Le Coq Rico – volailles bistronomiques

Le Coq Rico – le bistrot des belles volailles

Le Coq Rico porte son nom à la perfection. Ici, la volaille est reine. Et c’est Antoine Westermann qui est aux commandes.

Le cadre est agréable et épuré, et les ouvertures donnent directement sur les petites rues de Montmartre.

Les cuisines ouvertes apportent une dimension chaleureuse et permettent d’échanger avec le chef et son équipe. On peut même manger au comptoir pour une proximité optimale.

Dans le fond une grande salle permet d’accueillir de grandes tablées et d’avoir un oeil sur la cave en cas de besoin.

Le Coq Rico – ce qu’on y mange

Qu’elle soit rôtie ou mijotée la volaille est toujours d’appellation contrôlée, et de provenance identifiée.
Ici se côtoient canette de la Dombes et poule jaune du Gers.
La simplicité est ici synonyme de qualité.
Pas de fioritures, de produits bons, frais et savoureux, des recettes traditionnelles aux notes de modernité et un chef qui laisse s’exprimer sa générosité dans une assiette gourmande.

La volaille est proposée avec deux approches.
En mode rôtisserie. Attention, rôtisserie oui, mais comme vous ne l’avez jamais imaginée.
Sans doute parce qu’elle est d’abord pochée au bouillon avant d’être rôtie.
Et c’est ce qui explique la tendresse de la chair, son moelleux unique.

Côté rôtisserie donc, vous pourrez opter pour un quart de poulet, ou bien une canette ou une pintade, ou encore la volaille entière jusqu’à 4 personnes.
Le tout accompagné de tout ce que l’on adore sans oser l’avouer.

Des frites croustillantes à souhait, de délicieux légumes ou encore des macaronis au fromage gratinés et parfaitement régressifs.

Côté volaille mijotée c’est le poulet jaune du Gers truffé qui fera vaciller votre volonté.


Mon cerveau frémit encore à l’évocation des arômes des truffes qui accompagnent cette volaille délicieusement mijotée en bakehof.

Et pour finir, il faut que je vous mette en garde.

Parce qu’une île flottante comme celle ci, vous n’êtes pas prêts de l’oublier !
Si gourmande, si parfaitement vanillée, personne ne saurait lui résister. Pas moi en tous cas.

Le Coq rico – pourquoi j’y reviendrai

Sans doute pour tester le bon plan du lieu : le plat du jour à 15€.
Ce n’est pas tous les jours que l’on peut se régaler à ce prix dans un restaurant bistronomique.
Qui eût cru que la si touristique Butte Montmartre abritait de tels trésors.

Le Coq Rico propose de ces repas qui rassurent, qui font du bien à l’âme et au corps.
Loin des tendances et des diktats il offre une assiette gourmande et généreuse et on repart le sourire de l’enfance accroché aux lèvres.

D’autant plus heureux que si vous n’avez pas pu finir votre plat si copieux c’est tout naturellement que l’on vous préparera un sac à emporter chez vous, permettant ainsi de faire durer le plaisir gustatif encore un peu, chez soi, voire même de se mettre aux fourneaux puisque dans le sac vous trouverez des suggestions de recettes à faire avec les restes rapportés.

Bon appétit !

Le Coq Rico 98 Rue Lepic, 75018 Paris

DOGNIN Paris – le CUIR en capitale

DOGNIN – un homme, le cuir, une histoire parisienne

Luc Dognin est lyonnais.

Luc DOGNIN - photo Paris.fr
Luc DOGNIN – photo Paris.fr

Et pourtant, son histoire avec le cuir et la marque qui porte son nom sont 100% parisiennes.
C’est dans la grande maison Céline qu’il découvre le cuir. Tout d’abord dans l’univers des sacs, puis avec les souliers. Même matériau, complexité et gestes différents. Tant d’éléments qui nourrissent son intérêt et sa passion pour le cuir qui deviendra sa matière première quand il s’associe à Rafik Mahiout et prend son envol pour créer DOGNIN.

La création, la fabrication, il les a dans le sang. Normal, puisque la famille Dognin est dans la manufacture depuis des générations, ses parents et grands parents étant à l’origine de la dentelle de Lyon.

