Tabarnak – longue vie au nouveau cirque

Le cirque a longtemps été associé à des animaux sauvages domptés et vivant dans des cages. Puis est venu le moment de se poser la question de cette maltraitance animale trop mésestimée pendant si longtemps. Et avec elle la question de l’avenir du cirque. Le Cirque du Soleil a ouvert la voie tout en délicatesse et en poésie. Et aujourd’hui, voici venu le temps du cirque qui donne le sourire . J’ai le plaisir de vous présenter la troupe du cirque Alfonse et son nouveau spectacle : Tabernak !

Tabarnak – un cirque pas comme les autres

Tabernak est different de tout ce que vous avez déjà vu. A commencer par l’arrivée dans la salle avant même le début du spectacle. Il n’est pas ordinaire de trouver tous les protagonistes déjà sur scène, chacun vaquant à ses occupations. Tabernak pourrait être défini comme un spectacle acrobatique sur fond de musique sacrée. Mais cela ne suffirait pas.  Parce que l’équipe du cirque Alfons sait tout faire, et ils en font la démonstration dans ce spectacle : Tabernak. Absolument tout. Cela commence par le crochet, mais aussi le tricot, la musique, le chant, les acrobaties. Je vous le dis, ils savent tout faire. Et puis il faut aussi le dire, ils n’ont pas le look traditionnel des artistes de scène. Ici,

Tabarnak – la messe est dite

Vous m’excuserez, je n’ai pas pu m’empêcher de choisir ce titre, même si d’autres m’ont déjà précédée. Mais cette expression s’impose. Et pas uniquement parce que la musique lithurgique est un élément clé de ce spectacle déjanté. Mais parce que la troupe du cirque Alfonse fait la démonstration que le cirque d’hier peut définitivement céder la place à celui de demain. Le cirque du soleil nous avait déjà donné les premières preuves. Le cirque Alfonse vient rejoindre les rangs de ceux qui seront les grands noms du cirque de demain.

Parce que ce spectacle donne le sourire de la première minute à la dernière. Un vrai concentré de bonne humeur avec des artistes acrobates taquins, espiègles, sympathiques en somme. Alors même si les acrobaties ne sont pas toujours parfaites,  un spectacle qui met de bonne humeur cela ne se refuse pas !

Tabernak  jusqu’au 9 juin
Bobino  14-20, rue de la Gaîté, 75014 Paris

Paris Gallery Weekend – les galeries parisiennes vous ouvrent leurs portes

Paris regorge de galeries d’art. Elles sont dispersées dans de multiples quartiers de la capitale, de l’avenue Matignon à la rue de Seine, dans le Marais et désormais à Pantin également. Mais il n’est pas toujours simple de pousser la porte de ses lieux en théorie ouverts à tous et qui pourtant peuvent parfois donner la sensation diffuse de n’être réservés qu’à une élite.  Mais heureusement, il y aParis Gallery Weekend !

Paris Gallery Weekend – 5éme edition

Cette année ce sont 44 galeries qui participent à cet évènement en proposant un riche programme d’expositions, de rendez-vous, de brunchs et de cocktails en accès libre et gratuit. Pour les vernissages ou finissages d’expositions direction les galeries Anne-Sarah Benichou, Christophe Gaillard, Jean Fournier, Jousse Entreprise PACT, Papillon, et Thaddeus Ropac . Rencontres d’artistes, performances live et concerts seront également au programme.

5 parcours ont été définis pour faciliter la découverte. Les promeneurs, futurs collectionneurs, amateurs d’art sont donc attendus dans les galeries qui participent. Parcours Beaubourg, Matignon, Nord, Saint Germain et Turenne sont les intitulés de ces parcours répartis aux 4 coins de la capitale.

 

Cette année Paris Gallery Weekend a mis  en place un partenariat avec Smartify. Il s’agit une application qui vise à faire découvrir l’art grâce à la reconnaissance digitale par le simple scan d’une œuvre qui permet d’obtenir informations et explications. C’est la première fois que Smartify sera disponible dans les galeries parisiennes.

