Places royales à Paris : mais combien y en a t-il ?

Le titre de Place Royale ne s’attribue pas à la légère. C’est bien pour cette raison qu’un débat persiste encore aujourd’hui concernant leur nombre à Paris ! Etudions le sujet de plus près pour savoir combien, finalement, il y a de places royales à Paris.

Places Royales – définition

Et si on commençait par les fondamentaux. Une Place Royale, qu’est-ce que c’est ?

Tout est question de symétrie et d’harmonie pour une place royale. On peut en lire une définition par l’historien de l’art Pascal Piéra« création française originale née de l’alliance d’une place ordonnancée et de la statue du souverain, la place royale est le plus souvent une place enclose dans un ensemble de maisons ou d’hôtels, tous identiques, dits à programme ». On note un élément essentiel : la présence sur la place de la statue du souverain. Mais il sera temps d’y revenir. La place royale nait au XVIIème siècle.Quant à la première d’entre elles, on la connait aujourd’hui sous l’intitulé de Place des Vosges. De fait, elle porta le nom de Place Royale jusqu’en 1800.

Place des Vosges – la première d’entre toutes

Il existe des débats quant au nombre de places royales à Paris. Mais une chose est sure : la Place des Vosges en est une, et ce fut même la première d’entre elles. Sa construction commence en 1605 sur décision du roi Henri IV. Ce qui était alors un marché aux chevaux deviendra donc une place somptueuse. Elle est agencée de façon symétrique autour des deux pavillons principaux qui dominent tous les autres.

Place des Vosges
Place des Vosges

Le premier à être construit sera le Pavillon du Roi, côté sud, plus élevé que toutes les autres constructions. Il fait face au Pavillon de la Reine, lui aussi plus haut. Au total, 36 pavillons entourent la place. Tous construits sur le même modèle, ils reposent sur des arcades et disposent de deux étages avec 4 hautes fenêtres, surmontés de deux niveaux en combles. La Place Royale est inaugurée en 1612, après le décès d’Henri IV. En son centre, un jardin clos, et une statue du souverain de l’époque : le roi Louis XIII. Elle est rebaptisée Place des Vosges en 1800 en l’honneur du département des Vosges, le premier à s’acquitter intégralement de l’impôt sous la Révolution Française. Pensée par Henri IV pour offrir aux parisiens un lieu de promenade, elle a gardé cette fonction encore aujourd’hui !

Place Dauphine : est-elle vraiment royale ?

Dans l’ordre chronologique, il y a  la Place Dauphine que l’on doit également à Henri IV, un des rois bâtisseurs de Paris.

Après l’inauguration du Pont Neuf, Henri IV souhaite aménager la pointe de l’île de la Cité, derrière le Palais et jusqu’à ce pont innovant à plus d’un titre. C’est ainsi que nait la Place Dauphine qui doit son nom au fils du roi, le Dauphin. Les instructions du roi sont précises. Il s’agit de construire les nouveaux bâtiments dans l’esprit de la place Royale et conformes au plan suivant : un « promenoir » entouré de maisons « d’un même ordre ». On reconnait les arcades (closes) en rez-de-chaussée entre autres similitudes. Initialement, les bâtiments étaient identiques. La place était presque totalement close, avec deux ouvertures de part et d’autre. Mais de statue royale en son centre, il n’y en eut jamais ! La seule statue du roi est à l’extérieur à la pointe de l’île.

PLace Dauphine
Place Dauphine

Au fil des siècles les différentes maisons sont détruites ou remplacées. Les deux seules qui demeurent de la place d’origine sont celles qui entourent l’entrée vers la place sur le Pont Neuf. Et toujours pas de statue royale. Voilà pourquoi cette place, usuellement qualifiée de royale, ne l’est pas forcément selon certains historiens.

Place des Victoires – à la gloire de Louis XIV

La place des Victoires est l’illustration même de la place royale. Elle est pensée et voulue pour ériger une statue à la gloire du souverain. C’est le maréchal de la Feuillade qui est en charge de sa construction.  Dès son inauguration elle dispose en son centre d’une statue du souverain. Mais la toute première sera en pieds. Puis elle sera déboulonnée lors de la Révolution. Une pyramide de bois la remplacera. Et enfin, c’est en 1822 que sera installée la statue équestre que l’on peut y admirer aujourd’hui.

Place Vendôme – symbole du luxe parisien

Place Vendôme
Place Vendôme

Quand on évoque la Place Vendôme aujourd’hui, elle est naturellement associée au luxe. Entre un palace mythique et les plus prestigieuses des marques de joaillerie, tous les ingrédients sont réunis.

L’histoire de la Place Vendôme a  été parsemée de rebondissements. L’idée initiale, en 1685, consistait à construire une place rectangulaire bordée de somptueux bâtiments publics tels que la bibliothèque royale ou encore l’hôtel de la Monnaie. Les travaux commencent, les façades sont construites, et au milieu se dresse  une statue équestre en bronze de Louis XIV. Mais le projet royal est abandonnée en 1699. Le terrain et les façades qui y ont été construites sont vendus. Ces dernières sont détruites et ce sont des hôtels particuliers qui seront alors construits.  Quant à la statue du roi, elle est détruite en 1789.