Au départ était la volonté de fabriquer, dans son propre atelier.
Un démarrage en fond de cour dans un petit local parisien. Et puis dans les années 2000 la Mairie de Paris et la région lancent le projet mode du quartier de la Goutte d’ OR : la rue des Gardes en sera le point de départ. C’est là que s’installera DOGNIN.

DOGNIN et PARIS

Luc Dognin a fait le choix de la fabrication parisienne. Pour maitriser la fabrication et le suivi de toutes les étapes puisqu’il achète ses cuirs à Paris également, fabrique, crée et innove ici dans la capitale.

Pour s’épanouir et fonctionner efficacement, l’écosystème dans lequel on s’insère est capital. Et il l’a précisément trouvé, dans notre capitale. Plus proche encore, il y a l’eco système du quartier, celui de La Goutte d’ OR.

So atelier est donc installé au coeur de Paris, au 4 rue des Gardes. C’est ici qu’il créé le sac dont vous rêvez, dans la couleur que vous souhaitez.

Des gestes précis, l’aiguille qui virevolte pour des finitions parfaites sur le sac que vous ne quitterez plus.

DOGNIN et la Goutte d’Or

C’est Luc DOGNIN qui est le président de l’association « les Gouttes d’Or de la mode et du design« , un pôle dédié aux métiers du textile, de la mode et du design à la Goutte d’Or.

Ce pôle réunit deux entités complémentaires : une association des professionnels du quartier de la Goutte d’OR, et une coopérative : La Fabrique de la Goutte d’OR.

Ici, l’économie collaborative est une réalité qui permet aux dizaines d’ateliers et de fabricants du quartier de collaborer, co créer, et s’épanouir dans un éco système dynamique et en pleine croissance.

Ainsi, La Fabrique travaille régulièrement pour l’Opéra de Paris, en confection ou en retouche, ou encore elle produit des costumes d’époque pour des expositions.

Les divers membres de l’assocation échangent, collaborent, font appel aux compétences de chacun pour grandir ensemble. DOGNIN s’approvisionne  par exemple régulièrement en tissus chez ses voisins. L’association illustre parfaitement le renouveau de ce quartier en devenir.

Les sacs DOGNIN

Ses sacs, il les créé par passion de l’objet et du cuir. Une de ses créations emblématiques est le Polochon. Un bijou d’innovation puisque pour ce procédé unique de cuir flexible DOGNIN a déposé un brevet. Et non seulement il est innovant, mais il est aussi élégant. La preuve : Samantha l’a choisi pour le porter dans « Sex & The City  » !

Le Polochon DOGNIN
Le Polochon DOGNIN

Pour ses sacs il explore les volumes, les formes.

Ainsi, son modèle Vendôme est-il un bijou d’élégance qui accompagnera à merveille une soirée parisienne.

Le Bulle lui est un charmant écrin, structuré et discret.

Quant au Arletty, il contiendra votre vie, dissimulée dans de multiples poches secrètes connues de vous et de vous seule.

DOGNIN - Modèle Arletty
DOGNIN – Modèle Arletty

Alors pour les passionnées de beaux sacs, les amoureuses de jolies rencontres, et les fans du fabriqué à Paris, rendez vous chez DOGNIN rue des Gardes !

DOGNIN  4 Rue des Gardes, 75018 Paris 01 44 92 32 16

La Goutte d’or – the place to be

La Goutte d’Or – une découverte

Comme un nom qui bruisse dans la ville, comme un quartier qui renait et montre qu’il gagne à être connu, la Goutte d’Or est devenu un des lieux parisiens qui font parler d’eux.

Au commencement était la rue des Gardes, et ces locaux mis à la disposition par la Mairie de Paris à des talents prêts à y créer, en embarquant avec eux, pour certains, les gens du quartier. Ainsi, Sakina M’Sa a lancé ici son atelier il y a plusieurs années maintenant, et tant d’autre lui ont emboité le pas.

Ou encore Marcia Carvalho et ses chaussettes orphelines qui reprennent vie sous de multiples formes grâce à sa seule volonté et une idée de départ si brillante… Parce que avouons le, nous avons toutes (et tous) été confrontées à ce mystère jusqu’à ce jour non résolu de l’apparition de chaussettes orphelines !

En y retournant donc, après plusieurs années j’ai pris la mesure du bouleversement qu’a subi ce quartier.

Jugez par vous même !

Un joli square pimpant, de charmantes boutiques qui donnent envie de pousser la porte. Comme par exemple SAWA shoes et ses sneakers pour lesquels j’ai simplement craqué.

