La Tour Eiffel – l’expo des 130 ans

La Tour Eiffel a 130 ans, et toujours pas une ride. Pour fêter l’évènement, une exposition nous fait découvrir l’histoire de ce monument emblématique de la capitale qui a pourtant failli ne jamais voir le jour ! Visite de « La Tour Eiffel – l’expo des 130 ans »

La Tour Eiffel – l’expo des 130 ans : de la génèse à nos jours

L’exposition se déroule dans un dôme installé pour l’occasion entre les 4 piliers de la tour. Elle est agrémentée de vidéos, photos et éléments historiques. Ainsi, vous y trouverez toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur ce monument désormais universel.

Commençons par quelques chiffres... Savez-vous que la tour Eiffel a été construite en 2 ans 2 mois et 2 jours ?? Efficace non ?

Mais à votre avis, quel accueil fut réservé à ce projet choisi parmi 107 propositions ? Une installation audio vous le raconte. Ainsi, elle permet de découvrir qu’à l’époque déjà, tous les intellectuels n’étaient pas nécessairement favorables à l’innovation !

On continue ainsi en allant de découverte en découverte. Comme par exemple la première couleur de la Tour Eiffel, vous la connaissez ? Voilà un indice.

Les couleurs de la Tour

Dans l’exposition la Tour on parle de couleurs et de lumière. J’en profite alors pour vous offrir  un échantillon des couleurs éclatantes dont elle s’est revêtue ses dernières années !

La Tour Eiffel – l’expo des 130 ans Exposition jusqu’au 24 novembre ( inclus dans le billet de la visite de la TOUR)
Champ de Mars, 5 Avenue Anatole France, 75007 Paris

Le Grand Palais Éphémère arrive !

Le Grand Palais va fermer ses portes en 2020 pour une restructuration massive qui le transformera en profondeur. Nous en reparlerons. Mais ce haut lieu de la culture française a trouvé un moyen de survivre à cette disparition provisoire de quelques années. La réponse est là : le Grand Palais Éphémère.

Le grand Palais Éphémère – le projet

Une nouvelle structure va donc prendre le relai dès 2021 : le Grand Palais Éphémère. Il s’agira d’un bâtiment provisoire de 10 000 m2, installé sur le Champ-de-Mars. Il ouvrira ses portes au début de l’année 2021. Jusqu’en 2024, dates des jeux Olympiques, le lieu prendra la place qu’était celle du Grand Palais dans la vie culturelle parisienne.

Grand Palais Éphémère
Grand Palais Éphémère

Le bâtiment a été conçu par le cabinet d’architectes Wilmotte & Associés. On reconnait instantanément la forme générale du Grand Palais qui s’intègrera à la perfection dans le site qui l’accueillera.

Grâce à l’installation du nouveau Grand Palais sur le Champ-de-Mars, ce site reprend la place essentielle qu’il occupait lors des expositions universelles de la fin du XIXème siècle. Inscrit dans cette histoire, le Grand Palais Éphémère se tournera vers le futur. Respect de l’environnement et pérennisation de la structure sont les maîtres mots.

Un Grand Palais éphémère durable

Conçu pour respecter l’environnement, le Grand Palais Éphémère sera construit avec une technique permettant de minimiser la masse de bois utilisée. Par ailleurs,  la « double peau » qui le recouvrira possède de fortes vertus thermiques et de ventilation, permettant de plus faibles dépenses énergétiques.

Pour finir, le bâtiment est constitué d’un ensemble d’éléments modulaires. Ainsi, au terme des 4 ans passés sur le Champ-de-Mars, le bâtiment pourra être réutilisé en renaissant sous de nouvelles formes et dans d’autres lieux !

Le Grand Palais Éphèmère – les évènements prévus

Les grands évènements emblématiques habituellement organisés au Grand Palais le seront dans ce nouveau lieu culturel.

Pas de risque donc de devoir renoncer à la FIAC, à Taste of Paris, ni même au défilé Chanel pour celles qui ont la chance d’y assister !

