Confinement à Paris – saison 2

Et voilà, c’est officiel, la saison 2 commence aujourd’hui. Le  confinement à Paris, c’est donc bien reparti. Pour la saison 1, j’avais utilisé mon blog en mode « journal intime ». Pour la saison 2, je change l’approche. Paris sera à l’honneur, à travers son histoire cette fois. C’est l’avantage de vivre dans une ville chargée d’un passé riche et multiple.

Confinement à Paris – au commencement était…

Pour débuter un voyage, il faut savoir d’où l’on part. Et avec Paris, tout commence à Lutèce. Parce que c’est en 51 avant J.-C. qu’on entend parler pour la première fois d’une ville que César nomme Lutèce dans son ouvrage : La Guerre des Gaules. Cet oppidum ( ville fortifiée) abrite alors un peuple gaulois : les Parisii. Mais la ville disparait rapidement suite à un incendie déclenché par ses propres habitants qui veulent à tout prix éviter qu’elle ne tombe aux mains des romains.  A peine connue, elle disparait déjà, et pourtant on ne l’oubliera plus jamais. Pas plus que ses habitants qui ne sauront jamais qu’ils lui ont donné le nom qu’elle porte encore aujourd’hui.

Où se trouvait cette célèbre Lutèce ? Depuis toujours on l’a associée à l‘île de la Cité. J’en veux pour preuve les vestiges de remparts que l’on peut admirer dans la crypte sous le parvis de Notre Dame.

Mais en 2003 des fouilles mettent à jour à Nanterre les vestiges d’une importante ville gauloise. Certains explorent la piste de la Lutèce gallo-romaine sous ces pierres, mais sans pouvoir en faire la démonstration. Où se trouve donc la vérité ? On ne le saura jamais. Et quant à moi, j’ai fait le choix de balayer la deuxième option d’un revers de main !

Lutèce – sous les pavés, la cité gallo-romaine

Revenons-en à Lutèce, prématurément disparue. Elle va renaitre de ses cendres sous le règne d’Auguste, de 27 avant J.-C. à 14 après J.-C. Les romains sont au pouvoir, et les Parisii sont revenus sur leurs terres. C’est sur la rive gauche qu’ils construisent leurs maisons, sur l’actuelle montagne Sainte-Geneviève.

Lutèce bénéficiant d’un emplacement exceptionnel, les Romains vont la bâtir à l’image de leurs villes. Une voie centrale, le Cardo, est l’élément essentiel de la distribution des constructions principales. On peut deviner son emplacement avec l’enfilade des actuelles rue Saint-Jacques et rue de la Cité. Comme dans toute ville romaine qui se respecte, le forum constitue le centre politique.

perspective sur la rue Soufflot
perspective sur la rue Soufflot

Il se situait au niveau de l’actuelle rue Soufflot. les Romains construisent également des thermes, dont les seuls vestiges aujourd’hui sont ceux des thermes de Cluny. Et puis que serait une ville romaine sans ses arènes ?  C’est donc rue Monge que sont construites les arènes de Lutèce. alors qu’aujourd’hui on les devine à peine derrière de ridicules petites entrées, elles disposaient pourtant à l’époque d’un des plus grand amphitéâtres de Gaule. Aujourd’hui, quand la météo le permet, on peut y voir des habitants du quartier qui jouent aux boules. On est bien loin des gladiateurs et des fauves qui faisaient le spectacle pour plus de 15000 spectateurs.

Lutèce bénéficiait alors d’une aura qui attirait les voyageurs de toutes la région. Mais le destin va encore frapper au IIIème siècle, quand des raids barbares la mettent en péril. Les habitants se réfugient à l’abri des enceintes de protection de l’île de la Cité.  La ville rive gauche est détruite.

Pour mieux comprendre cette période, la crypte archéologique de l’Île de la Cité est une mine d’informations.

Pour notre prochaine balade, je vous emmènerai sur l’île de la Cité, où tout a recommencé au Vème siècle.

Luxes au Musée des Arts Décoratifs

L’exposition LUXES au Musée des Arts Décoratifs (MAD)  offre une analyse riche et extrêmement instructive de ce terme pourtant si familier. On parcourt ainsi des époques mais aussi des thématiques complexes dont les décryptages permettent au visiteur de mieux cerner ce concept, tant culturellement que sociologiquement.  Le luxe offert au visiteur ? La découverte d’une salle secrète ordinairement fermée au grand public !

Luxes au Musée des Arts Décoratifs – le luxe au fil des siècles

De nos jours le terme « luxe » est naturellement associé à de grandes maisons, souvent françaises. Ces marques qui enflamment l’imaginaire et suscitent les convoitises. Le MAD fut fondé en 1864 par les ancêtres de ce que nous connaissons aujourd’hui sous l’intitulé d’industries du luxe. Aujourd’hui, ce musée prend pourtant un parti pris innovant en proposant un parcours anthropologique et culturel dans cet univers toujours chargé de rêve.

