Jour 30 – offrez vous des fleurs

J’adore avoir des fleurs chez moi. Je trouve que cela ajoute de la vie et de la couleur, donc de la joie ! En cette période de confinement, il n’est plus possible de s’offrir un petit bouquet en passant chez son fleuriste de quartier.

fleurs françaises - Monsieur Marguerite
fleurs françaises – Monsieur Marguerite

Alors j’ai exploré l’offre en ligne, et voici mon bilan. A vous de choisir !

Jour 30 – des fleurs chez Monsieur Marguerite

Monsieur Marguerite est un fleuriste engagé. Dans son manifeste, la marque, créée en 2016, prend des engagements forts. Les fleurs proviennent de producteurs locaux pour 70%, l’objectif étant de 100% en 2021.Il s’agit systématiquement de variétés de saison, cultivées sans chauffage, et en culture raisonnée. Pour le packaging, Monsieur Marguerite privilégie les matières renouvelables. Enfin, cartons, déchets verts et consommables sont triés. En cette période de confinement monsieur Marguerite propose des bouquets solidaires : constitués de fleurs de saison françaises, ils permettront à leurs producteurs d’éviter de jeter intégralement la récolte. Personnellement j’ai choisi le bouquet de pivoines : 10 pivoines pour 30€ et des frais de port de 6€90.
Ces fleurs sont les plus généreuses qui soient : elles offrent un nouveau bouquet jour après jour.

D’excellente qualité elles on tenu une semaine entière ! Un vrai bonheur. A tel point que j’en ai commandé à nouveau !
Parce qu’en plus la livraison est parfaite : sans contact et dans un créneau de quelques heures. D’ailleurs, ce n’est pas le sujet puisque de toutes façons on est tout le temps à la maison !

Fleurs d’ici

Dans une volonté d’acheter français j’ai examiné le site de Fleurs d’ici que j’avais découvert au salon « Changenow » au Grand Palais. Là aussi des engagements forts. Les fleurs utilisées sont d’ores et déjà 100% françaises.
Les bouquets sont beaux, les fleurs locales. Le site est très pédagogique puisque, tout comme chez Monsieur Marguerite, il explique le bilan carbone d’un bouquet dont les fleurs traversent le monde pour arriver jusque chez nous. Un argument imbattable pour nous convaincre d’acheter français.
Malheureusement, en cette période de confinement, un coût de 15€ pour le port est ajouté à celui du bouquet . Un encart explique que cela est dû aux difficultés rencontrées par les partenaires de livraison. Mais la j’avoue que devoir ajouter 15€ pour un bouquet à 44€ a refroidi mon enthousiasme. Dès que le confinement aura pris fin par contre, je tenterai avec plaisir !

Le petit dernier – bergamote

Chez Bergamotte, sans doute le plus connu des trois, les fleurs sont sélectionnées avec attention, mais ne sont pas systématiquement françaises
Il existe néanmoins des bouquets 100% français, ce pour quoi j’ai opté ! Ici, on parle de bouquet mêlant plusieurs types de fleurs et de feuillage d’agrément. Le coût est donc plus élevé que pour les bouquets solidaires de monsieur Marguerite mais pour une proposition différente. Ainsi, j’ai choisi le bouquet Saint Raphael contenant 5 pivoines accompagnées de statice et d’eucalyptus pour un coût de 45,9€ plus des frais de port de 7€90
Je me suis rendue compte après commande qu’une des fleurs ne provenait pas de France mais de Sicile. Par contre le site propose un bouquet 100% français : le Hyères avec 10 pivoines et de l’eucalyptus pour 39€90 je le saurai pour la prochaine fois !

Bergamotte - bouquet Saint Raphael
Bergamotte – bouquet Saint Raphael

Alors, tentés ?

Prenez soin de vous, prenons soin de nous.

Jour 29 – premier jour du reste du confinement

Et voilà, nous avons une perspective, une date cible. Nous commençons à pouvoir nous projeter, avec toutes les questions qui demeurent en suspend bien sûr, mais avec une direction néanmoins. Comme une lumière au bout du confinement.

