Jour 43 – accepter la pluie

Aujourd’hui, Jour 43 du confinement, le ciel est gris. Hier déjà, la pluie est arrivée. Elle est là pour rester. Au moins pour un moment. Comme si la météo se faisait le reflet de nos humeurs au temps du confinement.

Jour 43 – profiter aussi de la pluie

Bien sûr, la vie est plus jolie quand le ciel est bleu. Et aussi quand on peut librement déambuler, choisir ce que l’on fera de ses journées. Sans attestation ni obligations. Sans masque ni gel hydroalcoolique.

Seulement voilà, parfois vient la pluie. L’inattendu qui frappe, et il faut alors s’adapter. Et oui, encore une fois, c’est du côté de Jean-Jacques Goldman que je me tourne. Même si, je le sais bien, Sénèque l’avait dit avant lui…

En cette période incongrue, on se retrouve face à ses propres questionnements, ses propres doutes. Jusqu’à présent, nous étions en confinement. Depuis le discours d’Edouard Philippe, nous ne savons plus vraiment comment qualifier la période du le lendemain du 11 mai. Nous savons juste que rien ne sera plus comme avant. Les règles claires édictées jusqu’à présent vont s’assouplir, un peu. Pendant les jours qui viennent nous allons encore avoir les yeux rivés sur les infos. Pour tenter de clarifier ce que seront nos frontières, au propre et au figuré. Notre département sera-t-il vert ou rouge ? Pourrons nous aller nous promener dans les parcs aujourd’hui fermés ?Quels sont les musées qui peuvent se targuer d’être petits ?

Un des enseignements de ce confinement et des perspectives qui y sont associées est clair pour moi : il faut vivre l’instant, profiter du moment. J’ai compris plus que jamais à quel point il est important d’arrêter le temps pour observer et, quand c’est possible, mesurer la chance que l’on a. Celle d’être en bonne santé, d’avoir quelqu’un à qui parler. Celle d’être bien entouré, ou encore de savoir apprécier la solitude et la vivre pleinement.

Demain risque d’être chaotique, et l’humain a tant besoin d’une forme de stabilité à laquelle se raccrocher dans les moments difficiles. Alors c’est le moment de se concentrer sur  l’essentiel. On va en avoir sacrément besoin pour ce qui arrive.

Et vous, vous êtes plutôt « La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. »  (Sénèque) ou bien « On voudrait savoir éviter la pluie Entre les gouttes se glisser Deux, trois nuages et l’on court à l’abri On n’aime pas trop se mouiller»? Jean Jacques a posé la question, et il a donné sa réponse :

«Autant apprendre à marcher sous la pluie, le visage offert»

Jour 42 – sport live

Jour 42 : il reste deux semaines. Et un constat : je devais faire du sport, muscler mes abdos, perdre 4kgs...Et finalement, j’ai à peine réussi à maintenir un poids que je trouve trop élevé. Quant aux abdos, je préfère ne pas en parler ! J’ai donc trouvé la solution : le sport en ligne !

Jour 42 – tous les clubs de sport s’y sont mis

Vous l’aurez remarqué, de nombreux clubs de sport ont décidé de proposer leurs cours gratuitement en ligne. Sur Instagram en mode IGTV, sur leurs sites, tous les moyens sont bons.

J’ai donc commencé aujourd’hui avec un des cours du très select club de sport : le 21 Blanche. Ce club, est indéniablement un des plus élégant de Paris. Il propose à ses adhérents 3000m2 d’espaces de sport dans un superbe hôtel particulier situé au 21 rue Blanche, comme son nom l’indique.

Du SPA aux appareils de musculation, sans oublier la piscine, et le très chic restaurant, tout donne envie et fait rêver.

Mais aujourd’hui l’établissement est fermé comme il se doit. Et c’est donc ainsi que j’ai eu a chance de tester un premier cours : Pilates à 17h00.

Le cours a commencé à l’heure. Plus de 100 personnes étaient connectées. La coach a sélectionné des exercices adaptés pour tous les niveaux. Aucun matériel n’était nécessaire si ce n’est un tapis, une serviette éponge et une bouteille d’eau. Les explications étaient claires, et la démonstration parfaite. Bref, un cours de qualité, qui permet de renforcer ses muscles profonds sans avoir l’impression de souffrir. Parfait pour moi !

