Restaurant Table – étoilé en toute simplicité

Le restaurant Table,  c’est bien plus qu’un restaurant , c’est une expérience hors des sentiers battus de la gastronomie étoilée.  Quand on pousse la porte de chez Table, le chef est là, qui veille. Et quand il perçoit une ombre sur mon visage quand je vois où nous allons être installés, c’est lui qui prend les choses en main : » et si vous vous installiez face à la cuisine » ? Tout cela commence très bien !

Table : un restaurant et son chef d’orchestre

le restaurant Table est dirigé par un chef d’orchestre : Bruno Verjus. Un léger hochement de tête et les plats sortent de cuisine. Un coup d’œil et il valide une assiette, un léger mouvement lui suffit pour communiquer avec
tous les membres de son équipe. Son regard balaye l’ensemble de l’espace et est garant de la perfection de chaque moment passé dans son domaine.

Table est un petit restaurant hors du commun. Murs de briques et table comptoir en métal brossé qui ondule le long de la cuisine entièrement ouverte sur la salle. On est bien loin des codes traditionnels de la restauration étoilée et j’aime ça. Ici tout semble fluide et simple, et le chef ne se prive pas d’échanger avec les clients attablés, tel un bistrotier qui vient à la rencontre de ses convives.

La perfection dans l’assiette

Ne vous y trompez pas, cette convivialité unique alimente bien l’énergie qui envahit la salle, mais ne nuit en rien à la perfection des plats confectionnés.

Après avoir dégusté le homard de Bruno ou ses langoustines, j’ai eu cette sensation rare d’une « première fois« . Comme si c’était la première fois que je dégustais ces mets.

Une cuisson subtile, à la limite du cru, qui permet de percevoir toutes les saveurs d’un produit parfait, qui s’épanouit en bouche.

La carte est une promesse de découverte gustative. Chaque plat est un voyage dans des saveurs réinventées. Il ne reste plus qu’à se laisser porter. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait, oubliant en passant de photographier tous les plats ! Vous ne m’en voudrez pas …

Bruno Verjus revendique le goût du bon. Pari gagné.

Restaurant Table 3 Rue de Prague, 75012 Paris

 

Les amis des Messina – bienvenue dans la famille

Rarement restaurant n’a si bien porté son nom. Les Messina, ce sont les membre de la famille du fondateur de cette adresse : Ignazio Messina. Aujourd’hui, c’est sa sœur Rosangela qui dirige l’établissement, et leur père n’est jamais bien loin. Famille oblige… Alors bienvenue chez Les amis des Messina.

Les amis des Messina – siciliens par dessus tout

La famille Messina est originaire de Cefalù. C’est Ignazio qui ouvre la première adresse familiale en 2001 rue du Faubourg Saint Antoine. Il va s’appliquer à recréer l’ambiance des repas familiaux typiques de son enfance sicilienne. La cuisine ouverte favorise les échanges et participe à la convivialité du lieu. Rosangela est arrivée en France à l’âge de 9 ans. Le moment venu c’est elle qui reprend le restaurant de son frère parti créer d’autres adresses siciliennes à Paris. Parce qu’on peut sortir l’homme de Sicile mais on ne peut pas sortir la Sicile du chef !
Chez Les Amis de Messina, on peut donc déguster toute une variété de spécialités siciliennes, et on peut aussi en acheter pour faire durer l’expérience chez soi !
 Mais venons en à l’essentiel : que mange-t-on ?

Les spécialités d’un vrai restaurant sicilien !

Les amis de Messina - la carte
Les amis de Messina – la carte
Amoureux des saveurs parfumées et colorées des petits plats siciliens, Les amis des Messina va rapidement devenir votre adresse fétiche.
La carte change toutes les semaines pour garantir l’utilisation de produits de saison. Pourtant, certains classiques demeurent à la carte. Normal, les habitués pourraient devenir violents si ces plats signatures disparaissaient !
Ainsi, vous trouverez toujours l’assiette de spécialités siciliennes à partager. Avec son beignet de broccoli fondant, l’arranccini de légumes dont les saveurs explosent en bouche, ou encore la capponata délicieusement caramélisée.