Jour 29 – autrement dit J-27

Hier soir la France entière était pendue aux lèvres d’Emmanuel Macron. Certains avaient d’ores et déjà prévu leur série de récriminations, d’autres écoutaient avec espoir, et chacun cherchait dans son discours la réponse à ses propres interrogations, ses propres doutes. Un grand nombre d’éléments factuels et datés ont été listés. Il y a bien sûr la date du début de la mise en œuvre des nouvelles étapes : le 11 mai. La réponse concernant un certain type d’activités : restaurants, bars et musées resteront fermés. Quand aux festivals, en tous cas ceux qui n’avaient pas déjà annoncé leur report, ils ne pourront pas se tenir avant le 14 juillet. Et puis il y a les écoles, avec beaucoup de questions encore sur les modalités d’ouverture. On peut attendre que les réponses commenceront à être fournies dès aujourd’hui. Le ministre de l’éducation a d’ores et déjà lancé des pistes et des actions. J’ai retenu aussi la possibilité désormais pour les familles d’aller rendre une dernière visite aux patients terminaux. Le manque d’humanité des mesures de la première période du confinement m’avait bouleversée, sans doute pour des raisons plus personnelles. Nous en savons plus bien sur, et nous ne savons pas tout pour autant. Pourtant, je me surprends déjà à penser à cette fameuse date du 11 mai. Comment la rendre unique ? Que ferai-je ce jour là, le premier jour du reste de nos vies ?

Et vous, le savez-vous ?

 

Jour 28 – oups, I did it again !

Je vous le disais, la tension monte. Et avec elle, mon seuil de résistance baisse. Résistance à tous ceux qui assènent leurs certitudes, aux donneurs de leçons. Et pire encore, à ceux qui garantissent qu’ils auraient mieux fait, qu’ils savent aujourd’hui ce qu’il faut faire, et qui l’exigent, en toute arrogance. Alors voilà, aujourd’hui, en ce jour 28 du confinement en France, et à quelques heures du discours du président, j’ai encore réagi à des propos qui m’ont mise hors de moi. Promis, je ne recommencerai pas.

Jour 28 – Twitter, pour moi, le silence sera roi

Aujourd’hui donc, je suis tombée, tout à fait par hasard, sur un tweet en anglais d’une journaliste américaine qui exprimait ses exigences vis à vis d’Emmanuel Macron. J’ai toujours été stupéfaite par l’arrogance de façon générale.  Asséner des certitudes ne m’a jamais convaincue. Et encore moins lorsqu’elles sont émises par par celles et ceux qui n’ont aucune autre légitimité que l’amour qu’ils ont d’eux même. Alors c’est vrai, sur Twitter, ce ne sont pas les simili experts qui manquent. Pourquoi me suis-je arrêtée à ce tweet en particulier ? Parce qu’il était en anglais ! De deux choses l’une : ou bien cette personne, journaliste pour un hebdomadaire américain de grande qualité d’ailleurs, n’habite pas en France, et dans ce cas, qu’elle se préoccupe d’abord de la situation dans son pays. Et il y a beaucoup à dire sur ce sujet ! Ou bien elle réside effectivement ici, voire même a la nationalité française, auquel cas pourquoi cette double peine : des exigences et des directives sur un ton péremptoire, et sans faire l’effort de le faire dans la langue du président interpellé ? Voilà pourquoi je me suis énervée ! Il y avait le fond, il y avait la forme, la coupe était pleine ! S’en est suivi un échange sans intérêt, comme c’est toujours le cas sur Twitter d’ailleurs… Et voilà, je m’étais encore laissée prendre dans la spirale infernale de ce réseau trop souvent asocial. Alors c’est décidé, désormais, le silence sera ma seule réaction. Pour ma santé mentale, et pour me concentrer sur l‘essentiel, qui bien sur, est ailleurs. Et puis finalement, cela m’a permis de pratiquer un peu mon anglais. Ne dit-on pas « every cloud has a siver lining » ?

 

Jour 27 – Demain, nous saurons

Jour 27, weekend de Pâques, et en théorie, il ne reste que quelques jours de confinement. Je veux dire, si l’on s’en tient aux dernières annonces en date qui donnaient le 15 avril comme fin de partie. Mais demain, le président Emmanuel Macron prendra la parole. Nous savons déjà qu’il prolongera le confinement.

Jour 27 – prolongation du confinement

Ce qui est amusant ( c’est insupportable ces commentaires et ces débats alors qu’il n’a pas encore parlé !) c’est que les esprits se déchainent déjà, dans la presse comme sur les réseaux sociaux.

