale dans le but de parler politique. Il se trouve que j’ai découvert aujourd’hui La Démocratie – le restaurant. Mais de quoi est-ce que je parle ? Je vous dis tout.

La Démocratie – le restaurant parisien : un peu d’histoire

Reconnaissez que le nom n’est pas banal, il mérite donc une explication. Le créateur de ce restaurant ne l’a pas choisi par hasard. Il a souhaité s’inscrire dans l’histoire de ce lieu. En effet, à la fin du XIXème siècle,  Marc Sangnier, journaliste et philosophe, prend la tête du mouvement Le Sillon, dont le siège sera installé boulevard Raspail, et dont on voit les vestiges dans le jardin du restaurant.

Son objectif est de rapprocher les idées du christianisme et la République. En 1910, le pape Pie X s’inquiète de la dimension politique de ce mouvement, initialement dédié à l’éducation populaire.

Marc Sangnier décide alors d’arrêter le mouvement et  fonde alors le journal La Démocratie.  Le journal sera imprimé sur place, dans les locaux du boulevard Raspail. Et c’est là que le restaurant est né, il y a moins d’un mois.

La Démocratie – le restaurant

Venons en maintenant au sujet principal : le restaurant ! Une fois le porche passé, on découvre quelques marches qui mènent à la surprenante salle, son petit salon, et son jardin. Une véritable pépite totalement inattendue.

Ici, c’est le produit qui est au coeur de la proposition culinaire.

Le restaurant dispose même de son propre potager, au coeur du château de Courances dans l’Essonne. C’est ainsi que l’on peut trouver de délicieux légumes de saison rôtis à la carte.

Tout est cuisiné sur place, on sent le parfum des Saint Jacques parfaitement snackées juste avant de les accueillir sur sa table.

Quant aux desserts, ils proviennent du pâtissier Hugo&Victor, situé à quelques pas de là.

La Démocratie – pourquoi je reviendrai

Tout d’abord, parce que le restaurant est ouvert sans interruption du déjeuner au diner, et propose les pâtisseries, mais aussi des assiettes pour une petite faim, et c’est bien tentant ! Ensuite, parce que ce jardin est déjà si joli en période hivernale, alors dès le premier rayon de soleil, je me précipiterai pour profiter de ce jardin secret. alors je compte sur vous pour n’en parler à personne…. Ca reste entre nous !

La Démocratie 34 Boulevard Raspail, 75007 Paris
07 67 69 85 33
fermé dimanche et lundi
Instagram : @lademocratie_restaurant

Beaupassage – top ou flop ?

Depuis le début de l’été la presse communique sur Beaupassage, l’espace  gourmand et gourmet du 7ème arrondissement qui a officiellement ouvert ses portes  à la fin du mois d’août. Quelques semaines de rôdage ont été nécessaires pour permettre aux enseignes qui n’étaient pas prêtes le jour J d’ouvrir leurs portes. Désormais, tout le monde est en place. La réussite est-elle à la hauteur du buzz orchestré ?

Beaupassage - the place to be ?
Beaupassage – the place to be ?

Beaupassage – les plus grands noms de la scène gastronomique parisienne

On nous promettait du lourd, et la promesse est tenue. Ici se sont installés tous les chefs étoilés de la place de Paris. Thierry Marx a installé sa boulangerie et propose une restauration rapide en mode street food orchestrée autour du pain.

Yannick Alleno a pris ses quartiers dans ce nouveau temple auto designé de la cuisine de qualité. Il a ouvert l’Allenothèque, qui propose un restaurant,  une cave à vins et une galerie d’art.

Beaupassage - Allénothèque
Beaupassage – Allénothèque

Ici, en semaine, une formule  abordable, des produits de qualité, et le service est au rendez-vous. Le weekend, seule la carte est disponible, et reste alléchante même si les tarifs sont pour le moins élevés.

Et puis il y a Le café par Pierre Hermé, où un club sandwich côtoie un ceviche, pour s’autoriser ensuite la dégustation des emblématiques pâtisseries signature du chef pâtissier.