Mais cela ne s’arrête pas là. Dans une démarche de mutualisation Rmn Grand-Palais et Paris 2024, des épreuves des jeux se dérouleront sous cette nouvelle nef.

Les compétitions d’escrime et de taekwondo des Jeux Olympiques se dérouleront sous la nef du Grand Palais, qui aura réouvert ses portes. Pendant ce temps, le Grand Palais Éphémère accueillera, à quelques centaines de mètres de là, les épreuves de judo et de lutte.

De jolis spectacles en perspective !

Toulouse Lautrec – résolument moderne

« Toulouse Lautrec – résolument moderne » est l’intitulé de l’exposition installée au Grand Palais depuis le 9 octobre. Pour comprendre cette affirmation rien ne vaut une visite sur place. Pour moi, cela a également été l’occasion de découvrir des facettes méconnues de cet artiste pourtant si familier.

Toulouse Lautrec – résolument dandy

Peintre de la vie moderne, passionné par la culture anglaise, il affectionne tout particulièrement les dandies qui vont inspirer bon nombre de ses toiles. Le portrait de son cousin Gabriel Tapié de Véleyran dans les couloirs de la Comédie Française en est une illustration flamboyante.

Toulouse Lautrec résolument moderne - dandy
Toulouse Lautrec résolument moderne – dandy

En 1891 il expose trois oeuvres au Salon des Indépendants qui s’inscrivent dans cette fascination face à ces hommes qui promènent avec élégance leur silhouette et leurs atours si masculins.

Ses portraits masculins sont pénétrants, et dégagent tous la même élégance, doublée d’une puissance discrète et pourtant palpable dans le mouvement et le geste de chacun des ses modèles.

Toulouse Lautrec – fasciné par les femmes

Il a peint et dessiné les dandies, mais ce sont les femmes qui l’inspireront tout au long de sa carrière. Qu’elles soient respectables ou putains, actrices ou chanteuses, elles le captivent et guide sa créations. Pour certaines, il utilise des techniques allant du crayon noir et bleu appuyé par de l’encre noire sur papier décoloré à la sanguine sur carton, pour un rendu toujours étonnement moderne et particulièrement réaliste.

Certaines, comme Carmen Gaudin, lui inspirent des dizaines d’oeuvres dont se dégage une féminité absolue.

Il accompagne le succès de Louise Weber, dite La Goulue. Tout d’abord lors de sa carrière au Moulin Rouge, puis quand elle quitte ce cabaret pour la Foire du Trône.

Il réalise même pour elle les panneaux qui ornent la façade de la baraque où elle se produit. Ces panneaux, reconstitués après avoir été récupérés et découpés par un marchand d’art, sont exposés au Grand Palais.

Toulouse Lautrec – affichiste toujours

C’est souvent cette facette de son art que l’on cite en premier quand on évoque Toulouse Lautrec. Connu pour ses affiches de La Goulue, il a également représenté Aristide Bruant, célèbre chansonnier et créateur de la chanson réaliste.

Il oeuvre ainsi pour des théâtres, et pour des actrices célèbres de l’époque. Il représente ainsi Mademoiselle Marcelle Lander, May Belfort ou encore Yvette Guilbert et ses célèbres gants noirs.

Exposition Toulouse Lautrec jusqu’au 27 janvier 2020
Grand Palais 3 Avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris

 

Madame Butterfly prend son envol

La plus épurée des mises en scène pour la plus pure des des histoires d’amour. Madame Butterfly est à l’Opéra Bastille.

Madame Butterfly – un amour destructeur

Madame Butterfly est une histoire d’amour bafoué et d’honneur perdu. C’est également le récit de la confrontation de deux mondes. Le Japon ancré dans ses traditions, et le nouveau monde, dominateur et inconséquent.