LUXES au MAD
LUXES au MAD

C’est un sablier qui accueille le visiteur au départ de l’exposition. Parce que le temps est le plus précieux des luxes, et on l’oublie trop souvent.

Puis au pénètre dans l’histoire des LUXES avec l’origine du mot. Et l’on découvre qu’il ne provient pas de « lux », la lumière, mais de « luxus », qui évoque ce qui est séparé, déplacé. Et c’est le point de départ d’un périple qui va nous confronter au luxe du savoir, ou encore à celui de ne pas travailler !

Bien sur, ornements et bijoux sont aussi au rendez-vous.

Mais l’essentiel est ailleurs. Comme par exemple avec le luxe du voyage, illustré par de superbes malles ainsi qu’une Hispano Suiza.

Et c’est l’émerveillement lorsque l’on pénètre dans le joyau caché : le Pavillon 1900

LUXES – le pavillon 1900

Le trésor de cette exposition est indéniablement ce pavillon intégralement réalisé en bois pour l’Exposition Universelle de 1900. Installé aux Invalides, il sera rapatrié au MAD dès 1905.

Il est présenté ici avec les vitrines d’origine de l’exposition ainsi que bon nombres d’objets qui y illustraient les savoir-faire de l’époque.

Accolé à cette pièce, le non moins spectaculaire salon des boiseries et son lustre monumental.

Ici est illustrée la prédilection de la France pour les décors en boiserie qui assureront son rayonnement dans toute l’Europe grâce à l’excellence de ses artisans.

LUXES – la mode bien sûr

Une exposition sur le luxe ne pourrait s’envisager sans la mode qui en est le symbole depuis le XXème siècle.

C’est donc naturellement sur ce thème que l’exposition prend fin. C’est là que l’on comprend son évolution , des années 20 aux corps corsetés, en passant par les années 30 et la libération par Chanel de la silhouette féminine.

Chanel - petite robe noire
Chanel – petite robe noire

Et dans la dernière salle, ce sont les artisans d’art qui sont salués, eux dont on reconnait à nouveau les mérites et les talents longtemps demeurés dans l’ombre.

Pour finir en apothéose toute d’or vêtue.

LUXES jusqu’au 18 juillet 2021
Musée des Arts Décoratifs 107 Rue de Rivoli, 75001 Paris

Exposition « Pierres précieuses » – Muséum National d’Histoire Naturelle

Ce sont les pierres précieuses qui sont à l’honneur dans la grande galerie de l’évolution du Musée National d’Histoire Naturelle. Et bien plus encore. En effet, c’est plutôt un voyage dans l’univers des merveilles de la nature jusqu’aux merveilles façonnées par la main de l’homme. L’exposition « Pierres Précieuses » vous propose ainsi de découvrir le minéral, les gemmes , jusqu’aux objets d’art que l’on doit au talent de l’homme.

Pierres Précieuses – au commencement était la Terre

L’exposition commence par nous entrainer dans les profondeurs de la planète. Car c’est précisément là, dans les entrailles de la terre, que se forment les minéraux.

Aigue-Marine et muscovite beige
Aigue-Marine et muscovite beige

On y découvre le fruit de la succession de principes géologiques qui mènent à la création même du minéral. Qu’il s’agisse de pression, de température ou encore des impacts de la présence d’eau ou d’oxygène, chaque phénomène va être déterminant dans l’apparition de la pierre précieuse.

Pour le diamant, c’est la pression qui est essentielle. Quant au quartz, il nécessite un refroidissement constant pendant des millions d’années !

Minéral, gemme et joyau

La scénographie hors norme de l’exposition « Pierres précieuses » offre une occasion unique de comprendre le cheminement du minéral révélé par la terre jusqu’au joyau, fruit du savoir faire de l’homme.

Quelque soit votre pierre de prédilection vous ne pourrez que rester bouche bée devant les merveilles exposées.

Au fil de l’exposition, ce sont les secrets des pierres précieuses qui sont révélés. Ainsi, saviez-vous que les rubis et les saphirs faisaient partie de la même famille, celle des corindons ?

Quant au diamant, qu’on imagine toujours d’un blanc éclatant, imaginiez-vous que sa palette chromatique couvre l’intégralité de l’arc-en-ciel ?

Pierres précieuse – une exposition en partenariat avec Van Cleef & Arpels

La Maison Van Cleef & Arpels, fondée en 1906, allie connaissance des pierres, savoir-faire incomparable et surtout, créativité.

En termes de technicité, elle invente un serti inégalé à ce jour : le « serti mystérieux ». Ainsi, le métal disparait pour laisser place à l’éclat de la pierre et à la poésie des formes.

Van Cleef & Arpels est extrêmement actif dans la démarche de partage avec le public. Aussi, en 2012, la Maison a ouvert une école joaillère qui propose des expositions et des conférences aux passionnés. Il lui était donc naturel de s’associer au MNHN pour cette superbe exposition qui fera briller vos yeux !

