Paris Society – ou comment s’approprier la scène culinaire parisienne

Depuis une décennie une tendance se dessine clairement à Paris : la naissance de structures qui imaginent, conçoivent et créent les restaurants de demain. On ne parle plus de chef mais d’expérience 360 degrés. Lieu, atmosphère, service deviennent la signature de ces adresses où l’on ne sait plus qui est en cuisine .Est-ce qu’on y a gagné au change ?

MUN - Paris Society
MUN – Paris Society

Paris Society  – histoire d’un succès

Le succès le plus retentissant en termes d’acquisitions de restaurants et de développement revient indéniablement au groupe Paris Society. Petit à petit ses adresses sont devenues des incontournables de la place parisienne, puis le rythme s’est brutalement accéléré. Au commencement étaient Monsieur Bleu ou encore Girafe.

Puis, dans un désordre chronologique assumé, on citera Mun, Bambini, Loulou ou Coco. Sans oublier Bonnie ou encore Dar Mima. Dans l’euphorie du succès, Paris Society s’est attaqué au rachat d’institutions parisiennes. Il y a eu Maison Blanche, complètement remodelé pour devenir Gigi.  Et surtout Maxim’s et Laurent, désormais dans le giron de cet ogre de la restauration parisienne qui comptabilise aujourd’hui 29 adresses dans le monde.

Se revendiquant pionniers d’un certain art de recevoir à la française,  les restaurant Paris Society appliquent un modèle désormais parfaitement rôdé à chacune de leurs adresses.

Lieu, et souvent vue hors norme, décoration léchée, service uniformisé. Quand au contenu de l’assiette, il est sans vraie surprise. En d’autres termes,  la proposition est aseptisée, avec comme seule promesse une certaine garantie d’expérience globale, sans excès d’émotion ni d’âme. Promesse tenue ? Ca dépend !

Moi aussi j’ai cédé aux sirènes de la tendance, et j’ai testé Bambini, Coco, Mun et aussi Girafe, la suite Girafe et même Monsieur Bleu (contre ma volonté, et il y a longtemps !). Dans le meilleur des cas, l’expérience était correcte, le lieu exceptionnel. Pour le reste, service lamentable, assiette désespérement banale, et toujours addition exhorbitante. Et puis il y a eu Maxim’s.

Paris Society – focus Maxim’s

Après de longs travaux, cette institution parisienne a rouvert ses portes. Le décor, roccoco à souhait, ne déçoit pas. Tout a été préservé, des vitraux aux tentures, en passant par le superbe bar et ses luminaires art nouveau. On plonge dans le temps, on rêve de croiser La Callas ou Marlene Dietrich. Mission accomplie donc pour la conservation et la restauration des lieux.

Passons donc à la proposition culinaire.

La promesse consiste en ce que le site du restaurant qualifie de « classiques réinventés« . Pourquoi pas ? Seulement voilà… Il faudrait que l’on m’explique en quoi un triste soufflé dégonflé constitue une réinvention de ce plat que j’affectionne tant….

Et ce n’est pas terminé.

Ce cabillaud a subi un aller retour en cuisine puisque servi froid. Il est alors passé par la case micro-ondes et m’est revenu sous cette forme. Trop cuit, une sauce dénaturée par un réchauffement trop brutal. Le tout alors que les autres convives avaient déjà terminé leur plat…

Quant au dessert, comment un chef ose-t-il qualifier ce magma informe définitivement peu appétissant de « oeufs à la neige » ?

Je vous épargnerais le service amateur, l’addition ben trop salée. Alors il faut reconnaitre que la plus grande partie des clients étaient des touristes alléchés par la promesse d’un déjeuner mythique dans un lieu historique. Ils repartiront avec une bien triste image de ce que la restauration parisienne a à offrir.

Paris Society – total fail ou win du bout des lèvres ?

Maintenant que le décor est posé, parlons de l’expérience client. Pour commencer, il faut réserver. Et rien n’est moins simple. Même si un numéro de téléphone apparait sur le site du restaurant convoité, je vous mets au défi de joindre quelqu’un. En tous cas, personnellement, je n’y suis jamais arrivée. Heureusement, Paris Society a créé sa propre app ! Là, une fois votre compte créé, à priori, vous pouvez réserver. Sauf que les réservations ouvrent une à deux semaines avant la date, ça dépend des restaurants, ça dépend du créneau ciblé : déjeuner ou diner.

On dirait simplement que l’humain a disparu. Avec une constance qui vaut pour l’ensemble des restaurants. Et même lorsque l’humain prend le relai, en accueil ou service dans un des restaurants, il a perdu toute initiative, débitant un texte préformaté, à la limite de la caricature quand l’hôte ou l’hôtesse débute dans son rôle.

Quant aux tarifs, ils sont particulièrement élevés, voire même excessifs, là aussi, quelque soit l’adresse choisie. Disons que la vue est incorporée à l’addition.

Pourtant, ça fonctionne. La plupart des restaurants affichent complet, surtout en soirée. Ces rois du buzz ont su se rendre indispensables, idéalement adaptés à un post Instagram.