Nous avons aussi le carpaccio de poulpe, carrément addictif.
carpaccio de poulpe - les amis des Messina
carpaccio de poulpe – les amis des Messina
Et puis il y a le clou du repas, celui qui réjouira vos papilles : la torta mamma Lina (gâteau de courgette et ricotta)! Pour ce dessert là, les clients appellent avant de venir, histoire de s’assurer qu’ils ne seront pas confrontés à une rupture de disponibilité.
torta de mamma Lina - les amis des Messina
torta de mamma Lina – les amis des Messina
En résumé, un vrai coup de coeur pour tout ce que j’ai dégusté. Et la cerise sur le gâteau, pour le déjeuner, il y a l’ardoise avec une proposition alléchante.

 Une façon parfaite pour une première découverte !

Et si on cuisinait ?

Je vous ai mis l’eau à la bouche ? Vous aimez mettre la main à la pâte ? Les Amis des Messina ont une  proposition pour vous ! C’est le cours de cuisine avec le chef, Ignazio Messina. samedi matin, rendez-vous au restaurant. L’expérience commence par les courses au marché d’Aligre, à quelques pas du restaurant.Puis vient le temps de la cuisine, sous les conseils éclairés d’Ignazio. Le cours se termine en apothéose, par la dégustation autour d’une bonne bouteille de vin. Un joli cadeau à faire entre amis, pour un voyage gourmand unique. ( 100€ par personne)

Les Amis des Messina du lundi matin au samedi soir (fermeture le samedi midi et le dimanche)
204 rue du Faubourg St Antoine 75012 PARIS

Madame Butterfly prend son envol

La plus épurée des mises en scène pour la plus pure des des histoires d’amour. Madame Butterfly est à l’Opéra Bastille.

Madame Butterfly – un amour destructeur

Madame Butterfly est une histoire d’amour bafoué et d’honneur perdu. C’est également le récit de la confrontation de deux mondes. Le Japon ancré dans ses traditions, et le nouveau monde, dominateur et inconséquent.

Cet amour inconditionnel, c’est celui offert par Cio Cio San, madame Butterfly, à un jeune officier de la marine américaine à Nagasaki.
Pour lui et ses belles promesses, elle abandonne tout. Reniée par sa famille elle s’enferme dans la maison qu’il a construite pour elle et y demeure après son départ vers les Etats Unis. C’est la qu’elle l’attendra pendant trois longues années avec leur enfant. Quand elle comprend qu’il ne reviendra pas, elle met fin à ses jours pour « que meure avec honneur celui qui ne peut servir la vie avec honneur »

Historique

Madame Butterfly est un opéra de Puccini créé en 1904 à la Scala de Milan. Le livret est inspiré du roman de Pierre Loti, Madame Chrysanthème, qui racontait le mariage d’un officier de la marines française avec une jeune japonaise , union fréquente à l’époque. L’histoire emprunte également des éléments à une nouvelle publiée aux États Unis et qui évoque des faits réels similaires entre une japonaise et un officier américain. L’opéra est initialement prévu en 3 actes, mais pour sa première version, Puccini décide de le jouer en deux actes, créant ainsi le scandale. C’est en 1978 qu’a lieu la première représentation intégrale de Madame Butterfly au Palais Garnier.

Pour cette nouvelle saison 2019-2020, l’opéra est présenté pendant 2 mois à l’Opéra Bastille. Bien loin de la version historique, dans une mise en scène minimaliste à l’extrême.

La mise en scène de Robert Wilson

Dans cette nouvelle version dont la première s’est jouée samedi soir à l’opéra Bastille, la mise en scène bouleverse totalement la lecture de ce drame .

