Les Beatles au Georges V grâce à Harry Benson

Harry Benson – le photographe des Beatles pendant leur tournée parisienne de 1964

C’était en 1964, il y a précisément 50 ans. Les Beatles, en concert à Paris, séjournent au Georges V, et c’est Harry Benson qui immortalise des moments de complicité du groupe le plus connu au monde.

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C’est en souvenir de ces moments uniques que le Georges V dédie une exposition intitulée  » I feel fine » aux Fab Four !

Et Harry Benson était là en personne pour inaugurer cette exposition.

Cette exposition qui porte le nom de cette chanson dont la légende dit qu’elle a été composée là, précisément, dans ce palace parisien.

Harry Benson, grand reporter, n’avait pas prévu de suivre le groupe et pourtant, un coup de fil au milieu de la nuit, et le voilà à photographier ces 4 grands gamins dans leurs moments les plus libres et naturels, comme sur cette célèbrissime photo dans laquelle on les voit se livrer à une bataille de polochons.

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Ce photographe qui a photographié tous les présidents américains, de Einsenhower à Obama, a pu ainsi passer des moments uniques avec ce groupe mythique.

Il était présent pour l’inauguration, probablement ému d’être ainsi plongé dans le passé.

Ces superbes clichés vous accueillent dès que vous passez le seuil de ce somptueux palace et j’avoue  qu’il s’agissait là d’une première pour moi : je n’avais jamais pénétré dans ce lieu. Une vraie révélation !

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 Vous traversez le lobby, et la charmante cour intérieure vous acceuille, avec le plus spectaculaire jardin suspendu que j’ai jamais vu ! Des orchidées par dizaine, en suspension, des compositions florales extraordinaires, un lieu apaisé qui donne envie de s’installer là, et de profiter du moment.

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Chaque membre du personnel croisé vous sourit, comme s’il vous connaissait depuis toujours, et la sensation est si agréable, rassurante et chaleureuse.

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Alors bien sur, dans les vitrines sont exposés des joyaux que ni vous ni moi ne pourrons jamais nous offrir, mais nous pouvons prendre le temps de prendre un verre dans un lieu hors du temps, où luxe et raffinement riment avec sourire.

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Prendre un verre, diner au restaurant Le Cinq, tester le SPA, et pourquoi pas, passer une nuit inoubliable , voilà les options que je vais explorer, mais je reviendrai. 

L’exposition dure jusqu’au 30 juin : vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Four Seasons – Georges V

31, avenue George V,  75008 Paris

Le #vineinparis du dimanche – Monumenta

J’attends avec impatience Monumenta, année après année. J’ai été désespérée l’an dernier quand cet événement n’a finalement pas eu lieu au Grand Palais.

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Quelle joie cette année donc à la perspective de cette découverte. Pénétrer dans la nef, découvrir l’installation, la façon dont les artistes ont occupée l’espace, c’est toujours un grand moment d’émotion !

Que vous dire ? Que cette  » étrange cité  » ne m’a pas véritablement inspirée. Que j’en ai gardé un sentiment mitigé, une sorte d’impression d’avoir plongé, l’espace de la visite, dans les temps révolus de l’URSS où ont vécu les deux artistes à l’origine de ce projet, et dont leur esprit et leur créativité ne se sont visiblement jamais échappés.

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Ils nous mènent dans un univers qui serait un mélange de la cité telle qu’ils l’ont connue, avec des vestiges palpables de la vie d’avant, et de la ville du futur, qui n’est qu’une prolongation linéaire de leur passé. Pas de rupture, pas de saut dans l’imagination.

Cette cité circulaire sorte de labyrinthe duquel on ne s’échappe que par d’étroites ouvertures, donne l’impression que ses créateurs en sont prisonniers jusqu’à la fin des temps.

