KIDIMO – les mots pour le dire

Enfin les lettres pour le dire plutôt ! KIDIMO c’est la possibilité de jouer avec les mots pour une décoration joyeuse et colorée. Les plus grandes adresses ne s’y sont pas trompées puisque c’est chez Merci que je les ai vues la première fois, ces lettres qui ont traversé le temps pour revivre à l’infini. Ils avaient déjà tout compris !

KIDIMO – Paris en toutes lettres

26 lettres, des dizaines de variantes pour chacune d’entre elles, modèle, taille, couleur , et des milliers de possibilités ! Alors à tout seigneur tout honneur. Commençons par Paris ! Elle se décline en 5 lettres et mille et une façons.

Et ce n’est là qu’un petit échantillon de ce qu’il est possible de faire, parce que l’on peut indéniablement laisser libre cours à son imagination. En version clignotante, monochrome, totalement dépareillée, tout est autorisé.

KIDIMO – donner du sens à votre déco

La décoration est une affaire de goût. J’adore affirmer des platitudes et enfoncer des portes ouvertes !

Il faut reconnaitre que les lettre KIDIMO donnent une touche unique à un salon, une chambre ou un bureau. En format géant et clignotant pour déclarer son amour aux USA. En mode message secret, choix de vie, ou petit mot doux.

Vente éphémère à prix cassés

Et voilà la bonne nouvelle du weekend : vous allez vous aussi pouvoir créer votre univers de mots. Le Big Cleaning Day est arrivé !

Ce samedi 23, dès 09h00 du matin vous allez pouvoir vous rendre dans l’antre des lettres et des mots, et créer les vôtres. Des réductions spectaculaires pour ce qui sera votre décoration personnelle et unique. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.

THE BIG CLEANING DAY KIDIMO Samedi 23 Juin de 9 H à 19 H

En fond de cour

Avec la collaboration avec Marins de Paris
Plus de 2000 lettres d’enseignes vintage, de 1 cm à 3,60 m et autres curiosités chiffres, étoiles…
Jusqu’à – 75% sur certaines pièces

 

Coffee shop parisiens – sélection

Le coffee shop a fait son apparition partout dans le monde ces dernières années. Et puis il est arrivé à Paris. Perplexe devant le concept, j’ai essayé de comprendre. Et j’ai identifié un certain nombre d’éléments distinctifs. Une décoration épurée, et hyper instagramable de préférence, un café de qualité, un barista aux gestes précis, un mobilier style nordique, et puis du WIFI. Mais est-ce que cela suffit ? Voyons ensemble si j’ai bien tout compris en explorant les multiples styles de coffee shops.

Coffee shops en mode café de qualité et banana bread

Pour commencer, parlons de ces coffee shop à la proposition simple et directe : café et gâteau.

boots café – le plus instagrammable de tous

Sa façade est régulièrement sur nos feeds Insta, tout le monde connait les petits cubes tabourets colorés installés devant la porte et qui sont toujours pris d’assaut. Par tous temps, en toute saison, la devanture bleue de cette ancienne cordonnerie s’impose à nous, que l’on soit branché mode, beauté, food ou art de vivre.

Alors j’ai fini par me décider. Et j’ai poussé la porte. Pas trop pour ne pas bousculer les 3 personnes installées à l’intérieur. Parce qu’il s’agit là sans aucun doute du plus petit coffee shop de Paris. Cette boutique est si exigüe qu’on peut à peine y tenir debout, tout particulièrement quand les quelques places assises sont occupées.

Pour le café, il s’agit de la marque Five Elephant. Il s’agit d’une brûlerie berlinoise, spécialisée dans le café de qualité, respecteux de l’environnement et des producteurs qui le fournissent. On peut consommer le café sur place ou à emporter comme dans tout coffee shop qui se respecte. Et on n’oublie pas le banana bread pour l’accompagner.

Boot café 19 rue du Pont au Choux 75003 Paris 01 73 70 14 57

Ten Belles – il porte bien son nom

Les créateurs du coffee shop 10 belles ont eu l’idée brillante de prendre l’adresse et d’en faire son nom. Facile à retenir, facile à retrouver.

Ici, le café est la vraie valeur sure : il provient de la Brûlerie de Belleville. Des bananas breads que j’ai testés, celui ci est en haut de la liste ! De toutes les assises que j’ai testées, celles ci sont les plus dures. D’ailleurs, il vous suffit de jeter un oeil aux tabourets à l’extérieur : un incontournable du coffee shop trendy.

On note que cette adresse, que j’ai volontairement insérée dans la liste café et banana bread propose néanmoins une offre déjeuner pour ceux qui ne craignent pas d’être assis pendant plus de 10 minutes sur des assises aussi inconfortables qu’elles en ont l’air !

Ten Belles 10 rue de la Grange aux Belle 75010 Paris 

Cuiller – multi adresses

Ici encore, le café est roi ! Les cafés sont torréfiés par un artisan parisien, spécifiquement pour Cuillier. Ils proviennent de petits producteurs, changent au fil des saisons, et son servis par des baristas expérimentés. Là, on a affaire à une franchise puisque plusieurs adresses Cuillier se sont ouvertes dans tous les quartiers branchés de Paris depuis le 1er en 2015. Si je vous dis : Marais, Sentier, Abbesses, Grenelle, tout est dit n’est ce pas ? Je dirais que Cuillier est une version hype de Starbucks. Aoutch, je l’ai dit !

