Seydou Keita au Grand Palais

Seydou Keita s’expose au Grand Palais dans cet espace si souvent dédié aux expositions photos, pour ma plus grande joie.

Il est né vers 1921 à Bamako (à cette époque capitale du Soudan français). Non scolarisé, il commence à travailler comme apprenti menuisier dès l’âge de 7 ans, avec son père et son oncle, et c’est ce dernier qui lui offre en 1935 son premier appareil photo, un petit Kodak Brownie.

Seydou Keita
Seydou Keita

En 1939, il gagne déjà sa vie en tant que photographe autodidacte, et en 1948 il ouvre son studio sur la parcelle familiale, dans un quartier très animé de Bamako, non loin de la gare. Spécialisé dans le portrait de commande, il photographie aussi bien des individuels que des groupes, en noir et blanc, avec une préférence pour la lumière naturelle.

Seydou Keïta aime tout simplement la photographie et veut donner à ses clients la plus belle image possible. Il guide ses modèles pour leur pose, en buste légèrement de trois quart ou en pieds, et utilise des fonds en tissu, à motifs décoratifs, qu’il change successivement au bout de quelques années.

En arrivant dans l’exposition, ou en repartant, on peut s’offrir une photo dans un décor semblable à ceux qu’il utilisait, avec ce fond en tissus, grâce à la cabine photomaton installée à cet effet.

Photomaton
Photomaton

La cabine rappellera bien des souvenirs à ceux qui ont connu l’époque où il fallait attendre quelques longues minutes avant que les photos sortent, puis encore une bonne minute pour qu’elles puissent sécher avant de les prendre en main !

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Les portraits de femme de Seydou Keïta sont indéniablement sont qui m’ont le plus touchée. La féminité, l’élégance des poses, les mains entrelacées, le port de tête fier, le regard fixe.

Petit à petit, avec les bénéfices de ses séances de portrait, Seydou Keïta acquiert des accessoires qu’il met à disposition de ses modèles, comme cette radio, ou encore le scooter.

La notoriété de Seydou Keïta a été rapide à Bamako, au Mali, et dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest. Il est considéré comme le père de la photographie africaine, si longtemps méconnue en Europe occidentale.

Tout au fond de la zone d’exposition se trouve la salle « vintage » . Ce sont des tirages d’époque, et la plupart sont des tirages contact, au format du négatif, que Keïta réalise lui-même. Le papier est cher et difficile à trouver.

On peut voir quelques images dans lesquelles les accessoires, bijoux notamment, ont été colorisés par l’encadreur. Personnellement, je préfère les tirages sans ce type d’artifice, mais ces quelques touches de couleur invitent notre cerveau à imaginer la photo en couleur dans son intégralité.

Des femmes, des familles, des fratries s’exposent là, sous nos eux, nous plongeant dans cette Afrique du siècle dernier.

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Enfin, ne manquez pas le film reportage interview du photographe, projeté dans l’espace vinage, et qui permet aussi de ramener la couleur dans les images vues précédemment, le contraste étant tout à fait saisissant.

