le ZEYER – grand classique de la brasserie parisienne

le Zeyer – une belle découverte

Le Zeyer, c’est un monument des brasseries parisiennes, cette brasserie devant laquelle j’étais passée des dizaines de fois sans jamais y avoir mangé.

Et puis l’occasion s’est présentée, et j’ai adoré. Bien sur, au début, une petite appréhension; la crainte d’un côté poussiéreux peut-être, d’un service de qualité discutable, tous ces à priori associés à des adresses historiques de ce type.

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 Un cadre traditionnel, tel que l’on en voit dans les films. Les serveurs de noir vêtus, avec leur tablier blanc. De jolies nappes blanches, des boiseries sous la jolie verrière multicolores, le décor est planté.

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La carte tient toutes les promesses de la grande brasserie : plats traditionnels, choucroutes en tous genres, et bien sur, tous les produits de la mer.

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Pour une première découverte, nous avons choisi la choucroute alsacienne. Autant vous dire que le plat, prévu pour deux, aurait pu nourrir sans peine 3 ou 4 personnes à l’appétit solide !

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Mais pour tout vous dire, le plat est tellement délicieux que je suis venue à bout de mon assiette avec plaisir et sans difficultés !

Quant au dessert, je ne pouvais pas rêver mieux. Pour tout dire, je dois vous confier un secret : mon dessert favori au restaurant est l’île flottante. Classique ? Oui ! Peu original ? Peut-être ! Mais quand elle est bonne, quel délice !

Et là, ils ont placé la barre très haut !

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Et même le café gourmand mérite un prix spécial : loin des sempiternels macarons et autres financiers, il est accompagné de 3 mini pâtisseries de la carte, dont un profiterole : parfait, non ?

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Pour finir, le service est parfait, attentionné et souriant. En résumé : j’ai aimé !

Le Zeyer

62, rue d’Alesia – 75014 Paris

Tel : 01 45 40 43 88

La Franche-Comté s’installe à Denfert-Rochereau

Demain, vendredi 27 juin, vous aurez la surprise de découvrir place Denfert-Rochereau une drôle de machine !

A l’abri du Lion de Belfort, impassible, une horloge géante s’installera, il s’agit de l’horloge magique de la Franche-Comté. Où donc mieux qu’ici aurait-elle pu attérir, là, à proximité de ce lion qui provient directement de sa région de provenance !

Un tour de manivelle et vous voilà embarqués, quelques minutes après, pour un week-end en Franche-Comté !  Si vous ne gagnez pas le weekend, vous pourrez néanmoins tenter votre chance et repartir avec de jolis lots franc-comtois !

HorlogeMagique

Alors n’hésitez pas, si vous passez dans le quartier et que vous découvrez cette drôle de machine, arrêtez vous un instant et partez à la découverte de la Franche-Comté !

Je le ferai sans hésiter, parce que finalement, la Franche-Comté, je ne connais pas du tout ! Et découvrir cette machine improbable sur une place parisienne tout près de chez moi, ça ne peut que m’amuser ! Et vous ?

Rue des Thermopyles – à la découverte de Paris

Le rue des Thermopyles – un joyau parisien

Vous est-il déjà arrivé de déambuler sans but dans un quartier parisien ? Vous marchez, cheveux au vent, profitant d’un rayon de soleil qui carresse votre village, en sachant que là, quelquepart, au détour d’une rue une surprise vous attend. Il peut s’agir d’une construction moyenâgeuse qui vous prend par surprise, d’un proche entre ouvert que vous osez pousser pour découvrir immanquablement une courette, un patio inattendu, un coin de paradis dissimulé au coeur de la ville.

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Tous les quartiers dissimulent ce type de trésor. Où que vous soyez dans Paris, je vous le garantis, vous découvrirez un lieu méconnu, un univers inattendu et inespéré. Et c’est précisément cela qui fait la beauté de cette ville ! Ses rues en sont l’âme, ce sont elles qui font vivre la ville et en rythment le quotidien.