Café Kitsune – le must des blogueuses mode

Je disais que le Boot Café est le plus petit de tous, mais le Kitsuné vient en seconde position. Son atout majeur : idéalement situé sous les arcades des jardins du Palais Royal. encore une adresse Instagram super friendly ! Pour ce qui concerne le café, Kitsuné a créé sa propre marque, et toute une série d’objets dérivés, que l’on peut acheter sur place si on ne peut pas supporter de quitter le lieu…

Café Kitsune 51 galerie Montpensier 75001 Paris

Coffee shop – on y déjeune aussi

L’intitulé coffee shop couvre finalement une assez large gamme d’adresses. Dont celles qui offrent plus que du café et les quelques pâtisseries qui les accompagnent.

Strada café – de l’espace enfin

Parce qu’on oublie jamais son premier amour, je dirais que le Strada Café, rue Monge, est mon coup de coeur en termes de coffee shop parisien . Ici, les planètes étaient alignées le jour où j’ai décidé d’y pendre un café. Et un cookie aussi. Le meilleur que j’ai mangé de ma vie – sans aucune exagération bien sur. Ici, il y a de la place. Tellement de place qu’entre le comptoir et la salle elle même on pourrait un instant s’imaginer dans un café brasserie parisien traditionnel. J’espère qu’ils ne prendront pas ce compliment pour une insulte !

Strada café 24 rue Monge 75005 PARIS

IMA

J’ai testé cette adresse du quai de Valmy pour déjeuner. Dans un joyeux désordre, cuisine ouverte et caisses de légumes frais prêts à être cuisinés pour de délicieuses tartes salées et salades. Mais IMA est ouvert dès le matin et propose une variété de boissons chaudes, dont du café bien sur. Et si la partie petit déjeuner est aussi bonne que le déjeuner, je suis partante !

coffee shop – version concept

Enfin, il y a les coffee shop qui ne se contentent pas de proposer du café et se mettent en mode concept.

Fringe et la photo

Ici, le concept est roi. Devrait-on créer ici l’intitulé « concept coffee shop » ? Chez Fringe, la première revendication est bien le café néanmoins. Et le thé ainsi que le chocolat. Tous en provenance directe de ceux qui les produisent.

Mais ce n’est pas tout clairement. Fringe a une deuxième corde à son arc : la photographie. Ainsi, en dégustant un café, vous pourrez admirer les expositions organisées sur place, ou encore parcourir les livres et les magazines sur le sujet.

Fringe 106 rue de Turenne 75003 Paris

Peloton café et le vélo

Dans une autre catégorie, le Peloton café propose des tours de Paris à vélo. Le café est un prétexte, un point de rencontre. Même s’il s’agit de café en provenance directe de la brûlerie de Belleville. Au Peloton café, vous verrez surtout des cyclistes en train de savourer la gaufre de leur Paris e-bike breakfast .

Ici, on est en mode « un café et un vélo » s’il vous plait !

Peloton café 17 Rue du Pont Louis-Philippe, 75004 Paris

Je concluerai donc en disant que, malgré cette enquête approfondie  je n’ai pas encore vraiment bien cerné l’intérêt de ce nouveau concept plus ou moins né avec le 21ème siècle. Et pour ceux qui prendraient la grosse tête, il leur suffira de garder en tête le fait que le premier d’entre eux s’appelle Starbucks !

La Monnaie de Paris – la doyenne et pas une ride

La Monnaie de Paris – un musée, des musées

La monnaie de Paris est une institution parisienne fondée en 864, ce qui en fait donc la plus vieille entreprise du monde ! Elle a pris ses quartiers quai de Conti en 1775.

Monnaie de Paris - 11 quai de Conti
Monnaie de Paris – 11 quai de Conti

Telle une belle endormie, après des années de travaux suite au projet de transformation lancé en 2009, elle a réouvert ses portes et ne cessera de nous surprendre.

Le projet était ambitieux : associer l’industriel, le culturel, le commercial sans oublier la restauration.

Et tout cela est mis en oeuvre, sur place, mais aussi sur le site internet du lieu, histoire de se retrouver dans les multiples options de découverte proposées.

Commençons donc par le culturel.

Activité historique

La Monnaie de Paris propose d’une part de plonger dans l’activité historique de l’établissement, c’est à dire la fabrication de pièces.

Cette découverte se fera grâce à la présence des artisans eux même que l’on peut observer en action, mais aussi grâce à des dispositifs numériques qui permettent d’admirer chaque geste, chaque opération, en situation.

Expositions temporaires

Toujours dans le domaine culturel, la deuxième possibilité est de visiter les expositions temporaires.

De l’art contemporain, des expositions photos, des installations spectaculaires dans les salons de cette superbe bâtisse, la programmation est originale et inventive.

La première exposition que j’y ai visitée était étonnante et ludique : Take me I’m yours. Le concept était simple : on pouvait repartir avec des objets exposés de salle en salle, comme ces charmantes petites Tour Eiffel, ou encore les cartes postales épinglées sur les murs !

Actuellement, c’est une exposition dédiée aux femmes qui est proposée : Women house, jusqu’au 28 janvier. Il est encore temps d’y aller !

La Monnaie de Paris – se restaurer

A La Monnaie de Paris, on nourrit l’esprit, mais pas que. En effet, deux spots permettent de se restaurer sur place.