Monumenta 2014

Ilya et Emilia Kabakov

jusqu’au 22 juin 2014

Grand Palais Paris   avenue Winston Churchill, Paris 8ème

Martin PARR – la réalité en face

Martin PARR – pas de fioriture, la vérité brute par l’image

J’ai découvert l’exposition Martin PARR à la Maison de la Photographie, lieu que j’affectionne tout particulièrement à Paris !

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Cette exposition s’inscrit dans le cadre d’une démarche menée depuis plusieurs années par ce haut lieu de la photo : donner la « parole » à un artiste pour qu’il donne son regard, sa vision de Paris. Martin PARR s’est prêté au jeu, avec un résultat particulièrement réussi !

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 Il nous offre son regard sur Paris. Il observe les touristes, mais aussi les parisiens. 

La première photo donne le ton : vous comme moi, nous avons été un jour dans cette posture, nous nous sommes vus, mêlés à la foule, pointant frénétiquement notre smartphone préféré vers ce graal, qu’il s’agisse de la Joconde ou de tout autre cible immédiate. Et bien voilà à quoi nous ressemblons !

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 Ou encore …

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Il capte parfaitement les visages, les postures, sans leur donner aucune dimension esthétique ou encore poétique. C’est si réaliste que cela fait presque peur tant c’est réaliste, et j’adore !

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Pourquoi sont-ils donc tous agglutinés de la sorte ? Et vous, vous êtes vous déjà retrouvés agglutinés comme sur cette image ?

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Pour cette exposition, Martin PARR a observé des touristes, mais il a aussi fait « Paris Plage » ou encore déambulé dans les allées de la FIAC. Là aussi, il nous livre des images auxquelles on pourrait assez aisément ajouter des textes, de ceux que l’on entend de la bouche d’experts de l’art contemporain, ou supposés tels !

Et puis il y a aussi la fashion week, non pas les images découvertes saison après saison au fil des magazine de mode, mais celles qui montrent ce que l’on ne voit pas en général : le public, les mannequins épuisés, les gestes de dernière minute sur la robe de celle qui s’élance sur le catwalk !

Alors faites moi confiance, et n’hésitez pas à aller découvrir cette très belle exposition ! 

5-7 Rue de Fourcy, 75004 Paris
01 44 78 75 00

Grand Palais – Robert Mapplethorpe et Auguste

Le Grand Palais – aux grands hommes …

Le Grand Palais accueille actuellement trois expositions. Point commun : l’homme au coeur de l’histoire.

Je ne vous parlerai pas ici de Bill Viola n’ayant pas encore eu l’occasion de découvrir son oeuvre, mais je me concentrerai pour ces deux expositions découvertes à une semaine d’intervalle.

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Commençons donc par l’empereur : Octave, mieux connu sous le nom d’Auguste, mais nous y reviendrons !

Dans cette rétrospective, vous découvrirez les manoeuvres politiciennes d’Auguste, qui n’hésite pas à faire massacrer ceux avec qui il était allié. Vous prendrez la mesure de son égo.

Et vous découvrirez aussi ses réalisations architecturales, et ce dans l’ensemble de l’empire romain.

Résumé bien rapide me direz-vous ?! Oui, effectivement ! J’ai été très déçue par cette exposition. Et je vais vous dire pourquoi ! A priori, l’approche est prometteuse : regardez ce magnifique décor qui bouleverse la façade de notre Grand Palais !

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Une fois que l’on rentre dans l’exposition, le dispositif digital est mis en avant :

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Et quid de la suite ?

Une exposition qui, pour l’occasion, affiche un mur de tweets, et donne la parole à son empereur sur Twitter (suivez le compte @Auguste_de_rome) , et ça s’arrête là ?! A l’époque de la réalité augmentée, des imprimantes 3D et j’en passe, j’attendais d’être transportée à l’époque de cet empereur bâtisseur, j’espérais visiter avec lui arènes et théâtre, mais rien de tout ça !

Des salles presque vides, De tristes écrans sur lesquels tournent en boucle quelques images censées nous montrer … Je ne sais plus quoi d’ailleurs tant l’ennui m’avait envahie quand j’en suis arrivée là !