Et chacun y va de son opinion, de son analyse. Le tout basé sur rien ou pas grand chose. On se demande bien ce qu’ils pourront ajouter lorsque le président aura finalement parlé.Sans parler des affirmations scientifiques de haute voltige, concernant la pertinence du maintien du confinement, ou pas. Emises par des personnes de tous les domaines professionnels, et de préférence pas celui de la santé. Ou encore sur l’efficacité d’un médicament en cours de test, ou pas. C’est comme si la France entière était devenue experte en recherche médicale et phénomènes viraux.

Alors on se demande : jusqu’à quand ? Et les hypothèses vont bon train. Et soudain, ça m’a frappé. Même si j’aurais aimé croire à la version « encore deux semaines et le 29 avril on va pouvoir émerger » , je n’y crois plus ! Pourquoi ? Parce qu’il est évident que si c’était la décision annoncée, les célèbres ponts de la première quinzaine de mai projetteraient des millions de personnes en quête de nature et d’extérieurs sur les routes de France. Avec le risque que les professionnels ( les vrais) annoncent : une deuxième vague encore plus violente que la première à peine maitrisée à ce jour. Alors demain soir j’écouterai Emmanuel Macron avec attention quand il nous annoncera que nous en avons encore pour un mois.

Prenez bien soin de vous.

 

 

Jour 26 – tension

Certains commencent à craquer. D’autres ont perdu l’enthousiasme et l’énergie des débuts. Et aujourd’hui, jour 26 du confinement, j’ai réagi à un tweet politique, ce que je fais jamais. Je me suis énervée ! Et je l’ai fait savoir. Alors pourquoi ?

Jour 26 – après sera-t-il différent ?

Nous vivons un évènement planétaire  sans précédent. Les humains à travers le monde doivent faire face au même péril, sans considération de nationalité, de genre ou de localisation géographique. Certains d’entre nous sont néanmoins bien mieux lotis. Citoyens d’un pays au système de santé solide, disponible, gratuit, nous savons que quoi qu’il arrive, nous serons pris en charge.

Et j’ai cette certitude que c’est cette chance qui nous donne une responsabilité. Elle nous rend responsables du monde de demain. Celui que nous laisserons aux générations futures.

Dans mon esprit, cela devrait commencer par une cohésion des esprits. Et aussi par un changement profond face à cette situation et ce qu’elle augure de demain.

Quand je parle de changement profond, il s’agit de notre façon de consommer, de nous déplacer bien sur, de travailler aussi. Et notre façon d’échanger avec ceux qui ne pensent pas comme nous.

Et là, force est de constater que rien ne change, ou pas grand chose.

Après une période d’accalmie sur Twitter, les manoeuvres politiques reprennent de plus belle. Jamais dans le constructif, toujours dans la critique. Jamais dans la proposition, toujours dans la destruction.

Voilà pourquoi  je me suis énervée. Contre les donneurs de leçons, les critiques gratuites. Voire même les pseudo interrogations, plus hypocrites encore que les attaques frontales.

De certains protagonistes du monde politiques, je n’attends rien, et depuis longtemps. Ils ont un rôle, un personnage créé et entretenu. Mais de ceux en qui j’ai une certaines confiance, j’attends qu’ils donnent le meilleur. Et quand ce n’est pas le cas, la déception est plus violente.

Je m’en remettrai, mais est ce que ce sera le cas de notre pays, et de notre monde? Là, je suis de moins en moins optimiste.

Passez une belle journée.

Jour 25 – weekend pascal

En ce jour 25, vendredi du weekend de Pâques, le produit de première nécessité sera indéniablement le chocolat. Parce que confinement ou pas, qui va nous priver d’une quête de douceur, que ce soit dans les jardins, les jardinières, ou encore sous les lits et derrière les coussins. Quant aux cérémonies religieuses, elles se feront confinées. Il y a cependant une grande Dame sur laquelle tous les regards ont été braqués aujourd’hui.

Jour 25 – Notre-Dame de Paris vibre à l’Ave Maria

Pour ce weekend de Pâques unique en son genre, la cathédrale Notre-Dame de Paris a ouvert ses portes, presqu’un an après l’incendie terrible qui l’a ravagée. Une émotion très particulière j’imagine pour ceux qui ont eu le privilège de pouvoir pénétrer dans le lieux.

On a pu voir que le sol avait été débarrassé de ses gravas, et surtout que la cathédrale avait repris ses esprits.

Il ne nous reste plus qu’à être très patients et à espérer que, très bientôt, nous pourrons recommencer à l’admirer de plus près. Avant bien sur de pouvoir y pénétrer à nouveau. Mais ça, c’est une autre histoire !