Et vous, vous avez repris/continué le sport pendant cette période de confinement ?

Prenez soin de vous.

 

 

Jour 40 et jour 41 – génerosité

Il est trop simple de déclamer son amour pour Paris si l’on ne fait rien pour ceux qui ont besoin d’aide. Aimer une ville ne doit pas être un plaisir égoïste. Voilà pourquoi, en ce jour 40, la fin officielle de ce qu’on appelle une quarantaine, j’ai décidé de parler générosité et solidarité. Pour que nous puissions fièrement revendiquer notre amour pour Paris, en sachant qu’à notre échelle, nous avons fait quelque chose pour aider ses habitants les plus démunis. Parce que c’est maintenant qu’ils ont besoin de nous. Et cela risque de durer longtemps.

Jour 40 – Les Ravitailleurs

Les Ravitailleurs est un collectif lancé par un serial entrepreneur :Pol Maire.


En à peine quelques petites semaines il a mis en place une organisation qui permet de mettre en relation ceux qui ont la matière première avec ceux qui savent la cuisiner, pour pouvoir livrer des repas à ceux qui en ont besoin. Les Ravitailleurs fournissent ainsi des repas aux Restos du cœur, au Secours populaire ainsi qu’à la Protection civile.
Aujourd’hui ils en ont déjà distribué 13255 ! Mais ils en ont besoin de tellement plus.

Alors de quoi ont-ils besoin ? Aujourd’hui ce sont des matières premières qu’ils demandent. Aussi,  un particulier peut faire don du nombre de repas qu’il souhaite.

Chaque don de 1€50 correspond à un repas. Quand on donne, le don est immédiatement traduit en matière première que Frichti fournit directement à ceux qui vont cuisiner chaque jour.

Il nous reste deux semaines avant le début du reste de nos vies. Aucun d’entre nous ne sait exactement de quoi l’avenir sera fait. Mais pour ceux qui aujourd’hui déjà sont dans le besoin, l’horizon est bien sombre.

Alors, que diriez-vous de commencer simplement, en offrant un repas ? J’ai créé une collecte : faisons la grandir ensemble ! Je compte sur vous ! Et bien sur, pensez à partager autour de vous !

 

Jour 39 – il va faire moche

Nous sommes vendredi, et c’est le Jour 39 du confinement. Aujourd’hui, pour la première fois depuis 39 jours, des nuages ont commencé à s’amonceler dans le ciel. Et les prévisions pour la semaine à venir sont loin d’être optimistes. Enfin pour ceux qui n’aiment pas la pluie !

Jour 39 - il va pleuvoir
Jour 39 – il va pleuvoir

 

Jour 39 – mais quelle chance nous avons eue !

C’est souvent au moment précis où l’on perd quelque chose que l’on se rend compte de la chance que l’on avait en l’ayant… Un peu fumeux, je sais ! En d’autres mots : il a fait beau tout le temps depuis le début du confinement. Quelle chance on a eue ! Parce que je ne sais pas vous, mais la grisaille qui s’annonce m’a clairement fait comprendre à quel point l’enfermement aurait été plus dur à supporter sans le ciel bleu que la météo nous a réservé.

Il y avait quelque chose d‘irréel dans cette météo, une douceur comme on en avait jamais vue depuis des années. Un tel contraste avec cette situation tout aussi iréélle et inédite.

J’ai lu tant de recommandations pour gérer le confinement. Et l’une d’entre elles était d’identifier tout ce pour quoi nous pouvions être reconnaissants. Une sorte de « count your blessings ».

Une chose est sure, je suis reconnaissante à la météo de nous avoir fait ce cadeau ! Et puis je décide aussi d’aller danser sous la pluie le moment venu

Portez-vous bien.

 

Jour 37 – envie de sortir ?

En ce Jour 37 du confinement, j’ai du me rendre chez le médecin. Rien de grave, et finalement l’occasion de sortir, très légèrement, de mon périmètre. A vrai dire, je me disais même que ce serait une occasion de vivre un instant hors du temps, presque comme avant. Et bien pas du tout !

Jour 37 – le choc !