En résumé, vous l’aurez compris, je n’ai été pas été conquise …

Deuxième exposition avec l’homme au coeur de l’histoire : Robert Mapplethorpe !

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Et quand je dis que l’homme est au coeur de l’histoire, c’est un euphémisme ! Nus en tous genres, salle interdite aux moins de 18 ans qui glorifie, montre, explore le corps de l’homme !

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Robert Mapplethorpe est un artiste obsédé par une quête esthétique de la perfection. Et ses sujets de prédilection sont, et je le cite: les portraits, le fleurs, les bites ….

« I am looking for perfection in form. I do that with portraits. I do it with cocks. I Do it with flowers »

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Et là, vous l’aurez compris, il m’a lui aussi perdue en route … Cette exposition nous révèle-t-elle son amour du corps, ou son amour pour lui-même ? On l’entend s’écouter parler, on lit ses citations sur tous les pans de murs disponibles pour les accueillir.

Il y a, c’est vrai, de très beaux portraits, et un mur entier leur est consacre. Et puis il y a cette muse, Patti Smith, qui était d’ailleurs présente pour l’occasion ..

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Je n’en dirai pas plus, et je vous laisse juge en vous invitant surtout à ne pas hésiter à partager ici vos opinions sur ces deux expositions.

Grand Palais

3 Avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris
01 44 13 17 17

Les mondes de GOTLIB – MAHJ

Les mondes de GOTLIB – parce qu’il a eu plusieurs vies
Autant commencer par un aveu, je n’aime pas la bande dessinée. Je n’ai jamais réussi à aller au bout d’un seul volume de Tintin ou d’Asterix. Honte à moi. Mon frangin a bien essayer de me prendre par les sentiments en m’offrant « Le Chat du Rabbin », mais c’était peine perdue.
Rubrique-à-Brac l'original et la réédition
A vrai dire, la seule BD qui résiste encore dans note bibliothèque, c’est justement le volume n°1 de « Rubrique-à-brac » et j’entends régulièrement le rire communicatif de The Parisienne lorsqu’elle ouvre de temps à autre ce vieil album rouge usé de l’édition d’origine. Oui, on sait que c’est une édition originale parce qu’il n’y a pas écrit « n°1 » sur la couverture. Gotlib ne savait pas encore qu’il y en aurait d’autres sans doute !
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Bref. Je n’aime pas la BD. Et en plus, je ne savais pas que Gotlib était juif 🙂 Pourtant, un minimum de connaissance patronymique aurait du me mettre la puce à l’oreille. Gotlib c’est juif incontestablement, malgré les deux déformations successives qu’a subi son nom. La première se fut lorsque ses parents ont émigré de Hongrie dans les années 20 et que l’agent d’état civil a retirer un « t » en écrivant Gotlieb au lieu de Gottlieb, littéralement « dieu aime ». La seconde, c’est Marcel lui-même qui va l’infliger à son nom, en supprimant cette fois le « e » pour devenir Gotlib !
Qu’importe, le sens n’a pas plus changé que la phonétique, et le destin se fiche de l’orthographe. Malgré son « t » en moins, le père de Marcel n’a pas échappé aux raffles de juifs français. Il fut transporté à Drancy, puis exécuté à Buchenwald en 1945. Le petit Marcel, qui avait encore son « e » échappe quant à lui à la déportation, sa mère l’ayant placé dans un orphelinat à Verneuil-sur-Seine.
GOTLIBPilote
Ce qu’il y a de bien malgré tout avec la BD, c’est que même quand vous n’en avez jamais lu, vous ne vous trouvez pas complètement démuni. Vous avez au moins entendu parler de Pilote, de l’Echo des Savanes ou de Fluide Glacial, quelquefois sans doute hésité devant une devanture de kiosque à journaux face à la couverture aguichante de ces magazines, et vous ne pouvez pas ne pas connaître certains des héros qui ont traversé leurs pages. Superdupont, Pervers pépère, Gai luron. Peut-être même Hamster Jovial ?
Gotlib a 80 ans. Il méritait bien une exposition. Avec quelques autres, dont son « maitre » Goscinny, il a révolutionné le neuvième art. Je ne pourrais vous en dire beaucoup plus sur son trait épuré, ses personnages complexes et son humour noir.
Mais une chose est certaine, le parcours réalisé par la Musée de l’Historie du Judaïsme est instructif, historique, drôle, émouvant, subversif, divers, noir et blanc, coloré parfois, attachant, vivant. Cela m’a donné envie de revoir ma position sur la bande dessinée !
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En résumé, si vous aimez la BD, courrez-y (mais mon conseil est inutile, vous devez déjà l’avoir fait) et si vous n’aimez pas la BD (ou si vous croyez ne pas aimer la BD), courrez-y !
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Rédacteur – C lui
12 mars 2014 – 27 juillet 2014
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple
75003 Paris