En 1810 une colonne est construite surmontée d’une statue de Napoléon en « César ». Elle sera démontée pendant la Commune pour être ensuite remise en place. Que de péripéties pour la plus luxueuse des places royales parisiennes !

Place de la Concorde – la plus spectaculaire d’entre toutes

Last but not least, la Place de la Concorde. Elle est la plus vaste, la plus imposante, et mérite tous les superlatifs imaginables. Son nom actuel est un message politique, attribué par le Directoire pour marquer la réconciliation des français après La Terreur. Mais avant d’en arriver là, tout commence en 1748. C’est la ville de Paris qui décide d’ériger une statue de Louis XV pour fêter son rétablissement après une maladie. Un concours est alors lancé pour transformer ce qui n’était qu’une esplanade en place royale. C’est après de multiples péripéties que la place est achevée en 1772. après la révolution, c’est une guillotine qui prendra la place de la statue envoyée à la fonte.

Quant à l’obélisque que nous connaissons aujourd’hui, il date du 25 octobre 1836. C’est Louis Philippe qui décide d’ériger ce cadeau du vice-roi d’Égypte, Méhémet Ali sur la place de la Concorde où « il ne rappellera aucun événement politique ».

Voilà, nous avons fait le tour de toutes ces merveilles parisiennes. Laquelle est votre préférée ?

JEP 2020 – Voyages et déambulations

Les Journées Européennes du Patrimoine  – JEP 2020, se dérouleront cette année les samedi 19 et dimanche 20 septembre. Encore une fois une occasion de découvrir des lieux méconnus et de pouvoir profiter d’angles insolites. Voici donc quelques idées pour guider votre visite !

JEP 2020 – Voyagez sans quitter la capitale

Nous sommes dans un contexte plus qu’incertain, et le voyage n’est plus vraiment une option. Alors quand les JEP vous proposent, entre autres parcours possibles, de découvrir de multiples pays sans quitter la capitale, pourquoi se priver ?  Votre passeport est prêt ? C’est parti !

On commence par la Suisse.

L’hôtel de Besenval, situé dans le 7ème arrondissement, vous accueillera tout au long de la journée. C’est l’actuelle résidence de l’ambassadrice de Suisse.

Pour visiter ce superbe hôtel particulier et son jardin, il vous suffit de vous inscrire.

Hôtel de Besenval 142 Rue de Grenelle, Paris, 75007, France

Continuons avec la Tchéquie.

La construction de l’édifice dessiné par l’architecte Pierre Humbert, qui se dresse au 15 de l’avenue Charles Floquet, remonte à 1912. Lui aussi dans le 7ème arrondissement, il bénéficie d’un emplacement parfait pour un voyage couplé avec la Suisse, et un clin d’oeil à la Tour Eiffel.

 

Pour pouvoir visiter librement les salles et les jardins de l’ambassade, envoyez un mail à protocole.paris@mzv.cz

15 avenue Charles-Floquet 75007 Paris

Après l’Europe, traversons les océans pour finir sur une destination plus exotique.

Direction le Mexique.

L’ambassade du Mexique vous accueille rue de Longchamp dans le 16ème arrondissement. Il s’agit d’une des rares ambassades installée dans un bâtiment conçu et construit par le pays qu’elle représente. C’est en 1926 que débute la construction de ce superbe bâtiment style art déco. Il vous ouvre ses portes le samedi 19 exclusivement, sur réservation à : visiteambassademexique@gmail.com

JEP 2020 – redécouvrez la capitale

On connait souvent si mal ce qui est si proche. alors, parisiens, parisiennes, partez à la redécouverte de votre ville !

Faire le mur

Avec ce parcours le long des vestiges de l’enceinte Charles V vous découvrirez toutes les traces encore visibles de ce mur de protection de la capitale. Et en passant vous pourrez aussi faire un repérage de l’enceinte Philippe Auguste. Une façon parfaite de voyager dans le temps et de cerner l’évolution du tissus urbain de Paris. Pour les informations détaillées, direction le site des JEP 2020

Mémoire manufacturière

Le Quartier Popincourt fut un des hauts lieux de l’activité manufacturière et industrielle de la capitale. Mais qui s’en souvient ?

Le parcours proposé qui débutera dans le Jardin Bréguet, permettra d’en redécouvrir les grandes dates et les lieux emblématiques du passé ouvrier.

Pour tous les renseignements et horaires détaillés : 06 19 99 95 11

A la rencontre de la biodiversité citadine

Entre constructions, artères de circulation et squares, la ville regorge de végétaux, petites pousses et grands arbres. Avec ce parcours vous irez à leur rencontre en plein coeur du Marais. Attention, surprise garantie à chaque coin de rue !

Pour toutes les informations : metzchau@gmail.com

JEP 2020 – prenez de la hauteur

La Tour Saint Jacques

Dès la fin du confinement j’ai partagé avec vous ma découverte de la Tour Saint Jacques. J’ai eu un véritable coup de coeur pour cette tour méconnue et qui est pourtant la seule à offrir une vue à 360° sur les toits de Paris. Ouverte exclusivement en été et sur réservation, elle participe aux journées du patrimoine. Une occasion unique de vous y rendre et d’apprécier un point de vue que vous n’êtes pas prêts de retrouver !