Très joyeuses Pâques à tous ! Prenez soin de vous.

Jour 24 – une certaine routine

Les journées s’égrènent doucement, et ce jour 24 ressemble désormais dangereusement aux précédents. Je crois que l’on peut désormais dire que je me suis installée dans une  certaine routine. S’habitue-t-on vraiment à toute situation ?

Jour 24 – ma semaine type de confinée

Si j’employais le vocabulaire Facebook pour décrire mon statut professionnel, je dirais « c’est compliqué« . Du coup, je n’ai pas de contraintes horaires, pas de visio conference ou de pont tel sur lequel me connecter. Et seulement quelques rares sollicitations extérieures. Ceci bien sur impacte grandement mon quotidien ! Alors , sans que je ne le décide vraiment, une routine s’est installée. Rassurante ou déprimante ? Trop tôt pour le dire !

Bien sur, tout commence par la promenade du chien

Et puis la séance (quasi) quotidienne de sport : abdo fessiers,  course sur le tapis de course dépoussiéré pour l’occasion.

Ensuite, direction les fourneaux. A vrai dire je fais une légère overdose ( ARRETEZ DE POSTER DE LA BOUFFE SUR TOUS VOS COMPTES INSTAGRAM !!!!) de recettes partagées sur les réseaux sociaux en quantité que je qualifierais d’indécente…Mais cela ne m’empêche pas de cuisiner. On peut même dire que je le fais bien plus qu’habituellement. Le défi : faire bon et varié, sain aussi bien sur, sans avoir à faire des courses plus qu’une fois par semaine !

Les courses, on en parle ? Dans mon esprit, partir faire mes courses alimentaires est devenu une corvée, plus même, une mission commando.

Cette image date du début du confinement, ce qui explique la doudoune. Mais le reste est toujours d’actualité : caddie personnel, gants, masques, et même lingettes désinfectantes. Ensuite, il y a la file d’attente. D’abord dehors (en moyenne 30/40 minutes au Monoprix de l’avenue d’Italie). Puis, à l’intérieur, ne pas toucher directement les poignées, éviter les autres clients dans les allées… Bref, loin de la partie de plaisir !

Pour la dimension intellectuelle, il y a les heures d’écriture bien sur. Et puis d’éventuels réflexions sur de nouveaux projets. Mais j’avoue que je n’ai pas toujours l’énergie pour cet aspect là.

Lecture, séries ( parfois 1, parfois 2…saisons ou épisodes!)  quelques coups de fil, beaucoup, longs. On a tellement de choses à se dire soudain, alors que l’on ne voit plus personne ! En fait, dans certains cas, les liens se reserrent même.

Et puis encore une promenade pour le chien…

Bien sur, il faut se tenir informé. Et puis il y a l’apéro balcon, ou l’apéro skype, avant d’applaudir à 20h00.

Diner, et finalement, la journée est passée...

Et vous, votre routine ? Ou bien êtes vous capable de réinventer votre journée jour après jour ?

Jour 23 – j’ai découvert ZOOM

Il est capital pour moi de sortir de cette période de confinement avec la certitude d’avoir appris, produit, crée. Comme évoqué précédemment je me suis donc penchée sur le nouveau réseau à la mode : TikTok. Mais en ce jour 23 j’ai utilisé Zoom pour la première fois. Pour fêter le premier jour des Pâques juives : Pessah.

Jour 23 – la technologie au service de la tradition

Ce mercredi 8 avril est le premier jour des Pâques juives. Habituellement cette fête se passe en famille, en chansons et en prières, autour d’une table chargée de plats traditionnels. Les adultes prient, les enfants reprennent en chœur les refrains. Cette histoire d’esclaves libérés du joug des pharaons d’Egypte. Ils quittent le pays de leur malheur pour partir vers la liberté.
Alors bien sûr il a fallu célébrer cette fête qui parle de chemin de liberté en étant enfermés, en confinement. Mais c’est cette technologie à laquelle on reproche souvent d’isoler les individus des autres, qui nous a sauvés cette année. Grâce à elle la fête a pu se célébrer en rassemblant des familles dispersées aux quatre coins de France, et dans le monde entier.
C’est cette même technologie qui commence à permettre aux personnes âgées confinées dans leurs Ehpad où seules à domicile de se rapprocher de ceux qu’elles aiment.
Alors il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de très bonnes fêtes.

