le mercredi, c’est cinéma !

Largo winch 2 ….

Avec un Tomer Sisley plus craquant que jamais … jugez vous même dans ce making of d’une scène de chute libre …

Et sur vos écrans le 16 février, pour le film tout entier  !


Largo Winch 2 – Making Of – Chute Libre
envoyé par wildbunch-distrib. – Court métrage, documentaire et bande annonce.

127 Heures ….

sortie le 23 février !

Alors tenez vous prêts … voici un film que vous ne risquez pas d’oublier … Pourtant, ce premier extrait semble bien innocent …


127 Heures – Extrait 1 VOST
envoyé par waytoblue. – Court métrage, documentaire et bande annonce.

Mais alors que va t-il arriver à ce héros d’apparence si ordinaire …. ?


127 Heures – Extrait 2 VF
envoyé par waytoblue. – Court métrage, documentaire et bande annonce.

Un film  qui relate une histoire vraie, sous la direction de Danny Boyle, qui s’est illustré avec  » Slumdog Millionaire  » …

Un film dont sans doute personne ne sortira indemne .. Et vous, tentés ?

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Le discours du roi – en exclusivité , avant sa sortie !

C’est l’histoire d’un prince, le Prince Albert d’York, fils du roi George V, qui ne devait pas être amené à règner, ayant un frère ainé, Edouard.

C’est l’histoire d’un enfant, bousculé par un père autoritaire et un un frère moqueur, et qui développe très tôt un bégaiement qui deviendra pour lui un handicap intolérable.

C’est l’histoire d’un homme, qui va devoir se surpasser, l’histoire d’un homme doté d’une volonté et d’une détermination rares qui lui permettront de rencontrer son destin .

C’est l’histoire de la naissance d’un roi .

Colin Firth interprète merveilleusement ce prince qui doute, qui souffre, qui se dépasse et surpasse son handicap. quand il se heurte à une syllabe, nous suffoquons avec lui, quand celui qui va l’aider dans sa lutte contre le handicap lui dit  » respirez  » , nous respirons avec lui .

Son jeu est tout en finesse, en subtilité . Il est tour à tour attachant, imposant, distant et proche.

Il a la chance d’être également magnifiquement entouré par Helena Bonham Carter, qui campe sa femme, que nous connaissons sous le titre de  » Reine Elisabeth « , et par Geoffrey Rush qui interprète à merveille cet ortophoniste australien aux méthodes pour le moins hors du commun qui deviendra aussi son ami .

L’émotion est présente tout au long du film, et je ne vous cache pas que j’ai du essuyer une larme ou deux, mais c’est plus encore la carure de cet homme qui n’aurait jamais eu être roi qui prédomine .Pendant que son frère batifole avec la sulfureuse Willis Simpson, cette américaine divorcée pour qui il abdiquera, Albert se préoccupe de l’avenir sombre de son pays.

Un homme doté d’un sens de l’humour purement britannique, qui se dirige vers le studio d’enregistrement de son premier grand discours au peuple lors de l’entrée en guerre de l’Angleterre avec l’Allemagne avec la même détermination que celle d’un condamné entrant dans le couloir de la mort …

Dead man walking … C’est ce que l’on dit de ce type de condamné … Mais, pour le prince Albert, ce sera le chemin qui fera de lui ce roi qui fera tant pour son pays durant cette longue guerre , qui lui permettra de sortir de cette chrysalide dont il était  prisonnier .

Et, sachez le, une fois que vous aurez vu ce film, les jurons du type  » fuck, fuck, fuck, shit, dick  » et autres n’auront plus jamais la même tonalité à vos oreilles …

Mais je ne vous en dis pas plus : allez voir ce film dès sa sortie en salle !

Les petits mouchoirs … la parole est à LUI !

vous l’avez plébisicté, et j’ai donc décidé de lui redonner la parole !

Que les choses soient claires pourtant : tout d’abord, je ne le publie que lorsque je partage le fond de sa critique, il a bien sur toute liberté sur la forme !

Ensuite, que les choses soient claires : s’il s’avère que son succès me fait de l’ombre, je l’inviterai, poliement, mais fermement, à aller poster ailleurs !

voilà donc la critique du film  » Les petits mouchoirs  » , par LUI !