Inscription obligatoire

Sur le toit du Palais

Samedi et dimanche à 10h30, 12h, 15h et 16h30
La visite du toit du Palais de la Porte Dorée sera l’occasion de présenter de multiples aspects méconnus de ce bâtiment. Une architecture unique, son implantation à l’orée du Bois de Vincennes ainsi que le panorama sur les alentours.

Ensuite, il sera toujours temps de finir sur une promenade bucolique dans le bois de Vincennes.
Durée : 45 mn
Réservation obligatoire : reservation@palais-portedoree.fr

JEP 2020 – bouclez votre ceinture

La Maison POURSIN est une véritable institution dans l’univers de la maroquinerie de luxe. Née il y a plus de 180 ans, elle produit initialement des boucles en laiton pour la sellerie et les harnais d’attelage.

C’est dans la seconde moitié du XXème siècle qu’elle se consacre exclusivement à la production d’accessoires métalliques pour la maroquinerie. Installée rue des Vinaigriers, la Maison Poursin participera aux JEP 2020 en proposant des visites guidées de ses ateliers. On pourra ainsi admirer les outils de production,  machines qui ont traversé les siècles et comprendre leur fonctionnement grâce aux experts présents.

Vous connaissez mon attachement aux artisans parisiens, alors je ne peux que vous recommander vivement cette visite !

Réservation obligatoire auprès de : agnes@airpresse.com

Deux sessions d’une durée de une heure trente par jour à 11h30 et 15h00

 

Paris 13 – le musée à ciel ouvert

Longtemps mal aimé, réduit au quartier chinois et à quelques idées reçues  sur un arrondissement qui est pourtant le 2ème plus important de Paris, le XIIIème est devenu la référence parisienne en matière de street art ! Partons à la découverte de ce musée à ciel ouvert.

Musée à ciel ouvert Paris 13
Musée à ciel ouvert Paris 13

Musée à ciel ouvert – la génèse

C’est en 2014 que le street art y fait son entrée fracassante avec la Tour13Un phénomène d’art éphémère qui a vu le jour grâce à Medhi Bencheck le patron de la galerie Itinerrance, alors très confidentielle.

L’opération rencontre un succès spectaculaire et c’est parti ! Il faut dire que le maire de l’arrondissement, Jérôme Coumet, est passionné de street art ! L’apothéose a lieu en juin 2019 avec  l’inauguration du projet « Boulevard Paris 13 », le musée de Street Art à ciel ouvert du 13e arrondissement.  26 artistes, 8 nationalités, 32 fresques et je suis sure que ce n’est pas fini ! Objectif : 50 fresques fin 2020 ! Les plus grands artistes d’art urbain ont œuvré pour donner vie à des façades d’immeuble sans charme. Shepard Fairey , INTI , Invader,  ou encore C215Ces nombreuses fresques ont été peintes pour la plupart à partir de 2015

Musée à ciel ouvert – la balade

Le parcours est concentré autour du boulevard Vincent Auriol en partant de la Place d’Italie. Parfait pour une balade artistique à ciel ouvert. Je ne les connais pas toutes, il y en a tant à découvrir ! 

En commençant depuis la place d’Italie, premier arrêt à l’angle de la rue du château des Rentiers. Ici, c’est l’artiste Cryptik qui a recouvert les murs de son oeuvre, en octobre 2019. Elle se trouve au dessus de la librairie salon de thé Nicole Maruani, véritable pilier de son quartier.

Musée à ciel ouvert - Cryptik
Musée à ciel ouvert – Cryptik

Il s’agit d’une retranscription d’un poème de William Saroyan, entièrement réalisée à la main.

En continuant la progression, à l’angle de la rue Nationale, on tombe sur l’une des plus connues,  « Liberté, Égalité, Fraternité », par Shepard Fairey.

Musée à ciel ouvert - Shepard Fairey
Musée à ciel ouvert – Shepard Fairey

Réalisée en juin 2016, le visuel s’inspire de l’affiche que l’artiste avait réalisé après les attentats du 13 novembre, en hommage aux victimes. Le portrait de cette Marianne est en fait un détournement d’une image plus ancienne nommée « Make Art Not War » (faites de l’art pas la guerre ). Juste de l’autre côté du boulevard se trouve la place Pinel avec ce couple spectaculaire de DFACE peint en avril 2017. 

En continuant votre progression en descente sur le boulevard il ne vous reste qu’à lever les yeux pour admirer les multiples fresques.

 Puis vous arriverez à ma préférée. Elle est à l’angle de la rue du Chevaleret, et c’est une oeuvre de l’artiste chilien INTI. Il s’agit d’une représentation laïque de la Madone « La Madre Secular 2 ». Elle est tout simplement émouvante, avec une telle délicatesse dans le regard et dans la posture.

Musée à ciel ouvert – élargir la balade

Il ne faut pas hésiter à aller sur le site boulevard paris 13 où toutes les fresques sont répertoriées, avec leur nom, leur histoire, et leur positionnement géographique. De cette façon vous serez surs de n’en manquer aucune ! Une fois dans le quartier, n’hésitez pas à faire un tour dans les différentes galeries spécialisées en street art qui s’y sont installées. Il y a Itinerrance, 24 boulevard du général d’armée Jean Simon, ou encore la galerie Mathgoth 34 rue Hélène Brion.