Paris Gallery Weekend – Devenez collectionneur

Des visites guidées dans les galeries  les samedi 26 et dimanche 27 mai  à 14h sur le thème « Devenez collectionneur » permettront à chacun de découvrir les indispensables à connaître lorsque l’on veut effectuer son premier achat ou débuter une collection. Une initiation idéale pour se former l’oeil de façon ludique.

Point de Rendez-Vous de la visite : Passage des Gravilliers, entrée en face du 13 rue Chapon, Paris 3e
Gratuit et dans la limite des places disponibles, inscriptions recommandées  lesgaleriespourtous@gmail.com

Paris Galley Weekend pour les enfants

Un autre partenariat a été mis en place avec Art Kids Paris. Cette organisation  a lancé en France le concept de L’artertainment, une pédagogie basée sur le concept anglo-saxon d’edutainment, ou éducation par le jeu. Durant tout le weekend, des activités en direction des enfants seront donc mises en place, dont un atelier de coloriage chez Semiose, un atelier sculpture chez VNH Gallery et un atelier « Bogato » le jour de la Fête des Mères à la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois. Quelle meilleure façon de passer la plus jolie fête des mères !

Samedi 26 et dimanche 27 mai à 15h aura lieu une visite guidée spéciale famille par ART KIDS Paris
Point de Rendez-Vous de la visite : 1 rue des Archives, Paris 3e Gratuit et dans la limite des places disponibles, inscriptions recommandées  contact@artkidsparis.com

Et pour voir tout le programme, direction le site de l’évènement.

Paris Gallery Weekend du vendredi 25 mai au dimanche 27 mai 2018

Atelier des Lumières – immersion dans l’univers de Klimt

Vous rêvez de ressentir un tableau,  de le vivre, de vous en imprégner, en oublier tout ce qui vous entoure pour mieux pénétrer dans l’univers de l’artiste ? L’expérience proposée par l’Atelier des Lumières est la quintessence même de cette aspiration. Partons à la découverte d’une exposition comme vous n’en avez jamais vue auparavant.

Atelier des Lumières – le concept

Tout commence par ce lieu historique  qui accueille l’Atelier des Lumières : une fonderie datant du  début du XIXème siècle, dans le  XIème arrondissement de Paris. Murs de pierre sombre, structure métallique et cheminée monumentale. Ici étaient produites des pièces en fonte pour la Marine et les chemins de fer. La fonderie ferme en 1929, accueille alors une entreprise spécialisée en machines outils qui déménage en 2000. C’est en 2013 que Bruno Monnier, Président de Culturespaces, découvre ce lieu hors du commun. Lui qui a créé les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence, il décide d’inventer ici, à Paris, une nouvelle forme d’expérience numérique de l’art : l’immersion totale dans les oeuvres présentées. L’Atelier des Lumières ouvre donc ses portes le 13 avril 2018.

Atelier des Lumières – la première exposition : Gustave KLIMT

Attention, tenez vous prêts. Choc visuel et émotionnel garanti. En pénétrant dans l’enceinte de l’atelier des Lumières on passe de la lumière du jour à l’obscurité de cette halle dans laquelle on est immédiatement transporté dans l’univers pictural de Klimt.

Soudain la couleur envahit les murs, le sol semble se dérober sous nos pieds, et la musique envahit l’espace. Impossible d’y échapper, les oeuvres picturales se succèdent, accompagnées d’oeuvres musicales en parfaite harmonie. L’éclat des couleurs est sublimé par la force des pièces classiques de Beethoven, Strauss ou Malher. Le spectateur devient acteur, la musique transporte et soudain on ressent le besoin irrepressible de bouger, se déplacer, explorer comme jamais on ne l’a fait dans aucun musée. Assis au sol, accoudé à la rambarde de la mezzanine, chacun s’approprie l’espace pour trouver le meilleur pont de vue, celui qui permettra de capter la puissance des oeuvres qui défilent du sol au plafond.

Toutes les périodes de l’oeuvre de Klimt se succèdent, ses portraits de femme, sa représentation sublimée de la nature et de ses couleurs vibrantes. Les oeuvres de Klimt sont les plus présentes, mais l’exposition présente également d’autres artistes contemporains ou qui se sont inspirés de son oeuvre.