J’en resterai là dans la liste à la Prévert, mais ce qui ressort pour moi, c’est un sentiment de « name dropping » assorti d’une proposition finalement pas si conviviale, dans un cadre sur lequel je vous propose de m’appesantir ici.

Beaupassage – un clin d’oeil aux célébrissimes passages parisiens ?

Beaupassage - entrée boulevard Raspail
Beaupassage – entrée boulevard Raspail

On pénètre dans les lieux par le boulevard Raspail, la rue de Grenelle, ou encore la rue du Bac. L’entrée par le boulevard Raspail est couverte, rappelant ainsi l’architecture traditionnelle des passages du XIXème siècle. Il en est de même pour le côté rue de Grenelle.

Mais la comparaison avec ces ancêtres architecturaux s’arrête là. On arrive en effet très rapidement sur une zone centrale totalement découverte, qui nécessite d’ailleurs une gymnastique de déménagement du mobilier en cas de pluie soudaine : je le sais, j’ai moi même assisté à un ballet de chaises et de tables orchestré par Yannick Alleno lui même pour rapatrier les clients attablés en extérieur.

Mais ce qui frappe surtout, c’est le côté froid et sans âme du lieu. Des bâtiments aux façades qui rappellent dangereusement celles des immeubles de bureau d’Issy Les Moulineaux, des auvents sombres, des sièges austères. Alors oui, quelques oeuvres artistiques ont été installées pour égayer les lieux, mais comment insuffler de la vie à un lieu si artificiel ? C’est le défi que vont sans doute devoir relever les enseignes réunies dans cette aventure urbaine ! Et cela risque de ne pas être simple.  Tout particulièrement dans les semaines à venir, quand le froid et la pluie s’abattront sur la ville et qu’il faudra se replier à l’intérieur.

En attendant, je me rabattrai sur un des bistrots délicieusement parisiens du quartier, face aux superbes façades haussmaniennes des environs, et je prendrai un déjeuner délicieusement démodé à base de canard confit et d’île flottante !

Beaupassage 53-57 rue de Grenelle 
83-85 rue du Bac 
14 boulevard Raspail 
75007 Paris

Tous les jours 07h00 – minuit

Ignace Paris – des bijoux à l’élegance discrète

Ne cherchez pas à accorder à Delphine tout le mérite de la création d’Ignace Paris, sa marque de bijoux 100% parisienne qui porte le nom de sa grand mère. Elle est la discrétion incarnée et dès que l’on la questionne sur son parcours elle explique qu’il s’agit avant tout d’un travail d’équipe. Mais on ne s’y trompe pas : sa personnalité discrète et élégante se perçoit dans chacune de ses créations.

Delphine Kovalsky – créatrice d’Ignace Paris

Plutôt que créatrice, elle aime donc se définir comme l’instigatrice de cette marque qu’elle a lancée il y a 9 ans. Manuelle contrariée, son parcours de juriste dévie rapidement vers l’univers de la mode, et plus particulièrement de l’accessoire. Le succès des bijoux qu’elle créé à ses heures perdues lui impose ce qui devient une évidence : elle doit voler de ses propres ailes. Rapidement arrive Coraline sans qui Ignace ne serait rien. « J’imagine, mais ses mains me sont précieuses et indispensables » dit-elle de cette professionnelle de la bijouterie qui l’a rejointe dès les débuts d’Ignace et avec qui elle crée et conçoit en harmonie parfaite. « Delphine imagine, et je concrétise ses idées » renchérit Coraline. Cela dit, Delphine a toujours eu le talent de la création au bout des doigts, elle qui s’est formée chez Lesage pour la broderie. C’est donc dans sa boutique de la rue du Bac, là où se trouve également l’atelier, qu’on peut la croiser régulièrement.