Et pour vous restaurer, la Felicità du groupe big Mamma vous attend rue du Chevaleret, ou encore les food trucks installés devant le cinéma MK2 bibiliothèque !

Bonne promenade !

Musement – découvrir Paris sous tous les angles

Comment choisir ce que l’on va faire quand on arrive à Paris ? Que choisir : une visite motorisée, une balade à pieds, ou la découverte d’un musée ? Et même éventuellement prendre le risque de s’éloigner de quelques kilomètres et partir explorer Versailles ? Avec Musement, toutes les possibilités sont là, il ne reste plus que l’embarras du choix !

Musement – PARIS est à vous

Sur Musement on trouve une multitude d’options et de possibilités pour découvrir la capitale et se l’approprier.

Comment je le sais ? Parce que Musement a eu la gentillesse de me proposer de tester une des activités. Et j’ai trouvé mon bonheur ! Preuve donc que même pour une parisienne acharnée comme moi, il est encore possible de découvrir et de s’émerveiller ! J’ai longuement hésité. Un des choix qui a retenu mon attention était la balade en deux chevaux ! Et oui, c’est un mode de transport que je n’ai jamais emprunté et je me disais que c’était l’occasion. Bien sûr, il y a aussi les visites guidées privées de musée. Parce que déambuler seul parmi des dizaines de gens en tentant de lire les quelques explications proposées n’a rien à voir avec une découverte éclairée par le savoir d’un pro. Il faut également dire que Musement garantit le tarif le plus bas pour chacune de ses prestations, et c’est plutôt rassurant. Un portail qui concentre un nombre d’activités multiples et complémentaires, au tarif le plus attractif. Pour en revenir à mon choix, c’est quand j’ai vu qu’il était possible de bénéficier d’un cours particulier de photographie dans les rues de la capitale que j’ai pris ma décision !

J’ai le reflex Iphone

Que le premier photographe qui n’a pas eu cette même sensation me jète la pierre ! Depuis que nos smartphones rivalisent de prouesse pour obtenir des photos de plus en plus parfaites, j’ai rangé mon reflex. Cela a commencé de façon sournoise, j’ai tenté de m’accrocher, je me suis presque acharnée, mais j’ai fini par baisser les bras ! Luminosité exceptionnelle, définition des photos en constante amélioration, mode portrait, même en selfie, bref, il sait tout faire cet IPhone. Ou presque. Mais je gardais en moi la nostalgie de l’oeil collé au viseur, du choix de l’ouverture pour un fond flou du meilleur effet. Sans parler d’augmenter les ISO pour lutter contre la lumière qui décroit peu à peu. Bref, du reflex Iphone, j’avais envie de revenir au reflex tout court ! Et Musement est tombé à pic.

Musement – tour photo privé de Paris

J’ai donc choisi le tour photo privé de Paris. Rendez-vous sur le Pont Marie avec la talentueuse Clara.

Pour commencer, nous nous installons dans un café et je lui explique mes attentes et mes envies. Bien sur, je lui montre mon compte Instagram aussi, histoire qu’elle comprenne où je me situe en termes de maitrise de la photo. Et puis nous partons à l’attaque des rues de la ville. On commence par l’Ile Saint Louis, un de mes lieux favoris. Focale fixe 50, que je n’ai pas utilisée depuis si longtemps !

Puis nous continuons à déambuler. Un oeil extérieur, celui d’une professionnelle de surcroit, et voilà de nouvelles images qui envahissent mon cerveau, et se propagent sur mon écran. Nouveaux angles de prise de vue, prise en main de cet appareil en ma possession de puis plusieurs années mais que j’avais délaissé, voilà tout ce que m’a apporté cette séance de 3 heures intenses et riches.

Une chose est claire, je n’ai plus qu’une envie : repartir en chasse de nouvelles images !

Merci Musement et merci Clara pour cette expérience qui m’a redonné gout à la photo de rue dans la capitale et ailleurs !

Article sponsorisé

La Goutte d’or – the place to be

La Goutte d’Or – une découverte

Comme un nom qui bruisse dans la ville, comme un quartier qui renait et montre qu’il gagne à être connu, la Goutte d’Or est devenu un des lieux parisiens qui font parler d’eux.

Au commencement était la rue des Gardes, et ces locaux mis à la disposition par la Mairie de Paris à des talents prêts à y créer, en embarquant avec eux, pour certains, les gens du quartier. Ainsi, Sakina M’Sa a lancé ici son atelier il y a plusieurs années maintenant, et tant d’autre lui ont emboité le pas.

Ou encore Marcia Carvalho et ses chaussettes orphelines qui reprennent vie sous de multiples formes grâce à sa seule volonté et une idée de départ si brillante… Parce que avouons le, nous avons toutes (et tous) été confrontées à ce mystère jusqu’à ce jour non résolu de l’apparition de chaussettes orphelines !

En y retournant donc, après plusieurs années j’ai pris la mesure du bouleversement qu’a subi ce quartier.

Jugez par vous même !