L’Atelier des Lumières – Klimt, Schiele, Hundertwasser

De la fin du XIXème siècle au début du XXème, Gustave Klimt devient le chef de file de l’art viennois. En 1897 il fonde la Sécession, l’union des artistes d’Autriche dont il devient le président. Puis c’est en 1907 qu’il rencontre Egon Schiele, avec lequel un lien fort mais éphémère naitra d’une admiration mutuelle. Klimt a bouleversé le paysage artistique viennois du début du siècle. Plus tard, Hundertwasser lui revisitera l’architecture et la ville en s’inspirant de la nature. Ce sont ces deux artistes dont vous pourrez également admirer les oeuvres dans l’Atelier des Lumières.

Pour résumer, l’expérience est unique, et cette approche différente est tout à fait complémentaire d’une exposition de tableaux traditionnelle. Elle présente cependant l’avantage de désacraliser le musée, et les enfants que j’ai vus danser et jouer entre les oeuvres en étaient l’illustration parfaite.

Pensez à réserver vos billets pour éviter d’attendre : l’exposition est victime de son succès.

L’Atelier des Lumières 38 rue Saint Maur 75011 PARIS
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00 ( y compris jours fériés !)

Ca se passe à La Conciergerie en 2018

Les pierres de La Conciergerie pensaient avoir tout vu, démonstration est faite qu’elles ne sont pas au bout de leurs surprises. Après avoir accueilli des rois, des condamnés, et de célèbres futures guillotinées, La Conciergerie ne devait pas s’attendre à ce qui lui est réservé en cette année 2018 !

La Conciergerie en 2018 – enquête policière

Vous êtes passionné de mystères historiques et d’enquête policière, vous rêvez d’élucider une énigme apparemment insoluble ? Ceci est pour vous. Durant toute l’année La Conciergerie organise pour vous des murder parties. Alors que vous pénétrez dans la superbe salle des Gardes, au sein de la Conciergerie, à deux pas de la Préfecture de police une horrible nouvelle tombe : un meurtre vient d’être commis dans les cellules révolutionnaires de la Conciergerie. Il va falloir mener l’enquête, découvrir l’Histoire et ses petites histoires connexe pour percer le secret. En famille, entre amis ou seul, mais tous ensemble en équipe vous allez étudier les indices, découvrir des preuves accablantes, et peut être tout comprendre !

Crédit Photo Alexandre_Sim
Crédit Photo Alexandre_Sim

Attention, cette activité ludique est très demandée, alors pensez à réserver.

La Conciergerie – détournement

« La Seine n’a pas de souci, elle se la coule douce, le jour comme la nuit …. Jacques Prévert »

C’était sans compter avec Stéphane Tidet qui décide de s’emparer du fleuve pour lui faire suivre des méandres insoupçonnés.Avec « Détournement » il souhaite revenir sur un évènement historique et aquatique qui a marqué la vie de La Conciergerie : la crue de 1910 lors de laquelle la Seine pénétrait déjà dans les lieux, sans y être invitée cette fois.  Stéphane Tidet détourne donc l’eau de la Seine en la pompant pour la faire passer au dessus du quai de l’Horloge, pénétrer dans l’édifice par les cuisines historiques, surgir en cascade à l’intérieur pour serpenter entre les colonnes gothiques de la salle des gardes. Elle ressort entre les deux tours jumelles, César et Argent, et retourner en cascade dans son lit.

La conciergerie – un peu d’histoire

C’est sur l’île de la Cité qu’est installée la Conciergerie, autrement dit, là où tout a commencé. C’est au VIème siècle que Clovis y installe son Palais royal. Quant à Philippe Auguste , c’est en 1200 qu’il en fait le siège du pouvoir capétien.  Saint Louis apporte tout l’éclat de la Sainte Chapelle à ce Palais Royal.

Aujourd’hui Palais de Justice, il commence sa carrière dans ce domaine avec les grands procès du tribunal révolutionnaire installé au Palais qui marquent le basculement de la Révolution dans la Terreur. Marie Antoinette fut sans doute la détenue la plus célèbre de l’édifice puisqu’elle y séjourna pendant les jours qui précédèrent son exécution.

La Conciergerie 2 Boulevard du Palais 75001 Paris

 

Margiela – les années Hermès

Il y a de l’espièglerie  dans le talent de Margiela. Une audace rebelle dans l’univers feutré de la haute couture. Et puis il y a Hermès. L’élegance absolue, l’assurance de l’expérience. Rencontre de deux univers.