Nous sommes bien loin des costumes traditionnels japonais, des décors réalistes représentant maison, mer et navire. Ici la scène est dépouillée à l’extrême, et la gestuelle des interprètes ainsi que la couleur de leur tenue compensent l’absence de décor.

C’est à Robert Wilson que l’on doit le vide des espaces, une stylisation extrême du jeu, cette gestuelle faite d’immobilisme, de mouvements ponctuels brusques suivis de déplacements lents à l’excès. Autant d’éléments qui donnent naissance à une version de Madame Butterfly comme on ne l’a jamais vue.

Et qui a valu un tonnerre d’applaudissements pour cette premiere représentation !

Madame Butterfly Opéra Bastille 75012 PARIS
du 14 septembre 2019 au 13 novembre 2019
durée 2H45 avec un entracte

La confiture parisienne existe, je l’ai goûtée !

Elles ont rêvé d’une confiture qui bousculerait tous les codes traditionnels. Mission accomplie. Aujourd’hui, Nadège et Laura fabriquent La Confiture Parisienne, leur confiture gastronomique, à Paris, sous les somptueuses arcades du Viaduc des Arts. Avis aux gourmands : on peut tout goûter sur place !

La confiture parisienne – naissance d’une idée

Nadège et Laura se rencontrent en emmenant leurs enfants à l’école place des Vosges. De goûters en rencontres elles se découvrent un goût commun pour la confiture. Après tout, la France est l’un des plus grands consommateurs de confiture au monde.  Mais pourquoi ce produit traditionnel si typiquement français n’a-t-il jamais subi le renouveau qui a touché tous les champs de la gastronomie française ? Elles s’imaginent alors concoctant une confiture qui défierait tous ses codes : recettes, emballage, usages. Elles pourraient être à la confiture ce que Pierre Hermé est au macaron ! Le défi est lancé.

La confiture parisienne – et que la confiture soit

Elles vont donc commencer par mettre la main à la pâte. Dans leurs cuisines respectives, puis dans un laboratoire au fond d’un jardin. Soucieuse d’être efficaces et légitimes, elles suivent une formation de confiturière.

Petit à petit, elles commencent leur production. Des fruits sourcés chez de petits producteurs, des ingrédients d’exception comme le pistil de safran, des mélanges subtils aux saveurs inédites, une cuisson courte qui préserve les saveurs du fruit, un dosage raisonné de sucre de canne non traité. Un chef va les rejoindre. Et les recettes signature vont naitre. Comme la « Mara des bois Marmande » pour laquelle le plaisir est olfactif au démarrage avant d’être gustatif. Ou encore la « Millésime rose« , festive à souhait avec son ingrédient central qu’est le champagne.

Gourmande et élégante, La Confiture Parisienne est proposée dans un écrin bijou qui en fait le cadeau parfait pour un diner entre amis. au fil des rencontres, elle donne lieu à de  jolies collaborations telles que celle avec Sézane pour la fête des mères.

Elle est belle, elle est gourmande, et elle respecte les valeurs de ses créatrices. La confiture est fabriquée à Paris, les boites écrins spécialement pensées et fabriquées pour elle en France. Les fruits sont sélectionnés chez de petits producteurs français. Tous les déchets sont recyclés par une entreprise spécialisée, l’entreprise Moulinot pour être transformés en compost ou méthanisés.

La confiture parisienne – un lieu gourmand

Depuis mi juin La Confiture parisienne est installée au Viaduc des Arts. Nadège et Laura tenaient à pouvoir accueillir leurs clients, leur montrer en toute transparence la fabrication de ces confitures gourmandes. Elles sont fières de partager les savoirs faire et de participer au dynamisme de l’artisanat à Paris en y ouvrant cette première confiturerie.

Les traditionnels chaudrons en cuivre sont bien là. Parce que le cuivre est le meilleur conducteur pour une cuisson homogène. Le mélangeur lui est automatisé, facilitant la tâche au personnel sans pour autant modifier la qualité de la confiture. La tradition est respectée tout en accueillant les innovations technologiques qui permettent de faciliter la tâche des artisans tout en préservant la qualité du produit.

