Pendant la période des JO 2024 l’accès sera réglementé : vérifiez avant de vous rendre sur place
Le Quai de la photo est un lieu hybride qui réunit art contemporain,expériences nautiques,librairie culturelle et plaisirs de la table. Le tout réuni Quai de la Gare, à Paris dans le 13ème arrondissement. Cette péniche hybride est ouverte à tous, l’accès aux expositions y est gratuit. L’endroit parfait pour une escale parisienne !
Quai de la Photo – après le street art, la photographie
Ce musée flottant de près de 1000m2 est le descendant direct de son ainé, Fluctuart. Le dénominateur commun de ces deux adresses est Nicolas Laugero Lasserre, cofondateur de ces deux centres d’art. Dans les deux cas, des valeurs communes. Tout d’abord une volonté de désacraliser l’accès à l’art. Loin des galeries aux portes closes et des musées parfois trop impressionnants, ici, la porte est grande ouverte et l’art immédiatemment à portée de regard. Puis le souhait d’offrir une scène aux artistes émergents. Quai de la photo accueillera ainsi chaque année entre 4 ou 5 expositions de nouveaux talents. Et le grand public pourra les découvrir librement et simplement.
Martin PARR – Quai de la photo
La première exposition proposée n’est pas celle d’un novice dans l’univers de la photo. En effet, c’est le grand photographe Martin PARR qui est is à l’honneur avec son exposition « Life’s a beach« .
Ce chroniqueur insatiable de la vie contemporaine a parcouru les plages du monde entier pour saisir ces moments de bonheur avec toute la bienveillance et l’empathie que l’on perçoit dans toute son oeuvre.
Quai de la photo – prendre un verre, grignoter, diner !
Pour commencer, il faut profiter des derniers jours de l’été pour s’installer en terrasse et savourer un cocktail en grignotant l’une des planches proposées.
Quai de la photo – la carte en terrasse
La terrasse est vaste et très plaisante. Et puis il y a le restaurant, à l’intérieur de la péniche.
Une carte courte, à base de produits locaux et de saison, principalement bios. Un délice et un rapport qualité prix inégalable !
Quant au cadre, il est unique à Paris ! Vu direct sur de si jolis bateaux , qui sont disponibles à la privatisation ou pour des croisières en groupe.
Pour les différentes modalités de ces croisières, il va falloir encore patienter un peu. En attendant on peut déjà s’inscrire en ligne pour différentes options de croisières photo thématiques !
Quai de la photo 9 Port de la Gare 75013 Paris été De mai à octobre. Tous les jours, à partir de midi jusqu’à minuit minimum (2h du matin maximum). hiver Du mercredi au dimanche, à partir de midi jusqu’à minuit minimum (2h du matin maximum)
Nosso et Tempero : deux adresses, une cheffe. Alessandra Montagne a posé ses valises depuis maintenant plus de 10 ans dans le 13ème arrondissement de Paris. On peut dire que ce quartier a réussi à cette brésilienne enthousiaste et talentueuse.
Nosso – une cheffe engagée
Restaurant Nosso – Paris 13eme
Alessandra Montagne décrit son restaurant avant tout comme une aventure humaine. Dans l’assiette, des produits régionaux et de saison. Elle connait chacun des producteurs avec lesquels elle travaille. En salle et en cuisine, son équipe qui partage ses valeurs. Le résultat parle de lui même. Nosso est l’héritier naturel du premier restaurant qu’Alessandra ouvre en 2012 à côté de la rue du Chevaleret : Tempero. Sa réputation nait de la qualité de sa cuisine, engagée, locale et sans gaspillage. Le succès est tel qu’il faudrait pousser les murs. C’est ce qu’elle fait en fermant cette première adresse et en ouvrant Nosso en juin 2021.
Nosso – restaurant incarné
NOSSO Paris
Alessandra Montaigne appose sa signature généreuse et lumineuse sur cette nouvelle adresse. Le restaurant, lumineux et accueillant, est ouvert sur l’extérieur avec ses larges baies vitrées, ses deux salles spacieuses, sans oublier la terrasse particulièrement appréciable dès l’arrivée des beaux jours. La carte suit les saisons et propose une cuisine simple tout en délicatesse.
Les saveurs se marient avec subtilité, associant inventivité et simplicité. Tout comme ces gnocchis de pottimarron dont les parfums sont transcendés par la tuile de parmesan.