Paris toujours

Paris est une évidence pour cette parisienne qui installe sa première adresse rue du Pré au Clercs. Puis c’est au Bon Marché qu’elle pose son petit établi, elle qui créera ainsi il y a 8 ans le premier popup du grand magasin qui n’a cessé depuis d’accueillir de jeunes et talentueux créateurs perpétuant cette expérience réussie de rencontre de l’artiste avec son public. Une boutique et son atelier rue du Bac, une autre boutique rue de Passy, Ignace a donc un pied sur chaque rive de la capitale, lui permettant ainsi de rencontrer une clientèle variée et multiple. Une fabrication 100% parisienne qui garantit l’éthique du travail à laquelle Delphine est très attachée.

Nature et voyages au coeur de ses bijoux

Voilà si on devait les résumer en deux mots les sources d’inspirations de la créatrice d’Ignace. D’un coucher de soleil aperçu place de la Concorde naitra ce collier fait d’aigue-marine opalescente et de pierre de soleil. Sa palette chromatique est aussi infinie que celle de la nature. Du bleu profond parcouru d’éclats dorés du lapiz lazuli au rose tendre des agathes, en passant par la chaleur du violet de l’améthyste ou au bleu couleur de ciel des topazes, les bijoux Ignace répondent à toutes les envies. Avec deux collections par an, ils se fondent dans les teintes des saisons. Vert céladon ou tendres pastels pour le printemps et l’été, couleurs plus vibrantes et chaudes pour l’automne et l’hiver. Chaque pièce porte un nom. Elles sont toutes uniques, dans leur composition en assemblage de pierres et de formes, toujours semblables dans l’esprit, toujours différentes. Le sautoir est son bijou fétiche, les boucles d’oreilles sa création favorite. Chaque bijou prend naissance dans son imagination nourrie d’observation de la nature, de chine et de découvertes au gré des ventes de pièces anciennes. Puis les pierres sont soigneusement sélectionnées dans une harmonie de couleurs, enfilées, serties, voire montées une à une dans une technique unique proche de celle de la dentelle, s’associant ainsi pour créer le bijou final.

Féminité raffinée et élégante frivolité sont les atouts de ses bijoux cumulables à l’envie. Et si vous avez envie de vous faire plaisir, faites un tour dans la boutique, il y a de jolies promotions ces jours ci!

Ignace 87 rue du Bac 75007 Paris

 

Caroline Abram – des lunettes pour les femmes

Caroline Abram – qui est-elle ?

La marque et la créatrice ne font qu’un. Féminine, joyeuse, délicieusement rétro.

Des formes que l’on imagine sur le nez de starlettes hollywoodiennes.  Des modèles  destinées à toutes les femmes qui veulent se sentir belles, sensuelles, ou un brin décalée.

Ses parents sont respectivement opticien et ophtalmo et c’est dans la boutique d’optique de sa mère aux Abbesses qu’elle exerce tout d’abord comme opticienne.

Elle commence par des chaînes et chaînettes qu’elle fabrique elle même.

Et puis les bijounettes aussi. Ces bijoux de lunettes qui les rendent uniques.

bijounette Caroline Abram
bijounette Caroline Abram

Sa première création d’optique sera son premier grand succès : le face-à-main ! Un véritable bijou qui permet d’avoir à portée de main un accessoire bijou à la dimension ultra pratique.

Un collier pas comme les autres en somme, et les fashionistas l’ont bien compris.

Caroline Abram – la boutique

J’avais déjà repéré ses lunettes, et aussi ses faces-à-main chez l’Artisan du regard rue des Martyrs. Quelle ne fut pas ma joie en marchant boulevard Raspail de découvrir qu’elle avait une adresse dans laquelle on pouvait trouver toutes ses créations !

Ici, tous les modèles sont installés, à portée de main pour des essayages plaisir jusqu’au choix final.

Des lunettes principalement made in France. Chaque modèle est décliné en 6 couleurs. chaque modèle a ses spécificités, en acétate, en stainless steel, et aux formes variées meêm si la dimension papillonnante est très présente à ma grande joie !

La ligne des lunettes Caroline Abram est unique : c’est pour cette raison qu’elles ne sont ni signées, ni logotées : elles se suffisent à elles même.

Caroline Abram et moi

Bonjour, je m’appelle Nathalie, j’ai arrêté de me colorer les cheveux ( je fais partie des #GoingGrey, cette nouvelle communauté qui va peu à peu prendre le pouvoir sur la planète !)