Au 17 avenue Daumesnil on peut tester toutes les confitures, admirer les jolies boites , rencontrer les créatrices. On peut aussi s’installer pour un déjeuner léger en assistant à toutes les étapes de la fabrication de la confiture, du dénoyautage à la mise en pot.

La confiture Parisienne est une nouvelle bonne raison d’aller se promener du côté du Viaduc des Arts !

La Confiture Parisienne 17 Avenue Daumesnil 75012 PARIS

Philippe Atienza – bottier parisien

Philippe Atienza pourrait être qualifié de bottier hipster. Look décontracté, barbe spectaculaire, il est trendy à souhaits. Ses valeurs sont le respect des traditions et la transmission d’un savoir faire qui lui est si précieux. Un homme aux multiples facettes mu par le plaisir de créer et de partager. Rencontre.

Philippe Atienza – compagnon du devoir

Philippe Atienza dit de lui qu’il fut « un élève peu studieux pendant l’adolescence ». Autrement dit, il n’était pas adapté au cursus classique. Aussi, dès la fin du collège il rentre chez les Compagnons du Devoir avec comme objectif d’apprendre à fabriquer des bottes d’équitation, sport qu’il pratiquait alors. Pendant 8 ans il sillonne la France pour apprendre le métier, changeant de ville tous les ans, hébergé dans ces maisons au sein desquelles on lui inculque des valeurs de partage, de tradition et de soutien mutuel. De retour à Paris il travaille chez les plus grands bottiers de la place. Chez John Lobb son envie de grandir dans le métier lui donne l’énergie et la volonté qui lui permettront de gravir tous les échelons. Ouvrier de pied (ouvrier  au tabouret), patronier, responsable de l’atelier tige puis directeur de l’atelier, il quitte ce grand nom du soulier sur mesure pour prendre la succession de Massaro chez Chanel, revenant ainsi aux plaisirs du soulier de femme. C’est lors de sa rencontre avec Laura au sein de l’association Maurice Arnoult où il donne des cours qu’ils décident de s’associer pour lancer sa propre maison.

Son atelier à Paris : l’antre de la fabrication

L’atelier de Philippe Atienza se situe dans les superbes arcades du Viaduc des Arts. Un espace lumineux, spacieux, accueillant. Ici, c’est « work in progress ». Les souliers en cours de finition côtoient les formes en bois attendant de prendre leur ligne finale, mêlées aux copeaux fraichement poncés. C’est à peine s’ils lèvent la tête quand on pousse la porte de ce superbe atelier du Viaduc des Arts. Eux, ce sont Philippe Atienza, Laura son associé et les apprentis qui les accompagnent. Le dos courbé sur leur établi, ils râpent, poncent, cousent. Concentrés à l’extrême ils déroulent les gestes ancestraux dans la tradition du métier. Philippe Atienza y tient beaucoup :  » je tiens à conserver la qualité du travail intact  dans le respect des traditions bottières « .
Les établis côtoient les machines historiques précieusement conservées. Les bobines de fils de lin sont alignées attendant d’être sélectionnées pour une prochaine couture 100% fait main.

Philippe Atienza – savoir faire en partage

Philippe Atienza crée des souliers pour homme comme pour femme. La tradition est respectée à chaque étape de la fabrication : la couture est effectuée avec un fil contenant entre 8 et 15 brins, conférant ainsi une solidité inégalée même dans les plus grandes maisons. L’utilisation d’une colle à pâte pour les talons, qui nécessite de travaille les épaisseurs de cuir mouillées puis de les laisser sécher. Ce sont tous ces gestes qu’il transmet aux apprentis qu’il forme, ou encore aux élèves qu’il accueille dans ses stages. Passionnés de souliers, gens du métier ou amateurs de belles chaussures en reconversion, ils ont tous en commun de vouloir progresser et apprendre à ses côtés.