Cet amour inconditionnel, c’est celui offert par Cio Cio San, madame Butterfly, à un jeune officier de la marine américaine à Nagasaki.
Pour lui et ses belles promesses, elle abandonne tout. Reniée par sa famille elle s’enferme dans la maison qu’il a construite pour elle et y demeure après son départ vers les Etats Unis. C’est la qu’elle l’attendra pendant trois longues années avec leur enfant. Quand elle comprend qu’il ne reviendra pas, elle met fin à ses jours pour « que meure avec honneur celui qui ne peut servir la vie avec honneur »

Historique

Madame Butterfly est un opéra de Puccini créé en 1904 à la Scala de Milan. Le livret est inspiré du roman de Pierre Loti, Madame Chrysanthème, qui racontait le mariage d’un officier de la marines française avec une jeune japonaise , union fréquente à l’époque. L’histoire emprunte également des éléments à une nouvelle publiée aux États Unis et qui évoque des faits réels similaires entre une japonaise et un officier américain. L’opéra est initialement prévu en 3 actes, mais pour sa première version, Puccini décide de le jouer en deux actes, créant ainsi le scandale. C’est en 1978 qu’a lieu la première représentation intégrale de Madame Butterfly au Palais Garnier.

Pour cette nouvelle saison 2019-2020, l’opéra est présenté pendant 2 mois à l’Opéra Bastille. Bien loin de la version historique, dans une mise en scène minimaliste à l’extrême.

La mise en scène de Robert Wilson

Dans cette nouvelle version dont la première s’est jouée samedi soir à l’opéra Bastille, la mise en scène bouleverse totalement la lecture de ce drame .

Nous sommes bien loin des costumes traditionnels japonais, des décors réalistes représentant maison, mer et navire. Ici la scène est dépouillée à l’extrême, et la gestuelle des interprètes ainsi que la couleur de leur tenue compensent l’absence de décor.

C’est à Robert Wilson que l’on doit le vide des espaces, une stylisation extrême du jeu, cette gestuelle faite d’immobilisme, de mouvements ponctuels brusques suivis de déplacements lents à l’excès. Autant d’éléments qui donnent naissance à une version de Madame Butterfly comme on ne l’a jamais vue.

Et qui a valu un tonnerre d’applaudissements pour cette premiere représentation !

Madame Butterfly Opéra Bastille 75012 PARIS
du 14 septembre 2019 au 13 novembre 2019
durée 2H45 avec un entracte

Le théâtre du Châtelet – réouverture en grand

Les travaux du Théâtre du Châtelet ont pris fin et l’établissement a réouvert ses portes aujourd’hui en grand. Au propre et au figuré puisque cet évènement a donné lieu à une parade qui s’est déroulée de la place de l’Hôtel de Ville jusqu’à la place du Châtelet, accompagnée de percussions, danses, démonstrations de cirque et marionnettes géantes.

Le théâtre du Châtelet – la renaissance

Il a fallu plus de deux ans et demi de travaux pour que nous puissions découvrir un théâtre restauré et rénové.

La salle elle-même a ainsi retrouvé l’esthétique proche de son état d’origine lors de l’inauguration du Châtelet en 1862.

Il en est de même pour les espaces d’accueil, façades et toitures. Le théâtre du Châtelet ouvre donc une nouvelle page de son histoire.

Construit en 1862 à la demande du Baron Haussmann, il a rapidement une place centrale dans la vie musicale française. Il permet ainsi de faire découvrir au public les plus grands compositeurs de l’époque. Musique classique, art lyrique, puis « musicals » s’enchainent. A la fin du XXème siècle la direction entreprend de rajeunir l’image du théâtre et propose une politique tarifaire associée à une programmation qui visent à rajeunir le public.

Avec sa réouverture aujourd’hui, le théâtre se propose de devenir engagé et participatif , et de multiples spectacles hors les murs programmés durant les travaux en ont déjà donné un aperçu. Sans oublier ce premier spectacle : Parade, qui fait intervenir des professionnels bien sur, mais aussi des amateurs, pour le plaisir de tous.

Le théâtre du Châtelet – Parade

C’est avec le spectacle Parade que le théâtre lance sa programmation. Parade a été créé en mai 1917 au théâtre du Châtelet suite à une commande des Ballets russes de Serge de Diaghilev . Il s’agit d’un  ballet en un acte composé par Erik Satie, sur un poème de Jean Cocteau, les décors, costumes et le rideau de scène de Pablo Picasso.