Un restaurant étoilé

C’est dans cette superbe bâtisse historique que Guy Savoy a décidé de revêtir son tablier pour créer sa nouvelle adresse gourmande. Le restaurant, qui porte son nom, est installé dans ce cadre somptueux, et ses salons portent les noms très évocateurs de salon des bouquinistes, salon vert galant,  salon bibliothèque ou belles bacchantes.

Salon Vert Galant - photo du site https://www.guysavoy.com
Salon Vert Galant – photo du site https://www.guysavoy.com

Un restaurant étoilé, avec une proposition spécial déjeuner pour un tarif unique de 130€ permettant de choisir entrée, plat et dessert dans l’intégralité de la carte.

Un café restaurant fait maison

Pour une petite faim de qualité mais sans se ruiner, Frappé est le nouveau spot gourmand du quartier.

Pour déjeuner, prendre un café, un goûter, et même un brunch le weekend, samedi comme dimanche.

C’est Bloom qui est à l’origine de cette adresse. Le restaurant, dont la signature est le « fait maison »,  avec des produits locaux, décline ici en mode cantine chic son concept qui fait fureur.

On y mange bien, dans un cadre agréable, et à des prix abordables !

La monnaie de Paris – une boutique

Et puis parce qu’on aime repartir avec un souvenir, il faut bien sur une boutique. Et celle-ci n’est pas comme les autres.

Elles est installée dans la fonderie historique du la Monnaie de Paris.

Et puis sa proposition est unique : en effet, il ne s’agit pas des traditionnels produits dérivés, mais de pièces, fabriquées sur place. Avec des collections plus spectaculaires les unes que les autres, en partenariat avec de grand noms du savoir faire français comme de la mode.

Actuellement en magasin, les pièces créées en collaboration avec Jean-Paul Gautier.

Chacune est superbement présentée dans un écrin illustré, et elles sont toutes gravées différemment en fonction du thème et de la région concernée. De petites merveilles à collectionner sans se ruiner !

Vous l’aurez compris, La Monnaie de Paris à beaucoup  à offrir, et je comprends que ce n’est pas fini puisque l’ouverture de nouvelles boutiques est prévue très bientôt.

A suivre donc !

Monnaie de Paris 11 quai de Conti 75006 Paris

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

La Goutte d’or – the place to be

La Goutte d’Or – une découverte

Comme un nom qui bruisse dans la ville, comme un quartier qui renait et montre qu’il gagne à être connu, la Goutte d’Or est devenu un des lieux parisiens qui font parler d’eux.

Au commencement était la rue des Gardes, et ces locaux mis à la disposition par la Mairie de Paris à des talents prêts à y créer, en embarquant avec eux, pour certains, les gens du quartier. Ainsi, Sakina M’Sa a lancé ici son atelier il y a plusieurs années maintenant, et tant d’autre lui ont emboité le pas.

Ou encore Marcia Carvalho et ses chaussettes orphelines qui reprennent vie sous de multiples formes grâce à sa seule volonté et une idée de départ si brillante… Parce que avouons le, nous avons toutes (et tous) été confrontées à ce mystère jusqu’à ce jour non résolu de l’apparition de chaussettes orphelines !

En y retournant donc, après plusieurs années j’ai pris la mesure du bouleversement qu’a subi ce quartier.

Jugez par vous même !

Un joli square pimpant, de charmantes boutiques qui donnent envie de pousser la porte. Comme par exemple SAWA shoes et ses sneakers pour lesquels j’ai simplement craqué.

La Goutte d’Or  est donc devenue un haut lieu de la mode solidaire, des bonnes adresses et des jolies surprises.

La Goutte d’Or – suivez le guide

Sur ce plan quelques unes des adresses donc, dont bon nombre rue des Gardes. Mais pas que ! SAWA shoes n’y est pas par exemple.

Ou encore cette autre marque qui fait tant parler d’elle : Maison Château Rouge.

Cette marque, dont la boutique est située rue Myrha, autre artère vitale du quartier comme on peut le constater, part du traditionnel tissus WAX pour le réinventer en style urbain. Première particularité : les tissus des tops sont achetés chez les commerçants du quartier, et chaque pièce devient ainsi quasi unique. Ils ont peut-être été achetés chez MEGA WAX…

Deuxième spécificité : la marque s’inscrit dans le projet social des « oiseaux migrateurs  » qui oeuvre au service d’une « Afrique entreprenante ». Une partie des fonds est donc reversée à l’association. Une belle marque, solidaire, qui propose de jolies pièces colorées et joyeuses aux coupes définitivement urbaines. Un autre de mes coups de coeur.

J’irai même jusqu’à dire « vivement la pluie » pour pouvoir porter un de ces cirés !

Mode, mais aussi lieux de rencontre, et restauration raisonnée.

Commençons par la cantine bio du quartier : le Myrha.

Ici, on peut manger un repas bio à un tarif défiant toute concurrence. Un plat du jour à 7€, ça ne court pas les rue.

Et de surcroit, on peut faire ses courses à l’épicerie attenante, pour faire durer le plaisir chez soi !

Et puis il y a également La Régulière.

Une librairie spécialisée livre d’image, qui accueille des expositions et des ateliers manuels. Elle dispose de surcroit d’un espace café : vous apercevez les clients attablés et plongés dans leur activité sur leur portable ? Ils ont l’air bien installés pour y rester.

Nous ne sommes pas au bout de nos découvertes dans ce quartier qui monte !