Margiela – les années Hermès

Dès la première salle l’exposition confronte les deux univers.

L’un de celui qui déconstruit les silhouettes dans des tonalités monochromes, l’autre proposant des lignes classiques sur fond d’orange emblématique.

Et puis soudain, l’audace change de camp. Quand le président d’Hermès, Jean-Louis Dumas, donne carte blanche à Margiela de 1997 à 2003 pour concevoir la garde robe féminine Hermès en 12 collections. Margiela relèvera le défi et va innover dans tous les domaines : coupes, techniques et matières,  vocabulaire et univers. Laissant sur son passage une trace indélebile.

Margiela – les années Hermès : les coupes volent en éclats

Il va s’attaquer à la silhouette globale, et à chacun de ses détails. Tracé des épaules, pureté des lignes, raffinement des finitions. Loin des épaules hyper structurées de l’époque, en mode épaulettes pour working woman, il en adoucit le tomber.

Ligne élégante, détails bouleversés. Le classiquissime trench en perd ses manches. L’icône de la garde robe traditionnelle classique s’émancipe et s’encanaille.

Il offre à la vareuse, pièce emblématique de ses collections, de multiples vies. Elle devient chemise, veste, pull ou tunique.

Margiela - les années hermès : la vareuse
Margiela – les années Hermès : la vareuse

Il transforme la silhouette en s’adressant à chaque détail du vêtement. Ainsi ses manches prennent du volume, se libèrent du vêtement, en en modifiant totalement l’équilibre.

Margiela – matières et vocabulaire

Lors de ses années Hermès Margiela découvre le tricot et le cachemire en particulier. Il travaille aussi le cuir, matériau emblématique d’Hermès.

Mais surtout il joue des vêtements, crée ses deux en un, leur offrant ainsi une dimension ludique et facétieuse. Les manches  aériennes s’estompent pour devenir cape et col chemise.

Quant au génereux gilet il s’enroule dans des sangles pour ressembler furieusement au plaid historique de la marque.

C’est sur la salle « patrimoine » que la visite de l’exposition prend fin. Et même si Margiela ne se sera pas attaqué aux très grands classiques Hermès,  il laissera une trace de son passage en doublant par exemple le bracelet de l’icônique Cape Cod, ou en destructurant le célèbre carré qui devient losange, abandonnant ses imprimés pour se parer de la teinte reconnaissable entre mille.

Margiela – les années Hermès du 22 mars au 2 septembre 2018
Musée des Arts Décoratifs 107-11 rue de Rivoli 75001 Paris

Lafayette Anticipations – mes interrogations

Lafayette Anticipations – fondation des Galeries Lafayette

La fondation Lafayette Anticipations s’adresse aux créateurs des univers de l‘art contemporain, du design et de la mode. Elle leur offrira des moyens qui privilégient la création collective, favorisant l’expérimentation, et leur proposant ainsi de créer et d’exposer des oeuvres nouvelles.

C’est dans un bâtiment industriel du XIXème situé en plein coeur du Marais que la fondation s’est installée.

Dans cette rue du Plâtre qui permet d’apercevoir au loin un des bâtiments les plus controversés des années 70. Souhaitons à la fondation qu’elle ait la même longévité…

L’espace de 2200m2 a été entièrement reinventé. Il dispose désormais d’une « tour d’exposition » centrale faite de parois vitrées et de planchers mobiles.

La promesse éventuelle de surprises au fur et à mesure des expositions/installations à venir puisque cette construction permet d’organiser une quarantaine de configurations différentes !

La fondation accueillera des expositions tout au long de l’année, mais aussi des cycles de performance. Allez savoir ce en quoi cela consistera.

Des expositions, mais aussi bien sur un lieu pour se restaurer. Allez, je vous laisse deviner….

Wild and The Moon. Au coeur de la tendance food du moment.

Et puis il y a aussi une boutique. La boutique A Rebours. La visite sera pour une autre fois. Ou pas. Chaque chose en son temps.