La Goutte d’Or  est donc devenue un haut lieu de la mode solidaire, des bonnes adresses et des jolies surprises.

La Goutte d’Or – suivez le guide

Sur ce plan quelques unes des adresses donc, dont bon nombre rue des Gardes. Mais pas que ! SAWA shoes n’y est pas par exemple.

Ou encore cette autre marque qui fait tant parler d’elle : Maison Château Rouge.

Cette marque, dont la boutique est située rue Myrha, autre artère vitale du quartier comme on peut le constater, part du traditionnel tissus WAX pour le réinventer en style urbain. Première particularité : les tissus des tops sont achetés chez les commerçants du quartier, et chaque pièce devient ainsi quasi unique. Ils ont peut-être été achetés chez MEGA WAX…

Deuxième spécificité : la marque s’inscrit dans le projet social des « oiseaux migrateurs  » qui oeuvre au service d’une « Afrique entreprenante ». Une partie des fonds est donc reversée à l’association. Une belle marque, solidaire, qui propose de jolies pièces colorées et joyeuses aux coupes définitivement urbaines. Un autre de mes coups de coeur.

J’irai même jusqu’à dire « vivement la pluie » pour pouvoir porter un de ces cirés !

Mode, mais aussi lieux de rencontre, et restauration raisonnée.

Commençons par la cantine bio du quartier : le Myrha.

Ici, on peut manger un repas bio à un tarif défiant toute concurrence. Un plat du jour à 7€, ça ne court pas les rue.

Et de surcroit, on peut faire ses courses à l’épicerie attenante, pour faire durer le plaisir chez soi !

Et puis il y a également La Régulière.

Une librairie spécialisée livre d’image, qui accueille des expositions et des ateliers manuels. Elle dispose de surcroit d’un espace café : vous apercevez les clients attablés et plongés dans leur activité sur leur portable ? Ils ont l’air bien installés pour y rester.

Nous ne sommes pas au bout de nos découvertes dans ce quartier qui monte !

Maison Château Rouge 40 bis rue Myrha 75018 – Paris

Cantine bio – Le Myrha 18 Rue des Poissonniers, 75018 Paris

La Régulière – 43, rue Myrha 75018 Paris

SAWA shoes – Shoes made in Africa

SAWA shoes – des chaussures fabriquées en Afrique

SAWA shoes, c’est l’histoire d’une volonté. Celle de faire produire des chaussures en Afrique. Un « activist fashion project » dans les termes même des créateurs.

Une histoire qui commence au Cameroun mais qui prend sa forme finale en Ethiopie.

C’est là, à Addis Ababa, qu’est installé le centre de fabrication depuis 2011.

Des collaborateurs employés à temps plein, des salaires plus élevés que la moyenne nationale, la marque soigne ses salariés.

Et ses chaussures également. Sawa shoes produit des sneakers selon des normes de qualité particulièrement élevées. Semelles cousues, souplesse du cuir, resistance élevée des semelles à l’usure, je concluerai par mon experience personnelle : ces baskets sont particulièrement confortables. Une fois enfilées, difficile de les quitter !

Sawa Shoes – la Goutte d’Or

C’est donc à la Goutte d’Or, plus précisément dans la très vivante rue Myrha, que j’ai découvert cette jolie marque, et sa boutique.

SAWA shoes
SAWA shoes

Les modèles se déclinent pour enfants, hommes et femmes. Basses ou hautes, avec une touche de tissus wax ou dans des teintes ton sur ton.

Le choix est vaste, très vaste.

Personnellement j’ai choisi le modèle panthère

Dans cette boutique les sneakers SAWA, mais aussi une autre marque militante : IBABA Rwanda.

Là, il s’agit du projet de deux soeurs, qui décident de remettre sur pieds un atelier de broderie au Rwanda : l’atelier Rutongo. Cet atelier, créé par la communauté belge des soeurs de la visitation dans les années 1970 employait jusqu’à 300 brodeuses en simultané jusqu’aux évènements de 1994, date à laquelle les ateliers ferment.

La renaissance de l’atelier de broderie Rutongo est un projet solidaire, un projet de femmes. Developper l’autonomie économique par le travail des femmes, transmettre un savoir faire, voilà ce à quoi travaille l’association IBABA développement.

Et dans cette boutique de la rue Myrha, vous pourrez avoir un aperçu de leurs créations.