 

Pour Parade, qui se jouera demain samedi ainsi que dimanche, le spectacle revêt de multiples formes. Ainsi, demain samedi, dès 18h00 le public pourra assister à un spectacle de percussions, accompagnées de marionnettes géantes et agrémenté de nombreuses surprises. Il en sera de même dimanche, à 13h00 ainsi qu’à 18h00.

Ce cortège rythmé et joyeux se dirigera ensuite vers le théâtre, et le spectacle continuera.

Pour commencer, c’est dans les foyers du théâtre que les visiteurs pourront s’immerger dans le monde d’Erik Satie en déambulant de salon en salon. Et pour finir, le spectacle dans la grande salle du théâtre.

La programmation et les ateliers

Après Parade, on rentrera dans le vif de la programmation du théâtre du Châtelet. Et elle sera riche en nouveautés et créations. Avec Les Justes c’est  Abd Al Malik qui adapte et met en scène la célèbre pièce d’Albert Camus. Puis le ballet refait son entrée en force avec  William Forsythe qui présente son nouveau programme en deux actes : A Quiet Evening of Dance. Vous pourrez étudier l’intégralité de la programmation, mais sachez que le théâtre propose une nouveauté hors du commun : des ateliers ! De cette façon,  chacun pourra prendre part au processus créatif des spectacles concernés,  et surtout y participer : tentant non ?

Théâtre du Châtelet 2 rue Edouard Colonne 75001 Paris

Bacon en toutes lettres – centre Pompidou

Dans l’exposition Bacon en toutes lettres qui a ouvert ses portes hier au centre Pompidou le parti pris est de présenter l’œuvre de l’artiste en établissant un parallèle entre entre 6 des livres de sa bibliothèque extrêmement fournie et certaines de ses œuvres. Pourtant, on y voit également ce qui a guidé toute son œuvre au fil des fractures de sa vie.

Bacon en toutes lettres - autoportrait
Bacon en toutes lettres – autoportrait

Bacon en toutes lettres – les livres choisis

Les livres choisis sont des ouvrages extraits de la bibliothèque de Francis Bacon. Poésie, littérature et philosophie ont visiblement été des sources d’inspiration, même si Bacon a toujours nié un lien direct entre ses lectures et son oeuvre. Ce sont donc 6 salles qui sont réparties tout au cours du parcours. Dans chacune d’entre elles, on peut entendre un extrait du livre présenté sur un des murs. Pour exemple, la première salle présente un extrait de L’Orestie d’Eschyle lu par Dominique Raymond. Et c’est le tryptique inspiré par l’oeuvre qui est exposé.

Dans la seconde, c’est Nietzche qui raisonne lu par Hippolyte Girardot, et ainsi, de salle en salle, on découvre desetraits de ces livre qui ont marqué le peintre.

Regards dans le miroir

De nombreux artistes se sont livrés à l’exercice de l’auto portrait. Souvent ce sont des tableaux forts, dans lesquels le peintre se livre et laisse apercevoir le regard qu’il porte sur lui même. Souvent ce sont les tableaux auxquels je suis les plus sensible, de Van Gogh à Schiele ces visages demeurent dans ma mémoire.
Francis Bacon ne faillit pas à la règle et ce sont sans doute ses portraits qui reflètent au plus profond de son âme ses tourments et ses déchirures.

On y perçoit la torture, la douleur la souffrance. L’exposition en est ponctuée de la première à la dernière salle. Pour conclure, je peux vous garantir qu’il est impossible de rester indifferent à la vue de ces oeuvres.