La joue de boeuf braisée quant à elle fond délicatement en bouche.
Pour finir avec le baba, auquel la marmelade de pamplemousse confère l’acidulé parfait pour clore ce repas. Chez Nosso, la cuisine est sans chichi ni arrogance, réussissant à séduire en toute simplicité.
Tempero – le retour
L’épicerie Tempero, du nom de son premier restaurant, ouvre ses portes en juillet 2022, précisément en face de Nosso.
Ce lieu prothéiforme propose une partie épicerie-cave, doublée d’une table « à grignoter ». On peut donc y faire ses courses parmi une large variété de produits du réseau de producteurs en circuit court d’Alessandra. Et le choix est vaste : produits frais de Zone Sensible, ferme urbaine à Saint-Denis, propositions sans gluten de KOM&SAL, marque créée par la cheffe étoilée Nadia Sammut. La brigade de NOSSO a même confectionné des conserves maison vendues sur place. Quant à la table à grignoter, elle permet de se régaler de sandwichs cuisinés, qui font voyager entre la focaccia et la feijoada brésilienne.
NOSSO 22 Prom. Claude Lévi-Strauss 75013 Paris du lundi au vendredi pour le déjeuner de 12h à 14h et pour le diner du mercredi au vendredi, de 19h30 à 21h45 fermé le week-end
Le Made in France est désormais devenu un incontournable de nos achats. Plus écologique, il permet aux entreprises françaises de prospérer. Alors quand une adresse revendiquant 90% de made in France dans ses rayons ouvre ses portes dans le XIIIème, on se précipite ! A la découverte de Pépins et Trognons.
Pépins et Trognons
Pépins et Trognons – un concept, 4 univers
Au commencement étaient Simon et Christopher, qui ont tous les deux grandi dans le XIIIème. Tous deux ont de véritables convictions. Il faut consommer local, éco responsable. C’est donc naturellement qu’ils se lancent dans l’aventure « Pépins et Trognons« . La droguerie est née il y a deux ans. On y trouve Des produits made in France, anti-gaspi dans une démarche zéro déchets.
Chez Pépins et Trognons, le client évolue dans quatre univers. L’offre maison qui couvre cuisine, salon, entretien. Il y a également les rayonnages hygiène et beauté,loisir et culture. Et pour finir, l’épicerie fine antigaspi.
Pépins et trognons – tout pour la maison
Première surprise : la diversité des produits disponibles. De Pyrex à Duralex, on découvre que ces marques aux accents délicieusement nostalgiques sont toujours bien vivantes.
Les verres et les mugs Duralex ont pris de la couleur, les plats Pyrex demeurent fidèles à eux-mêmes
De nouvelles marques ont rejoint les noms historiques. Comme par exemple Gobi et ses gourdes, ou encore les couteaux Nogent, manche en bois et prix plus qu’abordables ! On trouve également torchons et les célèbres filets de courses FILT. Tout le nécessaire pour votre cuisine et celle de vos amis à qui vous offrirez vos découvertes.
Pépins et trognons propose également un rayon épicerie avec des marques aux noms évocateurs. Ainsi les chips Résurrection sont concoctées à base de drêche ( l’orge malté issues du brassage de la bière) ou encore de marc de pomme ou d’okara de soja. L’illustration de la célèbre Maxime « rien ne se jette tout de transforme ». Quant aux confitures Rebelle, elles sont à base de fruits et légumes invendus collectés auprès des partenaires de la marque
Pépins et trognons – hygiène, beauté, jouets et culture
Là encore, le choix est vaste. Comme par exemple la marque COZIE (COsmétiques Zéro Impact Environnemental) qui propose une routine beauté engagée. Les ingrédients utilisés, ils sont simples, efficaces et biologiques. Les produits sont tous fabriqués dans des laboratoires français. Quant aux contenants, ils sont en verre, réutilisables et rechargeables.
On découvre également que des marques plus historiques se sont également mises à la fabrication écologique et responsable, comme ces brosses à dents Bioseptyl. Et puis il y a les savons bio, ou encore au lait d’anesse.
Pour les enfants, Pépins et Trognons propose des jouets en bois, et pour les adultes, des jeux qui permettront d’occuper les longues soirées d’hiver.
Alors à bientôt chez Pépins & Trognons !
Pépins et Trognons 111 Bd Auguste Blanqui, 75013 Paris
Le XIIIème arrondissement de Paris vaut la peine que l’on s’y attarde, pour mille raisons. L’une d’entre elles est la proposition gastronomique, trop méconnue. Voici donc une sélections de restaurants dans le XIIIème qui valent grandement le détour !