Seydou Keïta du 31 mars au 11 juillet 2016

Grand Palais 3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris

Anselm Kiefer au centre Pompidou

Anselm Kiefer est au centre Pompidou

Le Centre Pompidou nous propose une rétrospective de l’oeuvre d’Anselm Kiefer.
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Préparez-vous à subir un choc. Une dizaine de salles où l’on retrouve les toiles monumentales chargées de matière du peintre allemand, ses livres ouverts carbonisés, ses vitrines foisonnantes d’objets étranges sur le thème de la l’alchimie. On en ressort secoué.
La date et le lieu de naissance d’un artiste sont rarement des détails sans importance. Anselm Kiefer est né en 1945, dans le sud de l’Allemagne, dans un pays en ruine, dans une génération qui pense nécessaire d’occulter son passé pour s’inventer un avenir. Anselm Kiefer fait précisément de cette absence d’Histoire, de ce vide, le matériau essentiel de son oeuvre. Il refuse de voir la période nazie comme une parenthèse, une période en suspension, détachée du reste de l’Histoire allemande, ni comme un mur qui empêcherait de regarder en arrière. Ses toiles replongent dans les racines de la mythologie allemande, au coeur de ces grandes forêts sombres où les peuples germaniques ont toujours situé le lieu de naissance de leur âme et leur culture.
Il y a une puissance créative extraordinaire dans les toiles de Kiefer. Rien de lisse. C’est de la matière en fusion. De la peinture, de la glaise, du plomb. On y entre comme dans un paysage hostile, angoissant. Un chemin de terre ou une voix ferrée nous entraine au loin, vers l’horizon, dans une perspective infinie, ou vers le fin fond de bois obscurs. Ou bien c’est une échelle qui s’élance vers les cieux inamicaux.
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Les inspirations de Kiefer sont obsessionnelles. Les opéras wagnériens, le romantisme allemand, les ruines, l’architecture d’Albert Speer, les poésies de Paul Celan et d’Ingeborg Bachmann qui se font écho, celle du juif roumain dont les parents sont morts à Auschwitz et celle de la fille du directeur d’école protestant membre du parti nazi, et puis il y a la kabbale, la mystique juive et l’alchimie. L’univers est sombre, les fleurs sont de poussière, la bile noire s’écoule. Les personnages viennent des ténèbres, comme Lilith, le démon sexuel et femme fatale de la tradition juive.
Au milieu de ses toiles, Kiefer se met en scène. Dans ses toiles de jeunesse qui l’ont rendu célèbre, il porte l’uniforme de l’armée allemande de son père et fait le salut nazi.
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Dans ses dernières productions, on le voit allongé, tel un corps mort, au milieu d’une forêt ou devant une pyramide. Le tragique de la vie humaine prend le pas sur celui de l’Histoire. 
 
L’exposition se termine par des oeuvres récentes où il continue de s’interroger sur l’essence de sa « germanité ». Anselm Kiefer a soixante-dix ans. Il n’a pas terminé son oeuvre.
Centre Pompidou
du 16 décembre 2015 au 18 avril 2016
Place Georges-Pompidou, 75004 Paris
Article écrit par C Lui !

Jonone est chez Guerlain

Jonone envahit le 68 Avenue des Champs Elysées – flagship de la Maison Guerlain – et revisite le superbe flacon Les Abeilles.

Jonone Guerlain
Jonone Guerlain

C’était donc hier, inauguration de cette exposition des oeuvres de Jonone au sein de la Maison Guerlain des Champs Elysées, désormais familière du fait artistique puisqu’elle accueille régulièrement oeuvres et artistes.

J’ai donc pu admirer les toiles, et croiser l’artiste !

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JonOne

De multiples oeuvres sont donc visibles, illustra,t toutes les techniques explorées par l’artiste : acrylique ou huile sur toile.

Ainsi que technique mixte.

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C’est donc au flacon Abeilles que Jonone s’est attaqué.

Il faut savoir que chaque flacon de la maison Guerlain a une histoire.

C’est le cas pour l’emblématique flacon aux Abeilles : en 1828, Pierre-François-Pascal Guerlain crée la Maison de Parfum du même nom. En 1853, c’est à l’occasion d’une commande spéciale pour le mariage d’Eugénie de Montijo avec Napoléon III que Pierre-François-Pascal crée l’Eau de Cologne Impériale et le Flacon aux Abeilles qui l’abrite.
Coup de coeur absolu pour l’impératrice Eugénie qui en devient sa meilleure ambassadrice dans toute l’Europe. Cette création particulière vaut même à la Maison Guerlain le titre de fournisseur officiel de la Cour Impériale. Le flacon aux 69 abeilles entre alors dans l’Histoire.
Mais le saviez-vous ? C’est la colonne Vendôme qui inspira à Pierre-François-Pascal Guerlain le design du flacon aux Abeilles. Les festons qui ornent le flacon sont semblables à ceux qu’on devine au sommet de la colonne que Pierre-François-Pascal apercevait
depuis son bureau rue de la Paix.

Et aujourd’hui ce flaconle terrain d’expression du célèbre Street Artist JonOne qui va se l’approprier pour laisser libre au cours à son art.

Résultat : 3 univers de couleurs pour trois fragrances qui évoquent directement l’émotion, les matières premières, la personnalité de chaque composition.

