Les café Comptoirs Richard, on connait tous. Pourquoi ? Parce que ce sont le plus souvent ceux que l’on trouve dans les restaurants. L’expresso, avec la petite amande chocolatée indispensable qui l’accompagne, elle aussi estampillée Café Richard.
Mais Comptoirs Richard, c’est bien plus que cela.
Comptoirs Richard – brûlerie
Les comptoir Richard font partie de ces dernières brûleries parisiennes. En approchant, on les reconnait déjà, avant même de les voir. Parce que rien n’est plus unique que les arômes que dégage le café fraichement moulu.
La proposition de cafés est multiple. Si multiple en provenances, puissances, types de cafés qu’il faut un expert pour se faire conseiller. Et cela tombe bien : les experts sont là, dans chacune des boutiques.
Ici, vous pourrez trouver tout ce que je décrivais précédemment : une grande variété de cafés à acheter et emporte, les cafés et les thés Ville de Paris, et de multiples délices sucrés comme ce choix de biscuits qui accompagneront à merveille une boissons chaude.
Dans cette boutique, on trouve aussi toutes les machines qui vous permettront de savourer ces nectars chez vous.
Nous avons donc eu un aperçu de la première partie boutique de ce lieu.
Aventurons-nous désormais dans l’espace dégustation, particularité du lieu.
Expresso & Brew bar – ateliers et dégustation
Bienvenue dans l’espace ateliers et dégustation.
Ici, les 1er et 3ème samedis du mois, la maison propose des ateliers gratuits d’une heure pour vivre une véritable expérience autour du café.
Et pendant ces ateliers, vous découvrirez la mythique cafetière à dépression, la nouvelle tendance de l’extraction à froid ou tout simplement l’expresso et le cappuccino, et leurs déclinaisons dont définitions sont affichées clairement, pour ceux, comme moi, qui sont parfois perdus dans la forêt des nouvelles appellations !
machine d’extraction à froid
Chemex
Et puis, si vous avez juste envie de déguster, il suffit de s’installer, et de savourer le moment !
Alors, rendez-vous rue Saint-Dominique.
Expresso & Brew bar 145 rue Saint-Dominique 75007 Paris
Ce café, qui vient de la vallée d’Araku à l’est de l’Inde, est un café bio, cultivé en biodynamie par les habitants des villages qui se trouvent dans cette région de plus de 350km2.
Au commencement donc était l’Inde. Parce qu’on ne le sait pas assez, l’Inde est une terre de café, troisième pays producteur au monde, après l’Ethiopie et le Yemen.
La vallée d’Araku est classée réserve naturelle protégée. Une vallée à l’écosystème préservé, aux terrains escarpés et aux 520 villages habités par des tribus ancestrales.
Et c’est donc ici que vont naître les 6 cafés « Araku coffee », chacun ayant une signature gustative tout à fait spécifique et propre.
Si cela est possible, c’est parce que chaque café est issu d’une parcelle sélectionnée pour sa particularité, et aussi grâce à l’expertise du caféologue Hippolyte Courty qui sélectionne, définit la torréfaction, conçoit les différents crus.
6 cafés, 6 caractères, qui se différencient par leur origine donc, leur torréfaction aussi, et aussi le moment de leur récolte.
En grains ou moulu, ils s’utilisent en filtre, moka, ou expresso. Pas de capsules pour l’instant, mais c’est prévu, avec de vraies exigences : des emballages bios, entièrement recyclables et pour un résultat à la hauteur de la qualité du café.
Des cafés de grande qualité, bio, dans de superbes boites. Mais si tout cela a été possible, c’est surtout grâce à la ténacité et la volonté de quelques hommes.
Ils changeaient le monde
Pour arriver à ce résultat exceptionnel qui devrait inspirer des initiatives similaires dans le monde entier, il fallait une équipe de passionnés, une équipe d’hommes prêts à croire que tout était possible.
Au commencement était Manoj Kumar, directeur de la Naandi Foundation ( naandi signifiant « nouveau départ » en sanskrit)
Cette fondation est née il y a 19 ans, en 1988. Fondation de charité publique, à son conseil d’administration siègent exclusivement des chefs d’entreprise indiens. La volonté : une nouvelle expérience dans le secteur de développement socio-économique de l’Inde.
Permettre de déployer à grande échelle ce que le gouvernement lui même peine à mettre en place : éducation pour les filles, accès à l’eau potable, mise en oeuvre d’une agriculture durable et responsable.
Toutes ces informations, vous les trouverez bien sur sur le site de la fondation.
Mais quand c’est Manoj Kumar qui la raconte, elles prennent une toute autre dimension.