Et en plus, je suis presbyte ! Alors lunettes pour lunettes, puisqu’il en faut, mon approche est simple : j’en veux beaucoup, de toutes les couleurs, avec des formes légèrement papillonnantes que j’aime tant.

Et bien chez Caroline Abram, c’est comme si toutes les lunettes que j’aime étaient réunies en un seul lieu.

Lunettes Caroline Abram
Lunettes Caroline Abram

Et la bonne nouvelle, c’est que je dois renouveler mes lunettes : aurez-vous deviné chez qui je vais me rendre avec ma nouvelle ordonnance ?

La seule question sera alors de savoir si je choisis les Uilia, ou peut-être les Grace, ou encore les Romy, pour leurs branches spectaculaires ?

 

Je vous dis ça très vite !

Caroline ABRAM 38 boulevard Raspail 75007 Paris

 

 

Restaurant Cleo – Hôtel Le Narcisse Blanc

Restaurant Cleo – comment on s’y sent

Le Narcisse Blanc est un charmant hôtel situé avenue de la Tour Maubourg. Il est aussi délicat et élégant que la fleur dont il porte le nom.

C’est donc ici que se trouve le restaurant Cleo.

Luminosité. C’est le premier qualificatif qui me vient à l’esprit à l’évocation de cette adresse.


Car même si le restaurant est en intérieur, la présence de la verrière qui éclaire l’ensemble du lobby de l’hôtel ainsi que le jeu de miroirs font que la salle du Cleo bénéficie d’une douce lumière tellement agréable en tout temps et particulier et el cette période de fortes chaleur.


On est si agréablement installé, le mobilier est élégant, confortable, laissant présager d’un moment parfait qui pourrait durer des heures.

Restaurant Cleo – ce qu’on y mange

Une carte, et une formule. Et la formule est parfaite !


Idéale pour un déjeuner de qualité, abordable et surtout délicieux. Parce que tout est bon. Délicat, d’une finesse particulièrement excitante pour les papilles.
Qui eût cru que l’on puisse se délecter d’une soupe de concombres !

Le merlu lui aussi, réserve des merveilles de saveur. Et ça aussi c’est inattendu. Parce que le poisson blanc peut rapidement être triste à mourir !

Quand aux desserts, un régal pour la gourmande que je suis. Une tarte qui chante l’été, et un tiramisu qui se réinvente en couleurs.

Le Cleo – pourquoi j’y reviendrai

Parce qu’une pépite telle que le Cleo, ça devient facilement l’adresse favorite que l’on choisit quand on a envie de ne prendre aucun risque.

Quand on veut savoir à l’avance que le moment sera parfait, et savoir aussi que l’on surprendra ceux qui découvriront l’adresse grâce à nous.

Sans oublier le fait que pour l’instant j’ai testé la première formule, mais il y en a d’autres, et aussi la carte ! Que de délices en perspective.

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Restaurant Cléo – Le Narcisse Blanc 
19, BOULEVARD DE LA TOUR-MAUBOURG, 75007 PARIS tel:  01 40 60 44 32

Ken Okada – l’élégance discrète

Ken Okada Paris

EDIT DU 13 Juin 2017

Si vous rêvez de vous offrir un de ces somptueux chemisiers, le CODE: KENOKADA50 vous permettra de bénéficier d’une réduction de 50€ en ligne, jusqu’au 27/06/2017 ou en boutique

Pénétrer dans la boutique de Ken Okada c’est découvrir un univers onirique et aérien.

Ken Okada Paris
Ken Okada Paris

De légers voilages blancs qui frémissent au gré du vent. Des pièces travaillées croisées au fur et à mesure que l’on pénètre dans son univers.

Ken Okada
Ken Okada

Et c’est là que Ken Okada expose ses créations, qu’elle les conçoit, et qu’elle les fabriques pour ses robes du soir sur mesure. Ces robes, qui se déclinent en version courte et version longue, et surtout dans une multitude de tissus que vous pourrez choisir sur place.