Maison Château Rouge 40 bis rue Myrha 75018 – Paris

Cantine bio – Le Myrha 18 Rue des Poissonniers, 75018 Paris

La Régulière – 43, rue Myrha 75018 Paris

Mavrommatis Passy – délices grecs et plus encore

Mavrommatis Passy – nouvelle adresse

Mavrommatis est un nom si familier quand on habite à proximité de Mouffetard comme c’est mon cas. En effet, c’est là que Mavrommatis a ouvert les Délices d’Aphrodite, sa première adresse, puis son restaurant gastronomique,  sans oublier le traiteur où l’on peut se fournir en tarama, feuilles de vigne, tzatziki ou encore moussaka.

Mais aujourd’hui, c’est une nouvelle adresse qui vient d’ouvrir ses portes. Elle propose un traiteur au rez de chaussée, et un restaurant à l’étage, permettant ainsi de satisfaire toutes les envies.

Alors direction Passy pour découvrir le dernier né Mavrommatis.

Mavrommatis Passy – ce qu’on y mange

Vous pensez tarama, ou encore caviar d’aubergine ? Vous avez raison. Vous pourrez déguster ici un des meilleurs taramas que j’ai jamais mangé, au vrai goût d’oeuf de poisson ( normal, il représente 70% de la recette), et sans couleur outrancière, de celles que l’on voit trop souvent.

Mais il ne s’agit là que de l’entrée, délicieuse, et qui laisse présager de la suite. Parce que le meilleur est à venir, encore et encore.

Il y a donc l’espadon mariné en plat du jour.

Et puis le poulpe, parfaitement rôti, et moelleux à coeur.

Ou encore l’oeuf mollet bio sur confit d’aubergine.

Et puis toute la simplicité parfaite des saveurs dans un filet de dorade.

Finesse des mets, variété de la proposition, c’est la Grèce qui s’invite dans votre assiette, et le sud de manière plus générale.

Mavrommatis Passy – pourquoi je reviendrai

Pour commencer, pour goûter un élément essentiel de la carte que je n’ai pas pu tester : la viande à la broche.

Mais surtout pour passer à nouveau un excellent moment, entourée des superbes images de Nikos Aliagas et de la gentillesse d’Eric s’il est là, et de l’ensemble des personnes qui se sont occupées de nous.

Et pour finir, en mode confession, je vous avouerai que de toutes les adresses Mavromatis, c’est sans aucun doute celle ci que j’ai le plus appréciée.

Bon appétit !

Mavrommatis Passy 70 avenue Paul Doumer – 75116 Paris tel : 01 40 50 70 40

 

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

Pour Noël je vous couvre de cadeaux – Episode 2

Pour Noël – de la douceur et de la chaleur

Edit : la gagnante est Lucie ! Merci de m’envoyer toutes vos coordonnées postales à nathalie@theparisienne.fr Merci à tous pour vos participations et très belles fêtes de fin d’année !

Inutile de se voiler la face. L’hiver est là, et bien là. C’est d’ailleurs plutôt une bonne nouvelle. Comme une preuve que les saisons existent encore. La neige couvre les cimes et les stations de skis trépignent d’impatience : pour une fois depuis 3 ans, il y aura un vrai Noël blanc.

Seulement voilà, il fait froid ! C’est donc le moment de se couvrir.

Et c’est pour cette raison que je vais vous parler de ma dernière découverte  : INNATA. Des accessoires textile de luxe et de qualité.

INNATA, c’est l’histoire d’une marque qui sublime la fibre d’alpaga, utilisée depuis des millénaires dans les Andes et portée jadis par des rois Incas.

La qualité avant tout, mais aussi une véritable éthique autour de la création et de la fabrication. Respect du droit du travail ainsi que soutien de la fondation de préservation des races d’alpaga sont au coeur du processus de production.

C’es ainsi qu’INNATA crée écharpes, étoles et plaids. Des tissus d’ameublement aussi pour sublimer son intérieur.

Une fibre douce, légère et si chaude qu’elle permet d’affronter les froids de saison en toute élégance, confort et efficacité.

Pour Noël – INNATA vous offre une écharpe

INNATA me permet donc de vous faire plaisir en cette période de fêtes et de vous offrir une écharpe dans la collection essentiel baby alpaga.

Vous avez le choix de la couleur, que vous soyez amateur de teintes discrètes et sobres, ou encore de couleurs vives et chatoyantes.

Pour participer, c’est très simple. Vous allez donc sur le site pour découvrir la gamme d’écharpes.

Puis vous me laissez un commentaire ici pour confirmer votre participation, dire quelle couleur vous aimeriez gagner, et pour me dire sous quel pseudo vous avez suivi le compte  @innata.alpaga sur Instagram !

Vous pouvez aussi directement laisser un commentaire sur la story dans laquelle je parle du concours, en suivant le compte @innata.alpaga bien sur.

Chaque partage complémentaire sur vos réseaux sociaux vous donnera une chance de plus.

Et le 14 décembre je ferai le tirage au sort du vainqueur.

Prêts à vous enrouler dans 1m80 de douceur ?

 

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

La label « Fabriqué à Paris » est né

Label Fabriqué à Paris – une initiative de la Mairie de Paris

Cette année la Mairie de Paris a décidé de promouvoir l’artisanat dans la capitale en créant le label « fabriqué à Paris »

Parce que Paris rayonne dans le monde entier, la volonté est de permettre aux artisans parisiens de bénéficier de ce rayonnement et de cette image uniques.