Il semblerait néanmoins que les clients viennent une fois, sans retour, si on en croit la moyenne des notes attribuées aux différentes adresses : Coco plafonne à 3,4, Dar Mima 3,3 ou encore Bambini 3,1 !

Est-ce que cet indicateur va finir par alerter les clients trop prompts à se précipiter sous prétexte de vue spectaculaire ? Et surtout, est ce que ces notes vont enfin décider Paris Society à revoir leur concept en y mettant service et qualité de l’assiette au coeur de la promesse ?

L’avenir nous le dira !

Champagne Billecart-Salmon – rendez-vous avec vous !

Billecart-Salmon est une maison de champagne que j’ai découverte il y a peu. Et c’est immédiatement devenu mon champagne favori ! D’une délicatesse absolue, ses bulles d’une extrême finesse séduisent absolument tous les palais. Désormais, Billecart-Salmon nous donnera des rendez-vous réguliers afin de découvrir un des cépages sublimés à l’extrême.  Voici pour le rendez-vous n°1 !

Billecart-Salmon – rendez-vous N°1 : Pinot Meunier

Billecart-Salmon - Rendez-vous N°1
Billecart-Salmon – Rendez-vous N°1

Le rendez-vous N°1, Meunier extra but, est l’expérience d’une nouvelle expression du Pinot Meunier, axée sur un travail basé sur la pureté du fruit.  Pour vivre ce voyage gustatif chez vous, vous pourrez bientôt l’acheter en ligne sur le Billecart Store.

Par ailleurs, Mathieu Roland-Billecart, le Président Directeur Général de cette belle maison familiale vous propose une e-dégustation live sur Instagram ce vendredi 4 septembre à 17h00.

A Paris, il est déjà servi au Crillon ainsi que chez Stéphanie Le Quellec. Une belle façon de démarrer la rentrée !

Billecart-Salmon – une si belle maison

La Maison Billecart-Salmon est avant tout une Maison familiale. Créée en 1818, c’est désormais la 7ème génération de la famille qui est aux commandes. La devise de la famille n’a pas changé depuis maintenant 202 ans : « privilégier la qualité, viser l’excellence » J’ajouterais d’ailleurs qu’ils visent plutôt très bien !

Billecart-Salmon propose une large gamme de cuvées. Toutes partagent la même signature faite de finesse et d’élégance. Cuvées de collection, cuvées prestiges et vins d’exception, ils ont tous ce caractère et cet équilibre gustatif qui les rendent reconnaissables entre mille.

Je finirai sur la cuvée emblématique produite depuis 1840. En effet, c’est le Brut Rosé qui a fait la renommée mondiale de Billecart-Salmon. Et j’avoue que j’ai été totalement conquise quand je l’ai goûté ! Moi qui étais opposée aux champagnes rosés avant de le rencontrer.

Alors vous pouvez commencer par une e-dégustation, qui vous donnera envie très vite d’embrayer sur une dégustation tout simplement !

 

 

Les passages parisiens se mettent à table

Les passages parisiens ont longtemps été considérés comme les vestiges d’un temps révolu. A l’époque où circuler en ville était périlleux, complexe, et sans confort. Dans les années 1970, ils reprennent vie grâce à une poignée de passionnés qui veulent les préserver coûte que coûte.  Aujourd’hui les passages font leur grand retour, se réinventent et deviennent « the place to be » . La grande tendance : le take over des passages par restaurants et nouvelles adresses gourmandes qui, petit à petit, y prennent leurs quartiers.

Passage des Panoramas – trendy attitude

Ancêtre de nos centres commerciaux, le Passage des Panoramas est construit en 1800. Conçu pour faciliter la flânerie, il est le premier passage à bénéficier de l’éclairage au gaz, et de nombreux commerces de luxe s’y installent à cette époque.

Puis il devient le haut lieu des numismates et philatélistes passionnés. Comme tous les passages parisiens,  dans les années 1950 – 1980, il tombe dans l’oubli. Aujourd’hui, il y reste encore quelques enseignes spécialisées en timbres et autres pièces de collection, mais les restaurants trendy, du nouveau bistrot au sans gluten en ont fait leur adresse. Petit tour d’horizon.

Canard&Champagne

Canard&Champagne - passage des Panoramas
Canard&Champagne – passage des Panoramas

Trois entrepreneurs à la tête de cette adresse qui propose l’association d’un des plats préférés des français avec la boisson préférée du monde entier ! Ceux qui n’aiment pas le canard peuvent passer leur chemin. Pour les autres, attardons nous un instant sur les propositions très alléchantes de la carte.

J’aime tout particulièrement le concept du « Fast duck« , pour un déjeuner rapide et efficace. Mais le clou de cette carte sera pour moi l’ile flottante aux pralines roses, mon dessert favori au monde depuis toujours ! Il ne me reste donc plus qu’à tester.

A noter : le restaurant propose une vingtaine de champagnes sélectionnés chez de petits producteurs. A tous les amateurs….