Lafayette Anticipations – l’exposition en cours

Une exposition implique un accrochage, des objets, des supports tangibles. Ce n’est pas le cas ici. Serait-ce donc une performance ? Mais il n’y a pas non plus d’humain visiblement impliqué. Il s’agirait en fait d’une « exposition monographique ».

Pour la béotienne que je suis, voici ce que j’ai vu en quelques mots.

Tout d’abord, au sol et dans les escaliers, des milliers de paillettes scintillantes que l’on foule au risque de déraper pour s’écraser deux étages plus bas. Prenez donc plutôt l’ascenseur.

Et puis doucement, de façon insidieuse, un son pénètre votre cerveau, s’amplifie, pour devenir quasi insupportable. On l’entend à tous les étages mais on comprend quand on se retrouve au 2ème étage et que des images l’accompagnent.

Il s’agit là de séquences filmées de la mer, des vagues. Floues, instables, et accompagnées du bruit du vent.

Je vous épargnerai l’analyse artistique de ce qui est qualifié par certains d' »expérience forte » .

Lafayette Anticipations – la déception

Vous l’aurez compris. Je n’ai pas adhéré. Je n’ai pas été happée dans le « geste architectural » de Lutz Bacher. Je ne suis même pas parvenue à lire l’inscription sur le fronton du bâtiment. Et pas plus à déchiffrer le message de ces projections murales.

Je dirais que le quartier est agréable, et que la vue est belle.

Si on en juge par la personne qui s’applique à photographier les toits de Paris à travers les baies vitrées, je ne suis pas la seule.

Quant aux paillettes qui jonchent le sol, elles ne fascinent clairement pas les visiteurs présents.

Elles donnent simplement l’impression que le lieu a accueilli une grande fête. Mais la fête est finie.

Lafayette Anticipations 9 rue du Plâtre 75004 Paris / 44 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie 

De Calder à Koons – Musée des Arts Décoratifs

De Calder à Koons – collection de Diane Venet

Diane Venet collectionne les bijoux d’artistes depuis plus de 30 ans. C’est grâce à elle, mais aussi aux prêts de galeries, collectionneurs et familles d’artistes que l’exposition De Calder à Koons a pu être mise en place.

Diane Venet a sélectionné ses bijoux pour les faire entrer en résonance avec les oeuvres plus monumentales des artistes qui les ont créés. Ainsi vous pourrez admirer une statue de Niki de Saint Phalle qui donnera tout son sens à la broche Brown Nana.

Diane Venet se passionne pour les bijoux d’art le jour où son mari Bernar Venet enroule autour de son annulaire gauche une fine bague en argent pour en faire une alliance.

Pour elle, porter un bijou d’artiste est loin d’être un acte anodin. Bien loin du bijou traditionnel, il s’agit pour l’artiste d’un geste occasionnel de création, souvent conçu pour un proche, signe d’affection qui mène l’artiste dans un monde plutôt éloigné de son univers traditionnel.

De Calder à Koons – le parcours

A tout seigneur tout honneur, c’est par les créations de Pablo Picasso que commence la découverte. Parce qu’il offrait des médailles sculptés dans l’argile à ceux qu’ils aimaient, de celles que l’on aurait rêvé de recevoir aussi !

Puis il y a Derain, passionné d’antiquité qui s’inspire de ses découvertes au Louvre pour créer des ‘sculptures portables’ qu’il offre à sa femme.

Quant au nom de l’exposition, il rend hommage à ces deux artistes : Calder et Koons.

L’un avec ses colliers sculpturaux que je verrais bien autour de mon cou.

Quant à Koons, loin de son cadeau empoisonnée en forme de bouquet de tulipes, il reste dans la veine de ses créatures animalières avec un petit lapin. Il ne m’a pas vraiment convaincue pour tout vous dire.

De Calder à Koons et Pomellato

Pomellato est une maison italienne de joaillerie qui existe maintenant depuis 50 ans.  Pour l’amoureuse de bijoux que je suis ,elle représente l’élégance, la modernité et la féminité. De la couleur avec ses bagues NUDO aux teintes multiples et éclatantes.

Des lignes élégantes et contemporaines pour des bagues que l’on ne quitte plus.

Ou encore les volumes généreux des chaines TANGO dans la catégorie du rêve.