Exposition « Pierres Précieuses » jusqu’au 22 août 2021
tous les jours sauf mardi de 10h00 à 20h00 (dernière entrée 18h30)
Jardin des Plantes Grande Galerie de l’Evolution 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire 75005 Paris

 

La mode à Paris – 3 expos sinon rien !

En pleine fashion week la mode est au cœur de la vie parisienne , même si les circonstances ont largement impacte l’évènement. Heureusement, les musées sont là pour nous plonger dans le rêve. Actuellement Paris propose pas moins de 3 expositions dédiées à cet univers. L’occasion d’un voyage dans l’histoire de la mode .

Harper’s Bazaar – LE magazine de mode

Harper's Bazaar - exposition au MAD
Harper’s Bazaar – exposition au MAD

Harper’s Bazaar est bien plus qu’un simple magazine de mode. Depuis 153 ans, c’est dans ses pages que se sont écrits l’actualité de la mode, mais aussi de l’art et de la littérature.

 Lancée en 1867 , la revue s’est imposée en quelques décennies comme une référence de la presse mode. L’exposition propose un parcours chronologique et thématique, qui met en avant les éditrices qui ont marqué l’histoire de cette publication, mais aussi les photographes qui y ont apposé leur style et leur signature.
Peter Lindbergh
Peter Lindbergh
Chaque étape est contextualisée par la présentation de certaines pièces iconiques photographiées pour le magazine face à la publication correspondante. C’est grâce à la richesse des collections du musée qu’on peut les admirer grandeur nature.
Les plus grand artistes ont  créé pour le Harper’s Bazaar. Man Ray était l’un d’eux, on y reviendra.
Mais l’on peut aussi citer Truman Capote, Jean Cocteau ou encore Virginia Woolf.
Harper's Bazaar - Richard Avedon
Harper’s Bazaar – Richard Avedon
Et puis il y a bien sur les plus grands photographes de mode. Richard Avedon ou encore Peter Lindbergh.
 
 L’exposition se déroule dans les galeries de la mode qui viennent d’être rénovées. Nul doute que la pureté architecturale du lieu est un écrin parfait pour cette exposition.
Harper’s Bazaar jusqu’au  3 janvier 2021 
Musée des Arts Décoratifs 107, rue de Rivoli 75001 Paris
Tél. : +33 (0)1 44 55 57 50

Man Ray et la mode – un photographe à nul autre pareil

Man Ray a exercé ses talents dans les pages du Harper’s Bazaar de 1934 à 1939. C’est donc naturellement que le voyage dans la mode se prolonge au Musée du Luxembourg pour découvrir le façon dont Man Ray a marqué la photographie de mode en l’emmenant là où elle n’était jamais allée.

C’est avec sa collaboration avec Vogue entre les années 1924 et 1928 qu’il commence véritablement sa carrière de photographe en proposant des portraits des personnalités du moment.

Man Ray - Portrait de Peggy Guggenheim
Man Ray – Portrait de Peggy Guggenheim

Ils remportent un franc succès alors que le croquis était roi et lui donnent une légitimité qui le mène vers l’univers de la photo de mode. Il travaille également pour la publicité. Ainsi, parmi ses clichés, certains devenus célèbre étaient en fait des travaux publicitaires. Un des plus célèbres : les larmes, réalisé initialement pour vanter les mérites d’un mascara waterproof.

A chaque étape de sa vie artistique correspond une femme qui sera sa muse. La première d’entre elles sera Lee Miller, qu’il photographie et sur laquelle il utilise la fameuse technique de solarisation qui sera sa signature.

Puis c’est la photo de mode dans laquelle il va exceller durant ses années Bazaar.

Il apportera un regard neuf et une touche inégalée.

Il innove, tant par les techniques utilisées que par les mises en scène, comme pour cette mannequin humaine photographiée telle un buste de mannequin de vitrine.

Elsa Schiaparelli, la créatrice de mode fantasque et joyeuse, collabora avec lui avec bonheur. Changement de coiffure, mise en scène surréaliste, elle accepta toutes les expériences.

Gabrielle Chanel , elle, ne collabore que très peu avec Man Ray. Pourtant, elle s’est elle aussi prêtée au jeu du portrait avec ce photographe incontournable de son époque.

Gabrielle Chanel par Man Ray
Gabrielle Chanel par Man Ray

La transition est donc toute naturelle vers le Palais Galliera avec « Gabrielle Chanel – manifeste de mode »

Man Ray jusqu’au 17 janvier 2021
Musée du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard 75006 Paris  –  Tél. : 01 40 13 62 00

Gabrielle Chanel – manifeste de mode

C’est sans doute une des expositions qui a le plus fait parler d’elle en cette rentrée culturelle parisienne. Elle a ouvert ses portes jeudi 1er octobre en même temps que le Palais Galliera qui avait fermé ses portes pour des travaux de rénovation et d’extension. Désormais le musée dispose de nouvelles galeries qui accueilleront le premiers parcours permanent dédié à l’histoire de la mode à Paris.

