La réalisation de ce passage est caractéristique des opérations immobilières spéculatives de la Restauration. En 1826, deux investisseurs, le charcutier Benoît Véro et le financier Dodat, firent édifier ce passage entre les rues du Bouloi et Jean-Jacques-Rousseau, entre le Palais-Royal et les Halles. Il offrait un raccourci plaisant entre ces deux lieux alors très fréquentés et fut rapidement adopté par le public (la rue du Colonel-Driant ne fut percée qu’en 1915).
De style néoclassique, la Galerie Véro-Dodat doit son animation et sa réputation à la présence des « Messageries Laffitte et Gaillard », situées à l’entrée du passage sur la rue Jean-Jacques-Rousseau. Les voyageurs qui attendaient leurs diligences allaient flâner parmi les magasins à la mode et contribuèrent pour une large part au succès de ce passage. Le marchand d’estampes Aubert, éditeur du Charivari et de La Caricature, s’y installa également et y exposa les plus célèbres caricaturistes de l’époque. Puis c’est la tragédienne Rachel qui occupa un appartement du passage de 1838 à 1842.
Le Second Empire et la disparition des « Messageries » amorcèrent le déclin de la galerie. Relativement boudée aujourd’hui, la galerie Véro-Dodat est pourtant une des plus charmantes de Paris et possède plusieurs attraits outre son architecture élégante, dont des galeries d’art contemporain ou des boutiques anciennes de décoration ou d’ameublement.
source : wikipédia
Et c’est là que j’interviens ! Parce que je ne peux pas laisser dire que cette galerie est boudée aujourd’hui … Et je vous propose de partir ensemble à sa découverte !
Tout d’abord, l’entrée principale …
puis pénétrons au coeur de la galerie, pour admirer décors d’époque et enseignes d’antan …
puis c’est un cordonnier qui attire l’attention, et , quand on regarde bien la liste des tarifs, c’est l’offre » semelle complète rouge » à 120€ qui interpelle ….
et c’est en continuant la progression que l’on comprend tout ….
Car Christian Louboutin a élu domicile à l’extrémité de la galerie !
Et c’est là que l’on retrouve ces fameuses semelles rouges ! Même sur une paire de baskets ! Qui l’eut cru !
Alors, qui osera dire que la galerie Verot Dodat n’est pas au coeur de la mode maintenant ?!