Et puis il s’agit là aussi et surtout de donner un message aux parisiens : « ce que vous consommez peut être fabriqué ici, à Paris. Et en achetant ces produits, parisiens, de qualité, vous participez à la création d’emploi « 

Trois catégories : artisanat d’art – création, artisanat alimentaire et activité de production. Plus de 200 dossiers à labelliser. Notre mission aujourd’hui , lors du jury « Fabriqué à Paris » , était donc de vérifier la validité du dossier pour l’obtention du label, et de désigner le tiercé gagnant de coeur par catégorie.

Sous la présidence d’Olga Polski, adjointe chargée du commerce, de l’artisanat, des professions libérales et indépendantes, étaient réunis élus et experts. Et puis un journaliste du journal Le Parisien, et une blogueuse : moi !

Label Fabriqué à Paris – artisanat d’art et création

C’est indéniablement la catégorie qui a surpassé les autres en quantité puisque 186 dossiers étaient présentés. Dans des domaines aussi divers que la joaillerie, la mode, la décoration ou encore la fabrication de meubles ou de luminaires.

Comme il est réconfortant, à lecture de ces dossiers, de constater que la rue du Faubourg Saint Antoine abrite encore tant d’artisans du bois. Ou que la Goutte d’Or oeuvre chaque jour pour l’insertion des femmes et la promotion des savoir faires.

Parmi ces multiples dossiers, difficile de départager les gagnants.

Le 1er prix de cette catégorie est clairement emblématique de Paris et de son image dans le monde : la Maison Coudert et ses superbes créations dans l’univers de la mode. Comme quoi c’est finalement le talent qui l’a emporté, en adéquation avec l’image de la capitale.

Le 2ème prix,  les superbes suspensions « winter light » de la Maison du Verrier, confirme la richesse des artisans installés dans le Viaduc des Arts qui affirme ainsi son appellation.

Quant au 3ème, il réunit les qualités des deux premiers puisqu’il s’agit des souliers présentés par le bottier Philippe Atienza, installé lui aussi au viaduc des Arts.

De multiples autres créations m’ont séduite bien sûr, et tout particulièrement dans l’univers de la joaillerie. La bague présentée par Capet Joaillier, ou encore celle de Vangelder Création, la bague avec diamants et perles Palaos Toi&Moi,  m’ont tout particulièrement charmée. Ce n’est une surprise pour aucun de ceux qui me connaissent !

 

Label Fabriqué à Paris – les vainqueurs dans les trois catégories

Après m’être appesantie sur la catégorie la plus importante en termes de volume de dossiers, je vous livre directement les vainqueurs des autres catégories.

Dans la catégorie alimentaire, la première place revient au jambon blanc de Paris du charcutier traiteur Au fin gourmet.

Dans la catégorie activités de production, ce sont les superbes lunettes Minotaure 1900 par Lucas de Stael qui ont séduit le plus grand nombre

Et enfin, pour le prix innovation, toutes catégories confondues, ce sont les vêtements et accessoires de la marque ANIMA qui remportent la compétition.

Pourquoi ? Parce qu’elle a simplement eu une idée de génie qui séduira tous ceux qui ont déjà été confrontés à ce mystère insoluble : celui des chaussettes orphelines !

A partir de ces chaussettes, qu’elle collecte partout, elle récupère le fil qui devient vêtements et accessoires. Pour que nous, qui connaissons  la détresse que l’on ressent face à l’accumulation inexpliquée de ces chaussettes esseulées, puissions désormais avoir le coeur léger !

Label Fabriqué à Paris – à vous de décider

Le jury a choisi. Les gagnants ont été désignés. Il reste cependant un dernier prix, et pas des moindres : celui que vous allez décider d’attribuer.

En effet, dès jeudi matin, l’ensemble des dossiers éligibles sera en ligne sur le site de la Mairie de Paris. Et vous aurez une semaine pour élire vos gagnants dans chaque catégorie.

Parce que ce label, c’est aussi le vôtre ! vous êtes prêts ?

Les tiercés gagnants de chaque catégorie

artisanat d’art

  1. « le manteau coutures tournantes » Maison Coudert 25, rue des Envierges 75020 PARIS
  2. suspension « Winter Light » La Maison du Verrier  101, avenue Daumesnil 75012 PARIS
  3. chaussures « Aspectus 53 » Philippe Atienza, bottier 53, avenue Daumesnil 75012 PARIS

artisanat alimentaire

  1. « Jambon de Paris  » Au fin gourmet 124, rue du Faubourg Saint-Antoine 75012 PARIS
  2.  « le Praliné noisettes à l’ancienne » Fouquet, chocolatier-confiseur  36, rue Laffitte 75009 PARIS
  3. « le Miel de Paris » Apis Civi, apiculteur  4, rue de Suez 75018 PARIS

activité de production

  1.  monture de lunettes « Minotaure 1900 » Lucas de Stael, fabricant installé 34bis, rue d’Aubervilliers 75019 PARIS
  2. « vélos de ville » Maison Tamboite Paris, fabricant installé 20, rue Saint-Nicolas 75012 PARIS
  3. parure de lingerie « Jane » Paloma Casile, fabricante installée 10, rue du Jour 75001 PARIS

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

Irving Penn au Grand Palais

Irving Penn au Grand Palais – photographe et artiste

Connu pour ses célèbres photos de mode ainsi que sa très longue collaboration avec le magazine Vogue, on découvre ici un Irving Penn sculpteur, dessinateur, artiste.