Une fois dans ma voiture, j’ai tout d’abord caressé l’idée de m’éloigner, de pousser un peu plus loin. Voire même de changer d’arrondissement… J’ai eu des visions des promenades d’avant : descendre l’avenue des Gobelins, m’arrêter rue Mouffetard, déambuler dans la rue, humer les saveurs, écouter le brouhaha des terrasses.

Et puis repartir, direction l’ile Saint Louis, pour flâner sur les quais, et admirer Notre Dame .

Ou encore bifurquer avant pour aller me planter devant le Panthéon.

Mais au lieu de tout ça, bien loin d’un sentiment de liberté, c’est une sensation d’oppression qui m’a envahie. Alors oui, j’ai descendu les Gobelins, le temps d’aller saluer les Nounours, fidèles au poste. Mais ensuite, j’ai fait demi tour, et je suis rentrée chez moi. Je n’ai même pas franchi la frontière de mon arrondissement. Et sur le chemin du retour, en constatant le nombre grandissant de piétons et de voiture, je me suis interrogée sur la suite. Comment vais-je gérer le début du retour à une vie hors de mes murs ? La question reste ouverte, je n’ai pas de réponse.

Et vous, comment voyez-vous le 11 mai et après ?

Jour 36 – message télévisé #onrestensemble

En ce jour 36 du confinement, on le sait, un des aspects le plus difficile est l’éloignement . Et entre autres, la distance imposée entre petits enfants et grands parents. Alors Orange propose une solution originale qui fera tellement plaisir aux papies et mamies : à vous de jouer !

Jour 36 – vous avez un message

Orange a pensé à ces familles éclatées en France, ou même dans un même département, voire même dans la même ville et qui pourtant ne peuvent plus se rencontrer.  Finis les repas en famille, finie la visite dominicale aux grands parents. Alors bien sur, il y a le téléphone. Ou encore Zoom, Whatsapp, Skype et j’en passe. Seulement voilà, tout le monde n’a pas un Iphone ou un Ipad. Et le contact visuel disparait.

Heureusement, il reste la télévision. Et c’est là qu’Orange intervient. En permettant à ceux qui le souhaitent d’envoyer un message à leurs grands parents pendant les pauses pub des plus grandes chaines françaises. Pour maintenir le lien, pour lutter contre l’isolement. Un opérateur qui continue à connecter ses clients, ça a du sens !

Venons en au dispositif « On reste ensemble ».

C’est très simple. vous pouvez filmer avec votre smartphone, en mode portrait ou paysage. En 15 secondes max, vous adressez le message de votre choix à votre grand-mère, votre grand-père, ou les deux ! Puis vous vous rendez sur le site de l’opération, vous chargez votre vidéo et vous donnez les informations demandées : prénom, nom , et idem pour le destinataire. Bien sur, le nom ne sera pas dévoilée au moment de la diffusion, juste le prénom et l’initiale du nom.

Si  votre vidéo est sélectionnée vous recevez un sms pour vous informer de la date et de l’heure de la diffusion !

Imaginez l’émotion ! Aussi bien pour les petits enfants dont la vidéo est sélectionnée, que pour les grands parents quand ils découvriront ce message …

Alors à vous de jouer !

Jour 35 – le voisinage aux temps du confinement

Jour 35 du confinement. Il nous reste 3 semaines avant ce début d’un nouvel inconnu. 3 semaines que j’aurais aimé paisibles et sereines. C’était sans compter sans les nuisances du voisinage. Parce que le voisinage est tel une hydre aux têtes multiples. Difficile à apprivoiser.

Jour 35 – comment se comporter avec son voisinage

Je vais spoiler : j’ai craqué. J’ai pêté un câble, déversé ma bile, vidé mon sac.

Parce que c’est un vacarme épouvantable qui m’a réveillée en ce lundi matin. Un peu comme si l’on perçait le tunnel sous la Manche dans ma chambre. Et là, je l’avoue, j’ai fait le mauvais choix. Au lieu d’aller tranquillement prendre un café, respirer et me poser, j’ai attaqué, tel un pitbull. J’ai enfilé un pantalon, un masque, et je suis allée interpeler le voisin responsable du vacarme. Je dois vous avouer ici et maintenant que ce monsieur a déjà un passif avec nous. Et ce passif a pesé à ce moment précis.

