Paris vu du métro !  » Je vous emmène au bout de la ligne « 

qui serait le mieux placé pour vous parler du métro que celui qui le conduit, et, jour après jour, vous mène là où vous souhaitez .. ou devez vous rendre !

Il conduit les rames de la ligne 2 : Nation – Porte Dauphine , et il nous décrit en détails le quotidien d’un conducteur de métro .

Il y a des rencontres, des anecdotes, des trucs techniques !

Saviez vous que, régulièrement, aux heures de pointe, des passagères audacieuses tentent leur chance en toquant à la vitre de sa cabine pour faire le voyage dans de meilleures conditions ? Il nous dit qu’il ne cède jamais à leur sourire charmeur …. a nous de décider si nous le croyions ou pas ! en attendant, mesdames, vous savez ce qu’il vous reste à faire si la  cohue ne vous tente pas vraiment !

Et puis il y a également des informations chiffrées ( toujours utiles pour les diners en ville !) :

savez vous que sur la ligne 2, il y a 210 conducteurs ?! si, si !

Ou encore, pourriez vous dire quel est le nombre d’usagers chaque jour à Paris ? Plus de 5 millions !

Bon, puisque vous insistez, je vous livre le secret , je dirais même plus, le sésame, du métro parisien : la clé 11-01 ….

C’est avec cette clé que toutes les grilles du métro s’ouvriront pour vous .. Ainsi que celle des toilettes !

Rodolphe Macia aime son métier, à tel point qu’il a décidé de partager cet amour en écrivant ce livre. Alors , si vous voulez en savoir plus, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Et , pour ceux qui ont la nostalgie de la poésie et du rêve pur … ecoutez donc, ça fait du bien !

P.S merci à mini LUI de m’avoir donné l’angle d’approche pour cet article !

Le discours du roi – en exclusivité , avant sa sortie !

C’est l’histoire d’un prince, le Prince Albert d’York, fils du roi George V, qui ne devait pas être amené à règner, ayant un frère ainé, Edouard.

C’est l’histoire d’un enfant, bousculé par un père autoritaire et un un frère moqueur, et qui développe très tôt un bégaiement qui deviendra pour lui un handicap intolérable.

C’est l’histoire d’un homme, qui va devoir se surpasser, l’histoire d’un homme doté d’une volonté et d’une détermination rares qui lui permettront de rencontrer son destin .

C’est l’histoire de la naissance d’un roi .

Colin Firth interprète merveilleusement ce prince qui doute, qui souffre, qui se dépasse et surpasse son handicap. quand il se heurte à une syllabe, nous suffoquons avec lui, quand celui qui va l’aider dans sa lutte contre le handicap lui dit  » respirez  » , nous respirons avec lui .

Son jeu est tout en finesse, en subtilité . Il est tour à tour attachant, imposant, distant et proche.

Il a la chance d’être également magnifiquement entouré par Helena Bonham Carter, qui campe sa femme, que nous connaissons sous le titre de  » Reine Elisabeth « , et par Geoffrey Rush qui interprète à merveille cet ortophoniste australien aux méthodes pour le moins hors du commun qui deviendra aussi son ami .

L’émotion est présente tout au long du film, et je ne vous cache pas que j’ai du essuyer une larme ou deux, mais c’est plus encore la carure de cet homme qui n’aurait jamais eu être roi qui prédomine .Pendant que son frère batifole avec la sulfureuse Willis Simpson, cette américaine divorcée pour qui il abdiquera, Albert se préoccupe de l’avenir sombre de son pays.

Un homme doté d’un sens de l’humour purement britannique, qui se dirige vers le studio d’enregistrement de son premier grand discours au peuple lors de l’entrée en guerre de l’Angleterre avec l’Allemagne avec la même détermination que celle d’un condamné entrant dans le couloir de la mort …

Dead man walking … C’est ce que l’on dit de ce type de condamné … Mais, pour le prince Albert, ce sera le chemin qui fera de lui ce roi qui fera tant pour son pays durant cette longue guerre , qui lui permettra de sortir de cette chrysalide dont il était  prisonnier .

Et, sachez le, une fois que vous aurez vu ce film, les jurons du type  » fuck, fuck, fuck, shit, dick  » et autres n’auront plus jamais la même tonalité à vos oreilles …

Mais je ne vous en dis pas plus : allez voir ce film dès sa sortie en salle !

Ah, la vie romantique à Paris, ça existe, je l’ai vue…!

Me voici transportée au « Musée de la Vie Romantique »

Comme cet endroit porte bien son nom… Difficile de croire, dans ce havre de paix, que les grands boulevards sont à quelques mètres!

Et que dire de ce jeune homme au regard lointain, assis là, rêveur, sur un banc? Est ce un figurant permanent de ce lieu idyllique? Ou a-t-il trouvé là son refuge?

venons en maintenant à une des raisons de ma visite: l’exposition de Marc Riboud;

comment cet homme fait-il pour capter si précisément et si miraculeusement instants et émotions?

« L’instinct de l’instant » annonce la couverture du catalogue de l’exposition; on ne peut que saluer une définition si parfaite .

On perçoit si fort l’énergie de Castro qu’il semble s’apprêter à jaillir du cadre, le regard du Dalai Lama nous hypnotise presque, et Gong Li projète unelumière d’une intensité éblouissante par son seul regard, tout ceci grâce au talent de cet homme!

alors, un petit clin d’oeil, ses photos les plus connues:

le peintre de la Tour Eiffel : parue en 1953, elle contribuera largement au lancement de sa carrière

la jeune fille à la fleur de 1967, qui se passe de tout commentaire

N’hésitez pas à traquer sa prochaine exposition!

Ma journée se poursuit à la Rhumerie, boulevard St Germain: tant que vous n’avez pas gouté leurs accras..!

A demain