Jonone Guerlain
Jonone Guerlain

Shalimar en tons de bleus, La Petite Robe Noire en tons rosés et Rose Barbare pour les tons orangés.

Réalisés dans l’atelier de l’artiste à Paris, chaque flacon est unique et signé par JonOne. Chacun sera glissé dans un écrin collector signé par l’artiste.

Maison Guerlain 68, avenue des Champs-Élysées, Paris 8e

Du lundi 4 janvier au dimanche 28 février 2016

Entrée libre

Lucien Clergue – Grand Palais

Lucien Clergue, créateur des Rencontres de la photographie d’Arles, est au Grand Palais.

C’est précisément à Arles que je l’ai découvert, l’été avant sa mort, alors que nous visitions les différents lieux accueillant cette grand manifestation dédiée à la photographie.

C’est sans doute cette photo qui est restée gravée dans mon esprit, et enregistrée dans mon Iphone. Une gitane, habitée par la musique, en transe, qui danse à en entendre vibrer le sol.

Gitane - Lucien Clergue
Gitane – Lucien Clergue

L’exposition Lucien Clergue au Grand Palais n’est pas une rétrospective. Il s’agit là de ses premiers albums, ceux qu’il a créés lui même en utilisant des catalogues de tissus dans lesquels il collait ses premières planches de contact, celles qui permettent de mieux saisir son parcours.

Lucien Clergue - les albums
Lucien Clergue – les albums

Grâce à cette exposition, on apprend à connaitre l’homme, son parcours douloureux d’enfant abandonné par son père et qui dut accompagner sa mère dans la maladie et la mort.

On y prend la mesure de son amour pour sa ville d’Arles, où il créé ses Rencontres en 1969.

Arlequin

On découvre sa grand amitié avec Picasso, sa grande complicité avec Cocteau, l’âme de ses livres et dont Saint John Perse prendra la place à son décès.

Nu par Lucien Clergue
Nu par Lucien Clergue

Il fut celui qui parvint à faire venir Ansel Adams en France. Exposé au MOMA grâce à Edward Steichen qui lui acheta des clichés alors qu’il n’avait pas 30 ans.

Les clichés sont splendides, mais c’est avant tout le personnage que j’ai découvert, dans sa grande tendresse, son humour et son humanité, et ce grâce à la superbe interview filmée diffusée sur place. Il est touchant, drôle, humble. Un grand talent qui raconte sa vie comme s’il s’agissait d’une vie ordinaire. Un superbe récit qui donne une toute autre dimension à des photos, déjà belles, et qui deviennent extraordinaires par les chemins de vie qu’elles reflètent.

Alors je ne vous en dis pas plus, vous avez jusqu’au 15 février pour découvrir ou redécouvrir ce grand talent de la photographie française à la carrière mondiale.

GRAND PALAIS, GALERIES NATIONALES
3, avenue du Général Eisenhower
75008 Paris

 

Philippe Halsman – Etonnez-moi !

Philippe Halsman est au Musée du Jeu de Paume.

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Son parcours ressemble à celui d’Elliott Erwitt, à 20 ans près ! Il quitte l’Europe de l’est, chassé par l’antisémitisme, se réfugie à Paris, qu’il finira par quitter pour s’installer aux Etats Unis, à New York.
La variété de son oeuvre est immense. Il y a 101 couvertures du magazine Life, ses portraits de stars,  sa collaboration et son amitié sans faille avec Dali.

Marylin par Philippe Halsman
Marylin par Philippe Halsman
Marylin par Elliott Erwitt
Marylin par Elliott Erwitt

Pour Philippe Halsman comme pour Erwitt, Marylin fut très présente, beauté assez unique en son siècle, qui accrocha la lumière de leurs objectifs respectifs.
La retrospective du musée du Jeu de Paume nous permet de découvrir tout le parcours de l’artiste.
On commence par Paris, ses portraits, ceux d’inconnus aux visages marqués, et ceux de célébrités.
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André Gide - portrait par Philippe Halsman
André Gide – portrait par Philippe Halsman