C’est l’histoire d’une confrontation entre un bavardage humain stérile et incessant et le légendaire silence des huîtres. A la fin, on a une furieuse envie de plonger tout habillé et de se noyer dans un bassin d’ostreiculture.

Je vais essayer de rendre un peu la trame de l’histoire, mais cela risque d’être confus parce que je n’ai retenu aucun des prénoms de cette bande d’adolescents attardés qui passent l’essentiel de leur temps à se tomber dans les bras les uns des autres pour se montrer à quel point ils sont heurrrrreux d’être ensemble.

Les pauvres, ils sont surtout gravement paumés.

Panorama rapide de cette faune de trentenaires : il y a l’acteur raté de séries télévisées, plaqué par sa femme un an plus tôt et qui s’accroche désespérément à elle comme une arapète sur un rocher ; sa femme justement, qui oscille entre le je t’aime et le moi non plus et lui envoie des sms pour le moins ambigus ;

et puis il y a le beau gosse incapable de se caser, qui virevolte d’histoires en histoires et s’imagine à soixante piges en train de se taper encore des gamines de vingt-cinq ;

il y a aussi l’une de ses rencontres d’un soir, toute heureuse de le voir debarquer avec son pote et qui leur demande s’ils ont déjà essayé une « double » ;

et puis, l’ostheopate, marié sans conviction, un enfant, qui découvre qu’il est fou amoureux d’un homme de vingt ans son ainé ; et sa femme précisément, manifestement délaissée par son homosexuel refoulé de mari, qui s’imagine actrice de scènes de cul grace à son logiciel de cyber sexe ;

et puis, il y a la môme, la Cotillard, toujours aussi mignonne, dont le personnage est totalement à côté de la plaque, la tête en Amazonie, les fesses en France, prête a toutes les expériences pourvu qu’elles soient sexuellement éphémères.

Et enfin le héro du film, Brice de Nice sans sa tunique jaune, dont le scooter se fait « niquer » par un camion des les premières minutes du film à la sortie d’une boite de nuit.

Survivra-t-il ? C’est le seul suspens se ces « petits mouchoirs » … jetables.

Cet ensemble nous donne une image plutôt désespérante d’une génération sans attache et sans projet. Pas étonnant que ce soient les deux personnages de vieux qui émergent dans cette médiocrité.

L’ostreiculteur, cliché du paysan éloigné de la cite décadente et bourgeoise, fidèle au terroir, un vrai, un pur, limite mystique, est a vrai dire un peu ennuyant, voire pathetique.

Non, la vraie réussite de ce film, c’est incontestablement le personnage survolté joué par un remarquable Cluzet. Pétages de câbles a volonté : des hurlements à peine arrivé dans sa maison de vacances parce que la pelouse n’est pas tondue, délire obsessionnel lorsqu’il entend des fouines sur le toit de la maison, grands coups de hâches dans le mur, agression hallucinante du gamin de ses invités parce qu’il triche à « 123 soleil ».

Magnifique. Époustouflant. Certes, on ne peut pas dire qu’émane de lui un bonheur serein, mais sa rage dévastatrice est tellement plus drôle que les déambulations des jeunes mollusques …

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Elle s’appelait Sarah – la parole est à LUI !Attention: histoire complète inside!

Nous sommes allés voir  » elle s’appelait Sarah  » …

Bien sur, j’ai été bouleversée par les images, dès le début. bien sur, une boule s’est nouée dans mon estomac pour y rester … bien sur .

Mais quand l’émotion me submerge de la sorte, c’est souvent au détriment de mon sens critique, et c’est pourquoi, ensuite, je sens comme un doute qui s’insinue dans mon esprit .. Ce film est-il vraiment aller là où on l’attendait. Apporte-t-il quelque chose de plus au travail de mémoire , dee la france et des français ? Toutes ces questions , et d’autres encore, qui me font douter. Alors, aujour’hui, c’est LUI qui prend la plume, pour donner son analyse des faits…

Que faire de ce matériau instable, inflammable, quelquefois explosif qu’est la mémoire ? La rejeter dans les abysses de l’oubli, la cultiver patiemment comme une fleur sauvage, la conserver comme une relique ou bien encore la décortiquer jusqu’à en extraire tantôt une sève nourricière, tantôt un poison mortel. Tel est au fond le thème du film « Elle s’appelait Sarah ».