Un joli square pimpant, de charmantes boutiques qui donnent envie de pousser la porte. Comme par exemple SAWA shoes et ses sneakers pour lesquels j’ai simplement craqué.

La Goutte d’Or  est donc devenue un haut lieu de la mode solidaire, des bonnes adresses et des jolies surprises.

La Goutte d’Or – suivez le guide

Sur ce plan quelques unes des adresses donc, dont bon nombre rue des Gardes. Mais pas que ! SAWA shoes n’y est pas par exemple.

Ou encore cette autre marque qui fait tant parler d’elle : Maison Château Rouge.

Cette marque, dont la boutique est située rue Myrha, autre artère vitale du quartier comme on peut le constater, part du traditionnel tissus WAX pour le réinventer en style urbain. Première particularité : les tissus des tops sont achetés chez les commerçants du quartier, et chaque pièce devient ainsi quasi unique. Ils ont peut-être été achetés chez MEGA WAX…

Deuxième spécificité : la marque s’inscrit dans le projet social des « oiseaux migrateurs  » qui oeuvre au service d’une « Afrique entreprenante ». Une partie des fonds est donc reversée à l’association. Une belle marque, solidaire, qui propose de jolies pièces colorées et joyeuses aux coupes définitivement urbaines. Un autre de mes coups de coeur.

J’irai même jusqu’à dire « vivement la pluie » pour pouvoir porter un de ces cirés !

Mode, mais aussi lieux de rencontre, et restauration raisonnée.

Commençons par la cantine bio du quartier : le Myrha.

Ici, on peut manger un repas bio à un tarif défiant toute concurrence. Un plat du jour à 7€, ça ne court pas les rue.

Et de surcroit, on peut faire ses courses à l’épicerie attenante, pour faire durer le plaisir chez soi !

Et puis il y a également La Régulière.

Une librairie spécialisée livre d’image, qui accueille des expositions et des ateliers manuels. Elle dispose de surcroit d’un espace café : vous apercevez les clients attablés et plongés dans leur activité sur leur portable ? Ils ont l’air bien installés pour y rester.

Nous ne sommes pas au bout de nos découvertes dans ce quartier qui monte !

Maison Château Rouge 40 bis rue Myrha 75018 – Paris

Cantine bio – Le Myrha 18 Rue des Poissonniers, 75018 Paris

La Régulière – 43, rue Myrha 75018 Paris

Paris 13 – ennui total ou hype absolu ?

Quartier hype : définition

Il y a quelques semaines, Topito sortait sa carte de Paris « version honnête » . Ils y attribuaient aux 12ème et 13ème arrondissements le qualificatif de « ennui total  » ! Lors de la publication de cette carte je m’insurgeais bien sur, étant moi même habitante du 13ème depuis si longtemps.

carte_Paris-TOPITO

Et aujourd’hui, je viens faire la démonstration de la tendance, celle qui me donne raison et inscrit le 13ème,dans la tendance de l’été, et de l’avenir aussi !

Back to basics.

Mais qu’est-ce donc qu’un quartier hype ? Ou encore branché ? Je dirais même trendy ?

Est ce un repère de hipsters ? Un quartier à haute concentration de juice bars ? Un arrondissement qui abrite un barbier vintage à chaque coin de rue ? Dans lequel chaque nouveau restaurant à forcément une petite touche de déco scandinave ?

Il y faut bien sur au moins un restaurant où l’on doit faire la queue dans la rue pendant une heure minimum avant d’espérer parler à l’hôtesse.

Et puis, il y a la moyenne d’âge. Plus de 35 ans s’abstenir !

Des bars, mais pas n’importe lesquels. Perchés, dissimulés, pas forcément confortables mais où les mixologues ont une partie du corps visible couvert de tatouages. Idem d’ailleurs pour les baristas !

Voilà, quelques indices. Mais surtout, il s’agit de ce type de quartier pour lequel on est prêt à traverser Paris. Ce lieu si riche, qui a tant à offrir, qu’on y passerait volontiers quelques heures, encore et encore.

Alors revenons en au XIIIème pour découvrir ce qu’il nous propose. Parce que, contrairement à ce que certains pourraient croire, on ne s’ennuie pas dans le XIIIème ! Et nous allons découvrir ensemble que ce quartier est en passe de devenir hype, et plus encore.

Paris 13 – le charme de ses villages

Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui ne savent pas apprécier les promenades bucoliques en peine ville.

Le XIIIème fait partie de ces arrondissement périphériques de Paris qui ont été intégrés à la capitale il y a à peine 150 ans. Il en garde ce parfum de village, et il est courant de croiser des visiteurs qui s’aventurent dans ses petites rues charmantes armés du dernier guide livrant les quartiers secrets de Paris.

La Bute aux Cailles bien sur, connue pour ses ruelles pavées mais aussi pour ses bars et ses restaurants.

Citée florale, aux rues qui portent chacune le nom d’une fleur, rue Dieulafoy et ses maisons colorées, l’arrondissement permet une promenade bucolique au coeur de la ville.

Le square des Peupliers

La rue Dieulafoy et ses charmantes petites maisons multicolores.

Et tant d’autres encore à découvrir au fil des déambulations.

Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui n’aiment pas la découverte ni le voyage sans quitter la ville !