Le #vineinparis du dimanche

Avant on l’appelait Octave, mais ça c’était avant !

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C’est donc l’#expoauguste qui a ouvert ses portes au Grand Palais la semaine dernière. Vous y apprendrez l’histoire de cette période de Pax Romana, et vous découvrirez la personnalité de cet empereur pas  comme les autres que l’on appela Auguste pour sa sagesse et son intelligence, alors que son nom était Octave.

En ce qui me concerne, j’aurais aimé plus d’usage des technologies d’aujourd’hui pour mou plonger dans la Rome, et l’empirent romain de l’époque.

Là, vous aurez quelques vestiges, quelques images ey quelques simulations de reconstitution sur écran télé.

Pas d’immersion 3D, voire même d’impression 3D pourquoi pas, rien de ce que les musées d’aujourd »hui et de demain devraient pouvoir nous proposer pour recréer ce qui n’est plus !

Par contre, je salue la création d’un compte Twitter @Auguste_de_Rome pour lui donner la parole ! En fait, le Grand Palais permet à auguste de venir s’exprimer à notre époque avec les moyens de communication d’aujourd’hui, mais ne nous permet pas ce voyage dans le temps que j’attendais en visitant l’exposition. Dommage !

Van Gogh – Antonin Artaud au Musée d’Orsay

Van Gogh – suicidé de la vie

Les expositions temporaires au Musée d’Orsay ont toujours un côté frustrant, celui d’être obligé de s’enfermer dans une salle sombre et aveugle alors qu’à quelques pas de là l’architecture de l’ancienne gare déploie ses volumes extraordinaires et s’ouvre avec majesté sur la Seine et sur le Louvre. Rajoutez à cela que les salles sont denses de visiteurs ce samedi matin, trop denses, à tel point qu’il faut se faufiler entre les groupes pour espérer lire les explications inscrites entre les accrochages.

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Heureusement, on oublie vite ces petits désagréments dès lors que les couleurs des toiles du maitre hollandais nous sautent littéralement aux yeux.
Quelle force ! Quelle violence ! Quelle beauté ! Les tourbillons de peinture recréent le ciel et les champs de blé, les orages et les astres, les cyprès et les tournesols.
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Ces toiles sont aussi familières que si elles étaient accrochées dans notre salon et c’est pourtant un ravissement que de se retrouver devant l’église d’Auvers-sur-Oise, la chambre de la Maison Jaune d’Arles, le portrait du docteur Gachet, les champs de coquelicots. On découvre aussi quelques toiles moins connues prêtées par des musées étrangers, mais aussi des croquis et des dessins.
 