Restaurants dans le XIIIème – NOSSO, le petit dernier
Restaurant NOSSO Paris 13ème
Allessandra Montagne, la cheffe de Nosso, est brésilienne. Le 13ème est son terrain de prédilection depuis plusieurs années déjà. Après avoir fait ses classes chez Ze Kitchen et Yamtcha, elle ouvre son premier restaurant du côté de Chevaleret : Tempero (épices en portugais). Après quelques années de succès, elle doit pousser les murs, et la voilà désormais à la tête d’une nouvelle adresse, NOSSO, qui signifie NOUS en portugais.
Un espace lumineux, des boiseries claires derrière de larges baies vitrées, et une cave spectaculaire au fond d’une des salles.
La proposition est locale, les légumes ont la part belle dans l’assiette. La cuisine est française, saupoudrée de touches de multiculturalité, en effet miroir de la diversité des origines de l’équipe qui oeuvre en salle et en cuisine.
Chaque assiette réserve une surprise gustative et visuelle, pour le plus grand plaisir de nos sens.
Tartare de betteraves feta – NOSSO Paris
NOSSO 22 Prom. Claude Lévi-Strauss, 75013 Paris du lundi au vendredi pour le déjeuner de 12h à 14h et pour le diner du mercredi au vendredi, de 19h30 à 21h45, fermé le week-end Réservations : contact@nosso-restaurant.fr ou par téléphone 01 40 01 95 17
Sellae – prenez une chaise
Dans sa dernière adresse, Sellae, Thibault Sombardier a su trouver l’équilibre parfait entre qualité et générosité, élégance et sobriété, accueil courtois et sourire chaleureux.
Installé au coin de deux rues totalement inconnues du 13ème arrondissement, ce restaurant prend par surprise, et la surprise est bonne !
Menu restaurant SELLAE Paris
Une carte courte et qui répond pourtant à toutes les envies. Fraicheur et légèreté en été, assiettes gourmandes et généreuses en toutes circonstances.
La décoration est contemporaine, l’incontournable bar est bien en bois, mais en mode néobistrot dans un bois d’un noir profond.
Quelques tables en terrasse permettent aussi de profiter de la douceur printanière. Une adresse secrète à garder précieusement.
SELLAE 18 Rue des Wallons, 75013 Paris de mardi à samedi 12h30-14h30, 19h30-22h30. Fermé le dimanche et le lundi
Marso & Co – inattendu et délicieux
Tomy Gousset a commencé par Tomy&Co, puis il y a eu Hugo&Co, et enfin Marso&Co.
Chacun de ces restaurants porte la signature de la génerosité du chef.
Chez Marso&Co, c’est la cuisine méditerranéenne qui est à l’honneur. La foccaccia mozzarella et les pâtes à la burratina font voyager en Italie. Le Houmous et l’agneau confit ont des parfums mêlés d’Israël et du Maroc. Se régaler à partir de 32€ pour une entrée/plat ou un plat/dessert. Il est clair qu’il ne faut surtout pas se priver !
Marso & Co 16 rue Vulpian 75013 Paris Du lundi au vendredi 12h00 – 14h00 / 19h15 – 22h00 T. 01 45 87 37 00
Le 13ème regorge de trésors. Le restaurant Sellae en est un. Quel bonheur de savoir qu’une si belle adresse, généreuse et abordable, se dissimule là où personne ne l’attendait.
Restaurant Sellae – la troisième adresse de Thibault Sombardier
Thibault Sombardier s’est construit auprès de Marc Meneau, Bernard Constantin, ou encore Yannick Alléno. Très vite, il fait la découverte du poisson et en explore toutes les dimensions. C’est dans le restaurant étoilé Antoine qu’il s’épanouira pleinement dans une cuisine tournée vers les produits de la mer. Après avoir participé à Topchef, qu’il ne remportera pas, il ouvre sa première table en 2016 : Mensae. Et en 2018, Sellae ( chaise en latin) ouvre ses portes dans une rue discrète du XIIIème arrondissement. Le restaurant Antoine n’a pas résisté à la COVID, mais Mensae et Sellae ont rouvert leurs portes pour notre plus grand plaisir.
restaurant Sellae
Restaurant Sellae – l’équilibre parfait
La décoration est sobre et élégante, tout en maintenant une décontraction accueillante. L’accueil est souriant et efficace. Quant à la carte, elle est alléchante, respire la fraicheur et les produits de saison.