Canard&Champagne 57 passage des Panoramas, 75002 Paris
09 81 83 95 69

Racines

Il fait face à Canard&Champagne, et n’annonce pas vraiment la couleur. Ce bistrot italien occupe discrètement la boutique d’un ancien Marchand de Vin, enseigne et décoration étant d’époque.

Restaurant RACINES - passage des Panoramas
Restaurant RACINES – passage des Panoramas

En cuisine, le chef Simone Tondo qui a déjà bien roulé sa bosse puisqu’il créé tout d’abord  Roseval dans le XXème qu’il quitte pour Tondo dans le XIIème. Serial chef sarde, il se cherche d’adresse en adresse et c’est ici qu’il pose ses casseroles. La promesse est italienne, une cuisine fait maison, généreuse et ensoleillée. Il n’y a plus qu’à tester !

Racines 8 passage des Panoramas 75002 Paris
+33 1 40 13 06 41

Astair

En mode bistrot traditionnel comme on les aime, Astair est ouvert non stop tous les jours de la semaine dès 10h00 du matin. Aux manettes de la petit dernière du passage, l’équipe qui a créé Canard&Champagne à quelques pas de là, mais aussi Farago,  et Candelma. En résumé, ils sont partout, sur tous les fronts gastronomiques,  et désormais de plus en plus présents dans ce passage où ils détiennent deux adresses.

Astair - passage des Panoramas
Astair – passage des Panoramas

Ici on trouve les grands classiques du bistrot et les pépites du terroir. Une formule sympathique pour déjeuner.

Aux manettes en cuisine,  Gilles Goujon, par ailleurs triple étoilé. Mes papilles en frétillent déjà ! Pas de brunch, mais une proposition « weekend ». Et puis ici aussi, une ile flottante : ce passage est décidément fait pour moi !

Astair 19 passage des Panoramas, Paris 75002
tel : 09.81.29.50.95

Stern caffè

Le restaurant a gardé l’enseigne, le lieu et le nom de ce qui fut le plus grand imprimeur parisien.

Stern - Passage des Panoramas
Stern – passage des Panoramas

Aujourd’hui, plus trace de gravure, de faire parts ni de papier à entête. Ici, on parle italien sinon rien. Le nom du restaurant d’ailleurs en est la démonstration : le Stern Caffè

Stern Caffè - passage des Panoramas
Stern Caffè – passage des Panoramas

Ouvert toute la journée, ce caffè, fruit de la collaboration de restaurateurs italiens et d’un torréfacteur, propose tout au long de la journée de quoi se sentir en Italie l’espace d’une pause. Expresso ou cappuccino accompagné de viennoiseries pour le petit-déjeuner, des pâtisseries l’après-midi ou bien apéritif  tapas à la vénitienne. À la carte du déjeuner et du dîner, des classiques de la cuisine italienne revisités et allégés par Max Alajmo, tels que les Spaghetti « alla carbonara » ou le Cappuccino « alla Bolognese ».

Stern caffè 47 Passage des Panoramas 75002 Paris 

Passage des panoramas – et tous les autres

La crèpe attitude qui s’est abattue sur Paris a peut-être commencé ici avec Bisou. Pour être honnête, ce n’est pas ce cadre austère, en mode nordique version inconfortable, que j’associe à l’idée de la dégustation d’une crèpe, si bonne soit-elle. Ce sera à vous de voir.

Et puis last but not least, les gluten free du monde entier peuvent se restaurer ici avec Noglu.

Quant au dessert, vous pourrez vous régaler des gaufres Yummy and guiltfree !

 

Passage Choiseul – vite fait bien fait

Après une longue période de travaux, le passage Choiseul est finalement sorti de sa torpeur pour reprendre vie, tout particulièrement à midi ! Lumineux, aéré, il est devenu le repère ce tous ceux qui cherchent à se restaurer vite et bien pour le déjeuner dans le quartier. Et l’offre est tellement variée qu’il est juste impossible de ne pas trouver son bonheur. A noter, les restaurants et le passage sont tous fermés le soir.

Lily’s NYC

Entrer par la rue des Petits Champs signifie commencer par le dessert. Comment résister à de tels cookies ?! Quand on sait que leur nom est « méga cookies« , on comprend tout.

Chez Lily’s, au menu donc, cookies géants, cakes de toutes les catégories possibles, café comme on l’aime, et une proposition en mode formule salé sucré pour le déjeuner. Les vrais gourmands sont prêts à traverser la capitale pour de telles gourmandises !

Lily’s NYC 40 Rue des Petits Champs, 75002 Paris, France
Tél 01 45 49 25 03

Bistropolitain

Bistropolitain semble être la preuve que l’on peut se régaler d’un bon petit plat cuisiné pour le déjeuner. La file d’attente continue pendant les deux heures d’ouverture est un indice indéniable du succès de cette adresse dont le parmentier de canard proposé ce jour en plat du jour emplissait le passage de ses délicieux fumets.

Bistropolitain 13 passage Choiseul 75002 Paris 01 42 61 27 22

D’jeunes Pousses

Un bar à salades qui propose des soupes du jour et des quiches maison.