Victimes, bourreaux, complices et témoins lointains de la tragédie s’entrecroisent et se heurtent finalement aux mêmes lancinantes questions. Que faire de ce passe dont nos destins sont tissés ? Comment doser l’indispensable oubli et la nécessaire mémoire pour se donner la force d’inventer son propre chemin ?

L’histoire : Christine Scott-Thomas est une journaliste américaine, mariée a un français dont les grands-parents se sont installés en août 1942 dans un appartement du quartier du Marais, laissé vacant par une famille juive raflée par la police de Vichy. Sauf q

père de famille français découvre alors, en même temps que Sarah, le corps sans vie du petit Michel.

L’enquête journalistique mène alors notre américaine de Paris a Florence en passant par Brooklyn. Pour retrouver la trace de ce spectre du passé qui n’est même pas le sien, elle prend le risque de malmener sa vie rangée, son couple, sa famille.

On pleure très vite. L’horreur de la violence banale et totalement absurde d’aveuglement et de bêtise donne des frissons. Les histoires parallèles à soixante ans de distance se font écho. Et pourtant … plus les heures passent après que l’on soit sorti de la salle obscure, plus les questions s’accumulent et plus le malaise s’installe. Gagnés par une émotion somme toute compréhensible, on échappe d’abord au pathos et aux clichés d’un cinéma de sentiments, des clichés qui envahissent l’histoire et la vampirisent.

Fallait-il vraiment une américaine, fut-elle amoureuse de Paris, pour déterrer les fantômes français et s’offrir en victime expiatoire de la honte ? La recherche de la vérité n’était-elle possible que par le truchement de ce syndrome du journaliste entêté ?

Et puis, les images convenues d’une impossible tentative de pardon. L’Amérique comme une redemption facile pour une Europe engluée dans son passe. La France coupable mais les français innocents : en dehors d’une méchante concierge, tous les coupables sont anonymes et tous les vrais acteurs de ce film sont des héros du quotidien : le nouvel occupant de l’appartement qui envoie Sarah en zone libre et subvient à ses besoins, le surveillant du camp qui la laisse manger une pomme, puis s’enfuir, le paysan revêche qui en fait sa fille adoptive. Comment un peuple au si grand coeur a-t-il pu engendrer Vichy et le Vel d’Hiv ?

Le vrai moment d’émotion, ce sont finalement ces images d’archive du discours de Jacques Chirac venu enfin, cinq décennies trop tard, accepter simplement la responsabilité de la France.

Et puis cette accumulation de mensonges, comme si la vérité n’était bonne à dire pour personne. Cette famille française qui croit se protéger par le déni, Sarah qui s’oublie jusqu’au suicide, son mari qui se mure dans le silence jusqu’à son lit de mort, son fils qui découvre à cinquante ans que sa vie est un mensonge, constat malheureusement bien banal même pour ceux qui n’ont pas à supporter le fardeau d’un secret de famille. Un enchevêtrement de secrets, sans doute utile à la trame romanesque, mais qui finit par tout mettre sur le même plan.

Et puis enfin cette histoire bizarre d’enfant miraculeux qui arrive quand on ne l’attend plus et qui fait exploser le couple de la journaliste américaine. Une histoire un peu cousue de fil blanc, pour qu’une petite Sarah naisse de ce parcours initiatique et prolonge artificiellement une famille qui s’est en vérité bel et bien envolée en fumée quelque part dans les plaines de Pologne. Étrange collision de prénom et de destin. L’héroïne journaliste, qui se croyait trop vieille pour avoir un enfant, accueille le miracle de la vie, comme Sarah, l’épouse de Jacob.

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L’âge de raison – Sophie Marceau et People for Cinéma

Grâce à Virgine B. , j’ai eu la chance d’assister à l’avant première du film  » l’âge de raison  » avec Sophie MARCEAU.

Chance liée au fait que l’équipe du film était présente, et en particulier Sophie Marceau, que je n’avais jamais eu la chance de voir en personne …

Elle est sublime !