Bacon en toutes lettres Du 11 septembre 2019 au 20 janvier 2020
Durant les travaux l’entrée s’effectue rue Beaubourg, côté rue Saint-Merri 75004 Paris

Envie d’un sac made in Paris ? Suivez le guide

Paris regorge de talents et de savoir-faire. Parmi eux, la maroquinerie a une place de choix. Dans « Dis, Paris, qu’est-ce que tu fabriques », je dois reconnaitre que j’ai mis l’accent sur une de mes passions : les sacs à main. Et je suis allée de découvertes en émerveillements . Devant tant de talent, devant tant de possibilités, le plus dur : faire un choix ! Envie d’un sac made in Paris ? C’est parti !

Sac made in Paris – le 100% cousu main

Le 100% cousu main point sellier est le summum de la qualité dans l’univers de la maroquinerie. La garantie d’un sac qui se transmettra de génération en génération grâce à ce point connu en tant que point de couture « éternel » . Par une technique de croisement de fils noués à chaque point, si un point lâche, les autres ne bougent pas, le sac reste intact, et la réparation est simplissime !

Célia Granger
Célia Granger

Celia Granger est sellière maroquinière. Elle propose des sacs en 100% cousus main, de petits bijoux devant lesquels il est impossible de résister. La pièce phare, celle qui m’a séduite : son sac entrelacs.

sac entrelacs par Célia Granger
sac entrelacs par Célia Granger

Ceci est une illustration de son savoir-faire, et c’est dans son atelier boutique que vous pourrez découvrir les modèles qu’elle a déjà créés et celui qu’elle imaginera rien que pour vous !

Atelier Celia Granger 22, rue Mayet 75006 Paris sur rdv lun.-ven. 09h00 – 19h00
@atelier_celia_granger

Sac made in Paris – plus qu’un sac, un objet design

Avant de s’interesser à la maroquinerie, Sébastien Cordoléani, le créateur d’Archipel Paris, a commencé par un voyage initiatique dans l’univers du design et de la fabrication.

Sébastien Cordoléani ( photo fournie par le créateur)
Sébastien Cordoléani ( photo fournie par le créateur)

Quand on découvre pour la première fois un sac Archipel, on sait. On sait qu’on est face à un objet comme on en avait jamais vu auparavant. Pas de couture, des lignes pures et sobres, du cuir en tannage végétal.

Les sacs de Sébastien Cordoléani sont d’une simplicité absolue, le secret des beaux objets. Des pièces de cuir minutieusement découpées sont ensuite pliées puis fixées par de simples rivets. Et le tour est joué ! Uniques en leur genre, ces sacs sont la garantie d’avoir une pièce que les autres n’ont pas ! En parallèle du coup de coeur pour ses sacs, j’ai eu un véritable coup de coeur pour son compte Instagram, petit bijou d’esthétisme pur.

Archipel Paris 70 rue René-Boulanger 75010 Paris sur rdv
@archipelparis

Sac made in Paris – lignes couture

Gabrielle Froidevaux est passée par les grands noms de la haute couture avant de lancer sa propre marque. Elle a l’amour du travail bien fait.

Et chaque détail compte. Doublure, poches secrètes, fermoir métallique graphique, chacun de ses modèles est à la fois élégant, trendy mais également fonctionnel.

Le plaisir commence par la découverte de son atelier écrin, face au musée du Romantisme.

Gabrielle Froidevaux
Gabrielle Froidevaux

Ici se côtoient croquis, maquettes de modèles en cours de conception et mood boards / tableaux d’inspiration.

C’est là que Gabrielle coud, travaille et créé.

Gabrielle Froidevaux 14 rue Henner 75009 Paris 
Mar.- ven. 09h00-19h00, sam. 10h00-17h00
@gabrielle.artisan.maroquinier

Pour tout savoir sur ces artisans de talent, et découvrir tous les autres, « Dis, Paris, qu’est-ce que tu fabriques » est là pour vous !

 

Citeco – la cité de l’économie

Dit comme ça, je vous l’accorde, cela ne fait pas forcément rêver ! La cité de l’économie… Mais croyez moi sur parole, vous allez adorer. Avant même de passer le pas de la porte. Vous allez comprendre pourquoi en suivant ma visite guidée. C’est parti !