Lui, qui explique que quand on lui propose il y a 20 ans de diriger et mettre en oeuvre cette idée un peu folle, il hésite un peu avant d’abandonner une situation professionnelle stable et rémunérée pour cette aventure.
Et s’il le fait, c’est, je cite, parce qu’il était « jeune et un peu fou« .
Il commence donc par l’éducation des filles, la mortalité en couches de femmes dont il comprend qu’elle est due à l’utilisation de flèches rouillées pour couper le cordon ombilical.
Il raconte comment il doit payer les sages femmes locales pour les convaincre d’utiliser des kits stériles.
Et comment soudain, la mortalité chute, et les villageois commencent à lui faire confiance.
Après s’être occupé des femmes, il en vient aux hommes. Ces hommes, qui ne travaillent pas, et ne font rien des parcelles de terrain dont ils disposent mais où rien ne pousse, faute de compétence.
Alors il gagne leur confiance, passe des semaines à vivre avec eux, dans leurs villages, leur environnement, et peu à peu les accompagne pour acquérir les compétences qui vont faire d’eux des experts en production de café.
C’est là qu’intervient David Hogg, spécialiste en culture biologique et biodynamie. Pour rappel, ou pour information, la biodynamie consiste à utiliser des processus biologiques naturels exclusivement pour les cultures. une tendance qui devrait représenter ce que sera notre agriculture de demain. Mais nous n’en sommes pas là.
Les fermiers de la vallée d’Araku eux sont devenus des experts dans ces technique, et ont retrouvé dignité et autonomie.
C’est donc cette histoire extraordinaire qui permet aujourd’hui de pouvoir acheter ce café hors du commun à Paris.
Araku coffee – le flagship rue de Bretagne
Nous sommes tellement habitués aux flagships spectaculaires de grandes marques de thé que je ne m’étais jamais vraiment posé la question : et le café dans tout ça ?
Araku coffee Paris
Et là le constat est simple : le vide sidéral. Bien sur, si on écarte l’emblématique marque aux dosettes, il y a les boutiques des cafés Richard, les quelques cafés Illy, et puis ?
Quant au packaging, toujours les cafés Richard en association avec la marque de la ville de Paris, mais quant aux autres ….
Araku coffee est donc un des précurseurs d’une nouvelle approche dans l’univers du café parisien.
Ici, vous trouverez les 6 cafés précédemment cités bien sur, mais aussi des experts qui pourront vous accompagner dans votre choix, des machines à café, et aussi des douceurs qui accompagneront à merveille votre délicieux breuvage.
Alors, vous l’aurez compris, j’ai trouvé ici, dans ce lieu, et dans cette rencontre, mille et une raisons de consommer mon café différemment.
Avant, il était simple de commander un café au comptoir, ou dans sa brasserie préférée.
Mais ça c’était avant. (note pour moi même : je dis de plus en plus souvent « ça, c’était avant » . Faire attention, à ne pas abuser de cette expression qui pourrait laisser penser que je tends vers un âge canonique)
cafés vus par Dunkin Doughnut
Un expresso, une noisette, un crème ou un cappuccino, tout le monde avait les mêmes définissons de ces boissons à base de café.
Pour rappel, et pour ceux qui ont à peine connu le 20ème siècle, voici un rappel des définitions.
expresso : breuvage chaud, intense, aux saveurs d’Italie, et qui tient dans une petite tasse
noisette : idem, une goutte de lait en plus, qui adoucit légèrement les arômes tout en les préservant
crème : café auquel on a ajouté du lait
cappuccino : café, lait chaud mousseux, et une larme de cacao saupoudré sur la mousse de lait
Et aujourd’hui ?
Un café, des cafés – les nouvelles appellations
Aujourd’hui, la génération Starbucks a bouleversé le vocabulaire du café du coin.
Parce qu’aujourd’hui, plus de crème, ni de cappuccino, et pas plus de noisette ancienne version.
A la place sont arrivés ces intitulés réservés aux experts, ou serait-ce simplement des extrapolations de la carte proposée au Starbucks ?
Quoiqu’il en soit, balayons ensemble le nouveau vocabulaire des consommateurs de café branchés.
Pour commencer, il y a le « latte » . J’imaginais naïvement qu’il s’agissait d’un café avec du lait mousseux. Mais c’est parce que j’ignorais que le cappuccino avait évolué, que le macchiatto avait fait son apparition, sans oublier le Flat white que j’ai découvert il y a quelques jours seulement.