Avec « Gabrielle Chanel – manifeste de mode », on plonge dans la retrospective de celle qui a imprimé par deux fois sa signature sur la mode féminine. Dans les années 1920 elle commence par libérer le corps de la femme avec ses robes aux étoffes fluides, et aux coupes confortables en rupture avec les corsets de l’époque.

Puis en 1954 avec l’indémodable tailleur tweed jamais détrôné depuis.

L’exposition présente des dizaines de tenues qui illustrent le style Chanel ainsi que la modernité de ses créations.

La galerie souterraine quant à elle offre un périple dans une garde robe rêvée dont on repartirait volontiers avec quelques pièces…

« Gabrielle Chanel- manifeste de mode » jusqu’au 14 mars 2021
Palais Galliera 10 Avenue Pierre 1er de Serbie, 75016 Paris

 

 

Gabrielle Chanel – manifeste de mode

S’il est un lieu adapté pour accueillir la première rétrospective CHANEL en France, c’est bien sur celui-là : le Palais Galliera. C’est donc à l’occasion de sa réouverture après des travaux d’extension que le musée de la mode présente l’exposition « Gabrielle Chanel – manifeste de mode »

 

Gabrielle Chanel dite Coco – ombres et lumière

CHANEL est connue mondialement comme la marque icônique du chic absolu. Pourtant, on connait peu le parcours hors norme de sa fondatrice, Gabrielle Chanel, jeune orpheline devenue la créatrice de mode la plus en vue à Paris au début du XXème siècle. Comme si l’on avait voulu effacer toutes ses zones d’ombre, par crainte de ternir son image. L’exposition met en lumière le talent infini de cette femme qui a révolutionné les codes vestimentaires de la femme dès la 1ère guerre mondiale. Il me semble que c’est une occasion parfaite pour en apprendre plus sur la femme qui se cache derrière l’icône de la mode. J’ai donc creusé ce que je savais déjà en bribes. Et voici donc en quelques dates la vie de Gabrielle Chanel.

Dates clé

19 août 1983 : naissance de Gabrielle Chanel. elle perd très vite sa mère, ne connait pas son père et grandit dans un orphelinat (ou chez deux tantes)à Thiers. Aucune des deux versions n’a été démontrée à ce jour. Mais c’est à cette époque qu’elle apprend la couture.

1907-1908 : elle fait la rencontre d’officiers dans les cafés concerts où elle chante « Qui qu’a vu Coco dans l’Trocadéro ?« . C’est là qu’elle héritera du surnom COCO qui ne la quittera plus

1909 – elle devient la maitresse de Boy Capel , un jeune riche officier anglais, et le suit à Paris. C’est là qu’elle commence à exercer ses talents de modiste. en 1910, avec l’aide de Capel, elle ouvre l’adresse désormais célèbre : le fameux 21 Rue Cambon

1912 : Boy Capel l’aide à ouvrir sa première boutique à Deauville où ils séjournent l’été. Elle commence par y vendre ses fameux chapeaux puis enrichit sa gamme de vestes et de jupes. Elle donne naissance aux premières tenues en jersey, une révolution pour l’époque.

Entre les deux guerres Gabrielle Chanel développe son empire.

1921 – naissance du parfum Après avoir testé 5 échantillons elle choisit celui qui deviendra sa marque de fabrique : Chanel N°5 . Pour le produire, elle s’associe avec Pierre Wertheimer qui possède, avec son frère, la maison Bourgeois

1924 – ouverture du premier atelier de bijoux fantaisie

1926 – c’est l’avènement de sa petite robe noire qui reprend les codes de la mode garçonne : forme droite et sans col qui efface les formes féminines.

1932 – première collection de haute joaillerie

La seconde guerre mondiale – années troubles

1939 – alors qu’elle emploie 4000 ouvrières, elle est en conflit avec son personnel. Elle décide de licencier et de fermer.

Elle se lance alors dans des relations controversées, dans des cercles ouvertement antisémites. Alors qu’elle ne détient que 10% de l’entreprise, elle tente par ailleurs de spolier Pierre Wertheimer de ses parts (majoritaires) des parfums CHANEL

1941 – Elle en demande la propriété aux autorités allemandes, prétextant du départ de la famille Wertheimer pour les Etats-Unis. Elle ne parviendra pas à ses fins, les Wertheimer ayant confié le contrôle des parfums à un ami non juif qui leur rendra après la guerre

1941 – 1944 elle vit toujours au Ritz, pourtant devenu le quartier général de la Luftwaffe. Elle y entretient une relation amoureuse avec un attaché d’ambassade allemand soupçonné de travailler pour favoriser la collaboration. On pense même qu’elle est alors recrutée comme agent allemand.