La cité de l’économie – un palais 3 vies

L’hôtel Gaillard, au sein duquel est installée la cité de l’économie, a eu de multiples vies.

Cité de l'économie - CITECO
Cité de l’économie – CITECO

Il est inauguré en 1885 après 4 ans de travaux de construction par son premier propriétaire, le banquier Emile Gaillard qui y vivra jusqu’à son décès en 1902. L’hôtel particulier est racheté en 1919 par la Banque de France qui en fait une succursale bancaire. En 1999 l’hôtel Gaillard est classé monument historique, et c’est en 2006 qu’il ferme ses portes.  Les vestiges de ces deux premiers vies demeurent dans la nouvelle version de l’édifice qui entame aujourd’hui sa 3ème étape d’existence en se transformant en lieu de découverte et de pédagogie, la Cité de l’économie. C’est tout d’abord la façade majestueuse, agrémentée de ses élégantes tourelles qui s’envolent vers le ciel, qui vous séduira. L’émerveillement se poursuivra lorsque vous découvrirez l’escalier majestueux qui surplombe les espaces de réception.

C’est d’ailleurs là que commence la visite.

La cité de l’Economie – un lieu, de multiples espaces de découverte

Le défi de la Cité de l’économie est clair : rendre l’économie attrayante, et accessible au plus grand nombre. La découverte est orchestrée autour de 6 thématiques : échanges, acteurs, marchés, instabilités, régulations, et l’on finit dans ce qui fut la salle des coffres de cette succursale historique de la Banque de France.

Cité de l'économie - salle des coffres
Cité de l’économie – salle des coffres

Tout est fait pour rendre la découverte ludique, en s’appuyant sur de nombreux dispositifs interactifs, mais aussi des cas concrets, comme par exemple l’histoire de la fabrication d’un simple jean et les impacts au niveau de l’économie mondiale, ou encore le financement des retraites.

Chaque thématique est illustrée par des données chiffrées, des vidéos et des tutoriels, mais surtout de nombreux dispositifs interactifs.

Le dernier jeu s’articule autour de la négociation avec pour ambition la réduction de l’empreinte carbone de 9 pays fictifs  qui doivent se fixer des objectifs régionaux puis mondiaux. Tellement d’actualité !

La cité de l’économie – l’exposition de la rentrée

La cité de l’économie propose dès la rentrée une exposition temporaire intitulée « Nés quelque part ». En écho au dernier jeu proposé dans l’installation permanente, les visiteurs se voient proposer une aventure à la croisée du théâtre et du jeu de rôles. Cette expérience leur permettra de toucher du doigt les enjeux du climat et du développement durable dans le monde. 18 personnages, 6 pays : vous serez propulsés dans la vie d’une de ces personnes, afin de  vivre les enjeux quotidiens du climat et du développement auxquels il doit faire face, comprendre les solutions qui s’offrent à lui. Parce que rien ne vaut l’immersion dans une situation réelle pour mieux l’appréhender et la comprendre.

exposition Nés quelque part
du 26 septembre au 24 novembre 2019
Cité de l’Economie 1 Place du Général Catroux, 75017 Paris

Tourner le dos à la mode : bonne idée ?

En cette période de Fashion Week, tourner le dos à la mode semble une idée saugrenue, voire même un blasphème dans la capitale de la mode ! Et pourtant : c’est le pari du Musée Bourdelle qui accueille l’exposition « Back Side Dos à la mode » présentée par le Palais Galliera. E le résultat est à couper le souffle. Aussi spectaculaire que le célèbre dos époustouflant de Mireille Darc dans sa robe mythique signée Guy Laroche.

dos à la mode
dos à la mode

Dos à la mode – une exposition dialogue

La scénographie des créations haute couture installées dans toutes les salles et atelier du musée Bourdelle constitue un véritable dialogue entre les oeuvres du sculpteur et les grands couturiers qu’il accueille dans ses murs.

Dès la première salle, les robes côtoient les sculptures pour se jauger mutuellement.

Les rencontres sont étonnantes, surprenantes, inattendues.

