Du Beaufort au coeur de Paris, si, si !

la Coop Paris

Beaufort de Savoie en direct à Paris

Les vacances sont finies. Certains d’entre vous ont peut-être eu la chance de partir à la montagne , en Savoie par exemple… Et de déguster les excellents fromages de la régions! Ahhh, ces fromages, ces charcuteries, ces célèbres petits crozets ! Alors, de retour à Paris, la nostalgie s’installe, on perd le goût de manger, de sortir, de voir ses amis .. Bon, j’exagère, mais quand même !

la Coop Paris
la Coop Paris

Et bien sachez que désormais il ne vous reste qu’à vous rendre derrière le théâtre de l’Odéon pour retourver ces merveilleux produits de Savoie, et en particulier le Beaufort .

En effet, la coopérative laitière du Beaufortain a désormais sa boutique dans la capitale ! Plus besoin de se charger du kilo de Beaufort souvenir en quittant les montagnes, vous le retrouverez chez vous !

Alors un magasin de fromages dans le quartier de l’Odéon … Et bien oui ! La boutique est belle, la cave voutée qui vous accueille pour une dégustation de fromages accompagnée d’un petit verre de vin, tout contribue à ce que ce lieu définitivement pas comme les autres devienne un passage obligé après le jogging matinal au jardin du Luxembourg !

 

Beaufort coop Paris
Beaufort coop Paris

 

Alors, en vrac, quelques secrets pour épater vos amis lors d’une dégustation de fromages de Savoie …

Il existe une tome dont la croûte à plus de caractère : la tome des Beauges . Et c’est la seule dont le nom s’ortographie avec un seul M ! Elle se caractérise par son parfum fleuri, les vaches la produisant broutant dans des champs très fleuris du parc naturel du même nom .

Le chevrotin : c’est un reblochon, mais au lait de chèvre !
Très rare, on ne le trouve pas toute l’année ! Mais vous en trouverez ici …
20 producteurs seulement la produisent, il est exclusivement fermier , fabriqué deux fois par jours , à partir du lait d’un seul troupeau, des chèvres de race alpine !

Le Reblochon, que vous connaissez tous, tient son nom du verbe relocher : « traire deux fois »

Et, à tout seigneur tout honneur :

le Beaufort fabriqué de novembre à mai quand les vaches sont a l’étable alors que le beaufort été est fabriqué durant les autres mois de l’année quand les vaches sont dans les pâturages. On les reconnait à leur couleur : le  » beaufort », autrement appelé « beaufort d’hiver » pour se démarque de son cousin d’été, ce beaufort donc est beaucoup plus blanc. On me dit aussi que la version d’été est plus fruitée, mais mon palais de citadine n’a pas su identifier cette différence !

Enfin, il est systématiquement fabriqué en coopérative car la fabrication d’une meule nécessite 400litres de lait, volume trop important pour garantir une fabrication régulière par une seule ferme.

Mais trève de bavardages, avant de vous régaler, admirez …

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Alors, une soudaine envie d’un morceau de fromage ? Et vous, vous préférez lequel ?

Coop

9 rue de Corneille 75006 Paris

tel : 01 43 29 91 07

le jardin du Luxembourg … par -4°C !

Ce matin, le ciel, d’un bleu azur, m’a donné cette envie incontrolable d’aller déambuler dans Paris, comme j’aime à le faire souvent … seulement voilà, c’était sans compter ce froid polaire qui m’a prise par surprise !

Phalanges congelées, mains paralysées, vue brouillée !

Alors, pour commencer, le fruit de me efforts surhumains ! Soyez indulgents …. !

un jardin qui pourrait être vide

et pourtant, les amoureux sont là …

emmitouflés et blottis l’un contre l’autre …

sous le regard de la maréchaussée !

les célebrissimes chaises sont là également ….

quelques oiseaux aussi … sur le bassin gelé

et puis, infatigables, quelques joggueurs !

Et pour continuer, un peu d’histoire ….

C’est Marie de Médicis (1573-1642) qui est à l’origine de la création de ce qui fut l’ancêtre du jardin du Luxembourg.

Elle rêvait de quitter les intrigues de la cour alors installée au Louvre, et décida de s’installer dans ce faubourg , à proximité du couvent des Chartreux .  Plusieurs années furent nécessaires avant qu’elle ne réussisse à racheter les hôtels situés sur le terrain tant convoité, notamment celui du duc François du Luxembourg (1612) qui laissa son nom au jardin, et une partie du couvent, pour lequel il fallut attendre 7 années émaillées d’âpres négociations. Ce n’est qu’après la mort de Marie de Médicis, à la suite de la vente de la totalité du domaine des Chartreux (1792), que les jardins purent véritablement s’agrandir. La perspective s’étendait alors jusqu’à l’Observatoire. Peu après une vaste pépinière et un jardin botanique virent le jour.

Marie de Médicis fit élever vers 1630 une grotte dans le jardin, dont seule une partie appelée la  » fontaine Médicis  » subsiste. Sa façade comportant trois niches séparées par des colonnes, était couronnée d’un fronton aux armes de France et des Médicis, encadré par des figures fluviales par Biard. Elle se prolongeait par un mur orné d’arcades. Elle fut pourtant en partie détruite par le percement de la rue de Médicis, en 1862. Déplacée, il ne reste aujourd’hui qu’une niche, dont l’élégance des statues d’origine a été rehaussée par d’autres aménagements, en particulier un bassin par Alphonse de Gisors, qui constitue aujourd’hui un des lieux de promenade les plus agréables du jardin

Le jardin fut largement réduit pendant les grands travaux d’Haussmann, qui mirent fin à l’éphémère splendeur du domaine. Haussmann éventra le jardin en élargissant la rue de Vaugirard et en ouvrant le boulevard Saint-Michel.

Allez, je vous laisse, mon plaid, ma bouillote et mon thé m’attendent … en attendant la neige …. !