Et puis on le suit à New York où il doit se réfugier chassé par la guerre. Il réalisera 101 couvertures pour le magazine Life, record absolu.
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Dali fut son partenaire pour des mises en scène et des photos, portraits, témoins de leur complicité.
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il travaille ses mises en scène pour des rendus saisissants, comme pour ces images prises à l’occasion de la sortie du film « Les Oiseaux » d’Hitchcock.
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Il traite l’approche de l’entretien d’embauche comme personne avant lui grâce à Marylin Monroe qui fait pâlir d’envie tout candidat potentiel à une embauche, et surtout tous les recruteurs du monde !
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Autant vous dire qu’elle a été retenue pour le poste !
Et c’est sur ses images de jumpologie que se termine le parcours.
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Une technique dont il disait qu’elle permettait à chacun de laisser transparaitre sa vraie personnalité. Il suffit d’observer la rectitude du saut de ce couple anglais, pourtant connu pour avoir enfreint toutes les règles de la monarchie.
On ressent nettement plus de liberté dans le mouvement ample de mon idole.
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Et nous finirons sur cette image du photographe lui même avec un de ses modèles que l’on devine être sa préférée.
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Musée du Jeu de Paume
Philippe Halsman Etonnez-moi! 
Du 20 octobre 2015 au 24 janvier 2016
1 Place de la Concorde, 75008 Paris
01 47 03 12 50

 

Mes créateurs joailliers

Mes créateurs Joailliers – bon plan pour amoureuses de beaux bijoux !

La deuxième édition du salon Mes Créateurs Joailliers se déroulera du 19 au 22 novembre, place de l’église Saint Germain des Près. Les amoureuses de beaux bijoux n’ont qu’à bien se tenir !
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L’objectif de ce salon est de défendre l’artisanat français et la création, ce qui ne peut que me séduire. Il  redonne la parole aux artisans en leur permettant de rencontrer de nouveaux clients particuliers, comme vous et moi ! Les exposants sont des créateurs d’aujourd’hui, artisans en joaillerie, avec des univers aussi variés que personnels. Les maitres-mots sont : pièce unique, sur mesure, made in France .
Les produits sont obligatoirement en or et/ou platine.

C’est un évènement à taille humaine qui porte bien son nom : Mes créateurs joailliers.
Parmi ces créateurs, j’ai des coups de coeur de longue date : par exemple : Daniela Baumgarten
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Ou encore Antoine Chapoutot dont la boutique rue de Seine me fait toujours rêver.
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Ce salon est ouvert au public, mais consacrera la journée du jeudi aux professionnels. Cette deuxième édition aura lieu du 19 au 22 novembre 2015

Et pour un avant goût …


Hôtel de l’Industrie, 4 place Saint Germain-des-Près  75006 PARIS

Et bon plan, l’entrée du salon est gratuite, c’est suffisamment rare pour être

La Hune – exposition Elliott Erwitt

Elliott Erwitt est à La Hune. Je vais être directe : je l’ai rencontré, et interviewé !

Elliot Erwitt et moi !
Elliot Erwitt et moi !

Autant vous dire qu’un tel moment d’émotion, ça se savoure, et ça fait un peu perdre ses moyens !

Bref.

Rencontrer un tel monument de la photo, c’est un instant rare, mais aussi un voyage dans l’histoire du siècle, même si le mot qui pourrait définir ce grand monsieur c’est bien la modestie.

A l’entendre, la chance a été son principal atout tout au long d’une carrière unique telle que la sienne.

Elliott Erwitt – a man of few words

Le secret de ses photos, c’est lui qui le dit le mieux  :  » you have to have interest in mankind condition « 

Et c’est certainement là qu’est son secret. 

Cet homme, modestement, explique que pour prendre de telles photos, sur des sujets si divers, il a eu de la chance… De la chance, et de la patience.

Cela semble si simple ! Il parcourt les photos que j’ai imprimées pour qu’il nous en raconte l’histoire, et le voilà en train de se promener au cours de la deuxième moitié du siècle dernier entre souvenirs de jeunesse, stars du cinéma et moments clés de l’histoire du monde

Il se souvient de chaque cliché.