Dans son atelier boutique on peut voir un certain nombre de paires toute faites. Il n’a pas de collection à proprement parler, mais plutôt des modèles classiques auxquels il apporte une touche de modernité en travaillant les lignes, les volumes
Le processus de création du soulier en grande mesure est fait d’écoute et d’accompagnement du client. Certains sauront précisément décrire leur soulier rêvé, d’autres s’appuieront sur un modèle qu’il fera évoluer et adaptera aux attentes. Entre le premier rendez vous et la réception de la paire de souliers s’écouleront plusieurs semaines, émaillées de rencontres pour affiner la demande, effectuer le patronage, essayer la maquette des chaussures réalisée en cuir, et finalement réceptionner la paire tant attendue.

Philippe Atienza 53 Avenue Daumesnil, 75012 Paris

Arlette et Paulette – histoire de famille

Jeune diplômée d’une prestigieuse école de stylisme, Capucine, la créatrice d’Arlette et Paulette, perpétue avec sa marque une tradition familiale de savoir faire. Elle crée pour nous les incontournables d’une garde robe élégante et abordable « Parce que tout le monde devrait pouvoir s’offrir une pièce de créateur «

Arlette et Paulette – Capucine, la créatrice

Arlette, sa grand mère, était chapelière, et Paulette, sa grand tante, modéliste.

C’est avec elles qu’elle grandit et apprend à coudre, à bricoler, à créer. Elles lui transmettent leur savoir faire et elle leur rend hommage en donnant leurs noms à sa marque. Dès l’enfance elle est passionnée de vêtements et tenues féminines. Elle développe rapidement une idée très précise du style qu’elle affectionne. La découverte des matières est le déclic qui la guide vers le stylisme. C’est à ESMOD qu’elle apprend le métier. Elle rêve d’un retour à une consommation raisonnée pour acheter peu mais bien. Et c’est dans cet esprit qu’elle pense ses collections.

Arlette et Paulette – les créations

Ses créations se veulent résolument modernes. Des pièces sobres, basiques revisités, véritables incontournables de la garde robe. Les matières utilisées sont nobles comme le velours en hiver, la soie, le lin ou le coton. Elle sélectionne ses étoffes au coup de cœur en France, en Angleterre ou en Italie.

La marque Arlette et Paulette propose des vêtements de créateur accessibles pour tous. La pièce iconique étant la chemise Denise, à mi chemin entre chemise et bomber, que l’on retrouve à chaque saison.

Et si vous vous demandez d’où vient le ce nom, ne cherchez plus : il s’agit du prénom de la deuxième grand mère de Capucine !

Arlette et Paulette – Atelier showroom

C’est dans un immeuble discret de la rue de Prague que se trouve le showroom atelier d’Arlette et Paulette.

Il est à l’image de Capucine, et à l’image de ses collections : sobre, aux lignes pures, lumineux et au style impeccable.

C’est la qu’elle dessine, coud et pique. Son atelier est au cœur de son village, Paris. Elle s’y déplace à vélo de Republique à la rue de Prague, entre fournisseurs, façonnier et atelier. Un réseau de savoir-faire unique et indispensable sur lequel elle s’appuie, elle qui est seule à la tête de sa marque.
Pour découvrir ses créations, les essayer, il suffit de prendre rendez-vous et elle vous accueillera avec plaisir dans son univers. Pour que vous puissiez vous aussi avoir dans votre garde robe une pièce unique qui traversera les modes et les saisons.

Arlette et Paulette 1 rue de Prague 75012 Paris

Pour prendre rendez-vous : https://arletteetpaulette.fr/pages/contact

L’Ebauchoir – un bistro délicieusement unique

L’Ebauchoir est une belle surprise, une pépite de la restauration parisienne, l’adresse que l’on attendait plus.  Quel bonheur de découvrir qu’il existe encore de si jolies adresses à Paris, accueillantes, et qui proposent une assiette simple, généreuse, et abordable. Et en plus il y a un tel génie dans leur gâteau de riz … !