 

Ken Okada - robe du soir
Ken Okada – robe du soir

Qui est Ken Okada ? Japonaise, elle a étudié dans la célèbre Bunka Fashion College, là où Kenzo lui aussi a fait ses premières armes.
Elle aussi rêve de Paris et c’est donc naturellement qu’elle arrive ici il y a une quinzaine d’années.
Elle restera et depuis 15 ans elle crée dans sa boutique atelier de la rue de la Chaise.

Ken Okada – Le chemisier au coeur

La créatrice fait du chemiser la pièce maîtresse de la tenue élégante et féminine de la femme citadine.
Structuré, nervuré, il est ludique, se porte devant derrière et vice versa grâce à un subtil jeu de boutons.

En 2009 et après 20 collections, une exposition lui est consacrée aux galeries Lafayette Hausmann :  “L’histoire de la chemise Ken Okada

Sobre, élégant jusqu’au bout des manches, il complète une tenue, s’épanouit sur un jean, se marie à la perfection avec une jupe crayon.

Une autre de ses pièces phare est ce trench robe, travaillé à l’identique des chemisiers et tout aussi ludique.

Ken Okada la parisienne

Elle a adopté Paris, et Paris l’accueille dans ses bras.

Sa boutique est implantée dans un des quartiers les plus agréables et élégants de la ville, à quelques pas du Bon Marché.

Ses clientes sont des fidèles qui savent qu’elles trouveront chez elle cette pièce unique de leur garde robe que peu d’autres auront.

Ici, grâce à la présence de l’atelier, on pose un bouton supplémentaire, on raccourcit une manche, pour un vêtement parfaitement à votre taille et adapté à votre morphologie.

Par ailleurs, année après année, c’est dans cette ville, sur ses ponts et dans ses plus beaux édifices, qu’elle organise ses défilés, parfois pour le bonheur des heureux passants présents au bon endroit au bon moment.

Comme par exemple ici, sur le pont des Arts, quand elle défile en octobre 2016 pour présenter la collection Printemps Ete 2017 actuellement en magasin.

Et pour assister à un de ses défilés, c’est très simple. En effet, je vous donne rendez-vous le 20 juin rue de la Chaise.

Là, dans sa rue, privatisée pour l’occasion, une grande fête est organisée comme chaque année. Ken Okada présentera ses créations lors d’un défilé, sur un tapis jaune cette année. Elles seront accessoirisées d’étoles de la marque EPICE. Et Serge Guilloux présentera lui aussi une mini collection.

 

15ème édition du pique-nique du Faubourg Saint Germain (Rue de Grenelle – Rue de la chaise)

Mardi 20 Juin à partir de 20h30

Ken Okada 1 bis rue de la Chaise 75007 Paris

Expresso & Brew bar – Comptoirs Richard

Expresso & brew Bar – Comptoirs Richard

Les café Comptoirs Richard, on connait tous. Pourquoi ? Parce que ce sont le plus souvent ceux que l’on trouve dans les restaurants. L’expresso, avec la petite amande chocolatée indispensable qui l’accompagne, elle aussi estampillée Café Richard.

Mais Comptoirs Richard, c’est bien plus que cela.

Comptoirs Richard – brûlerie

Les comptoir Richard font partie de ces dernières brûleries parisiennes. En approchant, on les reconnait déjà, avant même de les voir. Parce que rien n’est plus unique que les arômes que dégage le café fraichement moulu.

La proposition de cafés est multiple. Si multiple en provenances, puissances, types de cafés qu’il faut un expert pour se faire conseiller. Et cela tombe bien : les experts sont là, dans chacune des boutiques.

 

Aussi bien celle de l’avenue des Gobelins, que celle, un peu particulière, de la rue Saint Dominique.

Expresso & Brew bar – rue Saint Dominique

Ici, vous pourrez trouver tout ce que je décrivais précédemment : une grande variété de cafés à acheter et emporte, les cafés et les thés Ville de Paris, et de multiples délices sucrés comme ce choix de biscuits qui accompagneront à merveille une boissons chaude.