Paris 13 – l’exotisme au coin de la rue

Quand on parle du XIIIème arrondissement, il est fréquent d’entendre  » ah oui, le quartier chinois ! ». Bien sur, il s’agit là d’un raccourci pour un arrondissement si riche et aux facettes si multiples.

Néanmoins, la communauté asiatique y est effectivement très présente, et avec elle toute l’offre exotique qui permet de voyager sans sortir du périphérique.

On peur s’équiper en vaisselle et autres mugs pour un effet « ailleurs  » garanti.

Et on peut bien sur aussi se régaler, il n’y a que l’embarras du choix.

IMG_3769

Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui ne s’intéressent pas à l’art, et au street art tout particulièrement.

Paris 13 – le street art everywhere

Le XIIIème arrondissement est devenu depuis quelques années le quartier incontesté du street art à Paris. Des fresques géantes visibles du métro aérien, comme cette superbe oeuvre de INTI, ici en cours de création.

Une tour, la tour 13, qui avait tant fait parler d’elle avant de disparaitre, cet art est tellement présent qu’il existe désormais des balades guidées à sa découverte.

Sans oublier Les Frigos, qui n’ouvrent leurs portes au grand public que quelques fois par an, pour permettre de partir à la découverte de ce lieu pour le moins insolite.

J’ai listé jusqu’ici ce qui fait le charme de cet arrondissement.

Mais au delà du charme, il est désormais vivant, animé, et je m’oserai même à dire branché !

Paris 13 – bars branchés et autres péniches

Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui ne se sont pas rendus compte que désormais, les bars branchés sont ici !

On commence par le Perchoir. Même si celui ci n’est pas encore perché. Je m’explique.

Le célèbre perchoir a pris ses quartiers au MK2 Bibliothèque. Entendez bien : pour le moment, il est en mode « posé » plutôt que « perché ». Après enquête, il s’avère que la raison en est technique et que l’an prochain il devrait pouvoir prendre de la hauteur sur les toits du cinéma.

Continuons vers les quais de la Seine, en contrebas de la BNF. C’est ici que la branchitude prend toute sa signification. Le bateau phare, le Petit Bain.

Sans oublier le Off Seine, le premier et unique hôtel flottant, célèbre pour sa bouée cygne géante, et où l’on peut prendre un verre même si on ne réside pas sur place.

offseine

Ou encore le café OZ rooftop qui s’est posé sur le toit de la Cité de la Mode et du Design.

Enseigne australienne réputée pour sa convivialité, les couleurs vives de sa déco, tout bois massif, tôle ondulée, fresque aborigène, avec un bar extérieur, une cabine Dj sur la terrasse, tout ce qui en fait un des hotspots parisiens incontournables de cette année !

Paris 13 – sans oublier tout le reste

J’ai parlé d’un certain nombre des multiples attraits du quartier. J’aurais pu aussi parler du cinéma, dont le XIIIèeme est un haiuut lieu avec sa fondation Jérôme Seydoux-Pathé, son cinéma historique les Fauvettes ou encore le célèbre MK2 bibliothèque.

Et puis il y a aussi le XIIIème estudiantin. Parce que l’arrondissement est le premier en termes de population étudiante dans toute la capitale. Et donc un arrondissement à la population jeune.

Ndlr Tiens, on a là plusieurs éléments qui concourent à faire de cet endroit un endroit cool non ?

Sans parler du plus grand incubateur européen de startups, la station F, dont l’ouverture est imminente.

En résumé, vous l’aurez compris,  le XIIIème, ça vous gagne !

La galerie Véro-Dodat – joyau parisien

Galerie Véro-Dodat – un peu d’histoire

La galerie Véro-Dodat n’est certainement pas la plus connue des galeries et passages parisiens.
Et pourtant.
Pourtant elle est une des plus charmante et élégante. Mais aussi discrète, très discrète.

Elle relie deux rues : la rue Jean Jacques Rousseau, et la rue du Bouloi.

Contrairement à certains passages parisiens super animés et joyeusement désordonnés, ici on a presque envie de parler à voix basse tant la discrétion semble de mise.

Ce passage fut créé en 1826 en pleine période spéculative de la Restauration.

Deux investisseurs : le charcutier Vero et Le financier Dodat décidèrent donc la création de ce passage permettant un raccourci plaisant entre Les Halles et le Palais Royal.
C’est ce positionnement qui garantit le succès immédiat du lieu, mais aussi la presence des Messageries Lafitte et Gaillard côté rue Jean Jacques Rousseau.
Ainsi , les voyageurs, en attendant leur diligence , flânaient entre les commerces de mode installés dans ce passage qui fut l’un des premiers à être éclairé au gaz à Paris.
C’est au Second Empire, quand les messageries disparaissent et que le Palais Royal de vide de ses animations plus ou moins légales que la fréquentation du lieu décroît.

Aujourd’hui encore, un peu à l’écart, elle reste relativement boudée par les badauds. Sauf pour certaines fashionistas du monde entier bien informées.