Autant de bonnes raisons de vite aller rue Myrha !

SAWA shoes 37 rue Myrha 75018 Paris

Musée de Montmartre – le café Renoir

Le café Renoir – ça reste entre nous !

On connait tous Montmartre, sa place du Tertre, toujours si animée. Les marches du Sacré Coeur où les passants s’agglutinent pour admirer le paysage, admirer des spectacles de rue, ou simplement se poser et bavarder.

Montmartre - Le Sacré Coeur
Montmartre – Le Sacré Coeur

Ou encore la rue du chevalier de la Barre, spot photo préféré des touristes et instagrameurs en goguette.

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Mais il suffit de faire quelques pas pour découvrir une autre facette de la Butte Montmartre. Pour plonger dans le Montmartre des montmartrois, calme, paisible, et innatendu.

C’est là que se trouve le café Renoir. Au coeur du Musée de Montmartre.

Le Musée de Montmartre

Engagez vous dans la petite rue Cortot, à quelques pas de la place du Tertre, et pénétrez dans le musée de Montmartre.

Bucolique et charmant, l’espace se repartit en cour et jardins.

Ici, le dépaysement est total et absolu. Pas étonnant que le lieu ait séduit tant d’artistes du siècle dernier, comme Renoir, qui donne son nom au café.

Le musée a été créé en 1960 dans la bâtisse la plus ancienne de la Butte, construite du XVIIe siècle : la Maison du Bel Air.
Lieu de rencontres et de résidence, le 12 rue Cortot attira de nombreux artistes. Auguste Renoir y eut son atelier tout comme Suzanne Valadon, Émile Bernard et les fauves Émile-Othon Friesz et Raoul Dufy.

On peut d’ailleurs visiter l’atelier qui accueillit tous ces artistes.

L’endroit est chargé d’histoire artistique, et propose aussi une promenade aussi inattendue que merveilleuse : la promenade dans les vignes. Ces vignes qui sont fêtées chaque année et produisent toujours leur célèbre vin.

Comme vous pouvez le constater, le coucher de soleil de juin est particulièrement propice à cette promenade !

L’heure est venue de faire une pause gourmande. Et cette pause, c’est dans les jardins du café Renoir que vous allez pouvoir la faire.

Le Café Renoir

Ici, vous allez pouvoir vous régaler. Que ce soit pour déjeuner, ou pour goûter. Pour le déjeuner, les quiches de chez Rachels sont proposées pour les gourmands.

En mode formule. Un vrai délice. Présentées ici en mode bouchée, elles sont habituellement servies en parts copieuses.

Quiche ou dessert ? Il sera impossible de choisir ! Je vous recommande de choisir les deux évidemment. Parce que ce cheese cake, c’est la signature de Rachels, et c’est l’occasion ou jamais de le goûter. Ou bien d’opter pour des brownies, ou pour cette tarte au citron meringuée qui met l’eau à la bouche à sa seule vue.

Pour accompagner tout ça, rien de moins que le meilleur cidre du moment, mon favori depuis sa sortie : le cidre Sassy. Qui propose aussi une version « poiré », et désormais un cidre rosé. 
Bien sur, vous pourrez prendre un café ou un thé, ou encore un jus de fruit Alain Millat. Sans oublier le champagne de la maison Jean-NoËl Haton. Le seul champagne que j’achète depuis que je l’ai découvert.
Vous l’aurez compris, à Montmartre, vous pouvez désormais fuir la foule pour une pause gourmande, avant d’attaquer la descente par les petites rues et les dizaines de marches d’escaliers.
 Café Renoir 12-14 Rue Cortot, 75018 Paris de 12h15 à 17h
Téléphone :01 49 25 89 39

 

 

 

Découvrir Montmartre

 A la découverte des quartiers de Paris

Pariscityvision : un nom connu par les parisiens. Particulièrement ses bus à deux étages qui permettent de découvrir la ville confortablement installé et sans effort.

Mais Pariscityvison propose plus : des visites sont proposées pour partir à la découverte des quartiers parisiens, accompagné d’un guide, ou même de comédiens.

Arpenter les rues, s’arrêter pour découvrir une statue, un point de vue, apprendre tous les détails historiques du quartier avec un guide professionnel qui connait la ville mieux que sa poche.