C’est alors que je passais que cette superbe quiche à peine sortie du four s’est installée en vitrine. Autant dire que j’en avais l’eau à la bouche !

D’jeunes pousses 35 passage Choiseul 75002 Paris
Tel : 01.42.36.79.07

Et les autres ?

Pour une envie violente de pâtes fraiches, direction Casa Capasa. Attention par contre, il faut parler italien pour se faire comprendre, ou au moins savoir ce que signifie « oggi » !

A quelques pas de là, le temple du croque monsieur propose de combler les plus grosses faims avec la variété de sa proposition.

En mode street food, une proposition thaï bien sur, et plus inattendue , une autre grecque chez Agapi.

Pour finir cette traversée du passage dans la joie, on termine chez Joyeux. Leur nom, ils l’ont choisi pour accompagner leur philosophie de vie : accompagner des personnes porteuses d’un handicap mental ou cognitif pour les remettre au coeur de la ville. Aussi, dans ce restaurant, tout est cuisiné et servi par des personnes handicapées. On comprend mieux la baseline: « servi avec le coeur » !

Joyeux - passage Choiseul
Joyeux – passage Choiseul

Casa Capasa  38 Passage Choiseul, 75002 Paris

Agapi 45 Passage Choiseul, 75002 Paris

Joyeux 87 passage Choiseul 75002 Paris

Beaupassage – le petit dernier, le plus étoilé

Dans un élan de nostalgie, les créateurs de Beaupassage ont tenté de recréer cette atmosphère unique et inimitable de luxe discret et d’élégance subtile des passages du début du XIXème.  La version du passage du XXIème siècle qu’ils ont imaginé n’y parvient pourtant en rien. Une architecture austère, des allées ouvertes aux vents et aux courants d’air. Et des chefs étoilés. Parce que Beaupassage a fait d’emblée le choix de se tourner vers la cuisine. Avec comme défi de permettre à tous de découvrir les talents de ces chefs qu’on ne présente plus à un prix raisonnable. Thierry Marx a donc ouvert une boulangerie, Yannick Alléno son Allenothèque, et Sophie Pic y propose ses bocaux. Le lieu n’a pas trouvé son âme, cela viendra peut-être.

La Belle Assiette : un chef à la maison

Quand La Belle Assiette m’a proposé de découvrir le concept du repas concocté par un chef à domicile, j’ai dit oui sans l’ombre d’une hésitation. Parce que finalement, se régaler avec des amis, chez soi, sans avoir à s’occuper de quoi que ce soit, c’est le luxe absolu !

La Belle Assiette
La Belle Assiette

La Belle Assiette – le concept

La Belle Assiette propose un service de chef à domicile à Paris. On choisit le lieu, la date, et le type de menu souhaité dans l’offre qui débute avec un menu à 35€ par personne pour le menu dit « convivial »  pour aller jusqu’au menu « signature » à 100€+. Dans chaque catégorie, plusieurs chefs proposent une variété de déclinaisons de menus pour permettre à chacun de trouver son bonheur. Une fois le menu et le chef sélectionné, on entre dans le vif du sujet.

Environ une semaine avant le soir du diner, le chef appelle l’hôte. Parce que même une fois le menu choisi sur le site, il est possible d’y apporter de légères modifications selon les goûts, les allergies ou les régimes alimentaires. C’est lors de cet échange également que le chef précise le matériel dont il a besoin sur place, pour pouvoir venir équipé le cas échéant. Une fois tous ces points clarifiés, il ne reste plus qu’à attendre le grand jour.

La belle Assiette – le déroulé du repas

Le chef Geoffrey Belin est arrivé deux heures avant l’heure que nous avions fixée pour le début du diner. Un tour rapide de la cuisine, et je l’ai laissé se mettre aux fourneaux pendant que je m’occupais de mettre la table et de me préparer pour recevoir mes invités.

Diner La Belle Assiette
Diner La Belle Assiette

Quel bonheur de ne pas avoir un oeil rivé sur le four, ni l’esprit en ébullition qui mouline pour s’assurer que rien n’a été oublié ! Il s’occupe de tout, et il ne reste plus à l’hôte qu’à se préparer tranquillement.

Nous étions dans la catégorie « menu gastronomique  » à 49€ par personne. Le plaisir fut tant gustatif que visuel .

Après les amuses bouche qui ont accompagné notre apéritif, de charmants mini blinis, nous sommes passés à table pour le repas. Tout a commencé par un élégant carpaccio de Saint Jacques, savoureux, parfaitement découpé et fondant en bouche.

Le chou fleur en brioche apporte une dimension superbement graphique à l’expérience, et suscite par ailleurs la curiosité des convives : « mais comment procédez vous pour obtenir un tel résultat ?« .

Poulet poché et ravioles de foies gras sont accompagnés de légumes hivernaux délicieusement rôtis, parfaitement dorés et moelleux à souhaits.

Et on termine sur le feu d’artifice : les crèpes flambées à l’orange

Un grand merci au chef Geoffrey Belin pour cette expérience unique qui a séduit l’ensemble des convives !