Hag sameah

Jour 22 – j’ai regardé des séries

En ce jour 22, je fais un premier bilan télévisuel. Trois séries m’ont particulièrement marquée. Trois séries dont les protagonistes sont des femmes. Leur parcours semblent n’avoir que très peu en commun. Il se déroulent à des époques différentes, géographiquement éloignés. Pourtant chaque destinée est sous tendue par cette même volonté absolue d’écouter sa propre voix.

Unorthodox

Unorthodox - renaissance
Unorthodox – renaissance

Cette mini série en quatre épisodes se déroule aujourd’hui, au XXIème siècle.  Elle retrace le parcours d’une femme qui naît et grandit dans la communauté juive orthodoxe la plus conservatrice de Brooklyn. Privée d’éducation, avec pour seule perspective celle de se marier et d’enfanter encore et encore. Et pourtant, une jeune femme, Etsy, décide de prendre son destin en main et d’écouter sa propre voix. Inspirée de l’histoire vraie de l’auteure Deborah Feldman « Unorthodox »  décrit le quotidien au sein de cette communauté . Un subtil jeu de flash backs autour de la principale protagoniste maintient le suspens et nous laisse découvrir sa vie par petites touches parfaitement maîtrisées. Sans jugement ni parti pris, sans sombrer dans la facilité d’une une approche manichéenne. On apprend beaucoup sur cette communauté enferrée dans un passé révolu. Et l’on comprend d’autant mieux le courage  extraordinaire d’Etsy prête à plonger dans un inconnu aussi excitant que terrifiant pour enfin tracer sa propre voix.

Self Made: Inspired by The Life of Madam C.J. Walker

Nous sommes à la fin du XIXème siècle. Une femme que rien ne destine à une vie d’exception va créer un empire de produits de beauté. C’est la comédienne Octavia Spencer, Oscar du meilleur second rôle féminin en 2012 pour « La Couleur des sentiments » qui joue le rôle de C.J Walker. Née en Louisiane, elle est la première de sa famille à naitre libre. Toute sa vie elle luttera pour son indépendance et pour l’émancipation des femmes afro-américaines. Envers et contre tous, elle montera un empire cosmétique et entrera dans le célèbre Guinness book of records en tant que « première Afro-Américaine millionnaire de l’histoire « . A déguster sans modération.

The crown

Avec The Crown on plonge dans l’histoire avec un grand H. Le hasard a voulu que je visualise le premier épisode précisément le 5 avril 2020, jour du discours tant attendu de la Reine Elisabeth II.
Celle collusion chronologique m’a immédiatement plongée dans la vie de cette souveraine à la destinée unique au sens premier du thème. Je n’en suis qu’à la moitié de la seconde saison et pourtant j’ai déjà l’impression d’avoir tant appris sur la femme qui se cache derrière la couronne et le titre. On comprend à quel point l’histoire se répète au fil du siècle de la vie de la souveraine. Les crises personnelles mais aussi politiques qu’elle a affrontées et qu’elle a surmontées avec succès. Je vous laisse, il me reste encore une saison et demie à dévorer !

J’ai aimé côtoyer ces femmes qui ont su prendre leur destin en main et habité leur vie comme peu d’entre nous avons le courage de le faire. Une vraie source d’inspiration en ces temps hors normes.

 

 

Jour 21 – il pleut.. Et le moral , ça va ?

Aujourd’hui nous sommes arrivés à 3 semaines pleines de confinement. 3 semaines de soleil, de temps exceptionnellement printanier. Et pourtant, aujourd’hui, jour 21 du confinement, il pleut.

Jour 21 – il pleut, comment va le moral ?

Nous n’avons pas eu depuis des années une telle météo en ces mois de mars et avril. Du soleil, toujours et encore. Mais aussi une température douce et clémente. Tous les ingrédients parfaits pour donner des envies d’ailleurs, d’extérieur en tous cas. Et le temps n’en semble que  plus long. Le choix a été fait de nous annoncer le confinement et son prolongement par périodes de 2 semaines seulement. Mais nous sommes réalistes Il va falloir tenir encore un tout petit peu plus que cela. Sans parler de l’après. Qui pourra sortir d’abord, dans quelles régions, après quels tests ?

Autant d’incertitudes, de doutes qui favorisent une certaine inquiétude, pour ne pas parler de stress !

Et vous, vous en êtes où ? Voici un petit graphique ( par Philippe Bodino sur Twitter)