La liste des quartiers à découvrir est longue est variée. un moyen de redécouvrir un pan de la ville que l’on croit déjà connaitre, ou bien de partir s’aventurer à l’autre bout de la capitale, là où généralement on ne s’aventure pas.

Et puis il y a des visites thématiques, comme les lieux de tournage, ou la découverte gourmande du Marais.

J’ai choisi de m’aventurer du côté de Montmartre. Soit donc la version « à l’autre bout de la ville » en ce qui me concerne, moi qui m’aventure rarement si loin de mon XIIIème !

Découvrir Montmartre

Montmartre est une carte postale parisienne. Photographiée, filmée des millions de fois, la Butte oscille entre destination touristique et village parisien typique.

Le Sacré Coeur bien sur, la place du Tertre bien entendu, mais il y a tant d’autres pépites à découvrir.

Et une histoire à apprendre, celle qui passe par des hommes pieux décapités, des peintres en goguette, de courageux chevaliers torturés et pendus pour n’avoir pas voulu se découvrir au passage d’une procession.

Découvrir Montmartre avec PariscityVision

C’est parti pour deux heures de découverte.

La promenade commence précisément boulevard de Rochechouart , là où se trouvait le mur des fermiers généraux, frontière entre Paris intramuros et les communes limitrophes.

Ces mêmes communes qui, avec Napoléon III , vont être intégrées à la ville en 1860, doublant ainsi la surface de la ville et sa capacité à accueillir ceux qui y travaillent.

C’est son expérience personnelle qui joue sur ses choix et ses décisions de modernisation de la ville.
Les années passées à Londres et en Italie l’inspirent et c’est ainsi que sont lancés les grands travaux haussmaniens qui bouleversent le paysage urbain, assainissent la ville, fluidifient le trafic et la circulation.

Bien sur, ces travaux permettent aussi à l’empereur de contrôler le territoire, puisque les quartiers populaires du centre de la ville sont rasés pour être remplacées par de superbes avenues, larges et faciles à maitriser en cas d’émeutes et autres manifestations populaires.

Traversons donc le boulevard Rochechouart, qui est la frontière entre le IXème et le XVIIIème, et c’est parti pour l’ascension de la Butte.

Le Sacré Cœur est donc là, omni présent, au bout de chaque ruelle, au détour de chaque rue.
son existence est intimement liée à la commune de Paris et à la chute de Napoléon III.

En effet, le déclenchement de la Commune de Paris part de Montmartre où se trouvent d’importants stocks de canons.

Cette révolte fait l’objet d’une répression très violente du gouvernement.
A la suite de ces évènements un haut dignitaire de l’église demande pardon à Dieu au nom de la France et fait vœu public d’ériger un temple pour que la France soit pardonnée des massacres perpétrés.

C’est ainsi qu’est décidée la construction de cette église,  construction longue et très compliquée principalement à cause des contraintes géologiques et de la présence de carrières sous-terraines qui rend tous travaux complexes.

C’est donc entre 1875 et 1923 que la construction progresse, évolue.

Nous voici donc au pied de la basilique.

Ne manquez pas, dans la montée, après le funiculaire, de prendre sur votre gauche, pour rejoindre l’angle des rues Azaïs et Saint Eleuthère d’où la  vue sur Paris et la Tour Eiffel est unique.

En passant aussi, découvrez la statue de ce chevalier mort exécuté à 19 ans pour n’avoir pas voulu se découvrir au passage d’une procession : le chevalier de la Barre.

Mais d’où vient le nom Montmartre ?
2 versions cohabitent.

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L’une basée sur l’existence d’un temple romain à l’emplacement de l’actuelle basilique Saint Pierre, derrière le Sacré Coeur, basilique dans laquelle se trouvent deux colonnes à priori issues des ruines de ce temple, dédié à Mars. C’est donc de là que viendrait le nom de la butte.

L’autre, que je préfère personnellement, serait associée au martyr de Saint Denis, premier évêque de Paris, qui fut décapité mais prit sa tête entre ses mains pour se diriger vers Saint Denis où il s’écroula.

Découvrir Montmarte, c’est aussi découvrir les lieux au travers du regard et de la vie des artistes qui y vécurent, et de ceux qu’on y trouve aujourd’hui, sur la place du Tertre par exemple.

Van Gogh est un des noms illustres de ceux qui ont marqué la Butte, même s’il n’y vécut pas comme Renoir ou Pissaro.