La Belle Assiette – et après

J’ai très rapidement identifié le problème majeur de ce dîner : il ne m’est plus possible de regarder ma cuisine ni mes plats et mes casseroles comme avant.

Je ne suis d’ailleurs pas certaines que mes ustensiles de cuisine accepteront à nouveau d’être utilisés par moi.  Après une telle expérience gastronomique, comment me sera-t-il possible de me lancer tranquillement dans la confection d’un prochain diner ?! Je crains tout simplement que ce ne le soit juste pas possible ! D’ailleurs, il faut bien que ce soit clair : les invités de cette soirée mémorable ne sont pas près de me voir cuisiner pour eux…! La comparaison serait intolérable.

C’est donc là qu’intervient la dimension hyper addictive du concept. Et quand on sait le premier menu est à 35€, je me laisse aller à penser à la prochaine expérience avec La Belle Assiette !

Merci à La Belle Assiette de m’avoir permis cette experience mémorable.

Bûches Noël 2016 – les tendances

Bûches Noël 2016

Voici donc le marronnier de la saison, précisément quelques jours avant la date fatidique : l’article qui parle des bûches.

Toutes les bûches.

Les traditionnelles, les spectaculaires, les inoubliables, les sans gluten, les tout chocolat, etc…

En voici donc un échantillon, qui ne se veut pas exhaustif, mais qui illustre l’inventivité des chefs pâtissiers parisiens.

Tendance fruits et légèreté acidulée

Cette année Angelina ajoute sa bûche Paon à sa large gamme de bûches « signature » .

La bûche Paon consiste en une base croustillante de crêpe dentelle et crumble mêlée à du chocolat blanc et du beurre de cacao.

Le coeur est fruité, superposant gelées d’orange, passion et mangue avec un biscuit joconde aux amandes. Le tout est enrobé d’une mousse vanille aérienne qu’un crémeux citron-citron vert rehausse d’une pointe d’acidité.

Elle est légère, aérienne, en un mot : délicieuse !

Son manteau de poudre de coco habillé de plumes de paon en chocolat blanc et poudre d’or évoque avec délicatesse le plumage du paon blanc.

Angelina 226 rue de Rivoli 75001 Paris

Bûche Terrass' hôtel
Bûche Noël 2016 Terrass’ hôtel

Elle porte merveilleusement bien son nom, la Santa Claus » du Terrass’ hôtel !

Un biscuit  relevé d’amandes parfumées, de zestes d’agrumes et de confit de pamplemousse au miel et citron vert. Voici donc l’acidulé qui s’invite en fin de repas pour une touche de légèreté qui permet de s’autoriser un dessert même si le repas fût copieux, très copieux !

Bûche « Santa Claus » 6/8 personnes – 46 € Du 19 au 31 décembre sur commande uniquement.

En vente sur www.terrass-hotel.com

Yann Couvreur créé lui aussi sa bûche aux notes fruitées et acidulée puisqu’elle est à la mangue : composée d’une ganache montée vanille, d’un coeur de mangue (fruits frais), de meringue et d’une dacquoise coco. C’est une des 4 bûches que le pâtissier propose, mais c’est elle qui a retenu la plus grande attention de mes papilles!

 

Tendance traditionnelle

Et puis il y a les traditionnelles, puisque une année sans bûche Angelina aux marrons, c’est juste impossible !

Et puis il y a celle que je recommande année après année, parce que finalement pourquoi se prouver quand c’est toujours bon : c’est la bûche « traditionnelle » de Gérard Mulot.

Elle fait plonger dans les souvenirs de bûches du siècle dernier sans doute, avec sa génoise et sa crème au beurre, et, bien loin des modes qui secouent la sphère gourmande , elle est là, égale à elle même, constante et immuable. Ma préférée, celle au café !

buche_tradition_gerard_mulot

Tendance lookée

Last but not least, Dalloyau créé cette année la bûche la plus adorable, la plus spectaculaire, celle qui fera craquer les enfants et séduira les parents : la bûche Léo Pôle.

Bûche Noël 2016 - Léo Pôle
Bûche Noël 2016 – Léo Pôle

Une mousse onctueuse à l’infusion de fèves de cacao torréfiées du Venezuela, un biscuit moelleux aux noisees du Piémont et un crémeux chocolat au lait pure origine République dominicaine. A la simple lecture de cette composition gourmande, je sais que vous salivez déjà !

Et ce n’est pas fini !

En effet, c’est un croustillant aux fruits secs et miel qui s’unit à un crémeux à la vanille de Papouasie Nouvelle Guinée pour parfaire le tout. Résister ? Impossible !

2016-12-15 11.18.58

Et puis il y a la touche finale :  6 sucettes en silhouette d’oursons composées d’un praliné aux noisettes du Piémont fondant disposé entre un sablé croquant chocolaté et une plaque en chocolat au lait dorée.

Je vous avais prévenus : last but not least !

Bûche création Léo Pôle avec sucettes - Dalloyau
Bûche création Léo Pôle avec sucettes – Dalloyau

Alors à tous, je souhaite un réveillon ultra gourmand !