Qu’il s’agisse d’anges ou même de dos viril.

Le dos, ce qu’il porte de message et de signification, est l’élément central d’une exposition que l’on peut visiter en se concentrant sur les oeuvres du sculpteur ou sur celles des plus grands noms de la mode.

Mon coup de coeur absolu : la rencontre de la féminité et de l’élégance.

On pourrait se poser la question : de ces deux dos, lequel nous émeut le plus ?

Dos à la mode – rendons au dos la place qu’il mérite

Il est donc temps, pour le plaisir des yeux, de nous concentrer sur le dos dans la mode. On pourrait le penser éternel oublié, et pourtant…Dès le XIIIéme siècle ce sont les traines, prolongation naturelle du dos, qui sont l’apanage des gens fortunés et des puissants.  C’est donc par ces excès d’étoffe que l’attention commence à se porter sur le dos et l’arrière de la tenue. La traine deviendra plus tard la signature des robes de mariée, et toujours la marque des robes de soirée.

Mais c’est quand il se dénude que le dos prend sa vraie place, laissant deviner le meilleur, suggérant sans  pour autant dévoiler à l’excès.

Et parfois, les visiteuses, joueuses, se rêvent elles aussi statues au dos dénudé.

Une exposition superbe, qui permet aussi de redécouvrir le musée Bourdelle.

Back Side Dos à la mode du 5 juillet au 17 novembre 2019
Musée Bourdelle 18 Rue Antoine Bourdelle, 75015 Paris 

La maison Arthus Bertrand – des racines et des ailes

La maison Arthus Bertrand revient à ses origines. La nouvelle directrice artistique, Camille Toupet, a plongé dans le patrimoine iconographique et historique de médailleur de l’Empire de la Maison. Elle s’en est inspirée pour réinterpréter, réinventer, et créer ses nouvelles collections. Découverte, au sein du musée de la Légion d’honneur.

 Maison Arthus Bertrand – un peu d’histoire

La maison Arthus Bertrand commence son histoire en 1852, en devenant le fournisseur de Napoléon III pour les équipements militaires et les décorations, dont la prestigieuse Légion d’honneur. Elle installe sa réputation et son savoir faire au cours des années suivantes, en développant dans ses ateliers parisiens l’art de la médaille, la frappe et l’émaillage des décorations, la réalisation de trophées de prestige. C’est dans les années 1920  que viennent s’ajouter la création de médailles de baptême et de bijoux de caractère.

Epée d’académicien, grand collier de la légion d’honneur réservé aux chefs d’état, Arthus Bertrand est incontournable dans l’univers des décorations officielles. La maison a également à son actif de superbes collaborations pour ses collections de haute joaillerie.

Une muse, trois nouvelles collections

La muse, c’est elle, la légion d’honneur et ses 5 branches. Emblématique de l’histoire de la Maison, Camille Toupet s’en est inspirée pour dessiner Gloria, Stella et Aurore.

Pour la collection Gloria, les 5 branches emblématiques de la légion d’honneur sont au centre de la création. Colorée, en sautoir ou en bracelet, les bijoux Gloria scintillent, se parent de couleurs pour des sautoirs, bracelets et boucles d’oreille d’une absolue féminité.

La collection Aurore, elle, est totalement graphique, présente par ses volumes et aérienne à la fois grâce aux ajourés qui la définissent.

Le musée de la Légion d’ honneur

Il est de ces surprises que Paris nous réserve. Un musée dédié à l’histoire de cette décoration que tout le monde connait sans savoir vraiment.

Dans un hôtel particulier somptueux comme il en existe tant dans la capitale, vous pourrez découvrir toute l’histoire et l’évolution de la décoration suprême. Ouvert à tous, le musée est gratuit, et largement méconnu, alors pourquoi se priver !

Accès gratuit pour tous
2, rue de la Légion d’honneur (parvis du musée d’Orsay) / 64 rue de Lille  75007 Paris
Horaires d’ouvertures : du mercredi au dimanche de 13h à 18h (dernière entrée à 17h30).