1944 – Elle s’exile en Suisse après avoir été interrogée par les FFI (forces française de l’intérieur) mais elle relachée. On soupçonne un appui haut placé, et par ailleurs les preuves connues aujourd’hui n’étainet alors pas à la disposition des autorités. Elle demeurera 10 ans en Suisse.

Après l’exil

1954 – son retour marque la renaissance de ses collections et les nouveaux codes qu’elle inscrit dans la durée. C’est à cette époque que naissent le célèbre tailleur en tweed, ainsi que le 2.55, sac à main en cuir matelassé devenu pièce icônique. Elle renoue alors avec le succès.

Années 60 – alors que la mode évolue et que les jupes se raccourcissent , elle reste figée sur les lignes traditionnelles de son tailleur emblématique

1971 – décès de Gabrielle Chanel.

Gabrielle Chanel – parcours chronologique

La première partie de l’exposition est construite de façon chronologique. On y suit le parcours de Chanel,  de  simple modiste à révolutionnaire de la mode, de Paris à Deauville en passant par Biarritz.

On perçoit immédiatement la signature Chanel : un chic simple, qui emprunte des codes à la tenue masculine et dédouane la femme de la rigidité des vêtements d’alors.

Elle les remplace par des matières fluides, sensuelles, féminines et agréables à porter.

On passe des petites robes noires et modèles sport des Années folles jusqu’aux robes sophistiquées des années 30.

En passant bien sur, une salle est dédiée au N° 5. C’est la voix de Marylin Monroe qui en est le fond sonore.

L’allure, toujours et avant tout, avec des lignes sobres, un luxe presque austère. En matière de couleurs, les tenues sont monochromes, souvent dans des teintes discrètes d’écru ou de noir. Cependant des rouges profonds ainsi que des bleus nuit viennent égayer la palette.

On oscille parfois également entre mesure et excès

Mais c’est la modernité qui l’emporte.

Gabrielle CHANEL - la modernité
Gabrielle CHANEL – la modernité

Manifeste de mode – les codes CHANEL

La seconde partie de l’exposition elle, invite à décrypter les codes vestimentaires CHANEL.

Le tailleur en tweed gansé est à l’honneur dès la première salle.  Un espace est dédié aux les publications presse de l’époque le concernant.

Vient ensuite le prototype de l’escarpin bicolore.

Le célébrissime sac matelassé 2.55 trône en bonne place.

Chanel accordait une place majeure à l’accessoire, et les vitrines qui  contiennent ses bijoux fantaisie et de haute joaillerie en sont la démonstration.

Et le coup de grâce se situe dans ce couloir qui présente toutes les tenues les plus mythiques de la créatrice.

Sans oublier la salle qui semble aller jusqu’à l’infini grâce à un subtil jeux de miroirs et une pénombre voulue, et où trônent des robes majestueusement belles.

Rendez-vous donc dès le 1er octobre au Palais Galliera.

Gabrielle Chanel – Manifeste de mode du 1er octobre 2020 au 18 juillet 2021
Palais Galliera 10, Avenue Pierre Ier de Serbie 75116 Paris
Tél : 01 56 52 86 00

Après l’expo, on mange où ?

Je vous propose deux options. Si vous souhaitez déjeuner simplement dans un bistrot à la carte classique, je vous recommande WAKNINE, juste en face du musée.

Un des avantages est que vous pourrez vous y rendre à toute heure, pour vous restaurer, prendre un verre voire même une pâtisserie.

Deuxième possibilité, si vous avez envie de prolonger la visite par une soirée avec vue, le restaurant Girafe vous attend au Trocadéro à quelques pas de là. Spécialité poissons et crustacés, et surtout, vue imprenable su la dame de fer !

Et c’est sans oublier l’essentiel : ce qu’on trouve dans l’assiette !

Restaurant Girafe 1 Place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75016 Paris

AKAN – les valeurs de l’échange

C’est un voyage au coeur de la vie du peuple AKAN que nous propose aujourd’hui la Monnaie de Paris. Et plus particulièrement une découverte de leur mode d’échange et de paiement unique en son genre. Des poids, des mesures mais aussi des valeurs proverbiales. Nous sommes ici bien loin de la binarité de notre système de monnaies.

AKAN - le valeurs de l'échange
AKAN – le valeurs de l’échange

AKAN – les valeurs de l’échange

Le peuple Akan est installé au sud-ouest du Ghana et sud-est de la côte d’Ivoire. Au milieu du XVème siècle l’Europe manque d’or. L’or africain est déjà connu, mais monopolisé par les marchands arabes. Les européens vont alors arriver dans cette partie de l’Afrique, et construisent de ports pour poser la base du commerce avec les peuples de l’intérieur.