 

Restaurant de grenouilles et autres rainettes : le retour !

Restaurant de grenouilles à Paris

Les cuisses de grenouille ? C’est fini, passé, dépassé. Seuls les touristes en mangent, et dans les restaurants que les parisiens ne fréquentent certainement pas depuis des décennies.

C’est ce que je prenais plaisir à dire quand mes amis venus de l’étranger me demandaient une adresse pour gouter ce met « so frenchy « .

Mais ça, c’était avant !

Parce que figurez vous qu’en quelques semaines, deux nouveaux lieux parisiens mettent la grenouille à l’honneur.

Et même si je n’ai pas encore eu l’occasion de les tester, il fallait que j’en parle : la tendance est là, saisissons la !

Alors comparons les deux dernières adresses en date dans la catégorie « restaurant de grenouilles  »  !

Roger la grenouille

Ici, on est dans le restaurant version historique. Un restaurant créé en 1930, dans une ancienne cordonnerie, repris par Roger Spinhirny, dit « Nini », né en 1900. Bien connu des parisiens, bénéficiant d’un emplacement unique au coeur du triangle St Germain des Prés, Odéon, St Michel, il a accueilli pendant de longues années toute la crème de la crème de Saint Germain.

Il réouvre donc ses portes avec une nouvelle équipe de passionnés et quelques beaux et discrets aménagements.

A la carte : des grenouilles bien sur, et des escargots mais pas que ….

Crédit photo Roger La Grenouille
Crédit photo Roger La Grenouille

Roger La Grenouille propose une cuisine française de saison et de proximité, exclusivement composée de produits ‘bien traités’. Viande de Bœuf de chez Alexandre Polmard, poissons de chez Miko (pêcheur de Port en Bessin), crèmerie et fromages de la Ferme d’Alexandre …

Chez Roger La Grenouille, on prête avant tout la plus grande attention  à la sélection de ses fournisseurs.

Parce que la volonté de proposer une cuisine française de saison et de proximité, exclusivement composée de produits bien traités est ce qui guide la carte.
Viande de Bœuf de chez Alexandre Polmard, génisses « Blonde d’aquitaine » élevée en plein air, maturée entre 3 et 9 semaines selon le muscle.  Rumsteak 5 semaines.
Les grenouilles fraiches sont préparées en France par la Maison Fenouillet et /ou Patrice François.
Agneau et foie de veau, Guillaume Verdin de la ferme de Clavisy en Bourgogne. Cochon, et veau de la maison Conquet.
Les poissons proviennent de chez Miko, pêcheur de Port en Bessin qui livre sa pêche en direct deux fois par semaine.
Les  fruits et légumes sont travaillés de saison et proviennent  des Vergers St Eustache et de leurs petits producteurs.
Tout est fait maison, les pâtisseries, les frites, les buns, et même les pâtes. Seules les glaces provient d’un voisin  : Grom

Les vins aussi sont sélectionnés un par un, bios pour la plus grande part.

Et quand vient le moment de l’addition, arrondi solidaire Orphelins d’Auteuil, pour perpétuer la tradition de Roger lui-même orphelin qui avait institué les orphelins d’Elancourt

Et pour un ordre d’idée des tarifs :

« Greenwich », Le burger de grenouilles, frites, sauce tartare 22 €

Grenouilles à la persillade 35 €

Roger la grenouille  28 Rue des Grands Augustins, 75006 Paris Tel 01 56 24 24 34

D’un côté donc, un restaurant historique qui se réinvente.

De l’autre, une nouvelle adresse, un bar à grenouilles.

Rainettes – bar à grenouilles

 

 

Rainettes - bar à grenouilles
Rainettes – bar à grenouilles

Chez Rainettes, le bar à grenouilles, on pourra déguster les cuisses de grenouilles « à la française », sous forme de plat ou d’apéritif à partager, dans une ambiance conviviale au coeur du Marais à Paris.

Murs de briques, carreaux de ciment, plancher, tables en bois massif, suspensions en cuivre…, l’environnement chaleureux de « Rainettes » se décline sur deux espaces, entre le rez-de-chaussée et le sous-sol, pour que chacun puisse, selon son humeur et ses envies, déguster la grenouille dans tous ses états :

elles seront provençales (sur leur lit de purée d’ail et de persil), normandes (pommes, calvados, crème fraîche), sichuanaises (coriandre, gingembre, oignon, ail, piment, sauce soja, miel), alsaciennes (Riesling, échalotes, persil) ou encore ibériques (chorizo piquant, citrons confits, basilic, poivrons rouges).

« Rainettes » propose un plat complet et copieux avec accompagnement (différentes variétés de riz ou légumes selon les saisons) à 25€. Un bon rapport qualité/prix ! Et si l’on hésite, de la catégorie à laquelle j’appartiens, perdue face à un choix trop large, il suffit de commander un triptyque de grenouilles à partager pour 35€.