Utrillo également, et sa célèbre maison Rose, sans doute un des édifices les plus photographiés du quartier.

Les ruelles que l’on peut emprunter sont si nombreuses. Très vite, on peut s’extraire de la foule dense des touristes et découvrir la Butte cachée, plus secrète.

Celle que mannequins et photographes amateurs ou professionnels apprécient tout particulièrement.

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En redescendant, on rencontre une pâtisserie récemment installée, celle de Gilles Marchal.

Mais aussi le célèbre Moulin de la Galette.

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Et bien sur, ce sont les Abbesses avec leurs cafés , le mur des Je T’aime, et la station de métro la plus profonde de Paris.

Vous l’aurez compris, deux heures de balade guidée sont la meilleure façon de commencer l’exploration que vous continuerez ensuite seuls, avec une envie irrépressible d’en découvrir encore plus !

Merci PariscityVision pour cette jolie promenade.

L’Eclair de Génie café

L’éclair de Génie, tout les parisiens connaissent ! Fan de cette pâtisserie ou pas, on a tous entendu parler de ce précurseur de la pâtisserie mono produit, qui a lancé le concept pour les éclairs, et qui fait toujours partie du paysage gourmand parisien.

Mais Christophe Adam, son créateur, a la bougeotte ! Et il a donc décidé d’élargir son champ d’action, d’aller à la rencontre de ses gourmands de clients en les accueillant dans un lieu qui leur proposera bien plus que les éclairs.

Voilà comment est né  » L’Eclair de génie café  » ! Un endroit accueillant, où le café promet d’être à la hauteur des pâtisseries et viennoiseries qui l’accompagneront.

viennoiseries l'Eclair de génie café
viennoiseries l’Eclair de génie café

 

Dans ce café, les crus seront choisis avec précision, l’ambiance promet d’être celle d’un « coffee shop new yorkais » revisité à la sauce parisienne. L’endroit parfait pour une pause gourmande, avec des pâtisseries maison, des viennoiseries gourmandes, et aussi des club sandwich pour pousser jusqu’au déjeuner, ou vice versa.

Il a choisi Montmartre, sur son versant authentique, à proximité des Abbesses. Le Café de L’Eclair de Génie a donc pris ses quartiers Rue Lepic, au coeur d’un 18ème gourmand et authentique.

Et j’avoue que ces viennoiseries ont fait chavirer mes papilles !

Et puis bien sur, les éclairs, encore et toujours, sans oublier la nouveauté : le « chouger », dont on me dit qu’il va désormais aussi se décliner en version glacée, dans la boutique de Montorgueil.

Parfait pour un parcours parisien gourmand !

L’éclair de génie café 31 rue Lepic 75018 PARIS

Richard Bohringer – théâtre de l’Atelier

Richard Bohringer n’est plus en colère

Seul sur scène, il nous guide dans les méandres de sa mémoire.

Bohringer
Des épisodes de sa vie, des images de temps passés, révolus, de sa jeunesse, de ses errances.

Entre les textes qu’il a lui même écrits, c’est à nous qu’il s’adresse. Et là on le découvre drôle, sensible.
Il parle, raconte, il se livre même, fragile et sensible.

Puis il replonge dans un texte écrit, le voyage continue, de l’alcool aux amis,  aux galères et aux rencontres, une vie qui se déroule.
Mais surtout, il est comme apaisé, comme si les obstacles nombreux et compliqués qu’il a franchis lui avaient donné cette force rare d’apprécier chaque instant de la vie.

Il est drôle, sensible et tendre.

Tendre quand il parle de sa fille avec qui il a pris tant de plaisir à jouer sur cette même scène, se garantissant ainsi comme il le dit, de la voir chaque jour, soir après soir.

On vit là un de ces moments de sincérité absolue comme le théâtre en offre parfois, quand l’amour et le cœur de l’artiste débordent de la scène pour éclabousser le publique tout entier.

Cette salle devrait être remplie chaque soir, soir après soir, pour les 30 représentations programmées.

Alors ne manquez pas cette superbe performance d’un homme seul sur scène, un grand acteur si familier qu’on ne connaissait peut-être pas vraiment et qui nous livre son âme.

Quitte à prendre, comme il le dit lui-même, des billets  » Tic-tac »!