Alors si, comme moi, vous ne compreniez rien aux subtilités de ces intitulés, j’ai les réponses. Et je dois remercier la barista du « expresso & brew bar » des Comptoirs Richard de la rue Saint Dominique qui a pris le temps de m’expliquer ces subtilités.
latte : c’est d’abord le café qui est versé, et ensuite le lait, pour un résultat léger en mousse
macchiatto : on commence par verser dan la tasse une mousse très épaisse de lait, puis on ajoute un « shot » de café
cappuccino : il existe toujours, mais dans la majorité des cas, exit la poudre de chocolat ! Là, il s’agit d’une mousse extrêmement onctueuse
flat white : la nouveauté totale en ce qui me concerne ! Ici, le café est très présent puisqu’il s’agit de 2 shots d’express ! La mousse quand à elle est beaucoup plus liquide
Et dans un café traditionnel parisien ?
Comment on fait ? Et bien là, j’avoue que cela devient compliqué ! Parce que si vous vous rendez chez Cuiller, Grain, et autre KBcaféshop, ou encore Cream à Belleville, pas de problème, on vous comprendra. Mais si c’est au café du coin que vous demandez un Flat white, je crains le regard interloqué de votre interlocuteur.
Le problème, c’est que même au café du coin, le noisette a dramatiquement évolué et ressemble curieusement à un mini latte ! Avec de la mousse ! C’est à ne plus rien comprendre.
quadras, quinquas, et au-delà
Si, comme moi, vous n’avez que trop bien connu le siècle dernier. Et si, comme moi, vous aimez prendre une noisette à la fin de votre repas, demandez un expresso, et un peu de lait à côté. Il vous suffira alors d’ajouter la dose de lait de votre choix pour retrouver le noisette du siècle dernier !
Ce nom est peut-être familier pour certains d’entre vous.
Brulerie Saint Jacques
Ceux qui seraient passé devant le bâtiment historique de cette marque disparue et qui renaît aujourd’hui de ses cendres. Ceux qui, en véritables amoureux de Paris connaissent l’enseigne, située rue Saint Jacques, toujours présente, mais apposée à un bâtiment qui héberge désormais une résidence pour étudiants.
En effet, il s’agit de la réactivation d’une enseigne de torréfaction parisienne disparue à la fin des années 1970.
Le café de la Brûlerie Saint-Jacques est un café torréfié, moulu et bu sur place. Il se veut comme le café « quotidien » du francilien depuis 1930. Derrière la réactivation d’une enseigne emblématique de l’artisanat français, la volonté de deux passionnés de café, qui lui ont redonné vie, et proposent un café de qualité en toute simplicité, à un prix abordable. Avec de surcroît une démarche équitable puisqu’il respectent les normes du commerce équitable, de respect de l’environnement et de fabrication « made in France ».
Mais qui sont-ils ?
Les créateurs de Paris Authentic . Vous les connaissez forcément ces charmantes deux chevaux tri colores qui arpentent les rue de Paris avec à leur bord des touristes ravis !
Ils ont donc une autre passion : le café. Et ils ont donc décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure.
Une idée qui répond aux envies du moment. Le « made in France », le locavore , et les foodtrucks !
Le café de la Brûlerie Saint Jacques est donc bio, issu du commerce équitable. Il est torréfié, moulu et bu en Ile-de-France.
Et c’est dans un « Coffee truck », nouveauté en France, qu’il sera servi.
Alors pour les trouver cet été, c’est simple. Il suffit de suivre leur page Facebook, et ils vous diront tout.
En ce qui me concerne, je vous le dis clairement, le choix est fait, arrêté, catégorique et définitif !
Le café Kitsuné ne passera pas par moi
Alors oui, je le sais, the place to be, et ce depuis des mois, c’est le café Kitsuné, pas encore le Baguett’s café. Des dizaines de photos sur Instagram, un enthousiasme délirant, des articles dans la presse comme s’il en pleuvait. Et moi qui n’y étais jamais allée ! Et bien c’est chose faite, enfin presque !
En effet, arrivée sur place, le choc a été de taille ! 3 m2, 4 tabourets et un comptoir, c’est ça le café Kitsuné ?
Je ne pouvais pas le croire. A tel point que j’ai poussé la porte pour demander où était la salle, du fond, ou à l’étage. Et la serveuse, peu aimable d’ailleurs, m’a sèchement répondu que tout était là, qu’il n’y avait rien d’autre.
café Kitsuné
Mais alors pourquoi ? Qu’est ce qui justifie cet engouement ? Un café particulièrement délicieux ? Peut-être, mais à boire en 5 minutes chrono tant l’espace est exigu et les tabourets inconfortables ! L’envie irrépressible d’une casquette signée Kitsuné ? Le mystère demeure….