Enfin, pour ceux qui accompagnent le gourmand adepte de batracien mais qui préfèrent se régaler autrement, il y aura le choix : des planches de foie gras, de charcuterie ou de fromage et au restaurant : un plat végétarien, de viande ou de poisson (17€)

www.rainettes.com

5 rue Caron, 75004 PARIS Tel 09 86 59 63 85

Métro : Saint-Paul (Ligne 1)

 

Alors, vous êtes plutôt bistrot historique revisité rive gauche ou nouveau lieu branché rive droite ?

Génération Y et tendances cafés

Tendances café

Avant, il était simple de commander un café au comptoir, ou dans sa brasserie préférée.

Mais ça c’était avant. (note pour moi même : je dis de plus en plus souvent « ça, c’était avant » . Faire attention, à ne pas abuser de cette expression qui pourrait laisser penser que je tends vers un âge canonique)

cafés vus par Dunkin Doughnut
cafés vus par Dunkin Doughnut

Un expresso, une noisette, un crème ou un cappuccino, tout le monde avait les mêmes définissons de ces boissons à base de café.

Pour rappel, et pour ceux qui ont à peine connu le 20ème siècle, voici un rappel des définitions.

  • expresso : breuvage chaud, intense, aux saveurs d’Italie, et qui tient dans une petite tasse
  • noisette : idem, une goutte de lait en plus, qui adoucit légèrement les arômes tout en les préservant
  • crème : café auquel on a ajouté du lait
  • cappuccino : café, lait chaud mousseux, et une larme de cacao saupoudré sur la mousse de lait

Et aujourd’hui ?

Un café, des cafés – les nouvelles appellations

Aujourd’hui, la génération Starbucks a bouleversé le vocabulaire du café du coin.

Parce qu’aujourd’hui, plus de crème, ni de cappuccino, et pas plus de noisette ancienne version.

A la place sont arrivés ces intitulés réservés aux experts, ou serait-ce simplement des extrapolations de la carte proposée au Starbucks ?

Quoiqu’il en soit, balayons ensemble le nouveau vocabulaire des consommateurs de café branchés.

Pour commencer, il y a le « latte » . J’imaginais naïvement qu’il s’agissait d’un café avec du lait mousseux. Mais c’est parce que j’ignorais que le cappuccino avait évolué, que le macchiatto avait fait son apparition, sans oublier le Flat white que j’ai découvert il y a quelques jours seulement.

Alors si, comme moi, vous ne compreniez rien aux subtilités de ces intitulés, j’ai les réponses. Et je dois remercier la barista du « expresso & brew bar » des Comptoirs Richard de la rue Saint Dominique qui a pris le temps de m’expliquer ces subtilités.

  • latte : c’est d’abord le café qui est versé, et ensuite le lait, pour un résultat léger en mousse
  • macchiatto : on commence par verser dan la tasse une mousse très épaisse de lait, puis on ajoute un « shot » de café
  • cappuccino : il existe toujours, mais dans la majorité des cas, exit la poudre de chocolat ! Là, il s’agit d’une mousse extrêmement onctueuse
  • flat white : la nouveauté totale en ce qui me concerne ! Ici, le café est très présent puisqu’il s’agit de 2 shots d’express ! La mousse quand à elle est beaucoup plus liquide

Et dans un café traditionnel parisien ?

Comment on fait ? Et bien là, j’avoue que cela devient compliqué ! Parce que si vous vous rendez chez Cuiller, Grain, et autre KBcaféshop, ou encore Cream à Belleville, pas de problème, on vous comprendra. Mais si c’est au café du coin que vous demandez un Flat white, je crains le regard interloqué de votre interlocuteur.

Le problème, c’est que même au café du coin, le noisette a dramatiquement évolué et ressemble curieusement à un mini latte ! Avec de la mousse ! C’est à ne plus rien comprendre.

quadras, quinquas, et au-delà

Si, comme moi, vous n’avez que trop bien connu le siècle dernier. Et si, comme moi,  vous aimez prendre une noisette à la fin de votre repas, demandez un expresso, et un peu de lait à côté. Il vous suffira alors d’ajouter la dose de lait de votre choix pour retrouver le noisette du siècle dernier !

La brûlerie Saint Jacques renait !

La brûlerie Saint Jacques

Ce nom est peut-être familier pour certains d’entre vous.

Brulerie Saint Jacques
Brulerie Saint Jacques

Ceux qui seraient passé devant le bâtiment historique de cette marque disparue et qui renaît aujourd’hui de ses cendres. Ceux qui, en véritables amoureux de Paris connaissent l’enseigne, située rue Saint Jacques, toujours présente, mais apposée à un bâtiment qui héberge désormais une résidence pour étudiants.

En effet, il s’agit de la réactivation d’une enseigne de torréfaction parisienne disparue à la fin des années 1970.

Le café de la Brûlerie Saint-Jacques est un café torréfié, moulu et bu sur place. Il se veut comme le café « quotidien » du francilien depuis 1930. Derrière la réactivation d’une enseigne emblématique de l’artisanat français, la volonté de deux passionnés de café, qui lui ont redonné vie, et proposent un café de qualité en toute simplicité, à un prix abordable. Avec de surcroît une démarche équitable puisqu’il respectent les normes du commerce équitable,  de respect de l’environnement et de fabrication « made in France ».