La rue des Thermopyles fait partie de ces joyaux méconnus.

Pourtant, on ne peut pas vraiment dire qu’elle soit dissimulée au fin fond d’un arrondissement ignoré des parisiens.

Elle est dans le XIVème , commence rue Didot et se termine au rue Raymond-Losserand. 

Une première particularité ? La taille de ses pavés ! Autant vous dire que si vous décidez d’aller l’explorer, oubliez vos talons aiguilles et optez clairement pour des chaussures plates !

Autre spécifié : c’est la campagne à Paris ! Ici aussi ! Et oui, cet intitulé s’applique à tant de lieux magiques dans Paris, il en reste tant à découvrir !

Donc, revenons en à la rue des Thermopyles.

De gros pavés, quelques fleurs, des herbes  folles, des chats qui se promènent tranquillement.

Et des vélos. Des vélos partout. Comme si Paris était la ville par excellence pour la circulation sur deux roues !

Alors voici quelques images de cette rue dont vous comprendrez qu’elle gagne à être connue !

Version vélo solitaire BaladeThemop2

 Version famille de vélos, ou vélo en famille !BaladeThermop3

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Alors, quand vous serez dans le quartier, épatez vous , et épatez vos amis en leur faisant découvrir cette ruelle au nom difficile à prononcer et impossible à écrire !

et vous qui n’êtes pas parisiens, vous pourrez prendre un hôtel dans le coin, histoire d’être sur de pouvoir découvrir ce trésor caché !

Bonne promenade !

Des journées entières dans les arbres

Des journées entières dans les arbres, de Marguerite Duras, à la Gaité-Montparnasse.

Ardant

Une soirée au théâtre c’est une expérience culturelle complète, un moment à savourer du début à la fin.

Au théâtre de la Gaité-Montparnasse, cette expérience commence de façon plutôt sinistre. Vous arrivez une demi-heure avant le début du spectacle, on vous demande de revenir plus tard. Ensuite, on s’agglutine dans un couloir sombre et étroit. « Corbeille à gauche, orchestre à droite » s’égosille une jeune femme dans la loge à l’entrée. On piétine. Un ouvreur organise un goulot d’étranglement très efficace. On s’approche enfin de la salle. Sur un écriteau, on peut lire quelque chose du genre : « Ne prenez pas de photo sous peine d’expulsion de la salle. » Accueillant. A l’intérieur, la moquette est immonde, les fauteuils déglingués, l’atmosphère poussiéreuse.

Et la pièce me direz-vous ?

Faisons abstraction de cet environnement et goûtons donc au texte de Duras et à l’interprétation de Fanny Ardant. C’est l’essentiel finalement. Oui mais, le manque de moyens n’empêche pas seulement de moderniser la salle, la mise en scène en pâtit aussi. Pratiquement aucun décor, des enchaînements longs entre les scènes avec une musique pas toujours à propos. Bref, c’est « cheap » sur toute la ligne.

La pièce quant à elle est déprimante. Une mère tyrannique, mythomane, un peu cinglée, vient revoir « avant de mourir » son fils qu’elle n’a pas vu depuis 5 ans. Lui est un loser, joueur maladif, gigolo, plutôt inculte, qui vit avec une prostituée dans un appartement minuscule. Il n’y a que des victimes dans ce drame. Le fils traumatisé, battu pas sa mère, sacrifié, déscolarisé, qui se noie dans le jeu. La mère, obsédée par l’argent, mais ruinée par son fils. Sans parler de la sœur que l’on ne voit pas mais dont on devine le calvaire. Quelle horreur ! Pas une lueur d’espoir dans ce monde-là. Les colonies lointaines ne sont plus que l’ombre de leur grandeur passée et Paris ressemble à un bouge. A croire que le théâtre a été choisi exprès pour être en accord avec la pièce !