Il finit par admettre qu’il était au bon endroit au bon moment quand il immortalise Nixon qui pointe du doigt Kroutchev en 1969

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Se souvient de cette image qui a fait le tour du monde : un couple qui s’embrasse dans un rétroviseur, là, au bout de Sunset Boulevard, face à l’océan, endroit r^evé pour tous les amoureux. 

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Evoque sa proximité avec la famille Kennedy, de cette image lors de la convention de Los Angeles avant l’élection jusqu’à son accréditation en tant que photographe officiel de la maison blanche après l’élection.

Marylin bien sur, à qui il a dédié un livre, et qui le laissait évoluer dans son environnement en acceptant qu’il saisisse des moments uniques où elle est si détendue, abandonnée non pas à la caméra qu’elle ne sent plus  mais à un moment de plénitude.

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Il aime les villes, New York si vivante, pleine d’énergie, dans laquelle il aimait, et aime encore, se promener avec son appareil photo.

Il est drôle, et tout se lit dans ses yeux quand il fait une plaisanterie à laquelle je ne m’attendais pas.

Pour cette photo de chien, ces quatripèdes qu’il aime tant et qu’il a beaucoup photographiés.

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Et mieux encore, pour cette image si forte qu’elle en est choquante.

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Et pourtant, non content de garder son sang froid à son évocation , il raconte ….

Et on voit ses yeux qui pétillent !

Quant au digital, il ne passera pas par lui.

Pas de smartphone, le compte Twitter qui porte son nom ne lui appartient pas , et les ordinateurs : ils ne l’aiment pas.

Mais le vrai moment fort de cette rencontre est du au hasard : ce hasard qui m’a poussée à imprimer une photo dont je ne connaissais pas le secret, que j’ai découvert au moment où je lui montrais, la première de toute une pile d’images imprimées au gré de mes recherches.

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Tout au début de l’interview, quand il saisit la photo, l’observe, et raconte qui sont les protagonistes de cette image…

Il a gardé en tête tout au long de l’interview, et c’est sur une image émotion que se finit l’entretien, avec ses proches, et surtout sa fille, qu’il cherche pour la faire revenir et lui montrer ce cliché sans doute oublié.


Autant vous dire que j’aurais pu rester là des heures à l’entendre voyager dans ses souvenirs au fil des images.

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J’ai aimé le laisser redécouvrir cette photo avec sa fille, et finir par une photo de nous deux que je garderai très précieusement.

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Alors, si vous l’aimez autant que moi, allez découvrir ses clichés au 1er etage de La Hune, et offrez vous un des merveilleux livres, reflets de la diversité de son oeuvre.

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Vous pouvez aussi découvrir ses images au Salon de la Photo où il est exposé avec son ami photographe italien Gianni Berengo Gardin.

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La Hune

16-18 Rue de l’Abbaye, 75006 Paris
Téléphone :01 42 01 43 55

 

 

 

Perspective Playground avec Olympus au Palais de Tokyo

C’est le Palais de Tokyo qui accueille cet évènement artistique en partenariat avec Olympus : perspective playground.

De quoi s’agit-il ?

Le Perspective Playground est une sorte de territoire d’exploration et de jeu pour les amateurs d’art et de photographie. Des installations et des soirées thématiques qui mènent les visiteurs au cœur d’une balade créative et artistique assez originale.

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perspective playground

Alors n’hésitez pas et partez à la découverte d’installations interactives !

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L’exposition rappelle l’exposition Dynamo qui s’était déroulée en 2013 au Grand Palais. Jeux de lumières, illusions optiques, mais cette fois un thème annoncé : l’approche de la perspective.

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Ce qui est unique dans cet évènement, c’est que vous pourrez emprunter un des appareils Olympus mis à disposition pour vous permettre de jouer vous aussi, d’exercer vos talents de photographe, et de tester de nouveaux appareils bien sur. Et puis, à l’approche de Noël, qui sait, cela vous donnera peut-être des idées de cadeaux !

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Equipé donc d’un appareil photo, vous pourrez flaner dans les espaces du Palais de Tokyo dédiés à l’événement pour vivre l’expérience en découvrant les installations de nombreux artistes : la designer Leigh Sachwitz, les architectes A2arquitectos, le street artist Maser mais aussi ErikOlofsen,  Martin Butler, Susi Sie et le collectif INFARM. 