La maitrise des volumes et de la lumière en particulier sont particulièrement prégnants dans ses photos, qu’il s’agisse de portraits de mode ou de portraits des métiers de rue.

Cette exposition nous fait pénétrer dans son univers artistique, avec bien sur un focus sur sa période Vogue, qui lui a permis de découvrir d’autres univers, d’explorer d’autres pistes artistiques, tout en gardant une signature extrêment reconnaissable.

La première salle crée la rencontre avec une de ses facettes méconnues. On y découvre ses matures mortes, ainsi que ses premières photographies de rue. Des traces de vie parfaitement scénaristes et dont les humains ont disparu.

Viennent ensuite les « corner portraits » de 1947. Des portraits de célébrités du moment qui ont tous un point commun : une mise en scène unique, dans un angle aigu qui pousse le modèle à s’approprier un espace inconnu.

Et les résultats sont saisissants : chacun y livre une facette de son intime. Le résultat est une collection de portraits remarquable. Ici déjà, c’est Vogue qui est à l’initiative de la demande, et Vogue qui permet à Irving Penn d’exprimer son talent.

Puis très rapidement on rentre dans la période centrale de la carrière d’Irving Penn.

Irving Penn – la période VOGUE

Vogue toujours, et la mode au coeur. Irving Penn a à son actif 165 couvertures du célèbre magazine de mode.

FullSizeRender

Dans son travail avec les mannequins, il est d’une rigueur absolue et on reconnait l’oeil du sculpteur dans ces plissés parfaitement disposés, ici sur Lisa Fonssagrives, qui deviendra sa femme.

IMG_0871Pour ce portrait, il utilise un ancien rideau de théâtre qui deviendra sa signature, présent tout au long de son oeuvre.

Grâce à Vogue toujours, il voyage. C’est au Pérou en 1948 qu’il réalise des photos de mode, sa première commande en extérieur, puis des portraits pris à Cuzco de locaux.

Des portraits scénarisés, tirés en noir et blanc, volontairement, et toujours avec ce fameux rideau de théâtre.

Une fois encore, la série fut publiée dans le Vogue.

Mêmes techniques, même décor, Irving Penn décline son mode opératoire de prise de portraits de la mode à la vraie vie.

Question :  en s’enfermant dans ce cadre figé n’enlève-t-il pas la vie à ses portraits, et donc à ses modèles ?

Et cette question vaut d’autant plus pour les séries de portraits qui suivront en 1950. Alors qu’il est à Paris, toujours pour la mode, il fait venir dans son studio les petits métiers qu’il va chercher dans le quartier de Mouffetard où se trouve son studio.

On évoque l’influence des photos  de petits métiers d’Atget. Sauf que ces derniers reflètent la vie, mettent les personnages en scène dans leur cadre quotidien, contrairement à ceux de Penn qui sont à mon goût désincarnés, froids.

Irving Penn – après VOGUE

En 1963 la nouvelle rédactrice en chef de VOGUE n’adhère pas à l’oeuvre d’Irving Penn et lui préfère Richard Avedon.

Penn se lance dans des photos à vocation plus artistiques, explore de nouvelles techniques.

NU

Il tente le nu, sans approcher la qualité de ce champ photographique dont Lucien Clergue est le roi !

Ou encore explore des images de cigarettes en testant de nouvelles techniques de développement.

Viennent ensuite les natures mortes tardives, que je n’ai pas immortalisées. Et c’est avec plaisir que j’ai retrouvé les « moments du passé », la dernière salle qui rassemble des portraits pris par l’artiste tout au long de sa carrière !

PennGalerie

Ironie du sort, un de ces portraits est celui du photographe Richard Avedon, qui avait pris la place d’Irving Penn chez Vogue !

IMG_0907

Et je finirai sur ce que, à mon sens, Irving Penn savait faire au mieux : les portraits de célébrités.

Irving PENN Grand Palais 3, avenue du Général Eisenhower
75008 Paris

Du 21 septembre 2017 au 28 janvier  2018

Passage Jouffroy – les enfants rois

Passage Jouffroy

Le passage Jouffroy est construit en 1846, dans la lignée de la création de ces nouvelles artères de circulation que sont les passages couverts parisiens, et dont le plus ancien est le passage des Panoramas. Il relie justement ce dernier avec le passage Verdeau.

Passage Jouffroy Paris
Passage Jouffroy Paris

Sans doute un des plus connus des passages parisiens, il doit probablement sa probablement fréquentation au musée Grévin qui y est installé, mais aussi à la grande variété des commerces qui s’y trouvent.

Dans ce passage se trouve le plus ancien hôtel de Paris, et sans doute un des plus photographiés : l’hôtel Chopin. Il est né en même temps que le passage lui-même ! Et, malgré son look vieillot, l’absence de rénovation depuis des décennies, il semblerait qu’il ait ses habitués.

Comme la plupart des passages parisiens, ce passage est en permanence éclairé par la lumière du jour qui se diffuse au travers de sa superbe verrière en ogive qui attire l’oeil dès que l’on pénètre dans la galerie.

Passage Jouffroy
Passage Jouffroy

Passage Jouffroy – le shopping

Ici, il y en a pour tous les goûts, alors difficile de mettre les commerces dans une catégorie précise. Pourtant, les enfants ont quand même un petit avantage. En tous cas ils l’ont dans mes souvenirs personnels.

Il y a tout d’abord des enseignes historiques, qui sont là depuis des décennies, et qui ont survécu à ces années difficiles que tous les passages parisiens ont traversées, abandonnés par leur ville, et par ses habitants.