Dans cette boutique, on trouve aussi toutes les machines qui vous permettront de savourer ces nectars chez vous.

Nous avons donc eu un aperçu de la première partie boutique de ce lieu.

Aventurons-nous désormais dans l’espace dégustation, particularité du lieu.

Expresso & Brew bar – ateliers et dégustation

Bienvenue dans l’espace ateliers et dégustation.


Ici, les 1er et 3ème samedis du mois, la maison propose des ateliers gratuits d’une heure pour vivre une véritable expérience autour du café.

Et pendant ces ateliers, vous découvrirez la mythique cafetière à dépression, la nouvelle tendance de l’extraction à froid ou tout simplement l’expresso et le cappuccino, et leurs déclinaisons dont définitions sont affichées clairement, pour ceux, comme moi, qui sont parfois perdus dans la forêt des nouvelles appellations !

Chemex
Chemex

Et puis, si vous avez juste envie de déguster, il suffit de s’installer, et de savourer le moment !

Alors, rendez-vous rue Saint-Dominique.

Expresso & Brew bar 145 rue Saint-Dominique 75007 Paris

Exposition Kiefer Rodin à Paris

Exposition Kiefer Rodin

L’année 2017 est l’année du centenaire de la mort du sculpteur. A cette occasion, le musée Rodin organise tout au nom de l’année un programme riche d’expositions autour de l’artiste.

Le musée Rodin invite donc des artistes contemporains à dialoguer avec Rodin.

L’exposition Kiefer Rodin fait partie de ce programme.

Ici, il s’agit donc de la rencontre de deux artistes passionnés de recherche et d’expérimentation qui vont confronter leurs talents à travers le temps .

Kiefer Rodin – au commencement était le livre

C’est en lisant le livre que Rilke consacre à Rodin en 1903 que Kiefer découvre l’artiste.

Et c’est à partir de l’ouvrage que Rodin consacra aux « Cathédrales de France » que germe l’idée de l’exposition KieferxRodin, même si très vite Kiefer décide d’élargir son travail de création à l’univers complet du sculpteur.

Dès les premières salles de l’exposition, une série de livres donc, créée par Kiefer, et qui fait naître de la matière des silhouettes féminines, en écho au livre de Rodin, il y a plus d’un siècle.

Kiefer Rodin – Tours cathédrale

ll y a plus d’un siècle donc, Rodin s’intéresse aux cathédrales, à la dimension organise qu’il leur attribue.

Kiefer entreprend à son tour un travail autour de la « cathédrale » en hommage au sculpteur. Il utilise des matériaux tels que le plomb qui lui est si cher, coupé, fondu, plié, oxydé, pour nous offrir ses « tours cathédrale » dès le début du parcours de l’exposition.

La visite continue en passant par cet espace où la cathédrale est transcrite par ses lumières et ses vitraux.

Et ce sont là des vitrines qui sont installées, dans lesquelles Kiefer s’approprie des débris des multiples sujets de plâtre de Rodin, et se les approprie en introduisant de nouveaux éléments, de nouveaux matériaux.

Kiefer Rodin – regards croisés

Dans la dernière salle de la partie dédiée à Kiefer comme dans celles où se trouvent les oeuvres de Rodin, dans le bâtiment principal du musée, les regards des deux artistes se croisent, sur l’usage du tissus par exemple, matière présente sous forme de vêtements chez Kiefer, ou de large drap et drapé chez Rodin.

Kiefer - Tuniques désincarnées
Kiefer – Walkyries tuniques désincarnées
Mercure avec draperie - Rodin
Mercure avec draperie – Rodin

Ne manquez pas cette superbe exposition, qui permet aussi, et il ne faut pas bouder son plaisir, de redécouvrir les oeuvres de Rodin, magnifiquement scénaristes dans ce superbe hôtel particulier.

Kiefer Rodin – du 14 mars au 22 octobre 2017

Musée Rodin de Paris 77 rue de Varenne 75007 Paris Tel +33 1 44 18 61 10
Ouvert tous les jours de 10h00 à 17h45 sauf le lundi