Les acteurs font de leur mieux certes. Fanny Ardant donne du relief à ce personnage de mère cruelle et pathétique, mais elle a du mal à se détacher de son personnage habituel. Elle fait du Fanny Ardant.

J’ai juste un doute, je me demande si j’aurais été moins négatif si la moquette avait été propre …

 Rédacteur : C LUI

 Pièce de Marguerite DURAS

Mise en scène : Thierry KLIFA
Avec Fanny ARDANT, Nicolas DUVAUCHELLE, Agathe BONITZER et Jean-Baptiste LAFARGE

Théâtre de la Gaîté Montparnasse 

26, rue de la Gaîté
75014 Paris
Tél. 01 43 20 60 56

40 ans des Galeries Lafayette – Tour Montparnasse

40 ans, ça se fête

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Les 12, 13 et 14 septembre 2013

Il y a exactement 40 ans, le 12 septembre 1973 les Galeries Lafayette ouvraient un Grand Magasin au sein du Centre Commercial de la toute nouvelle Tour Montparnasse.

40 bougies, 3 jours de fête rétro et chic !

Alors ça va être la fête pendant 3 jours dès jeudi !

Au programme des festivités : des défilés qui mettront à l’honneur les grandes tendances modes qui ont marqué les dernières décennies sur 4 thèmes vintages et actuels : l’esprit vintage et chic. 

Les Galeries vous promettent un voyage dans l’univers mode et musical des années 70 à nos jours !
Vous êtes prêts ?!

Vous pourrez donc participer à …

Concours « So seventies » !

Vous pourrez vous looker sur le thème des années 70 en dénichant les accessoires qui agrémenteront leur tenue dans le vestiaire mis à disposition par Eponyme Paris qui sera présent sur place .

Le grand gagnant « 70’s » se verra remettre un bon d’achat de 150 euros valable sur l’ensemble des marques Galeries Lafayette (Briefing, Jodhpur, Avant- première …), un coffret beauté d’une valeur de 70 euros ainsi qu’un tirage photo qui immortalisera son « look seventies ».

Un souvenir « So vintage ! »

Des séances photos seront organisées chaque jour : jeudi 12 septembre de 14h30 à 20h30, le vendredi 13 et le samedi 14 septembre de 13h à 19h, lors desquelles un cliché « vintage » sera proposé et offert à chaque client !

Un service shopping sur mesure

Pour un shopping personnalisé et stylé, le grand magasin mettra à disposition pour vous, la conseillère en image « Hélène Etre » : fondatrice et styliste du site www.keskejmets.fr.
Celle-ci sera présente le jeudi 12 septembre de 14h30 à 20h30, le vendredi 13 et le samedi 14 septembre de 13h à 19h.

En parallèle à ce service exceptionnel, les clients pourront bien entendu faire appel au personal shopper des Galeries Lafayette (service gratuit).

Ron Mueck à la Fondation Cartier

Ron Mueck – Fondation Cartier

Cinq ans après sa première exposition à Paris, Ron Mueck revient à la Fondation Cartier avec des œuvres inédites (trois y sont montrées au public pour la première fois).

Mueck

 

Cet homme qui se fait rare dans les médias fascine, autant par sa créativité que par le résultat de son travail hyperréaliste. Depuis ses débuts au Muppet Show, il a réussi à s’affirmer comme un artiste incontournable de la sculpture contemporaine.  Oscillant toujours entre réalisme et figuration, l’artiste se nourrit du quotidien pour donner à ses œuvres en silicone une véritable âme, une véritable profondeur. Le degré de perfection atteint est tel que le spectateur n’a qu’une envie : s’approcher au plus près pour voir ces personnages s’éveiller, qu’ils fassent cinquante centimètres ou deux mètres de haut.  Ces sculptures qui nous renvoient à l’étrangeté des situations de la vie et du corps humain, demandent de nombreux mois de dur labeur.