A cette époque, aucune monnaie ne circule dans ces territoires. Aussi, l’échange est le mode de paiement, et c’est le poids ainsi que la qualité des marchandises échangées qui déterminent l’échange. On échange de l’or, mais aussi du laiton, du cuivre, mais aussi des étoffes. Le peuple Akan lui, a repris le concept de poids et de pesées. En effet, les Akan ont de l’or en abondance. Et c’est ainsi que nait le système d’échanges basé sur la pesée de la poudre d’or. Mais ce système est infiniment subtil.

Monnaie de Paris – des p’tits poids, des p’tits poids, encore des p’tits poids !

Les poids utilisés par les Akan peuvent revêtir des formes multiples, chacune chargée de valeur et de signification. La Monnaie de Paris en détient plus de 2000 suite à de généreux legs et dons.

On en admire de toutes les catégories. Ci dessous pour exemple, des poids en chasse mouche ( poil d’éléphants)

poids Akan
poids Akan

Les AKAN utilisent également des poids qui se rapportent à leur quotidien. Ainsi, ils illustrent des scènes de vie avec des poids d’un niveau de détail inégalé. Ce sont d’ailleurs ces poids qui séduisent le plus les collectionneurs européens.

Le bestiaire est également très présent et chaque animal renvoie à des proverbes qui donnent ainsi une valeur toute particulière à leur utilisation.

Monnaie de Paris – autour de l’exposition

Comme toujours la Monnaie de Paris propose de multiples activités pour s’approprier l’exposition. Mercredi 14 octobre une visite-commissaire est ainsi organisée à réserver en ligne. A noter, cette conférence est comprise dans le prix du billet.

Pour les enfants, c’est le 23 octobre, pendant les vacances de la Toussaint que vous pourrez participer à la visite guidée « Les petits poids » pour partir en exploration à la rencontre de ces petites figurines.

AKAN, les valeurs de l’échange
jusqu’au 28 février 2021
Monnaie de Paris 11, quai de Conti 75006 PARIS

CHANEL – la beauté se cultive

C’est au coeur de la galerie de botanique du Museum National d’Histoire Naturelle que se déroule le parcours immersif dans l’univers des filières végétales de la maison CHANEL. C’est en parcourant ses laboratoires à ciel ouvert que l’on prend véritablement conscience de la portée du nom de cette exposition : La beauté se cultive.
La beauté se cultive
La beauté se cultive

La beauté se cultive – CHANEL et les plantes

Pour cultiver la beauté, CHANEL réserve depuis toujours une place privilégiée aux plantes.  C’est naturellement que se fait le choix de monter cette exposition au sein de la galerie botanique du Muséum, lieu dédié à l’étude des vertus des plantes depuis le 17ème siècle.
Le parcours commence donc par des pièces prêtées par le Museum.

Et la présentation des plantes star de la parfumerie CHANEL.

CHANEL et les plantes
CHANEL et les plantes

Sauriez-vous les citer ? Il s’agit du jasmin de Grasse, la rose de mai, la tubéreuse, l’iris et le géranium rosat.

CHANEL N°5 - 1921
CHANEL N°5 – 1921

Dès la création de l’emblématique N°5 en 1921 Mme Chanel accorde la plus grand importance à la sélection des plantes utilisées. Ce sera aussi le cas en 1927 avec la naissance des premiers soins de beauté. Puis cette volonté perdure. C’est en 1987 que CHANEL signe un partenariat avec le plus grand producteur de fleurs de la région de Grasse. C’est ainsi que CHANEL résiste à la disparition programmée de deux des fleurs essentielles à N°5 : la rose de mai et le jasmin de Grasse.

La maitrise de la filière d’approvisionnement des plantes et le respect des savoir faire artisanaux qui y sont associés résident aujourd’hui dans les les laboratoires à ciel ouverts. Je veux parler de ces cultures réparties dans le monde entier et qui permettent à la maison CHANEL observation, expérimentation et collaboration avec les artisans locaux.

 

Les laboratoires à ciel ouvert

Le parcours de l’exposition nous mène donc de Madagascar pour la culture de la vanille, jusqu’au Costa Rica avec le café, en passant par les Alpes du sud et bien sur le sud de la France.
Chacune de ces plantes permet d’extraire des actifs rares et uniques, aux vertus complémentaires. Ainsi c’est pour ses propriétés hydratantes que CHANEL utilise le camélia.

Le café lui est un anti-oxydant, et quand au solidage et l’anthyllis des Alpes du sud, elles se complètent en apportant élasticité et luminosité.

Dans tous ces laboratoires, les mêmes valeurs sont appliquées. Co-construction de filières équitables, préservation de la bio diversité ou encore valorisation des terroirs.
CHANEL soigne la nature, et la nature nous le rend bien avec les crèmes finalement élaborées dans le laboratoire de Pantin dont on peut visiter une réplique dans la dernière salle du parcours.
La beauté se cultive CHANEL – entrée libre sur inscription : labeautesecultive.chanel.com
Museum national d’histoire naturelle
Jardin des Plantes 57 Rue Cuvier, 75005 Paris

Bienvenue à la Maison de Balzac

C’est pour fuir ses créanciers que Balzac se réfugie en 1840 dans ce que l’on appelle aujourd’hui la Maison de Balzac. Il y habitera dans un appartement en rez-de-jardin pendant 7 ans.  Cette maison, désormais devenue musée, a réouvert ses portes à l’été 2019 après des travaux de réaménagement. Suivez le guide !