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Cette exposition sera aussi l’occasion de multiples performances Live : culture urbaine, musique, photo, seront les thèmes de nombreux happening thématiques. Web-série transgénérationnelle « Grandmas Project », projet « Light on Sneakers, où comment la basket rejoint l’univers du design,  diaporama photographique du projet « Visions of Paris by 12 Photographers » et bien d’autres…

Palais de Tokyo 13 avenue du Président Wilson 75116 Paris

Perspective Playground Du 28 octobre au 25 novembre 2015

Je me suis rendue à cette exposition grâce aux services de Blacklane

FIAC, hors les murs et OFFicielle

La Fiac , Foire Internationale de l’Art Contemporain, est multiformes.

Tout d’abord, il y a le Grand Palais, le lieu central qui accueille des galeristes du monde entier.

Puis on a la partie Hors les murs, qui envahit les jardins : Tuileries, Jardin des plantes, Place Vendôme et Berges de Seine.

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Le jardin des Plantes par exemple :

Rendez-vous désormais incontournable, le parcours s’articule autour des thématiques d’actualité que sont la nature et l’environnement, cette année dans la perspective de la Conférence sur le Climat à Paris. Les passerelles ainsi créées entre sciences naturelles et art contemporain sont nombreuses et permettent aux oeuvres exposées de s’intégrer complètement dans le décor ou au contraire d’y offrir un surprenant décalage.

Cette 5e édition n’a rien à envier aux précédentes : avec une vingtaine d’oeuvres réparties sur des sites emblématiques du Jardin des Plantes, le parcours est cette année encore luxuriant ! La richesse des sites et des collections du Muséum a été une source d’inspiration pour les artistes, et l’on pourra notamment découvrir des oeuvres originales, créées spécialement pour l’occasion.

Ensuite, il y a la FIAC OFFicielle, qui elle se tient à la Cité de la Mode et du Design.

Enfin,  il y a tout le reste, parcours et animations en marge de la FIAC, comme ce parcours sonore à la maison de la Radio.

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Ou encore le Parcours Saint Germain, à Saint Germain des Près.

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Il fête ses 15 ans ! Pour cette édition anniversaire, les boutiques, cafés, hôtels et institutions culturelles du quartier de saint-Germain accueilleront des projets artistiques autour du thème Poésie de la matière. le Parcours renoue avec l’histoire de saint-Germain-des-Prés, quartier traditionnellement au coeur de la vie culturelle parisienne. cette année encore, le Parcours saint-Germain renouvelle son partenariat avec la Fiac et invite de nombreux artistes au coeur des boutiques du quartier.

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Vous pourrez donc admirer les oeuvres de tous ces artistes pendant votre shopping du weekend !

Sambre // Place Saint-Germain-des-Prés
Sheila Hicks // Louis Vuitton 
Alan Goulbourne // Les Deux Magots
Franck Scurti // Café de Flore 
Charlotte Charbonnel // Gerard Darel 
Romain Sarrot // Shu Uemura 
Keen Souhlal // Burberry 
Laurent Pernot // Moncler 
Leonora Hamill // Etro 
Sara Favriau // Brunello Cucinelli 
Morgane Tschiember // Longchamp 
Thomas Tronel-Gauthier // Heschung

Et puis il y a la Maison Guerlain, qui participe depuis de nombreuses années en accueillant une exposition dans la superbe boutique des Champs Elysées. Cette année, l’exposition est intitulée  » Le Genre Idéal  » . Elle se déroulera du 16 octobre au 13 novembre, et accueillera des oeuvres d’artistes aussi célèbres que Jean Cocteau, David Lachapelle ou encore Pierre & Gilles.

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Et même La Vache Qui Rit s’en mêle puisqu’elle présentera pour l’occasion une boite collecter créée par Thomas Bayrle dans la série des boites collector revisitées par des artistes contemporains depuis 2014.

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Et le 22 octobre, jour d’ouverture de la Fiac, la galerie Air de Paris, 32 rue Louise WEISS dans le XIIIème consacrera une soirée spéciale à la boite et à l’artiste, en sa présence.