Allez au Baguett’s café
Cela étant dit, et si vous êtes à la recherche d’un endroit sympathique pour prendre un café du côté des jardins du Palais Royal, c’est très simple ! Sortez des jardins, et dirigez vous du côté de la rue Richelieu, toute proche. Et là, après avoir marché à peine 5 minutes, vous saurez que vous avez trouvé.
baguett’s café – devanture
Il s’agit du Baguett’s café. Un espace aéré, des banquettes et quelques jolis fauteuils. L’accueil est chaleureux et la maitresse du lieu nous explique que les recettes utilisées sont celles de sa grand mère. Et cela y compris pour le moelleux au chocolat sans gluten puisqu’il est fait à base de farine de riz.
J’avoue que je suis restée très traditionnelle, un crème et un croissant. L’atmosphère est si plaisant que nous sommes restées jusqu’à l’heure du déjeuner sans voir le temps passer.
Je ne crois pas que nous aurions pu faire de même au Café Kitsuné…. Mais bien sur, cet avis n’engage que moi !
Nescafé Dolce Gusto va changer votre vision du café du matin !
Le café du matin : un sujet récurrent sur les réseaux sociaux ! Normal, nous sommes des lève tôt, si, si, et un petit stimulant avant d’attaquer la journée, c’est important !
En ce qui me concerne, je n’en parle jamais, et pourtant, moi aussi, j’aime mon café du matin.
Alors quand elle est arrivée chez moi, je n’ai pas résister, et je l’ai adoptée ! Elle, c’est ma nouvelle machine Nescafé Dolce Gusto.
Dolce Gusto à Paris
J’ai donc décidé de faire du streetart autrement ! Et je l’ai twittée, instagramée, au risque de mettre en péril mon image de sérieux …!
Alors si vous aussi vous rêvez de streetart sans avoir aucun talent, vous pourrez aussi la promener dans votre rue ou votre coin parisien préféré ! Parce que Billy The Artist a déjà fait le travail artistique pour vous : c’est lui qui a illustré cette superbe machine.
Et pour celles qui sont plus raisonnables, vous pourrez aussi déguster un excellent café chez vous, ou l’offrir pour la fête des mères !
Si vous la commandez sur le site Nescafé Dolce Gusto, voici ce que vous découvrirez quand vous la recevrez …
Et bien sur, l’essentiel finalement, le café est excellent !
Si je vous dis Courrèges, qu’est ce qui vous vient immédiatement à l’esprit ?
La robe trapèze ? Les bottines plates et blanches ?
L’indémodable cabas rectangulaire dessiné par André Courrèges en 1972 et réédité pour notre plaisir à toutes ?
Ou encore est-ce cette omniprésence du blanc dans toutes les collections, qu’il s’agisse du printemps, de l »été, de l’automne ou de l’hiver ? Et puis il y a bien sur cette mini jupe unique et reconnaissable entre toutes !
Courrèges, c’est l’histoire d’une maison qui a appartenu à ses fondateurs, André et Coqueline Courrèges, tout au long de son existence, même si la société a été rachetée, puis revendue.
C’est en 2011 que ma maison est vendue par Coqueline à deux jeunes directeurs d’une agence de publicité : Jacques Bungert et Frédéric Torloting.
Ils vont redonner vie à cette marque longtemps endormie mais dont la signature est si unique qu’elle est restée reconnaissable entre mille. Alors à nous blousons en vinyle, robes trapèzes et bottes dignes de Madame Peel !
Il y a donc la boutique, immaculée, chaque touche de couleur explosant pour le plaisir de nos yeux, et puis il y a le Café Blanc, créé par la fille de Coqueline Courrèges ! Une vraie affaire de famille .
Dans ce café, vous pourrez déguster des produits préparés par les équipes d’Alain Ducasse. des plats simples, dans un décor immaculé aux quelques touches colorées. Comme par exemple la boite qui abrite ce superbe gâteau nuage !
Alors, si vous voulez vous plonger dans l’univers Courèges, et déguster un gâteau qui vous donne bonne conscience, c’est l’adresse qu’il vous faut !
Vous qui me lisez depuis longtemps , vous savez que je ne peux tout simplement pas finir un repas sans dessert !
Et, quand le suis indécise, j’opte souvent pour le café gourmand … !
Parfois, il propose un échantillon des desserts proposés à la carte, permettant ainsi aux indécis dont je fais partie de ne pas avoir à faire de choix !
Et parfois, il est accompagné de sucreries permettant de conclure sur une note gourmande sans avaler un énorme gâteau après un repas copieux !
Et à la maison, le café gourmand, vous avez déjà essayé ?
Et si vous l’imaginiez, comment serai-il ? Auriez vous une tendance au café gourmand … délicat …
ou plutôt café gourmand chocolaté ….
Et que dire du café gourmand aux touches colorées .. voire régressif !
et quand je dis régressif, je peux aller loin, très loin … !
Alors, un café gourmand, ça vous tente ?
En tous cas, il sera servi avec un café qui vous en fera voir de toutes les couleurs !