Traine pas trop sous la pluie

du mardi au samedi à 19h00
Théâtre de l’atelier 1 place Charles Dullin 75018 paris

Terrass Hotel – a restaurant with a view

Terrass Hotel – le restaurant qui vous offre la Tour Eiffel en prime

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Le Terrass Hotel, c’est d’abord un hôtel emblématique de son quartier. connu de tous les riverains, il est désormais devenu une référence pour les hipsters en quête de rooftop puisqu’il a ouvert son toit terrasse au publique depuis cet été.

Mais le Terrass Hôtel, c’est désormais une adresse parfaite pour un déjeune avec vue !

En effet, au dernier étage vous trouverez son restaurant ouvert à tous les gourmands amoureux de Paris.

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la cuisine ouverte

Bien sur, son premier atout est cette vue imprenable. Pour peu que le temps ne soit pas pluvieux, la terrasse aussi vous accueillera, à grand renfort de chauffage et de plaids pour lutter contre les frimas.

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la  Terrasse

Mais l’essentiel se doit d’être dans l’assiette, et il y est !

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Le repas est de saison et la formule alléchante.

ENTRÉE & PLAT ou PLAT & DESSERT, Eau & Café 34€

ENTRÉE & PLAT & DESSERT, Eau & Café 26€

L’automne dans toute sa splendeur.

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Quoi de plus normal que de commencer par un velouté de cèpes et brisures de châtaignes.

Pour rester dans les tons d’automne, j’ai opté pour la canette et ses figues confites.

canette et figues roties
canette et figues roties

Puis pour finir, une jolie note acidulée avec la tarte citron et sa meringue légère.

Tarte citron meringuée
Tarte citron meringuée

Un déjeuner de qualité, à un prix proposant un rapport qualité prix assez exceptionnel, et une vue hors du commun !

Terrass Hôtel 12-14 Rue Joseph de Maistre, 75018 Paris

Terrass Hôtel – la renaissance

Terrass Hôtel – un hôtel ancré dans son quartier et dans Paris

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Le Terrass’hôtel est un hôtel centenaire, situé à Montmartre, non loin du sacré Coeur. Autre particularité assez unique : il est dans la même famille, la famille Hurand, depuis toujours.

C’est simple, c’est actuellement la cinquième génération à être à la tête de cet établissement, et du groupe qui comprend 4 autres établissements à Paris.

Revenons en au Terrass’hôtel.

En arrivant par la Place de Clichy, on aperçoit la superbe façade restaurée au delà du pont qui surplomble le cimetière d eMontmartre.

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Le lobby est lumineux et accueillant, bien loin des traditionnelles réceptions d’hôtel au comptoir peu chaleureux derrière lequel se tiennent des employés pas toujours très avenants.

Ici donc, lumière, convivialité du mobilier , accueil permettant un check in côte à côte plutôt que face à face, et bar à café parce qu’à Paris, comment commencer la journée sans son café serré au comptoir ! 

Et puis ces jolis fauteuils et ce superbe canapé qui vous donnerait presque envie de rester là encore un peu avant d’aller affronter les clameurs de la ville !

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Avant d’en arriver au clou de la visite, c’est à dire la terrasse, je vous propose de faire un tour par les chambres.

Là aussi, la lumière règne en maitresse des lieux. Décoration épurée, salle de bain en mode « atelier d’artiste », carrelage métro : j’adore.

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Les escaliers eux mêmes dissimulent des trésors inespérés, tel que ce vestige de fresque du nom de l’hôtel, sur ce qui était le mur extérieur de l’hôtel dans sa première configuration.

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Et nous voilà arrivés au 7ème étage : restaurant et terrasse nous attendent, et surtout une vue tout à fait spectaculaire et circulaire sur Paris. J’imagine le bonheur absolu du touriste qui arrive pour son premier petit déjeuner et découvre Paris à ses pieds !

Le restaurant est doté de baies vitrées du sol au plafond, ce qui signifie qu’il sera là pour nous en cas de besoin été comme hiver.

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La terrasse réserve des espaces cosy, un bar, et une zone plus animée , pour tous les gouts en somme.

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Je n’ai pas encore pu profiter de la terrasse pour un déjeuner, mais l’offre est définitivement alléchante.

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Je sens que je ne serai pas la seule à tester cet endroit très rapidement, et vous ?

Terrass’Hôtel
12-14 Rue Joseph de Maistre, 75018 Paris
01 46 06 72 85