J’ai bien réfléchi avant d’écrire cette phrase, qui peut sembler banale à priori ;

et bien je pèse mes mots : je l’affirme, elle est sublime … De celles qui illuminent une pièce quand elles y pénètrent, de celles qui rayonnent de l’intérieur …

Je ne vous parlerai pas du film ( si vous souhaitez en connaitre l’histoire et même voir la bande annonce, il vous suffit d’aller chez ELLE , ou chez ELLE, ou encore chez ELLE ! ) mais plutôt du concept de production qui y est associé et que j’ai découvert à cette occasion !

En effet, ce film est produit par PeopleForCinéma ( P4C ) … vous connaissez ?

 » Peopleforcinema vous propose de vous associer à la promotion d’un film en finançant une partie de son budget de distribution. Vous investissez aux côtés des principaux distributeurs français, et vous recevez une quote part des recettes du film  » source : site Peopleforcinéma

Vous vous inscrivez, vous choisissez le fim qui vous convient le mieux sur la base de critères tels que le sujet, le synopsis, des informatiosn financières ( telles qu’entre autre des simulations de gain selon la mise et le succès du film), et les  » 5 bonnes raisons  » d’investir sur le film choisi, vous misez, et vous rentrez dans les coulisses du film !

Ainsi, pour  » l’âge de raison «  , les 5 bonnes raisons évoquées sont :

1. Réalisé par Yann Samuel, à qui l’on doit le brillant « Jeux d’enfants »
2. Sophie Marceau, récemment élue actrice préférée des français, qui livre une performance impressionnante de sincérité
3. La B.O rythmée et en phase avec le film, avec une chanson originale composée par Jean-Philippe Verdin qui avait composé la chanson de LOL
4. Un thème qui parlera à tout le monde : sommes-nous devenus ce que nous rêvions d’être lorsque nous étions enfants ?
5. Produit par Nord Ouest Films, producteur de nombreux succès (Joyeux Noël, Je vais bien ne t’en fais pas, Welcome, Une hirondelle a fait le printemps, Jeux d’enfants)

Internet au service du cinéma !

Le concept est intéressant ! Et puis pouvoir revendiquer une part de la production d’un grand succès, ça n’a pas de prix !

Alors, est ce que vous allez miser sur  » l’âge de raison «  qui sort en salles le 28 juillet ? Dépêchez vous, il n’y en aura pas pour tout le monde !

P.S je vous invite à aller voir le  » post de feignasse  » de Fr@mboize aujourd’hui !

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Gainsbourg – vie héroïque

Non, il ne s’agit pas là d’une biographie de Serge Gainsbourg, mais plutôt d’une série de scènes de vie.

Et puis, un véritable parti pris artistique:  » sa gueule «  ! Sa voix intérieure, celle qui exprime à voix haute ce que se tripes lui soufflent ; celle qui est là, à côté de lui, depuis cette enfance faite de complexes et de douleurs liés à sa laideur. D’ailleurs, c’est par cette phrase que le film commence :

 » Est ce que je peux mettre ma main dans la tienne  » ?  » Non, tu es trop vilain « 

Et le ton est donné.

On le suit dans ses débuts, on survole son premier mariage, on le découvre ami de Boris Vian, allongés au milieu de la chaussée, attendant un taxi, au côté des Frères Jacques, et c’est  » le poinçonneur des Lilas  »

Et puis bien sur ses conquêtes, les histoires d’amour, et toutes les autres.

Bardot / Casta, époustouflante

Greco / Mouglalis et c’est la naissance de  » La Javanaise  »

et puis Jane

Jane auprès de qui il trouvera une période de répit, répudiant  » sa gueule «  qui ne lui est plus utile …, mais elle reviendra de plus belle pour ne plus jamais le quitter et l’accompagner jusqu’à la fin .

Gainsbourg, héroïque, je ne sais pas, mais profondément humain, certainement.

A serious man – ou quand les frères Coen plongent dans leurs racines

Pour la première fois, les frères Coen plongent dans leur histoire juive, dans leurs expériences les plus personnelles associées à la religion, telles que la préparation à la barmitsvah, et, en abordant ce qui les a touché au plus profond de leur être, ils perdent, à mon sens, de la superbe qui les caractérise habituellement.