Shopping galerie Véro-Dodat

Ici se trouve la caverne d’ali baba d’amateurs de souliers à semelle rouge, le temple du stiletto, le graal des fashionistas
Christian Louboutin a installé ici sa plus somptueuse boutique, tant pour femmes que pour hommes.

photo prise sur le blog de la galerie
photo prise sur le blog de la galerie

Et c’est donc ainsi que, même si les parisiens viennent peu fréquenter la galerie, on y croise régulièrement des modeuses du monde entier les yeux pleins de petites chaussures à semelle rouge.

Et dans sa foulée ( jeu de mot subtil) il y a le cordonnier, lui même spécialisé en Louboutin.

Sa vitrine fait autant rêver que la boutique elle même !

Et c’est ainsi que la boucle de la mode est bouclée.

Dans la galerie, on trouve aussi des accessoires, comme ces bijoux anciens chez Bruno Pepin.

Ainsi que les créations couture de l’italienne Angela Caputi.

Dans cette galerie si discrète, on trouve également des sacs en cuir : les sacs Il Bisonte, nés eux aussi à Florence, comme les bijoux et créations d’Angela Caputi. Comme si un coin d’Italie s’était installé ici.

Mon coup de coeur sans hésitation, le modèle modulable !


La mode est donc bien présente , mais aussi la beauté avec la marque By Terry qui elle aussi à la son flagship parisien.

2017-03-10 12.19.32

Pour finir la balade, une pause dégustation. Que nous propose la galerie ?

Galerie Vero dodat – ce qu’on y mange

En fait le choix est vite fait : ce sera le Café de l’Epoque.
Installé là où se trouvaient les messageries il propose une charmante terrasse au soleil.

Je n’ai pas encore eu l’occasion de le tester, mais le cadre est juste charmant.

Et en plus, ils ont une proposition petit-déjeuner !

A bientôt pour d’autres découvertes de galeries et passages parisiens.

Galerie Véro-Dodat 19 rue Jean-Jacques Rousseau – 75001 Paris

Bustronome – voir Paris autrement

Bustronome – plaisir des yeux

Bustronome propose de découvrir Paris autrement.

Il s’agit donc d’un bus à impérial, autrement dit à deux étages, dont la partie supérieure est entièrement vitrée, permettant ainsi de profiter du paysage par tout temps !

Le parcours permet d’admirer les principaux points de vue et monuments de notre belle capitale.

La Tour Eiffel pour commencer, point de départ du parcours.

puis l’Arc de Triomphe, les Champs Elysées bien sur, la somptueuse place de la Concorde, la Madeleine, l’Opéra Garnier par exemple.

Le bus emprunte certains ponts, comme le spectaculaire Pont Alexandre III.

Un très beau panorama de notre superbe ville.

Chaque passager dispose d’un guide numérique qu’il suffit de pointer sur la carte pour entendre le commentaire correspondant au point sélectionné !

Mais ce n’est pas tout, puisque le plaisir des yeux est complété par le plaisir des papilles.

Bustronome – plaisir des papilles

En effet, une fois bien installés, prêts à admirer le paysage, vous allez également pouvoir déguster un repas en format dégustation, composé de 4 plats pour un déjeuner, de 6 plats pour un dîner.

2 formules sont proposées, avec ou sans leur accord mets/vins.

La carte évolue régulièrement, et Bustronome invite régulièrement des grands chefs français pour élaborer ses cartes, et créer la surprise, encore et encore.

Mais LE chef, c’est Vincent Thiessé.

Il est passé par les cuisines de grands noms de la gastronomie française :  en stage chez Joël Robuchon au Jamin, puis chez Michel Kéréver à Enghien, il commence sa carrière dans l’équipe de Gérard Vié à Versailles, au Potager du Roi, puis Aux Trois Marches, et devient finalement son adjoint Au Trianon Palace. Il parfait sa formation auprès de Marc Veyrat.

Avec Bustronome, on peut donc déjeuner ou diner tout en admirant la plus belle ville du monde !

Et désormais, on peut aussi goûter !

Bustronome – le goûter

Désormais, Bustronome propose donc une pause goûter.

Le mercredi, le vendredi, ou encore le dimanche. De 15h30 à 17h30, vous pourrez faire aussi découvrir cette ville que vous aimez tant, autant que moi, à vos enfants, neveux, visiteurs.

Tout au long du parcours, on se régale. On déguste du salé pour commencer.

Puis c’est un festival de délices sucrés. Toujours sur fond de paysages 100% parisiens.

Le tout accompagné d’un jus de fruit, et d’une boisson chaude, café ou thé au choix.

Pas le temps de s’ennuyer donc, entre dégustation, admiration du paysage, pause photo, et cris d’admiration enthousiastes au passage de toutes ces merveilles parisiennes, et de ce que l’on retrouve dans son assiette.

Parce qu’au delà du plaisir toujours renouvelé d’admirer Paris, la vraie bonne surprise est la qualité de ce que l’on savoure tout au long du parcours.

Alors, bon appétit, et bonne promenade.

Le Bustronome  Pour découvrir Paris autrement !

 

 

 

Disneyland Paris – 25 ans et pas une ride

Disneyland Paris – 25 ans, ça se fête

25 ans et des yeux qui brillent.
25 ans et des airs qui donnent envie de chanter et de danser.
25 ans de contes de fées qui font rêver petits et grands.

Hier donc, mercredi 12 avril 2017,  se déroulait la parade de lancement des festivités des 25 ans de Disneyland Paris.