Mais qui sont-ils ?

Les créateurs de Paris Authentic . Vous les connaissez forcément ces charmantes deux chevaux tri colores qui arpentent les rue de Paris avec à leur bord des touristes ravis !

Ils ont donc une autre passion : le café. Et ils ont donc décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure.

Une idée qui répond aux envies du moment. Le « made in France », le locavore , et les foodtrucks !

Le café de la Brûlerie Saint Jacques est donc bio, issu du commerce équitable. Il est torréfié, moulu et bu en Ile-de-France.

Et c’est dans un « Coffee truck », nouveauté en France, qu’il sera servi.

Alors pour les trouver cet été, c’est simple. Il suffit de suivre leur page Facebook, et ils vous diront tout.

 

L’Eclair de Génie café

L’éclair de Génie, tout les parisiens connaissent ! Fan de cette pâtisserie ou pas, on a tous entendu parler de ce précurseur de la pâtisserie mono produit, qui a lancé le concept pour les éclairs, et qui fait toujours partie du paysage gourmand parisien.

Mais Christophe Adam, son créateur, a la bougeotte ! Et il a donc décidé d’élargir son champ d’action, d’aller à la rencontre de ses gourmands de clients en les accueillant dans un lieu qui leur proposera bien plus que les éclairs.

Voilà comment est né  » L’Eclair de génie café  » ! Un endroit accueillant, où le café promet d’être à la hauteur des pâtisseries et viennoiseries qui l’accompagneront.

viennoiseries l'Eclair de génie café
viennoiseries l’Eclair de génie café

 

Dans ce café, les crus seront choisis avec précision, l’ambiance promet d’être celle d’un « coffee shop new yorkais » revisité à la sauce parisienne. L’endroit parfait pour une pause gourmande, avec des pâtisseries maison, des viennoiseries gourmandes, et aussi des club sandwich pour pousser jusqu’au déjeuner, ou vice versa.

Il a choisi Montmartre, sur son versant authentique, à proximité des Abbesses. Le Café de L’Eclair de Génie a donc pris ses quartiers Rue Lepic, au coeur d’un 18ème gourmand et authentique.

Et j’avoue que ces viennoiseries ont fait chavirer mes papilles !

Et puis bien sur, les éclairs, encore et toujours, sans oublier la nouveauté : le « chouger », dont on me dit qu’il va désormais aussi se décliner en version glacée, dans la boutique de Montorgueil.

Parfait pour un parcours parisien gourmand !

L’éclair de génie café 31 rue Lepic 75018 PARIS

MoiChef – on se met aux fourneaux ?

MoiChef – dans la tendance de la food à domicile, MoiChef vous met au travail !

En effet, ici, ce ne sont pas les plats qui vous seront livrés, mais les ingrédients pour pouvoir les confectionner.

Les recettes sont conçues par de grands chefs, et chaque semaine un nouveau chef oeuvre pour notre plaisir.

Alors attention, soyez rassurés, vous devez pas être cordon bleu vous même : on vous explique tout, en détails ! En effet, les ingrédients sont livrés accompagnés d’une fiche explicative pour vous guider dans toutes les étapes, et pour un résultat garanti.

Nous avons donc choisi le plat du chef Stéphane Tournier.

Le canon de carré d’agneau aux épices, lentille corail façon Dahl et aubergine fumée en émulsion des Jardins de l’Opéra.

La livraison est précédée d’un mail informatif, et effectuée exactement en temps et en heure. Les produits arrivent sous vide, accompagnés d’une fiche qui contient la recette, mais aussi un petit mot du chef.

La recette est donc détaillée, les ingrédients photographiés et nommés, et les ustensiles nécessaires listés.

J’ai donc suivi à la lettre les instructions. Et les astuces listées face à chaque étape m’ont été très utiles, moi qui ne suis pas une grande cusinière, je dois l’avouer.

Le résultat final a été extrêmement satisfaisant ! La cuisson proposée pour l’agneau et que j’ai respectée à la lettre a donné une viande tendre, moelleuse, parfaite.

Je dois reconnaitre par contre que l’écrasé d’aubergines m’a laissée perplexe, mais je n’avais pas de siphon, et je n’ai pas la moindre idée de la façon de faire une émulsion …Dans ce cas précis, un « pas à pas » en photo m’aurait peut-être aidée !

Quant à l’aspect, il était plutôt correct, sachant que j’ai fait le choix de ne pas mettre les os qui avaient pourtant été livrés.

J’ai vraiment apprécié le fait que tout soit pris en charge pour moi : les ingrédients, les étapes de confection du plat, et surtout la fierté du résultat obtenu.

Alors, si, comme moi, vous êtes loin d’être un cordon bleu mais vous appréciez la possibilité de cuisiner , MoiChef vous conviendra comme un gant !

Pour découvrir les chefs et les plats qui vous seront proposés dans les semaine à venir, rendez-vous sur le site MoiChef.

Et bon appétit !

Tairf : 24,7€ par personne