Mais le passé est le passé. Le passage est là, bien vivant, et ces boutiques warrior, qui ont tenu contre vents et marées,  elles aussi.

Passage Jouffroy - Pain d'Epices
Passage Jouffroy – Pain d’Epices

Je vais donc commencer par celle qui a bercé mon enfance : la boutique Pain d’épice.

Un magasin de jouets traditionnels, qui s’est spécialisée au fil du temps en miniatures pour maisons de poupées. On y trouve tout pour meubler une superbe maison de poupées, mais aussi de jolis cadeaux de naissance, de la marque Moulin Roty par exemple, des peluches, des déguisements de princesses, de petits jouets qui réveillent les souvenirs d’enfances, des voiliers à faire flotter sur l’eau du jardin du Luxembourg.

Et, toujours dans la catégorie miniatures et maison de poupée – j’ai donc trouvé le thème dominant du passage – il y a « La Boite à Joujoux« .

Elle est née dix ans après le passage puisqu’elle revendique clairement sa création en 1846. Le paradis des amoureux de miniatures en tous genres.

Toujours pour les enfants, on trouve même une librairie spécialisée en littérature enfantine, livres et BD : Le Petit Roi.

2017-06-16 12.33.00

Mais soyez sans crainte, les adultes peuvent aussi trouver leur bonheur dans le passage Jouffroy. Pour les amateurs de photos de Paris, la galerie « Paris est une photo » est un incontournable.

Une mine d’or d’images de Paris, version anciennes originales en tirage unique, ou encore des photos contemporaines, en éditions limitées, que l’on peut acquérir en plusieurs tailles.

La vitrine annonce la couleur.

La tentation est présente dès les présentoirs installés dans le passage.

Mais il ne s’agit là que du sommet de l’iceberg. Parce que c’est à l’intérieur que tout se passe. Tout d’abord, un aperçu de ce que l’on va découvrir.

Et à l’étage, une véritable exposition, multi artistes, de superbes images, uniques et abordables pour une atmosphère 100% parisienne.

Des photos qui reflètent magnifiquement la capitale, sa vie, ses lieux emblématiques, et que l’on peut s’offrir dès 40€ si l’on choisit le petit format. Une super idée de cadeau, pour soi, ou pour tous les amoureux de Paris.

Y compris les oeuvres en mode cartes postales, en attendant de pouvoir s’offrir le grand format.

Pour les passionnées de bijoux, Ferrandis a pris place dans une charmante boutique. Ici, colliers imposants et manchettes multicolores pour celles qui aiment les bijoux que l’on voit de loin et que l’on oublie pas !

Passage Jouffroy – et pour manger ?

Enfin, vient le sujet incontournable : que mange-t-on dans le passage Jouffroy ? Pour tout vous dire, l’alimentaire n’est pas au coeur de l’offre contrairement à d’autres passages tels que le passage Choiseul ou même celui des Panoramas.

On peut cependant prendre un thé au Valentin, anciennement Tour des Délices.

Valentin - passage Jouffroy
Valentin – passage Jouffroy

Je n’ai malheureusement pas encore testé, malgré les pâtisseries extrêmement alléchantes en vitrine, ans oublier la promesse du thé Dammann Frères, mon préféré au monde !

Si j’en crois toutes les critiques lues sur les différents sites spécialisés type Yelp ou Tripadvsior, il faut absolument y aller !

Et pour finir, dans la rubrique food, une ouverture récente et pour le moins inattendue : Marks & Spencer food. Est-ce une bonne chose ? Une enseigne de chaine de ce type a-t-elle sa place dans un passage historique parisien :le débat est ouvert, et les faits sont là : la boutique est bel et bien installée !

Avis aux amateurs donc.

Musée Grévin  10 Boulevard Montmartre, 75009 Paris 01 47 70 85 05

Hôtel Chopin  46 Passage Jouffroy, 75009 Paris 01 47 70 58 10

Pain d’Epices 29 Passage Jouffroy, 75009 Paris 01 47 70 08 68

La Boite à joujoux 41 Passage Jouffroy, 75009 Paris 01 48 24 58 37

Le Petit Roi 39 Passage Jouffroy, 75009 Paris 01 40 22 94 60

Paris est une Photo 55 passage Jouffroy 75009 Paris 01 56 92 04 47

Salon de thé Valentin 30 Passage Jouffroy, 75009 Paris 01 47 70 88 50

 

Paris 13 – ennui total ou hype absolu ?

Quartier hype : définition

Il y a quelques semaines, Topito sortait sa carte de Paris « version honnête » . Ils y attribuaient aux 12ème et 13ème arrondissements le qualificatif de « ennui total  » ! Lors de la publication de cette carte je m’insurgeais bien sur, étant moi même habitante du 13ème depuis si longtemps.

carte_Paris-TOPITO

Et aujourd’hui, je viens faire la démonstration de la tendance, celle qui me donne raison et inscrit le 13ème,dans la tendance de l’été, et de l’avenir aussi !

Back to basics.

Mais qu’est-ce donc qu’un quartier hype ? Ou encore branché ? Je dirais même trendy ?

Est ce un repère de hipsters ? Un quartier à haute concentration de juice bars ? Un arrondissement qui abrite un barbier vintage à chaque coin de rue ? Dans lequel chaque nouveau restaurant à forcément une petite touche de déco scandinave ?