Alors quand je suis allée le voir pour lui dire qu’il aurait été courtois de nous prévenir, il m’a rétorqué : « regardez dans votre boîte aux lettres  » Et quand je lui ai dit que c’était étrange comme approche sachant que nous étions tous à la maison ( qu’est ce que vous ne comprenez pas dans CONFINEMENT) , et qu’il aurait donc pu sonner pour donner l’information il n’a rien rétorqué. A la question : combien de temps vos travaux vont ils durer, la réponse a été : « je ne sais pas, mais les vôtres de travaux, ils ont duré combien de temps ?

Il m’a alors fallu un instant de réflexion pour comprendre … Il faisait référence aux travaux que nous avions entrepris lors de notre emménagement, il y a 15 ans. Monsieur a la mémoire longue !

Après quelques autres échanges que je ne retranscrirai pas là tant ils sont sans intérêt : on sait tous à quel point l’humain, surtout lorsqu’il est arrogant, peut être odieux.

Et je suis donc rentrée chez moi, en passant pour commencer par ma boite aux lettres. Et l’y ai donc trouvé un carton, glissé là dimanche sans doute puisque j’avais vérifié mon courrier samedi . Ou peut-être même dans la nuit de dimanche à lundi.

Et il disait  : « chers voisins, nous allons entreprendre des travaux, désolés pour la gêne occasionnée » . Rien d’autres, pas même une signature ! Parce qui oui, le passif que nous avions avec ce monsieur, c’était un courrier glissé dans notre boite pour une sombre histoire de plante verte. Cette fois encore, sans signature. En d’autres termes, il est coutumier de la lettre anonyme. Et je dois reconnaitre que ces pratiques ont des relents nauséabonds qui éveillent en moi des sentiments violents.

Alors voilà, pendant ce confinement, j’aurais tissé de nouveaux liens avec certains de mes voisins charmants, et rompu définitivement une absence de relations avec de pauvres cons. Pardon …

Prenez bien soin de vous.

Jour 33 et jour 34 – parlons masques

Jour 33 (et 34 ) du confinement . Oui, bon, c’est le weekend, je m’autorise certaines libertés et je fais un article pour 2 jours ! Donc, les masques, on en parle ? Au début, on nous a expliqué qu’ils ne servaient à rien si l’on était en bonne santé. Il s’est ensuite avéré qu’ils étaient finalement une première barrière de protection tout à fait efficace. Et ce quelque soit leur catégorie. Alors finalement, on comprend qu’ils vont nous être très utiles, voire même indispensables à partir du 11 mai. Alors comment on fait ?

Jour 33 – mille et un modèle de masque

Pour les parisiens, Anne Hidalgo, maire de Paris, a donné la réponse. La ville a lancé une fabrication en masse qui permettra d’équiper chaque parisien d’un masque en tissus lavable. C’est déjà une première étape. Même si en fait, il vaut mieux en avoir deux pour alterner le temps de laisser sécher celui qu’on a lavé.

D’autres villes ont également lancé des initiatives individuelles comparables. Mais pour tous ceux qui n’ont pas encore la solution, il y a des réponses, même si l’on ne sait pas coudre !

J’ai moi-même réalisé un masque sur la base d’un tuto trouvé en ligne.

Ici, il s’agit exclusivement de pliage. Et il faut disposer d’élastiques à cheveux et d’un foulard / bandana / tissus découpé d’un drap ou d’une taie d’oreiller ! démonstration dans la vidéo ci dessous.

Si le pliage ne vous tente pas, la marque française d’espadrilles Payote propose de glisser un masque dans votre commande (dans la limite des stocks fabriqués). Le moment parfait pour rêver d’été, acheter français, et recevoir un masque unique en son genre ( les tissus varient bien sur!)

masque tissus Payote
masque tissus Payote

Dans une démarche tout à fait généreuse, la créatrice Charlotte Bialas a fabriqué 200 masques et les offre à toute personne qui en fait la demande ! Rendez-vous sur son compte Instagram pour toutes les informations.

masque Charlotte Bialas
masque Charlotte Bialas

Voilà, maintenant, vous avez l’embarras du choix !

Prenez soin de vous.