Une parade hors du commun.
Dès 09:00 les personnages si familiers des contes de Disney ont chanté et dansé pour les visiteurs matinaux arrivés là très tôt pour pouvoir profiter de chaque minute.

Des sourires, des applaudissements, de superbes princesses et de charmants personnages, de la musique et des étoiles dans les yeux. Tout y était !

Et pourtant, le grand moment d’émotion fut le plus inattendu : la suprise finale annoncée par Catherine Cambell présidente de Disneyland Paris : la parade des salariés du groupe.


Ils étaient tous là, et ont chanté et dansé pour ces visiteurs qui n’attendaient pas que l’émotion la plus forte provienne de ce spectacle inattendu !

Disneyland Paris – l’année des 25 ans

C est donc aujourd’hui que commencent les festivités de cet anniversaire.
Nouveaux spectacles, nouvelle parade, nouvelles attractions, le parc célèbre cet anniversaire unique en beauté.

Tout le programme est sur le site bien sûr.

disney25

Et puis il y a les intemporels, ces manèges qui font rêver petits et grands.

Et je ne vous fredonnerai pas la célèbre chanson de l’attraction « it’s a small world » … Mais vous la fredonnez déjà non ?

Disneyland paris et le Secours Populaire

Quoi de plus normal que d’inclure le Secours Populaire dans cette journée pas comme les autres.
En effet, depuis des années, le parc d’attraction permet chaque année à plusieurs centaines d’enfants de vivre une journée unique et mémorable en les invitant pendant les vacances scolaires.

Et, pour cette journée pas comme les autres, Catherine Powell a remis un chèque de 250000€ au président de l’association.

Alors même quand la journée se termine, on repart en jetant un dernier coup d’oeil sur ce château qui fait partie des images qui resteront gravées dans la mémoire de cette journée dans le monde féerique de Disney.

chateauMinnie

Et soudain, je me souviens avec émotion de ma dernière rencontre avec les deux héros majeurs de cette merveilleuse histoire.

minnie

Alors, êtes vous prêts à retrouver votre âme d’enfants ?

Les Catacombes – ci-gît Paris

Les Catacombes – un peu d’histoire

Les catacombes : intitulé générique et mystérieux pour un labyrinthe sous terrain, obscur et humide,  parsemé d’ossements ?

Oui, sans doute, mais bien plus encore !

Les catacombes sont composées en fait composées de deux parties distinctes.

Le parcours géologique d’une part, et l’Ossuaire municipal de Paris de l’autre.

En effet, depuis le XVème siècle, ce site accueillait  des carrières utilisées pour extraire les matériaux nécessaires à la construction de la ville. C’est cette partie de l’histoire que décrit le parcours géologique, que je ne vous montrerai pas ici.

Fin XVIIIème, ces carrières menaçaient de s’affaisser, et furent donc déplacées laissant ainsi un espace parfait pour accueillir les ossements des cimetières du centre de Paris et plus précisément ceux du cimetière des Innocents, fermé pour raisons sanitaires.

Très vite ce sont tous les ossements de tous les cimetières parisiens qui vont être transférés ici.

Au début simplement déversés au fond de cet espace profond de 20 mètres sous terre, les ossements sont ensuite rangés dès lors que le lieu est transformé en Musée.

Il ouvre ses portes en 8109, et sera un des premiers musées de la ville de Paris.

Les Catacombes – l’Ossuaire : ce qu’on y voit

Héricart de Thury, inspecteur général des carrières, fut à l’origine de la création de ce musée.

Passionné de littérature et chrétien , il décide d’organiser les ossements, et de ponctuer le lieu de citations issues de la bible, de la littérature, des philosophes ou encore de la poésie

Tout au long du parcours, la provenance des ossements est également précisée. Cimetières parisiens, victimes de la révolution, hôpitaux, couvent.

Osssements qui sont parfaitement organisés pour garantir la stabilité des parois, éviter l’humidité accumulée entre les os.

Le lieu est un véritable lieu de la mémoire de Paris, toutes les personnes enterrées là étant mortes à Paris intra muros.

Mais attention. Si vous rêviez de passer l’éternité ici, n’y pensez plus :
plus personne n’est inhumé ici depuis 1960, date à laquelle les derniers ossements découverts lors de travaux d’urbanisme aux Halles furent amenés ici.

Les Catacombes – ce qui change

Si, comme moi, vous passez régulièrement place Denfert Rochereau, vous aurez remarqué cette file d’attente omni présente à l’entrée du parcours.

Afin de pallier cet inconvénient, plusieurs actions ont été entreprises.

La première : l’élargissement des plages d’horaires d’ouverture. Désormais, les Catacombes de Paris se visiteront jusqu’à 20h30 sauf le lundi.

Ensuite, en 2019, l’accès par la Place Denfert Rochereau sera modernisé et aménage pour permettre une attent plus confortable.

Et enfin, à la sortie, pour passer de l’ombre à la lumière éblouissante, une superbe boutique a été créée pour ue chacun puisse repartir avec son souvenir parisien.

Les Catacombes de Paris 1 avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy 75014 Paris

Tous les jours de 10h00 à 20h30 sauf Lundi et jours fériés