Restaurant Sellae – la carte
Quant au menu du jour, il est devenu ma référence absolue en termes de qualité, et de qualité/prix.
Chaque assiette est parfaitement aboutie et on y perçoit une touche de raffinement aussi décomplexée qu’inattendue. Quel bonheur de se régaler sans se ruiner dans un cadre aussi agréable.
Sellae – l’oeuf mollet
Et si l’oeuf mollet est le test ultime, Sellae passe haut la main ! Comme pour tout le reste d’ailleurs.
Avec une mention toute particulière pour les desserts qui subliment les saveurs sans sombrer dans l’excès de douceur.
Vous ‘aurez compris, je suis complètement séduite, et Sellae me reverra, aucun doute la dessus !
Sellae 18 Rue des Wallons, 75013 Paris fermé dimanche et lundi
Monoprix est une référence shopping pour tous les parisiens. Depuis quelques années l’enseigne revendique un renouveau absolu. Il y a eu l’ouverture du flagship sur les champs Élysées, puis des travaux de grande envergure à Montparnasse pour un nouveau magasin qui a les codes du luxe de l’épicerie et du commerce de bouche. Alors pourquoi le Monoprix avenue d’Italie est-il à l’abandon ?
Monoprix aujourd’hui
Ces dix dernières années Monoprix s’est résolument tourné vers une nouvelle clientèle. En étoffant toujours et encore son offre déco et vestimentaire, en modernisant certaines de ses adresses . Puis est venue l’étape ultime : penser et implémenter le nouveau Monoprix, celui qui deviendra la référence du city marché de la capitale et de toutes les grandes villes de France. Nous avons d’ores et déjà deux illustrations les plus criantes de cette révolution. La première, c’est le flagship des Champs Élysées. Ici pas de zone alimentaire mais un magasin mode beauté et décoration qui donne envie de tout acheter.
Là, on touche vraiment à l’essence même de l’enseigne et à son histoire depuis sa création. Parce que le Monoprix de Montparnasse, c’était d’abord et avant tout le INNO référence à Paris. Tous les anciens du quartier continuent d’ailleurs à lui donner ce nom.
Alors je l’ai visité dès qu’il a rouvert ses portes. Et je peux l’affirmer, mission accomplie. Plus qu’un citymarché, Monoprix a voulu créer ici un lieu de vie, qui a même sa « Plaza ». Et ça marche ! Certains s’y installent pour un déjeuner sur le pouce, d’autres pour passer un coup de fil, voire même lire quelques pages.
Dans la partie alimentation, on parle légumes de saison, production locale, et offre de plats cuisinés de qualité.
Alors je pose la question : pourquoi les autres Monoprix de Paris n’ont-ils pas le droit au même traitement ? Mais pire encore, pourquoi certains sont-ils laissés à l’abandon ?
Monoprix avenue d’Italie – avant
On ne parle bien que de ce que l’on connait vraiment. Et le Monoprix de l’avenue d’Italie, je le connais vraiment !
Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans.... au commencement était Prisunic. Et je dois l’avouer, je m’en souviens comme si c’était hier. Toujours une petite course à faire, souvent un passage pour le plaisir, ce supermarché à bercé mon enfance avant que les hypermarchés n’aient existé dans l’esprit des visionnaires du shopping de masse.
Puis vint le temps de Monoprix. Et voilà que ce Prisunic devenait le même mais en mieux. Même s’il faut l’avouer, c’est avec un pincement de cœur que nous avons vu disparaître cette jolie enseigne si parisienne. Je ne suis pas la seule à ère nostalgique et j’en veux d’ailleurs pour preuve la capsule Prisunic sortie par Monoprix il y a un ou deux ans !
Voilà, le décor est posé. Alors, que s’est-il passé ?
Monoprix avenue d’Italie – maintenant
Tout a commencé il y a environ 2 ans. D’abord, ce fut un congélateur défaillant et des glaces dégoulinant doucement. Puis des produits laitiers à la date de péremption dépassée. Alors j’ai commencé à signalerles problèmes, à interpeller la direction. J’ai bien sur essayé les réseaux sociaux. Le tout sans effet.