Vous l’aurez compris, la FIAC envahit Paris, et est un catalyseur pour un nombre d’évènements artistiques dans la ville. Pour cela, nous devons lui être reconnaissants je crois. Quand à payer 40€ pour aller voir des oeuvres habituellement exposées dans des galeries ouvertes à tous, dans le monde, pourquoi pas. Il faut cependant que la sélection soit d’une qualité unique et indiscutable. Cela n’a pas toujours été le cas à mon avis,  et je dois reconnaitre que ce coût me semble exorbitant comparé à la richesses de la proposition artistique disponible à Paris, pour des tarifs nettement plus accessibles, voire même gratuitement si on prend le temps de partir à la découverte des nombreuses galeries de la Capitale.

Mais cet avis n’engage que moi bien sur !

La FIAC – du 22 au 25 octobre, et la Fiac OFFicielle du 21 au 25 octobre

Grand Palais de 12h à 20h.
Nocturne le vendredi 23 jusqu’à 21h.

Billet combiné Fiac et OFFICIELLE, 40 €
Tarif réduit* 20 €

Hors les murs : gratuit et accès libre

Jardin des Tuileries 
Jusqu’à novembre 2015
Tous les jours de 7h30 à 19h30

Jardin des Plantes
Jusqu’à novembre 2015
Tous les jours de 10h à 17h

Place Vendôme
Jusqu’à novembre 2015
Tous les jours

Berges de Seine
Jusqu’à novembre 2015
Tous les jours

Take me (I’m Yours) musée de la Monnaie

Take me (I’m yours) – quand vous repartez chez vous avec l’exposition dans votre sac.

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La découverte commence par la salle Boltanski qui rappelle furieusement Monumenta par le même artiste. Il est par ailleurs un des commissaires de l’exposition.

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C’est donc là que vous pourrez commencer à créer l’oeuvre que vous emporterez chez vous. On vous remet un sac en papier, et vous pouvez choisir un vêtement dans une de ces piles. Vous commencez ainsi à créer votre propre oeuvre.

Parce que cette première salle n’est que le début d’une succession d’ouvres créées par des artistes qui les ont conçues pour que vous puissiez vous aussi agir, interagir, et créer votre version personnelle de cette exposition collective qui réunit 44 artistes.

La première édition de cette exposition s’était déroulée en 1995 à la Serpentine Gallery de Londres,  et Christian Boltanski et Hans Ulrich Obricht en étaient les commissaires.

Pour cette édition parisienne, Chiara Parisi, directrice des programmes culturels de la Monnaie de Paris, se joint à eux et apporte son nouveau regard au concept.

En déambulant dans les somptueux salons XVIIIème du musée, vous passerez par des univers extrêmement différents, et chacun vous proposera une ou plusieurs interactions.

Ainsi, commençons pars la salle conçue en exclusivité pour moi …. Paris, encore Paris ! 

Hans Peter Feldma et Etel Adnan ont choisi le même emblême de la ville, le premier le déclinant au travers d’un objet qui nous est familier, la mini tour Eiffel, et le second la carte postale.

Vous pourrez ainsi repartir avec votre Tour Eiffel, et la carte postale de votre choix, et le choix n’est pas simple croyez moi !

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N’ayez aucun remords à vous faire plaisir, les pièces emportées sont remplacées tous les soirs ! 

On continue la découverte, et c’est le moment d’une pause gourmande et colorée : l’oeuvre de Felix Gonzalez Torres . Un tapis de bonbons à la menthe, tous identiques, à la couleur précisément définie par l’artiste, permettant de garantir l’homogénéité de l’oeuvre.

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Vous comprendrez qu’il est impossible de parler des 44 oeuvres, et que le mieux est de se livrer au jeu de la découverte. Sachez que vous repartirez avec des objets créés, des objets en papier, de la nourriture, des journaux, et que vous passerez certainement un moment ludique et distrayant ! 

A faire en famille également, des ateliers étant organisés les mercredis après midi ainsi que les samedis après-midi. Pensez également à télécharger l’application qui permet d’interagir avec l’exposition.

Musée de la Monnaie 11 quai de Conti 75006 PARIS

jusqu’au 8 novembre 2015

Ouvert tous les jours de 11h00 à 19h00