Il y faut bien sur au moins un restaurant où l’on doit faire la queue dans la rue pendant une heure minimum avant d’espérer parler à l’hôtesse.

Et puis, il y a la moyenne d’âge. Plus de 35 ans s’abstenir !

Des bars, mais pas n’importe lesquels. Perchés, dissimulés, pas forcément confortables mais où les mixologues ont une partie du corps visible couvert de tatouages. Idem d’ailleurs pour les baristas !

Voilà, quelques indices. Mais surtout, il s’agit de ce type de quartier pour lequel on est prêt à traverser Paris. Ce lieu si riche, qui a tant à offrir, qu’on y passerait volontiers quelques heures, encore et encore.

Alors revenons en au XIIIème pour découvrir ce qu’il nous propose. Parce que, contrairement à ce que certains pourraient croire, on ne s’ennuie pas dans le XIIIème ! Et nous allons découvrir ensemble que ce quartier est en passe de devenir hype, et plus encore.

Paris 13 – le charme de ses villages

Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui ne savent pas apprécier les promenades bucoliques en peine ville.

Le XIIIème fait partie de ces arrondissement périphériques de Paris qui ont été intégrés à la capitale il y a à peine 150 ans. Il en garde ce parfum de village, et il est courant de croiser des visiteurs qui s’aventurent dans ses petites rues charmantes armés du dernier guide livrant les quartiers secrets de Paris.

La Bute aux Cailles bien sur, connue pour ses ruelles pavées mais aussi pour ses bars et ses restaurants.

Citée florale, aux rues qui portent chacune le nom d’une fleur, rue Dieulafoy et ses maisons colorées, l’arrondissement permet une promenade bucolique au coeur de la ville.

Le square des Peupliers

La rue Dieulafoy et ses charmantes petites maisons multicolores.

Et tant d’autres encore à découvrir au fil des déambulations.

Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui n’aiment pas la découverte ni le voyage sans quitter la ville !

Paris 13 – l’exotisme au coin de la rue

Quand on parle du XIIIème arrondissement, il est fréquent d’entendre  » ah oui, le quartier chinois ! ». Bien sur, il s’agit là d’un raccourci pour un arrondissement si riche et aux facettes si multiples.

Néanmoins, la communauté asiatique y est effectivement très présente, et avec elle toute l’offre exotique qui permet de voyager sans sortir du périphérique.

On peur s’équiper en vaisselle et autres mugs pour un effet « ailleurs  » garanti.

Et on peut bien sur aussi se régaler, il n’y a que l’embarras du choix.

IMG_3769

Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui ne s’intéressent pas à l’art, et au street art tout particulièrement.

Paris 13 – le street art everywhere

Le XIIIème arrondissement est devenu depuis quelques années le quartier incontesté du street art à Paris. Des fresques géantes visibles du métro aérien, comme cette superbe oeuvre de INTI, ici en cours de création.

Une tour, la tour 13, qui avait tant fait parler d’elle avant de disparaitre, cet art est tellement présent qu’il existe désormais des balades guidées à sa découverte.

Sans oublier Les Frigos, qui n’ouvrent leurs portes au grand public que quelques fois par an, pour permettre de partir à la découverte de ce lieu pour le moins insolite.

J’ai listé jusqu’ici ce qui fait le charme de cet arrondissement.

Mais au delà du charme, il est désormais vivant, animé, et je m’oserai même à dire branché !

Paris 13 – bars branchés et autres péniches

Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui ne se sont pas rendus compte que désormais, les bars branchés sont ici !

On commence par le Perchoir. Même si celui ci n’est pas encore perché. Je m’explique.

Le célèbre perchoir a pris ses quartiers au MK2 Bibliothèque. Entendez bien : pour le moment, il est en mode « posé » plutôt que « perché ». Après enquête, il s’avère que la raison en est technique et que l’an prochain il devrait pouvoir prendre de la hauteur sur les toits du cinéma.

Continuons vers les quais de la Seine, en contrebas de la BNF. C’est ici que la branchitude prend toute sa signification. Le bateau phare, le Petit Bain.

Sans oublier le Off Seine, le premier et unique hôtel flottant, célèbre pour sa bouée cygne géante, et où l’on peut prendre un verre même si on ne réside pas sur place.

offseine

Ou encore le café OZ rooftop qui s’est posé sur le toit de la Cité de la Mode et du Design.

Enseigne australienne réputée pour sa convivialité, les couleurs vives de sa déco, tout bois massif, tôle ondulée, fresque aborigène, avec un bar extérieur, une cabine Dj sur la terrasse, tout ce qui en fait un des hotspots parisiens incontournables de cette année !

Paris 13 – sans oublier tout le reste

J’ai parlé d’un certain nombre des multiples attraits du quartier. J’aurais pu aussi parler du cinéma, dont le XIIIèeme est un haiuut lieu avec sa fondation Jérôme Seydoux-Pathé, son cinéma historique les Fauvettes ou encore le célèbre MK2 bibliothèque.

Et puis il y a aussi le XIIIème estudiantin. Parce que l’arrondissement est le premier en termes de population étudiante dans toute la capitale. Et donc un arrondissement à la population jeune.

Ndlr Tiens, on a là plusieurs éléments qui concourent à faire de cet endroit un endroit cool non ?

Sans parler du plus grand incubateur européen de startups, la station F, dont l’ouverture est imminente.

En résumé, vous l’aurez compris,  le XIIIème, ça vous gagne !