Cette belle marque incarne un esprit libre et sophistiqué en écho à la personnalité de Diane Venet. C’est donc naturellement qu’elle a choisi d’être le mécène principal de l’exposition que vous pourrez découvrir au Musée des Arts Décoratifs.

De Calder à Koons – Musée des Arts Décoratifs
107-111, rue de Rivoli 75001 Paris
du 7 mars au 8 juillet 2018

Opera National de Paris – la saison anniversaire

Opéra National de Paris – deux anniversaires une saison d’exception

En 2019 l’Opéra National de Paris célèbrera ses 350 ans et l’Opéra Bastille ses 30 ans.

Un double anniversaire pour une institution que deux hommes, deux dirigeants, ont impulsée, à 320 ans d’écart : Louis XIV et François Mitterand.

Tous les deux mus par la volonté de transmettre. Et sans doute également par un égo hors du commun les poussant à laisser une trace indélébile dans l’histoire de leur pays.

Transmettre de génération en génération avec l’académie et l’école de danse.
Transmettre le répertoire pour que ce patrimoine vive et perdure.
Mais aussi servir la création, proposer de nouvelles œuvres ainsi que la relecture d’oeuvres plus classiques du répertoire.

Autant d’engagements revendiqués par Stéphane Lissner, le directeur général de l’Opéra National de Paris, qui a introduit la soirée d’exception de lancement de la programmation de cette année anniversaire à laquelle j’ai eu la chance d’assister hier soir.

Opéra National de Paris – La saison anniversaire

Les Opéras français

Cette saison anniversaire reposera sur 3 piliers, trois œuvres emblématiques.
Les Huguenots, créé en 1836 et  plus jamais représenté depuis 1936.

Les Troyens pour l’Opéra Bastille, choix naturel puisque c’est sur cette oeuvre que se déroula le premier lever de rideau à Bastille.

Et enfin les Indes galantes qui sera présenté à l’opéra Bastille en septembre 2019

La saison Opéras rendra hommage aux metteurs en scène avec le retour de metteurs en scène ayant déjà collaboré avec l’Opéra de Paris, tels que Romeo Castellucci, ainsi qu’aux chanteurs. Hommages et grands retours seront au programme.

La saison du ballet

Même philosophie dans la nouvelle saison du ballet puisque la programmation sera faite d’héritage et de création, sans oublier de nombreuses compagnies invitées.

Ainsi la Martha Graham Dance Company reviendra avec des oeuvres emblématiques de son répertoire.

Quant à la découverte de nouveaux chorégraphes, c’est avec Ohad Nahari qui revisitera l’une de ses oeuvres pour les danseurs de l’Opéra de Paris que Decadance fera son entrée au répertoire.

Les collaborations avec de grandes institutions françaises

L’Opéra National de Paris accueillera cette année encore de multiples expositions en collaborations avec des institutions culturelles françaises.
Avec la Bibliothèque Nationale de France l’Opéra retracera l’activité de l’Académie royale de Musique depuis l’époque du Roi Soleil jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

Grâce au musée d’Orsay, Degas à l’Opéra permettra de retracer le portrait de l’Opéra de Paris au XIXème siècle.

Evenement doublement exceptionnel puisqu’à cette occasion l’Orchestre et les choeurs de l’Opéra se produiront pour un concert dans la grande nef du musée alors q’un spectacle associant Aurélie Dupont et le Ballet sera donné dans les espaces publics du musée !

Opéra National de Paris – le saviez-vous ?

On a souvent tendance à associer l’Opéra de Paris à des tarifs inabordables. Et pourtant.

Pourtant depuis quelques années et dans une volonté d’ouverture à de nouveaux publics, l’Opéra National de Paris propose une panoplie d’offres et de propositions permettant d’accéder aux spectacles sans se ruiner.

Commençons par les jeunes. Ils ont moins de 28 ans, et peuvent avoir accès à deux types d’abonnement jeunes.

L’abonnement 4 spectacles pour 65€, ou encore l’accès aux avant premières jeunes ( 11 dans l’année) pour la somme de 10€ !

Toujours jeunes, mais juste un peu plus mûrs, les moins de 40 ans ont eux aussi droit à des faveurs.