L’ébauchoir – coup de coeur absolu

L’Ebauchoir est un charmant bistrot parisien à la décoration délicieusement rétro, faite de carreaux de plâtre aux couleurs passées, comptoir boisé et tables en bois pâtiné au pied en fonte.  Niché dans une petite rue piétonne, à deux pas du célèbre marché d’Aligre, l’Ebauchoir est la cantine des habitants du quartier, des habitués du marché, et de tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin un jour ou l’autre.

L’Ebauchoir – ce qu’on y mange

Deux menus sont proposés pour le déjeuner. Les produits sont frais et de saison, et tout est fait maison. Le label « Mangeons local en Ile de France » en est la garantie. au menu donc, les grands classique du bistro dans leur parfaite simplicité. Dans la version à 14€ l’avocat est parfaitement assaisonné, sa chair ferme et goûteuse, et la vinaigrette de la salade qui l’accompagne quasi addictive. Une proposition courte mais qui répondra à toutes les envies et exigences, que l’on soit plutôt carnivore ou carrément végétarien. Et je me dois de revenir sur ce dessert dont j’aurai sans doute pu finir le plat s’il avait été posé sur notre table : le gâteau de riz grand mère ! Quand on passe à la version 26€, pourquoi ne pas se faire plaisir en se laissant aller à la dégustation d’huitres en entrée, et de profitéroles en dessert ?

L’Ebauchoir – pourquoi j’y retournerai

La réponse est simple : pour le plaisir. Pour le plaisir de tester un autre menu, un autre plat, et surtout un autre dessert. Pour le plaisir du joyeux brouhaha de la salle, le plaisir du sourire du serveur, et celui de la chaleur du propriétaire.

Pour le plaisir aussi de tester d’autres vins que le délicieux Faugères dégusté lors de ce déjeuner, le restaurant travaillant avec la cave voisine : Le siffleur de Ballons.

Pour le plaisir de partager cette adresse en somme.

L’Ebauchoir 43- 45 Rue de Cîteaux, 75012 Paris 

Cécile & Jeanne – rencontre avec Jeanne

Cécile & Jeanne, c’est l’histoire d’une passion. Parce que pour Jeanne, le bijou est comme une évidence. C’est en 1990 qu’elle créé la marque avec son frère et c’est en hommage à leur mère, Cécile, qu’ils choisissent le nom de leur marque. Pionnière du Viaduc des Arts, elle s’y installe en 1996 pour ne plus le quitter.

La créatrice

Jeanne est une conteuse.

Intarissable quand on l’interroge sur Cécile & Jeanne, elle met la même énergie à imaginer, à concevoir et à créer ses bijoux. Comme toute conteuse, elle transmet.

Son amour de la Paix, quand elle dessine sa Colombe en 1995, devenue le bijou-emblème de la marque, pour l’offrir à Léah Rabin après la mort de son mari. Son amour de Paris, où elle crée depuis toujours, d’abord passage Saint-Sébastien dans le 3ème arrondissement, et maintenant au Viaduc des Arts. Et son amour des femmes qui portent ses bijoux. Sincérité, passion et spontanéité guident sa main quand elle imagine ses collections. Ses sources sont aussi multiples que ses rencontres et que les lieux qui l’entourent. Elle a besoin de la lumière qui inonde son atelier. Et bien sûr de Paris, source d’inspiration permanente.

L’atelier – boutique

« Avoir la chance d’avoir un atelier à Paris c’est comme avoir son propre potager pour un grand chef ». Elle ne pourrait plus quitter son atelier du Viaduc. Espace vaste et lumineux, il règne ici un joyeux désordre organisé.

En premier plan, l’espace boutique accueille les clientes et les promeneurs qui découvrent les présentoirs débordant de sautoirs et de bracelets, mais aussi les éléments de bijoux en attente de montage, les étagères chargées de bocaux de perles et de pierres multicolores.

Parce qu’ici boutique et atelier cohabitent en entente parfaite.