Mais stop ! Ne nous égarons pas dans la contemplation béate. Cette exposition nous propose un angle de vue particulier. Ce n’est seulement une exposition sur l’oeuvre de Van Gogh, c’est la confrontation de deux destins torturés, celui du peintre et celui de l’homme de lettres et de théâtre Antonin Artaud. Artaud a passé neuf ans de sa vie en asile psychiatrique, cela lui donnait sans doute une légitimité pour écrire sur Van Gogh, ce qu’il fit. Que nous dit-il ? Que Van Gogh n’était pas vraiment fou, que son suicide est celui d’un homme poussé à bout par la société, poussé à peindre jusqu’à l’épuisement face à une société qui refuse de voir sa vérité du monde. Van Gogh serait donc le « suicidé de la société ».
 
Cette interprétation laisse perplexe. Que Van Gogh ait vu dans le monde qui l’entourait, dans les objets et dans les visages, des vérités qui, à première vue, nous échappent. Sans doute. Mais que vient faire ici la société ? Ou est donc la critique sociale dans l’oeuvre de Van Gogh ? N’est-ce pas plutôt la vie et l’absurdité du destin qui lui torture l’esprit ? Son oeuvre, construite en trois années, de 1887 à 1890, n’est rien d’autre qu’un vaste auto-portait, de son visage et de son âme. Un cri de désespoir et de solitude. Van Gogh n’est pas un « suicidé de la société », c’est un « suicidé de la vie ».
Exposition du 11 mars au 6 juillet 2014
Musée d’Orsay
1, rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris
rédacteur : C Lui

Henri Cartier Bresson

Henri-Cartier Bresson au Centre Pompidou

Difficile de résumer une exposition de photographie, et encore plus lorsqu’il s’agit d’une exposition consacrée à Henri Cartier-Bresson, artiste surréaliste, immense photo reporter, grand observateur du siècle. HCB ou comment un fils de bourgeois destiné à reprendre la direction de l’usine familiale a réussi à échapper à son avenir prédestiné en vouant sa vie à son art. La meilleure façon est encore de le faire à travers quelques clichés, quelques instantanés d’une carrière, à la manière d’un photographe qui observe longtemps et choisi son sujet.

Trois étapes donc, trois choix arbitraires : l’art, l’instant, le peuple.

L’art d’abord. Cartier-Bresson a commencé par la peinture et à la fin de sa vie s’est de nouveau consacré au dessin. La photographie est une sorte de très longue parenthèse dans sa carrière d’artiste. Pour HCB, la photo doit être conçue comme un tableau. Comme dans cette superbe photo, il compose, il met en scène, il structure son espace avec précision. Il ne recadre jamais ses photos au développement.

"déjeuner sur l'herbe "
« déjeuner sur l’herbe « 

L’instant ensuite. HCB avait l’habitude de choisir d’abord le décor de l’action, un coin de rue, un mur, une rue vue du haut d’un escalier. Un décor de théâtre, une mise en scène à nouveau. Ne reste plus alors qu’à attendre que « quelque chose » se passe et saisir l’instant, la brève ouverture furtive, telle une petite déchirure dans l’écoulement du temps.

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Le peuple enfin. Cartier-Bresson est resté proche des milieux communistes, après sa période surréaliste. Ses reportages, aux côtés de Kappa pendant la guerre d’Espagne, ses voyages en Asie, en Amérique Latine, l’ont encore rapproché du peuple, un peuple qu’il photographie pour lui rendre hommage. Envoyé à Londres pour couvrir le couronnement de Georges VI, il en revient uniquement avec des images du peuple qui regarde passer le Roi, dans le reflet de télescopes assez surprenants !

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Et ici, en Chine, quelques jours avant la chute du régime de Tchang Kaï-Chek, il saisit la bousculade du peuple affolé devant le guichet d’une banque.

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L’art. L’instant. Le peuple. Juste un aperçu. L’exposition est ouverte jusqu’au 9 juin, et tous les soirs jusqu’à 23h00. Allez-y !

 

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rédacteur C Lui

Henri Cartier-Bresson

12 février 2014 – 9 juin 2014

de 11h00 à 23h00

Galerie 2 – Centre Pompidou, Paris
Centre Pompidou – Place Georges-Pompidou – Paris 4e 
Adresse postale : 75191 Paris cedex 04