Maison de Balzac- un peu d’histoire

La Maison de Balzac se situait dans le village de Passy à l’époque où Balzac y emménagea. Ce charmant village bâti sur une colline fut intégré à Paris en 1860.

Quand on entend « Honoré de Balzac »  on pense bien sur « écrivain célèbre ». Ce que l’on sait peut-être moins, c’est qu’il fut un personnage hautement mondain et surtout un homme d’affaire malchanceux. En 1840 il vit une période particulièrement difficile financièrement.

C’est à ce moment qu’il emménage rue Raynouard, dans un appartement de cinq pièces situé en rez-de-jardin de cette maison sur trois niveaux. C’est l’ensemble de la bâtisse que l’on appelle aujourd’hui « la Maison de Balzac« .

Maison de Balzac – le musée

Le fil conducteur du musée est naturellement « La comédie humaine« .  On pénètre directement dans un univers qui décrit l’auteur, à base de citations, mais aussi de critiques d’époque, voire même de caricatures.

Tout son processus créatif est détaillé, ses multiples relectures et ses annotations, avant de se satisfaire de ses écrits.

Soudain,  la tentation est presque là de s’assoir à son bureau demeuré intact et de prendre la plume.

Et pour ceux qui souhaitent tester leurs connaissances sur l’oeuvre monumentale de la Comédie humaine, une salle entière y est consacrée. Généalogie, gravures d’époques, tout y est.

Maison de Balzac – un café et l’addition

Une fois la visite terminée, il est temps de prendre une pause bien méritée. C’est Rose Bakery qui a pris ses quartiers à la Maison de Balzac. Dans un espace sobre et lumineux, on peut prendre un café, se régaler d’une pâtisserie, déjeuner sur le pouce d’une salade,  et même feuilleter un livre.

Alors bonne visite. On se retrouve dans quelques semaines pour un test sur les Rougon Macquart !

La Maison de Balzac 47, rue Raynouard 75016 Paris tel : +33 (0)1 55 74 41 80
du mardi au dimanche de 10 h à 18 h* (sauf certains jours fériés)

Crypte archéologique de l’Ile de la Cité – réouverture

La crypte archéologique de l’Ile de la Cité avait fermé ses portes depuis le terrible incendie d’avril 2019. Elle rouvre le 9 septembre 2020 avec une exposition hommage à la cathédrale, mais aussi aux deux hommes qui l’ont sauvée d’une disparition annoncée. Direction « Notre-Dame de Paris de Victor Hugo à Eugène Viollet-Le-Duc« .

La crypte archéologique de l’Ile de la Cité – voyage au coeur du Paris antique

Avant même de commencer la visite de l’exposition dédiée à Notre-Dame, le visiteur est amené à plonger dans les vestiges archéologiques de la capitale.

Ce voyage dans le temps, on le doit à André Malraux, ministre de la culture en 1967. C’est à cette date qu’il lance un projet pour une nouvelle place devant Notre-Dame. Et c’est précisément ce projet qui va permettre de découvrir un enchevêtrement de murs, objets et restes multiples de constructions.

Crypte archéologique - vestige du premier rempart de Paris
Crypte archéologique – vestige du premier rempart de Paris

La crypte est née : elle permettra de les préserver et d’autoriser ainsi le public à les admirer.

Aujourd’hui, un dispositif numérique en 3D permet au visiteur de visualiser précisément ce qu’était la Lutèce du IVème siècle.

Et Notre-Dame dans tout ça ?

Notre-Dame – une histoire à rebondissements

Lors de la publication du roman de Victor Hugo, la cathédrale était dans un état de délabrement avancé. Et pour cause, son histoire est loin d’avoir été linéaire.

Elle fut construite entre 1163 et 1345. Des reconstitutions 3D illustrent en détails l’avancement des travaux.

Puis, au cours des siècles suivants, elle est transformée au gré des modes. Mais c’est au XVIIème et au XVIIIème qu’elle est dégradée, mutilée. La flèche, qui datait de 1250, est donc démontée en 1786. Les gargouilles sont supprimées, les statues des rois détruites.

La Révolution en fait un Temple de la Raison. C’est en 1802 qu’elle est restituée au culte catholique. Mais en 1830 Notre-Dame de Paris est dans un état de délabrement avancé, destinée à être démolie. C’est alors qu’intervient Victor Hugo.

Quand Victor Hugo sauve Notre-Dame de Paris

Quand il écrit Notre-Dame de Paris, Victor Hugo est déjà sensible aux vestiges de la « vieille France ».  Dans son roman, c’est la cathédrale qui est le personnage principal.