Et c’est protégés par un grand comptoir en bois doré que les deux artisans, formés à la prestigieuse école Boulle, fabriquent et créent les pièces des prochaines collections

Cécile & Jeanne – Savoir faire et créations

Les bijoux Cécile & Jeanne sont pensés pour donner un coup d’éclat à la femme qui les porte.

Boucles d’oreilles imposantes ou discrètes, sautoirs et colliers qui se déclinent en mode graphique ou ultra féminin, pour répondre à toutes les envies.  Jeanne réalise elle-même les dessins qu’elle confie à sa maquettiste.

Viennent ensuite moulage ou découpe, assemblage et soudure, serti fantaisie de pâte de verre, de cristal, résine ou pierre dure, et parfois de perles. Quant aux déchets, n’en cherchez pas. Depuis le premier jour elle les réutilise, les intègre dans son processus de création. Pour finir, la touche finale apportée à chaque bijou, un petit cristal incrusté dans le bijou qui garantit son authenticité. Une signature à l’image de Jeanne : lumineuse et étincelante.

L’atelier et boutique sont ouverts au public. Jeanne participe chaque année aux JEMA ( Journées Européennes des Métiers d’Art ) et elle organise régulièrement des visites en sa présence.

Boutique atelier Cécile & Jeanne 49 avenue Daumesnil – 75012 Paris  01 43 41 60 84
horaires d’ouverture : 11h – 19h – lundi au samedi

Journées Européennes des Métiers d’Art – #JEMA18

Journées Européennes des Métiers d’Art – futurs en transmission

Les JEMA, organisées par l’Institut National des Métiers d’Art, fêtent cette année leur 12ème édition.

Chaque année, ces journées permettent au grand public de partir à la rencontre de ces artisans qui perpétuent un savoir faire unique, créent, donnent vie à ces créations chargées de sens.

DOGNIN - beauté du geste
DOGNIN – beauté du geste

La maitrise du geste, la précision du mouvement, la magie de ce moment où l’objet prend vie, voilà ce que les JEMA permettent de découvrir dans les ateliers qui ouvrent leurs portes durant ces journées très spéciales pour nous accueillir.

Cette année, le thème de ces rencontres porte l’intitulé : « futurs en transmission« .  A travers des rencontres, des ateliers, workshops participatifs, découverte en réalité virtuelle, jeux, fablabs pour jeunes publics, l’objectif est de dépoussiérer l’image des métiers de l’artisanat, de montrer le lien très fort entre ces métiers et l’innovation, et de susciter de nouvelles vocations !

Journées Européennes des Métiers d’Art – Rendez-vous d’exception

durant les Journées Européennes des Métiers d’ Art, vous pourrez vous rendre dans tous les ateliers dont vous trouverez les coordonnées sur le site JEMA.

Cette année pour la première fois découvrez la programmation « Rendez-vous d’exception ».

Des rendez-vous sur inscription, pour découvrir des métiers d’art et des savoir-faire d’excellence en ouvrant exceptionnellement les portes de manufactures prestigieuses, d’Entreprises du Patrimoine Vivant, d’ateliers Meilleurs Ouvriers de France.

Pour exemple, le créateur Santiago Lomelli dévoilera son savoir-faire. Vous pourrez partager avec le créateur l’art de la création florale en créant votre propre fleur en soie ou en cuir. Par ailleurs, la visite de son showroom sera l’occasion d’admirer de somptueuses robes et de merveilleux accessoires.

Attention, pour tous ces rendez-vous d’exception, il est indispensable de s’inscrire.
Dépechez-vous, certains rendez-vous sont déjà complets !

Journées Européennes des Métiers d’Art – focus sur les Ateliers de Paris

Les Ateliers de Paris accompagnent les talents des métiers de la création. Deux incubateurs, une pépinière, ils ont participé à l’envol de créatrices de génie tels que Sakina M’sa ou encore Christine Phung.