Je me suis alors promis de cesser de la jouer Don Quichotte et d’aller ailleurs. Mais la force de l’habitude, l’attachement à cette marque ont pris le dessus. Et rien n’a changé, rien ne s’est amélioré.
Aujourd’hui quand on passe les portes de ce Monoprix qui a passé toutes les époque et résiste à tous les changements, on se demande rapidement si ce magasin vit ses dernières semaines.
Tous les frigidaires semblent cassés, défaillants ou en passe de rendre l’âme.
Quant à l’hygiène, elle est visuellement alarmante, comme vous pouvez en juger par vous même.
Monoprix avenue d’Italie
Les rayons sont régulièrement semi vides, comme si le confinement avait laissé des traces indélébiles.
Alors je lance ici un dernier cri d’alarme et je demande solennellement à Monoprix : sauvez le Monoprix de l’avenue d’Italie !
P.S j’ai bien tenté de contacter le directeur du magasin qui la joue « proche de ses clients » en affichant sa photo et son 06 à l’entrée. Deux messages vocaux, et le silence radio en retour !
Monoprix avenue d’Italie – la suite
Nous sommes aujourd’hui le 15 janvier 2021. Voici ce qui s’est produit depuis cet article.
1. le directeur de u moment a pris contact avec moi et s’est même présenté un jour que je faisais mes courses. Il semblerait que mon article ait suscité une certaine émotion au siège.
2. Il était visiblement de bonne volonté, prêt à m’expliquer de vive voix difficultés et pistes d’amélioration
3. Ce monsieur a pris sa retraite fin 2020 !
4. un nouveau directeur a pris ses fonctions au début de 2021
5. les réfrigérateurs qui avaient du scotch de chantier en guise de portes ont finalement été réparés
6. néanmoins, aujourd’hui , j’ai y ai encore trouvé des produits frais dont la date était dépassée d’une semaine
Alors je concluerai en disant que je suis très étonnée qu’un magasin en perdition soit confié pour 6 mois à un directeur dont la carrière se termine, et ceci malgrè toute sa bonne volonté. Quant à la suite, on verra. Mais les monceaux de cartons empilés dans les allées, les rayons encore vides si régulièrement et les produits périmés ne me rassurent pas plus que ça. Comme je le disais, on verra !
Longtemps mal aimé, réduit au quartier chinois et à quelques idées reçuessur un arrondissement qui est pourtant le 2ème plus important de Paris, le XIIIème est devenu la référence parisienne en matière de street art ! Partons à la découverte de ce musée à ciel ouvert.
Musée à ciel ouvert Paris 13
Musée à ciel ouvert – la génèse
C’est en 2014 que le street art y fait son entrée fracassante avec la Tour13. Un phénomène d’art éphémère qui a vu le jour grâce à Medhi Bencheck le patron de la galerie Itinerrance, alors très confidentielle.
L’opération rencontre un succès spectaculaire et c’est parti ! Il faut dire que le maire de l’arrondissement, Jérôme Coumet, est passionné de street art ! L’apothéose a lieu en juin 2019 avec l’inauguration du projet « Boulevard Paris 13 », le musée de Street Art à ciel ouvert du 13e arrondissement. 26 artistes, 8 nationalités, 32 fresques et je suis sure que ce n’est pas fini ! Objectif : 50 fresques fin 2020 ! Les plus grands artistes d’art urbain ont œuvré pour donner vie à des façades d’immeuble sans charme. Shepard Fairey , INTI , Invader, ou encore C215 . Ces nombreuses fresques ont été peintes pour la plupart à partir de 2015.
Musée à ciel ouvert – la balade
Le parcours est concentré autour du boulevard Vincent Auriol en partant de la Place d’Italie. Parfait pour une balade artistique à ciel ouvert. Je ne les connais pas toutes, il y en a tant à découvrir !
En commençant depuis la place d’Italie, premier arrêt à l’angle de la rue du château des Rentiers. Ici, c’est l’artiste Cryptik qui a recouvert les murs de son oeuvre, en octobre 2019. Elle se trouve au dessus de la librairie salon de thé Nicole Maruani, véritable pilier de son quartier.
Musée à ciel ouvert – Cryptik
Il s’agit d’une retranscription d’un poème de William Saroyan, entièrement réalisée à la main.
En continuant la progression, à l’angle de la rue Nationale, on tombe sur l’une des plus connues, « Liberté, Égalité, Fraternité », par Shepard Fairey.