Certes, elle est habitée par les désormais célèbres Quasimodo, sans oublier « La Esmeralda« .

Mais elle est au coeur de l’intrigue, de l’histoire. Grâce à Victor Hugo, une cathédrale devient un monument national. Dans son livre, elle rayonne avant tout sur Paris. La fiction devient alors réalité et elle devient pour toujours symbole de la capitale.

Et Eugène Viollet-Le-Duc ?

Suite à la parution de Notre-Dame de Paris en 1831 et l’engouement qu’il suscite, le projet de destruction de la cathédrale est définitivement abandonné. C’est donc Eugène Viollet-Le-Duc qui sera l’architecte principal en charge de la restauration.

Il dirigera l’ensemble des travaux, de la reprise de la structure de l’édifice au remontage complet de la grande rose sud.

Il disait…

Et pourtant c’est lui qui proposera de reconstruire une flèche, plus grande, et plus spectaculaire.

La restauration de Notre-Dame coïncide précisément avec la naissance de la photographie. Aussi les travaux seront largement documentés par les photographes qui en immortaliseront chaque étape. Elle continuera à passionner les plus grands photographes au fil des siècles.

Cette fascination pour le monument a d’ailleurs perduré jusqu’à nos jours !

Il y a maintenant plus d’un an, Notre-Dame de Paris a subi le terrible incendie que l’on sait. Après de multiples tergiversations, il a été décidé de reconstruire la flèche exactement à l’identique de celle de Viollet-le-Duc.  Mais la question qui demeure : qu’aurait-il décidé de faire ?

 

Exposition Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo à Eugène Viollet-le-Duc
à partir du 9 septembre

Crypte archéologique de l’île de la Cité
7, place Jean-Paul II
Parvis Notre-Dame
75004 Paris
Tél. : 01 55 42 50 10
Réservations sur https://www.crypte.paris.fr/

 

 

 

Tour Saint-Jacques – la plus belle vue de Paris

La Tour Saint-Jacques fait partie de ces monuments méconnus du public, parisiens compris ! Alors si nous profitions de cet été un peu hors norme pour partir à sa découverte ? Suivez le guide !

Tour Saint-Jacques – un peu d’histoire

Tout commence au 10ème siècle, avec une petite chapelle installée précisément là, dans ce que l’on appelait un faubourg, puisqu’il ne s’agissait pas encore de Paris.
Au moyen âge la Corporation de la Grande Boucherie s’était installée dans ce faubourg. Bouchers et tanneurs cohabitaient dans ce quartier prospère qui devient rapidement très riche.
La chapelle Sainte Anne/Sainte Agnes (le nom en est incertain encore aujourd’hui) devient alors trop petite et c’est la corporation qui finance une nouvelle église. L‘église Saint-Jacques de la Boucherie prend définitivement ce nom au 13ème siècle, pour se différencier des deux autres églises parisiennes portant également le nom de Saint-Jacques.
C’est au 16ème siècle que son nouveau clocher voit le jour. De style gothique flamboyant, dans cette période de transition juste avant la Renaissance, pendant laquelle les bâtiments religieux sont encore associés au style gothique.
C’est lors de la Révolution Française que l’église sera pillée et saccagée puis vendue en 1793 et enfin détruite.
Seul le clocher sera épargné pour des raisons peu certaines.  Les hypothèses qui subsistent sont de deux natures.
La première suppose que la hauteur de la tour aurait pu être un facteur déterminant, étant un des plus hautes constructions de la ville à l’époque. La seconde aurait trait à Pascal qui aurait mené des expériences scientifiques dans cette église.
Statue de Pascal - Tour Saint-Jacques
Statue de Pascal – Tour Saint-Jacques
Longtemps laissée à l’abandon, la our Saint Jacques sera rachetée par la mairie de Paris pour la sauver. Aujour’d’hui restorée, on peut la visiter.

Tour Saint-Jacques – la visite

La Tour Saint-Jacques se visite donc. 300 marches et 53 mètres plus haut, on découvre une vue spectaculaire sur la capitale.

Suffisamment haut pour admirer tous les monuments, découvrir les quartiers et les reliefs de la ville. Mais suffisamment proche des toits et des rues pour sentir vibrer Paris.

La visite s’effectue en deux temps, avec une pause à peu près à mi-parcours.  C’est là que la guide de « Des  mots et des arts » nous raconte l’histoire du lieu. Puis l’on repart, marche après marche.

Et là, c’est l’émerveillement quand on atteint le sommet tant attendu !
Les visites guidées de la Tour Saint-Jacques sont désormais proposées par l’agence MagmaCultura, en partenariat avec la ville de Paris. La Tour est ouverte à la visite les vendredis, samedis et dimanches jusqu’au 13 novembre inclus, de 10h à 18h
Tour Saint-Jacques Square de la Tour Saint-Jacques 75004 Paris