Lors des JEMA les Ateliers ouvrent leurs incubateurs et nous offrent ainsi la possibilité de rencontrer ceux qui feront la mode, le design de demain.

Pensez à pousser la porte de l’univers merveilleux d’Aline Houdé-Diebolt. Impossible de résister à la magie de ses mises en scène joyeuses et colorées qui ont déjà séduit les plus grands noms parisiens.

Quant à William Amor, c’est à ses créations messagères qu’il vous initiera quand vous créérez de toutes pièces avec lui de superbes fleurs nées de la metamorphose de la pollution plastique de notre univers.

Là aussi, pensez à vous inscrire. Petits et grands seront charmés, vous verrez.

Ateliers de Paris 30 rue du Faubourg Saint Antoine 75012 Paris

Philippe Ferrandis – parurier à Paris

Philippe Ferrandis – Parurier à Paris depuis 30 ans

Paris comme une évidence pour cet artiste créateur qui s’est installé dans la capitale il y a 30 ans pour ne plus jamais la quitter.

Parce que Paris, c’est simplement « the place to be » pour ce parurier qui créé des pièces reconnaissables entre toutes, mêlant élégance et audace, pour des femmes de caractère. De celles qui osent, et qui savent se faire remarquer en arborant des colliers impressionnants, des manchettes spectaculaires, des bijoux uniques en somme.

J’ai rencontré Philippe Ferrandis le jour même de l’annonce du lancement du label « fabriqué à Paris« .

Et quand je lui pose la question :
 » Allez vous postuler ?« , sa réponse est sans appel : « Et comment ! »

Il a clairement Paris chevillé au corps, et ses adresses successives le démontrent.

Son premier atelier se situait rue Montorgueil, puis il démenage rue Froissart, précisément  là où Bon Ton s’est installé désormais.  Plus tard viendra la Place des Victoires. Et le voilà depuis 10 ans installé au Viaduc des Arts, haut lieu de l’artisanat parisien.

Philippe Ferrandis – l’atelier

Dans l’atelier du Viaduc des Arts, chacun s’active. Emaillage, sertissage, art du métal, chacun sa spécialité, chacun ses outils, chacun son étape de la création, pour arriver au résultat final.

Mais au départ bien sur, il y a l’idée qui jaillit, le bijou qui prend forme dans l’esprit de son créateur. Du croquis au bijou l’idée chemine et finit par prendre sa forme définitive.

Dès que l’on pousse la porte on perçoit l’effervescence, la création qui est partout.

Chaque bijou qui prend forme et nait des mains de ces artistes passionnés.

Les pierres et leur serti cohabitent séparément avant de se rejoindre pour former le bijou finalisé.

Philippe Ferrandis – collection anniversaire

Jusqu’à aujourd’hui Philippe Ferrandis créait deux collections par an, toujours différentes, toujours inspirées. La minéralité par les pierres multiples sélectionnées avec soin, tout comme l’architecturalité pour la structure même du bijou.

Ici, quelques pièces uniques, mais aussi des éléments de la nouvelle collection qui célèbre l’amour !

Vous pourrez avoir ici un aperçu de ses multiples créations, plus particulièrement ici des pièces uniques.

Pour la collection anniversaire le créateur va sublimer les techniques développées tout au long de ces années. Pour cet anniversaire exceptionnel, Philippe Ferrandis souhaite orienter sa création vers des pièces uniques, tout en maintenant des collections bi annuelles, mais en plus petite quantité.

Pour continuer à créer des pièces uniques, toujours plus fortes. Parce que ce qu’il aime c’est la création, le chic, inventer des bijoux que les femmes qui les achèteront s’approprieront.

Les pièces uniques ont d’ailleurs déjà leur écrin avec la boutique rue Saint Honoré et par ailleurs,  dès le 22 novembre, certaines seront exposées dans les boutiques de la rue Bonaparte et de la rue Scribe.

Rendez-vous chez Philippe Ferrandis.

Philippe Ferrandis l’atelier 109 Avenue Daumesnil, 75012 Paris

 

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