Jour 32 – sur un air d’Opéra

Ce jour 32 du confinement sera mon vendredi confession. Je ne suis pas une experte en opéra. Je dois reconnaitre qu’au fil des ans, ce manque de culture m’a manqué. J’aurais aimé pouvoir reconnaitre un compositeur après quelques notes, ou encore un aria sans l’ombre d’une hésitation. Mais ce n’a jamais été le cas. Voilà pourquoi l’opéra a envahi notre espace sonore matinal en cette période hors du commun.

La Callas
La Callas

Jour 32 – L’Opéra de Paris nous accompagne

Il faut dire que l’Opéra de Paris a mis en place tout un dispositif permettant d’apprivoiser cet art. Pour commencer, les plus grands spectacles présentés par l’Opéra de Paris sont mis en ligne, jour après jour, offerts au grand public. De cette façon, tous ceux qui n’ont pas osé se rendre à l’Opéra, ceux qui n’en n’ont pas les moyens, tous les amateurs et les curieux peuvent ainsi découvrir les grands classiques, opéras comme ballets.

Au programme actuellement par exemple : Les Indes Galantes de Rameau. Cet opéra ballet est le premier de genre, né en France au XVIIème siècle.

Un Opéra emblématique à connaitre absolument !

Ensuite, pour ceux qui ont envie de fredonner les grands airs, il y a l’Académie chez soi.

La Traviata

Et enfin, pour parfaire ses connaissances générales, l’Opera de Paris a lancé une application qui porte bien son nom : ARIA. Vous deviendrez accro aux quizz proposés, et incollables sur tous les sujets liées à l’Opéra !

Et pour finir, conseil d’ami, redécouvrez tous les plus grands airs d’Opéra avec la voie céleste la plus célèbre du siècle dernier : La Callas.

Prenez soin de vous.

Jour 31 – déçue

En ce jour 31 du confinement, j’ai besoin d’une pause. Regarder le ciel bleu, prendre le temps de caresser mon chien. La promener, apprécier, puis rentrer. Pas de courses à faire, aucune réflexion sur de nouveaux projets, rien. Le calme, le repos, laisser du temps au temps. Entre autres parce que je suis déçue.

Jour 31 – réflexion sur les relations humaines

Cette période m’a permis d’explorer la variété des relations humaines. Et c’est, comme à chaque fois, une source de perplexité. Ce confinement est indéniablement une occasion de comprendre vraiment qui sont celles et ceux autour de nous qui comptent, et ceux pour lesquels nous comptons aussi. Avec son lot de déceptions, et son lot de bonnes surprises aussi !

Pour ce qui est des amis, certains ont naturellement donné des nouvelles. D’autres ont accueilli avec plaisir les nouvelles que je donnais, et l’intérêt que je leur portais. Et globalement, les liens sont intacts, voire même renforcés.

Et puis il y a le domaine professionnel. Et là, la réalité a été plus violente. J’avais la naïveté de penser qu’au fil des ans, de vraies relations s’étaient créées.  Mais de fait,  à quelques exceptions près, que j’ai remerciées en direct, aucun contact. Pas de mail, pas plus de sms, rien. Le silence radio. Je parle de toutes ces agences si promptes à me solliciter pour leurs clients, à demander comme un service de parler de telle ou telle actualité. Tous ont oublié l’humain que je suis, moi, derrière mon blog, mon compte Insta ou mon Twitter.

Au début donc, silence de mort. Puis, peu à peu, j’ai commencé à recevoir à nouveau des communiqués de presse, des listes à la Prévert de jolies initiatives de telle ou telle marque. Sans oublier les suggestions de recettes, avec les plats ou ustensiles indispensables pour les réussir. Et aussi les activités à faire en temps de confinement, et j’en passe. Sans oublier des demandes en message privé, accompagnées de « ce serait sympa d’en parler » et autres formulations.

Et bien non, j’en ai assez ! Etant donné que je ne suis pas rémunérée, la moindre des choses est d’entretenir la relation, de continuer à me donner envie. Et si ce n’est pas le cas, je vous garantis que j’irai trouver mes actualités et mes sujets par mes propres moyens !

Voilà, il fallait que ce soit dit.

Prenez soin de vous, prenons soin de nous.