Musée à ciel ouvert – Shepard Fairey
Réalisée en juin 2016, le visuel s’inspire de l’affiche que l’artiste avait réalisé après les attentats du 13 novembre, en hommage aux victimes. Le portrait de cette Marianne est en fait un détournement d’une image plus ancienne nommée « Make Art Not War » (faites de l’art pas la guerre ). Juste de l’autre côté du boulevard se trouve la place Pinel avec ce couple spectaculaire de DFACE peint en avril 2017.
En continuant votre progression en descente sur le boulevard il ne vous reste qu’à lever les yeux pour admirer les multiples fresques.
Puis vous arriverez à ma préférée. Elle est à l’angle de la rue du Chevaleret, et c’est une oeuvre de l’artiste chilien INTI.Il s’agit d’une représentation laïque de la Madone « La Madre Secular 2 ». Elle est tout simplement émouvante, avec une telle délicatesse dans le regard et dans la posture.
Musée à ciel ouvert – élargir la balade
Il ne faut pas hésiter à aller sur le site boulevard paris 13 où toutes les fresques sont répertoriées, avec leur nom, leur histoire, et leur positionnement géographique. De cette façon vous serez surs de n’en manquer aucune ! Une fois dans le quartier, n’hésitez pas à faire un tour dans les différentes galeries spécialisées en street art qui s’y sont installées. Il y a Itinerrance, 24 boulevard du général d’armée Jean Simon, ou encore la galerie Mathgoth 34 rue Hélène Brion.
Et pour vous restaurer, la Felicità du groupe big Mamma vous attend rue du Chevaleret, ou encore les food trucks installés devant le cinéma MK2 bibiliothèque !
Tomy Gousset a quelque chose que les autres n’ont pas. Ce petit quelque chose qui rend chacune de ses assiettes reconnaissables entre mille. Une subtilité dans les alliances de saveurs, pour un résultat toujours surprenant , toujours unique et délicieux.
Tomy Gousset – Hugo&Co
J’ai découvert Tomy Gousset sur le tard, lors de l’ouverture de son second restaurant rue Monge : Hugo&Co
Tomy Gousset – Hugo&Co
Et j’ai été séduite instantanément. Ici, on peut partager une assiette, découvrir des plats inspirés de tendances cosmopolites. Mais la spécialité est indéniablement les brioches vapeur façon bao, signature de ce chef originaire du Cambodge.
Hugo&Co – carte Novembre 2019
Conseil d’amie : quand elles reviendront à la carte, prenez les madeleines en dessert. Elles sont plus légères qu’un nuage et se dégustent par pure gourmandise.
Hugo&Co 48 rue Monge 75005 Paris T. 09 53 92 62 77
Tomy Gousset – Marso&Co
La dernière adresse de Tomy Gousset se situe dans un quartier pour le moins inattendu. C’est dans un coin reculé du XIIIème que l’on trouve Marso&Co.
La rue n’est pas très glam. Alors oubliez l’environnement, et pensez à ce qui vous attend à l’intérieur ! Comme par exemple le poulpe subtilement snacké, le fenouil parfaitement citronné, alliance de textures et harmonie parfaite en bouche.
Même les tomates parviennent à surprendre, associées non pas à la sempiternelle mozzarella mais à une fêta moelleuse à souhait. Quant aux gnocchis sardi au thon, un délice et il vaut mieux puisque c’est la spécialité du maître des lieux qui prendrait très mal le rejet.
En résumé, Tomy Gousset en est à sa troisième adresse et c’est réussi, comme à chaque fois. Quel plaisir de savoir que dans une rue méconnue et inattendue du XIIIème se dissimule cette pépite. J’aurais peut-être du la garder pour moi…!
Quant à la 3ème adresse, qui est en fait sa première, je ne l’ai pas encore testée. Il s’agit de Tomy&Co, son restaurant étoilé.
Marso&Co 16 Rue Vulpian, 75013 Paris fermé samedi et dimanche T. 01 45 87 37 00
Ce restaurant porte parfaitement son nom, enfin le mien ! Il existe depuis 15 ans, et s’est toujours trouvé sur mon chemin. Face à l’école primaire de mini moi, puis à quelques pas de son collège, et dans tous les cas dans un rayon de quelques centaines de mètres de chez moi.
Voilà des années que je n’y étais pas retournée, et ce n’est donc pas une découverte, mais une redécouverte.
Chez Nathalie – ce qu’on y mange
Ici, tout est fait maison comme l’indique le label sur la carte mais surtout l’animation en cuisine. Une carte resserrée, pour des produits frais et de saison.