Ce travail de patience et de précision est retracé à travers « Still Life : Ron Mueck At Work », un mini documentaire réalisé spécialement pour la Fondation et projeté à la fin de l’exposition.

Faites comme les 80 000 visiteurs déjà enregistrés et venez vivre l’expérience Ron Mueck. Vous avez jusqu’au 29 septembre pour vous y presser !

Un grand merci à @IamAmeloche qui a écrit ce très bel article qui sera, je l’éspère, le premier d’une longue série !

Fondation Cartier pour l’art contemporain
261, boulevard Raspail
75014 Paris
Tél. +33 (0)1 42 18 56 50
Fax +33 (0)1 42 18 56 52

Les expositions / NOUVEAUX HORAIRES
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 21h
Nocturne le mardi jusqu’à 22h.

 

Ateliers d’artiste dans le XIVème et jardins aux Tuileries !

La semaine dernière, je vous parlais des  » Nomades  » dans le Marais ….

Cette semaine, c’est dan le XIVème que les ateliers d’artistes vous accueilleront tous le weekend …

3 zones de découverte :

Leclerc / Montsouris

Pernety / Plaisance

Montparnasse / Daguerre

Des points d’informations, des rendez vous programmés, et surtout, des ateliers et leurs propriétaires qui sont là pour vous accueillir et partager leur passion !

Alors pour avoir le programme détaillé, c’est sur le site de la mairie !

Si vous rêvez de nature, les jardins des Tuileries vous accueilent ce weekend pour vous présenter le thème de cette année consacré à « Jardinons la ville » afin de créer et mettre en scène la nature : jardins, balcons, terrasses, fenêtres, potagers de ville …


 ouvert de 10h00 à 20h00 samedi et de 10h00 à 19h00 dimanche !

Rendez-vous sur Hellocoton !

à Paris,j’aime …

faire un tour en Enfer !

Le passage d’Enfer est une voie du 14ème arrondissement de PAris située entre le boulevard Raspail et la rue Campagne-Première .

Il tire son nom de l’ancien nom du boulevard Raspail, boulevard d’Enfer (qui mène place Denfert-Rochereau). C’est le dernier reste du nom du bois d’Enfer de mauvaise réputation qui couvrait ce quartier dans l’ancien temps . Merci Wikipédia !

Rendez-vous sur Hellocoton !

la boutique au coin de la rue ( ou presque )

Comme chez soi …

 

 

 

18 rue Francis de Pressensé. 75014 PARIS

Tel 09 75 40 64 71

Dès que l’on, pénètre dans cette boutique, on se sent bien . L’endroit n’est pas grand, et pourtant, dispose d’un canapé au coin du feu !

Pas étonnant qu’on s’y sente comme chez soi … Car ce lieu est le fruit d’un rêve familial !

C’est Anne, la propriétaire, qui me raconte : elle, qui avait fait des études d’histoire de l’art et rêvait de revenir un jour à cette passion ; son mari, chinant dès qu’il le peut, pour ensuite redonner vie à ces objets réinventés.

Jusqu’à sa fille, que j’ai croisé en arrivant sur place, et qui l’aide à la décoration et la mise en scène, étant elle même du métier.

Alors Anne choisit les objets qu’elle expose avec goût; elle sélectionne des artistes et artisans, en France, en Belgique, en Hollande, et jusqu’au Sénegal pour de somptueux paniers fabriqués en coopératives tenues par des femmes .

C’est ainsi que vous trouverez un lustre fait de fil de fer de vigne, sur lequel on aperçoit des fragments de sarments ….

ou encore de superbes bougies …

des étoffes de Tunisie …

de la couleur du monde ( Afrique, mais aussi pays basque !)

et des objets aux usages inattendus !

Ou encore ces volatiles en bois flotté qu’elle héberge l’espace d’un temps …

chez Anne, vous pourrez aussi vous commander un canapé  » prêt à créer « 

et pour finir, mon chouchou … Celui devant lequel il est impossible de résister !