Ainsi, en lieu et place des films déjantés auxquels ils nous ont habitués,ces films qui, à chaque instant, empruntent des voies cinématographiques jamais empruntées auparavant,  j’ai eu cette sensation d’un film simplement  » convenu  » ;

ainsi, le héros, Larry Gopnik, a soudainement à faire face à une série de péripéties personnelles, telles que sa femme qui soudainement veut le quitter, un élève qui le pousuit afin qu’il lui donne une note qui ne remettra pas en question sa bourse d’étude, une société de vente par correspondance qu le harcèle, un accident de voiture, et tout ceci s’enchaine sans qu’il ne parvienne à faire face ;

il cherche des réponses auprès de rabbins qui ne font rien d’autre que le renvoyer à ses interrogations, tente de se maintenir dans le droit chemin, d’être ce  » serious man  » salvateur, sans le moindre succès.

Il se laisse manipuler par ses enfants, son frère, et même par l’amant de sa femme, sans pour autant changer le cours de son existence ou l’améliorer de quelque façon .

Alors quoi, que nous disent les frères Coen dans ce film :  » les juifs se posent des questions  » ? Pléonasme !   » La vie est absurde  » ? Déjà vu !   » Nous sommes tous condamnés à mourir  » ? rien de révolutionnaire !

Dans ce registre, Woody Allen, dans sa période faste – qui était quand déjà ?! – était le meilleur, et le restera !

Alors, chers frères Coen, vous deviez sans doute faire un film sur ce sujet pour faire face à vos démons, ou du moins certains d’entre eux ? C’est chose faite, alors, je vous en prie, passez à la suite, pour que nous vous retrouvions, dignes réalisateurs de  » O Brother  » ,  » Fargo » , ou encore  » Barton Fink  » … A moins que, l’âge, la maladie , la perspective tout à coup plus rélle de la mort, aient eu raison de votre fraicheur et de la jubilation dont vous avez usé et abusé jusqu’à ce jour dans tous vos films ! 

INVICTUS

Invictus est un poème de l’écrivain William Ernest Henley qui fut cité à de très nombreuses reprises dans la culture populaire et qui contribua à le rendre célèbre. C’est le poème auquel Nelson Mandela / Morgan Freeman fait réference tout au long du film .

Out of the night that covers me,
    Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
    For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
    I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
    My head is bloody, but unbow’d.

Beyond this place of wrath and tears
    Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
    Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
    How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
    I am the captain of my soul

Et pour la traduction, c’est LA !

Le film commence à la sortie de prison de Nelson Mandela , aborde son élection à la tête de l’Afrique du Sud, pour se concentrer sur cette année qui mena les Springboks à la victoire de la coupe du monde de Rugby en 1995.

Mais surtout, et avant tout, c’est un film qui décrit un personnage exceptionnel, un humain comme il en existe peu et dont la vie et la destinée redonnent foi en l’humanité. Un homme qui, comme il le dit lui même, sait que  » forgiveness liberates the soul  » . Un homme qui sait dépasser ses considérations personnelles pour une cause supérieure qu’est l’avenir d’une nation. On perçoit, dans chacun de ses choix, dans chacune de ses décisions, qu’il est animée par une force supérieure, qu’il sait que le temps est venu de pousser deux peuples à se dépasser pour n’en former qu’un seul .

Le film illustre parfaitement la façon dont le sport, le rugby en l’occurence, lui permet d’atteindre cet objectif.

Et c’est un très beau film, un film touchant, qui prend au ventre et fait briller les yeux.

Certes on ne nous montre pas du tout la situation économique et civile du pays pendant cette période ; il est vrai aussi que le scénario pêche parfois, en particulier concernant la relation entre Mandela et sa fille, vaguement abordée .

Mais l’émotion et le dépassement de soi sont partout et chez tous les protagonistes.

Ce qui frappe, c’est cette ressemblance frappante entre ce héros qu’est Nelson Mandela, et celui qui l’interprète, Morgan Freeman. Ce même regard, celui d’un homme qui connait la paix  intérieure, dénué de toute trace de haine ou de soif de vengeance ; le regard d’un homme qui veut contribuer à rendre le monde meilleur .

sans oublier Matt Damon qui campe parfaitement François Pienaar, le capitaine de l’équipe des Springboks de l’époque, un Afrikaner prêt à se remettre en question , et qui contribue à sa façon à la réunification de deux peuples dans son pays.

Alors, croyez moi, allez voir ce film ; on en ressort énergisé et plus optimiste pour l’avenir de l’humanité.