Women are Heroes !

Aujourd’hui, j’avais prévu de prendre quelques photos de ponts, puis d’aller à l’ouverture d’UNIQLO, et enfin de participer à l’évènement  » Flash Mob rubans roses  » organisé par l’association pour la lutte contre le cancer du sein.

Et voilà que ce que j’avais vu sur les ponts qui relient le continent à l’Ile Saint Louis, ces grands yeux noirs qui m’observaient, tout cela fait partie d’une exposition qui commence samedi, et qui s’intitule :  » Women are Heroes  » ! C’est fou ça ! Parce que c’est exactement ce que m’inspirent toutes ces femmes qui ont lutté, luttent ou vont lutter contre le cancer du sein !

C’est donc l’intitulé de ce 1er octobre: les femmes sont des héroïnes, du quotidien, et de toutes les occasions, qu’on se le dise !

Et mes deux articles à venir vous en diront plus …. mais là je pars à ma réunion de parents d’élève !

RENOIR – j’y étais !

J’ai donc fait, pour la première fois, l’ouverture d’une exposition au Grand Palais. A ma surprise, pas de foule, pas de file d’attente.

Juste une première visite, seule, pour m’imprégner de l’atmosphère et de l’esprit de cette exposition, que je retournerai voir grâce à mon pass Sesame!

Première salle:  » Danse à la ville « , et  » Danse à la campagne « ; une photo « volée » (un gardien s’est précipité sur moi pour me dire que, même sans flash, no way !), mais aussi quelques gros plans pris du même tableau au musée d’Orsay il y a quelques semaines!

L’exposition est superbe. Mais qu’est ce que ça veut dire? Qu’on en oublie les boites de chocolats de Noël sur lesquelles on a vu si souvent  » Le déjeuner des Canotiers  » !

L’occasion nous est offerte de retrouver la  » magie  » de Renoir : voir un tableau, le sentir vivre et irradier en 3D, sentir la matière, pénétrer dans l’image ; parce qu’on aura beau dire, il n’y a pas une reproduction qui arrive à la cheville d’un tableau réél !

D’ailleurs, en repartant (je vous donnerai plus de détails au fur et à mesure de mes multiples « re » visites, parce que, n’oubliez pas, j’ai la carte Sésame!), je passe par la librairie, et bien sur, impossible d’ignorer les piles de « catalogue de l’exposition », cartes postales, magnets et marque pages en tous genres….

Et j’avoue, je suis la première à me jeter sur cette panoplie parfaite du visiteur averti, mais soudain, un flash : pourquoi avons nous besoin de repartir avec un objet, une preuve de notre passage? Est ce que les images gravées dans notre cerveau ne suffisent pas? Est-ce que l’idée est d’exhiber fièrement LE catalogue dans notre bibliothèque pour épater la galerie ? Ou encore est ce un pense bête pour notre mémoire défaillante ?

Question lancée dans l’espace sidéral de la blogosphère …. ! 

Henri Cartier Bresson et John Batho – deux univers

ATTENTION – DERNIERS JOURS !

Expositions Henri Cartier-Bresson et John Batho

Je croyais qu’ Henri Cartier Bresson m’était familier, et je l’ai redécouvert.

Je ne connaissais pas John Batho et je ne manquerai plus une seule de ses expositions.

Exposition Henri CARTIER-BRESSON – Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
11 avenue du Président Wilson
75116 Paris

L’exposition d’HCB est présentée en quatre phases:

HCB : premières oeuvres

dimanche sur les bords de Marne France 1938

Henri Cartier-Bresson disait:

 » il arrive parfois qu’on reste figé, attendant que quelque chose se passe (…) on attend, on attend (…) La composition doit être une de nos préoccupations constantes mais au moment de les photographier, elle ne peut qu’être intuitive, car nous sommes aux prises avec ces instants fugitifs où les rapports sont mouvants. Pour appliquer le rapport de la section d’or, le compas du photographe ne peut être que dans son oeil  » 1952

HCB : photographes de la vie quotidienne

Hyères 1932

J’adore l’opposition entre le mouvement du cycliste et cet escalier figé et si graphiquement esthétique

En 1955, E. Steichem organise au MOMA de New York une exposition « the Family of Man » composée de 50 photos . Cette exposition fera le tour du monde.

HCB y participe , et bien qu’il récuse le terme de « photographe humaniste« , il est considéré avec Boubat, Doisneau, Izis et Ronis comme un des représentants de cette tendance spécifique de la photographie française d’après guerre, caractérisée par ses valeurs de  » générosité, optimisme, sensibilité aux joies simples de la vie « .

HCB témoin de son temps

Il parcourt le monde pour Magnum, nouvelle coopérative photo créée en 1947 avec Capa, Seymour …

Prison modèle de Leesbury, New Jersey, Etats Unis 1975

HCB portraitiste

Alberto Giacometti ,rue d’Alésia, 1961             Les Curie

Exposition John BATHO – BNF Rue de Richelieu

L’arrivée dans la salle de l’exposition de John Batho est spectaculaire:

on pénètre dans un univers irréel où évoluent ombres et silhouettes , entre terreur et fascination.

Puis c’est l’apaisement :des nuages présentés tels que des tableaux.

Et une explosion de couleurs dans ces fameux parasols si parfaitement rangés sur les premières images, et merveilleusement chaotiques quand l’angle de prise de vue change.

Et pour finir une explosion de couleurs encore, en mouvement au travers des manèges qui tourbillonnent

J’ai adoré !

A demain 🙂

PARIS – l’art dans la ville …. ou serait-ce l’inverse?

« où sommes nous?  » C’est la question qui me vient à l’esprit quand je regarde cette image; s’agit-il d’un atelier dans lequel j’observe un artiste qui travaille sa toile?

Et bien oui, sauf que son atelier, c’est PARIS, et sa toile, il l’exécute sur la palissade installée pour l’occasion à l’extérieur de la « Fondation Cartier pour l’art contemporain » !

L’exposition s’intitule « Né dans la rue – graffiti » et elle raconte, en images, la naissance des tags dans les rues New-York dans les années 70. On apprend qui sont ces artistes d’un nouveau genre, comment ils ont investi la ville et sont parvenus à se différencier en inventant de nouveaux styles calligraphiques, en créant chacun leur marque personnelle.

Trois de ces précurseurs sont venus pour l’occasion à la Fondation Cartier et ont, chacun, illustré un mur, une fois de plus!

Et maintenant, je sais que c’est P.H.A.S.E 2 qui a créé le « bubble style »! Et ça, c’est pas rien!