Six représentations sont ainsi dédiées à cette population, avec la réduction exceptionnelle de 40% sur toutes les catégories des places !

Enfin, pour les familles, celles n’ayant jamais assisté à un spectacle bénéficieront de prix très attractifs sur 4 spectacles de la saison : 250 places par représentation sont proposées au tarif de 25€ par adulte et 10€ par enfant de moins de 18 ans. Sans oublier un accompagnement et une découverte du théâtre.

Pour conclure, je vous dirais que j’ai vibré pendant l’intégralité de la représentation. J’ai admiré la grâce dès la première performance de Julien Guillemard, danseur du Ballet de l’Opéra national de Paris qui a ouvert la soirée sur un air de Lulli.

Crédit  © E.Bauer / OnP
Crédit © E.Bauer / OnP

J’ai adoré la modernité de l’extrait de Don Giovanni.

Crédit  © E.Bauer / OnP
Crédit © E.Bauer / OnP

J’ai été happée par un tableau de Degas prenant vie sous nos yeux grâce à la délicatesse et la beauté des élèves de l’Ecole de Danse de l’Opéra.

Crédit  © E.Bauer / OnP
Crédit © E.Bauer / OnP

Et je pourrais continuer ainsi pour tous les extraits qui nous ont été offerts, jusqu’au final, « forêt paisible  » de l’opéra « Les Indes Galantes« , dont la modernité de la prestation et des effets techniques était bluffante pour un opéra du XVIIIème siècle !

Crédit  © E.Bauer / OnP
Crédit © E.Bauer / OnP

En résumé, vous l’aurez compris, l’urgence désormais est de se connecter au site de réservations, ouvertes depuis aujourd’hui, et de sélectionner les spectacles de vos rêves !

Palais Garnier Place de l’Opéra 75009 Paris 

Opéra Bastille  Place de la Bastille 75012 Paris

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

La Monnaie de Paris – la doyenne et pas une ride

La Monnaie de Paris – un musée, des musées

La monnaie de Paris est une institution parisienne fondée en 864, ce qui en fait donc la plus vieille entreprise du monde ! Elle a pris ses quartiers quai de Conti en 1775.

Monnaie de Paris - 11 quai de Conti
Monnaie de Paris – 11 quai de Conti

Telle une belle endormie, après des années de travaux suite au projet de transformation lancé en 2009, elle a réouvert ses portes et ne cessera de nous surprendre.

Le projet était ambitieux : associer l’industriel, le culturel, le commercial sans oublier la restauration.

Et tout cela est mis en oeuvre, sur place, mais aussi sur le site internet du lieu, histoire de se retrouver dans les multiples options de découverte proposées.

Commençons donc par le culturel.

Activité historique

La Monnaie de Paris propose d’une part de plonger dans l’activité historique de l’établissement, c’est à dire la fabrication de pièces.

Cette découverte se fera grâce à la présence des artisans eux même que l’on peut observer en action, mais aussi grâce à des dispositifs numériques qui permettent d’admirer chaque geste, chaque opération, en situation.

Expositions temporaires

Toujours dans le domaine culturel, la deuxième possibilité est de visiter les expositions temporaires.

De l’art contemporain, des expositions photos, des installations spectaculaires dans les salons de cette superbe bâtisse, la programmation est originale et inventive.

La première exposition que j’y ai visitée était étonnante et ludique : Take me I’m yours. Le concept était simple : on pouvait repartir avec des objets exposés de salle en salle, comme ces charmantes petites Tour Eiffel, ou encore les cartes postales épinglées sur les murs !

Actuellement, c’est une exposition dédiée aux femmes qui est proposée : Women house, jusqu’au 28 janvier. Il est encore temps d’y aller !

La Monnaie de Paris – se restaurer

A La Monnaie de Paris, on nourrit l’esprit, mais pas que. En effet, deux spots permettent de se restaurer sur place.

Un restaurant étoilé

C’est dans cette superbe bâtisse historique que Guy Savoy a décidé de revêtir son tablier pour créer sa nouvelle adresse gourmande. Le restaurant, qui porte son nom, est installé dans ce cadre somptueux, et ses salons portent les noms très évocateurs de salon des bouquinistes, salon vert galant,  salon bibliothèque ou belles bacchantes.