En atteste par exemple le velouté de châtaigne ou encore la purée de potiron.
Les produits sont de qualité, la cuisson parfaite, qu’il s’agisse du plat du jour, le coeur de rumsteck et ses pommes sautées, ou encore le cabillaud, dont on sait à quelle point la cuisson fait tout !
Quant au dessert que j’ai choisi, il est parfait de simplicité.
dessert – chez Nathalie
Chez Nathalie – pourquoi j’y retournerai
C’est assez simple. Parce que je viens de redécouvrir cette adresse, et qu’un restaurant de qualité à moins de 500 mètres de chez moi, ça n’a pas de prix !
Sachant que la carte change visiblement régulièrement, voire même très souvent, je sais que je serai surprise à chaque fois, et c’est une perspective qui me convient !
Chez Nathalie 45 Rue Vandrezanne, 75013 Paris tel : 01 45 80 20 42
Impossible de passer à côté : le bio est partout.
Dans toutes les enseignes dont c’est la spécialité comme Naturalia par exemple , Bio C bon et les autres.
Le bio est désormais présent dans toutes les grandes surfaces, en marque propre ou en vente de marques traditionnelles, et puis au rayon fruits et légumes aussi bien sur.
Parce que nous sommes devenus conscients au fil des années de l’importance de la qualité des produits que nous consommons, pour notre santé, et aussi pour celle de la planète.
Alors le Bio, c’est un label, avec ses règles et ses choix imposés. Mais Biocoop va plus loin, bien plus loin, et ça me plait !
Biocoop – bio et local
Biocoop est une enseigne pionnière dans le domaine du bio.
Pionnière dans sa structure puisqu’elle naît il y a plus de 30 ans de la volonté de consommateurs et des producteurs, animés par une même volonté de soutenir une agriculture biologique pour développer une consommation bio de qualité, à une époque où la définition même du bio est en devenir.
Biocoop
Et depuis 30 ans, Biocoop oeuvre pour faire toujours mieux, sur plusieurs registres qui vont bien au delà du simple label bio.
Soutien aux producteurs, y compris avec la mise en avant de ceux en cours de conversion, acteur de la structuration des filières agricoles biologiques, privilège du commerce équitable, autant d’actions qui vont au delà de l’application du label pur et simple.
Il y a plus de 400 magasins Biocoop en France, mais il n’y en avait pas près de chez moi. C’est chose faite ! Et pas n’importe lequel puisque c’est rue de Tolbiac qu’est né le plus grand Biocoop de France. Visite guidée.
Biocoop La Ruche Tolbiac
Un superbe magasin, spacieux, lumineux, qui donne envie de tout acheter.
Des fruits et légumes de saison, majoritairement de producteurs locaux, voilà l’engagement, au delà de la dimension bio.
Et le pari est réussi : prix au plus juste, et produits délicieux – le raisin, on dirait du miel !
Pain frais, énorme variété de fromages, linéaires de produits frais et congelé, choix immense de thés, tisanes, tout y est.
Une des spécificités de Biocoop, c’est le choix unique dans la vente en vrac.
Epicerie sèche bien sur, avec une variété énorme de biscuits, céréales, pâtes et riz.
Mais aussi, et là c’est une grande nouveauté, le vrac liquide. Ici vous pourrez acheter votre huile, d’olive ou de tournesol, en apportant votre bouteille ( vous pouvez acheter la première sur place) pour la remplir du produit et de la quantité de votre choix.
Idem pour le miel, le sirop d’agave, et désormais même un choix de vins !
Et enfin, encore une nouveauté, punique en son genre : le vrac liquide pour les produits d’entretien.
Autant vous dire que je suis séduite ! Fini les bouteilles en plastique que l’on jète à répétition : désormais, je viendrai prendre ici mon liquide vaisselle, ma lessive, et mon nettoyant multi usage.
Bons pour la planète, imbattables en termes de prix.
Je ne les ai pas encore testés et il faut bien sur que l’efficacité soit au rendez vous.
Autant vous dire que désormais c’est ici que je viendrai faire mes courses, toutes mes courses. Y compris ces biscuits fourrés aux dates à côté desquels il est difficile de passer sans céder à la tentation.
J’ai d’ailleurs commencé !
Biocoop La Ruche Tolbiac – 180 Rue de Tolbiac, 75013 Paris