Salon Vert Galant - photo du site https://www.guysavoy.com
Salon Vert Galant – photo du site https://www.guysavoy.com

Un restaurant étoilé, avec une proposition spécial déjeuner pour un tarif unique de 130€ permettant de choisir entrée, plat et dessert dans l’intégralité de la carte.

Un café restaurant fait maison

Pour une petite faim de qualité mais sans se ruiner, Frappé est le nouveau spot gourmand du quartier.

Pour déjeuner, prendre un café, un goûter, et même un brunch le weekend, samedi comme dimanche.

C’est Bloom qui est à l’origine de cette adresse. Le restaurant, dont la signature est le « fait maison »,  avec des produits locaux, décline ici en mode cantine chic son concept qui fait fureur.

On y mange bien, dans un cadre agréable, et à des prix abordables !

La monnaie de Paris – une boutique

Et puis parce qu’on aime repartir avec un souvenir, il faut bien sur une boutique. Et celle-ci n’est pas comme les autres.

Elles est installée dans la fonderie historique du la Monnaie de Paris.

Et puis sa proposition est unique : en effet, il ne s’agit pas des traditionnels produits dérivés, mais de pièces, fabriquées sur place. Avec des collections plus spectaculaires les unes que les autres, en partenariat avec de grand noms du savoir faire français comme de la mode.

Actuellement en magasin, les pièces créées en collaboration avec Jean-Paul Gautier.

Chacune est superbement présentée dans un écrin illustré, et elles sont toutes gravées différemment en fonction du thème et de la région concernée. De petites merveilles à collectionner sans se ruiner !

Vous l’aurez compris, La Monnaie de Paris à beaucoup  à offrir, et je comprends que ce n’est pas fini puisque l’ouverture de nouvelles boutiques est prévue très bientôt.

A suivre donc !

Monnaie de Paris 11 quai de Conti 75006 Paris

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

MOMIX au théâtre des Champs Elysées

Momix – Moses and Mix

C’est le directeur artistique de la compagnie qui lui donne son nom en associant son prénom, Moses, et Mix. Moses Pendelton est danseur et chorégraphe. En 1980 il présente un solo pour la cérémonie  de clôture des Jeux Olympiques d’hiver de Lake Placid. Ce solo s’intitule : MOMIX, et à cet instant précis que naitra la compagnie éponyme !


La compagnie Momix , résidant dans l’état du Connecticut, est une compagnie de danseurs, d’illusionnistes et d’athlètes.  Une troupe aux compétences artistiques riches et multiples, pour un univers de spectacle visuel qui mêle poésie et onirisme.


C’est pour cette proposition artistique unique qui lui est propre que la compagnie est célèbre dans le monde entier depuis sa création.
Elle s’installe donc pour 2 semaines à Paris au théâtre des Champs Elysées et propose ce nouveau spectacle : viva Momix forever.

Momix – viva Momix forever

Le spectacle présenté en cette fin d’année associe certaines des meilleures chorégraphies de la compagnie et des pièces inédites.

Un festival de tableaux, vivants, surprenants, lumineux, solitaires ou multiples.

La nature aussi est à l’honneur, dans une explosion de formes, de couleurs, jeux de lumière et costumes époustouflants.

Mais c’est le corps qui est au coeur, en souplesse et sensualité, en force et puissance.

Avec artifices, ou dans sa plus simple expression.

Momix – 37 ans et pas une ride

Dans Viva Momix Forever, il y a de l’émotion, de l’émerveillement, des surprises et même des rires.

J’avoue que je ne connaissais pas MOMIX. Ce spectacle en format « best of » donne envie d’en savoir plus, tout en donnant un aperçu de la palette complète proposée par le chorégraphe dans ses spectacles précédents.

Il m’a donné envie d’assister à un des prochains spectacles monothématique, en espérant qu’il s’agira cette fois de nature du début à la fin puisque c’est indéniablement le tableau issu de Botanica qui m’a le plus séduite.

Merci pour cette belle invitation et cette découverte.

Viva Momix forever
du 24 décembre au 7 janvier 2018
Théâtre des Champs Elysées 15 avenue Montaigne 75008 PARIS
Téléphone location 01 49 52 50 50

EnregistrerEnregistrer