Il n’y a que Maille qui m’aille !

Maille – une moutarde, des moutardes !

 La moutarde, pas de quoi en faire un plat ? Quoique !

Boutique Maille Madeleine Paris
Boutique Maille Madeleine Paris

J’ai toujours considéré la moutarde comme un condiment basique, comparable au sel ou au poivre.  De forte à moins forte, toujours dans les teintes « moutarde », en résumé je n’y ai jamais attaché d’importance …

Mais quel manque d’imagination de ma part ! Cela vaut d’ailleurs pour le sel, qui est loin d’être juste toujours blanc, mais je digresse ! 

Revenons en donc à la moutarde, la moutarde Maille.

Saviez-vous que Maille est installée Place de la Madeleine ?

Et là, en pénétrant dans leur boutique, on comprend qu’il y a plus que de la moutarde dans la moutarde …

Des saveurs auxquelles je n’aurais jamais pensé tout d’abord.

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 Imaginez, de la moutarde à la mangue… Pour celle là, je ne suis pas encore vraiment prête, mais je ne peux plus me passer de celle qui est aux fines herbes !

Chez Maille, vous allez donc pouvoir choisir des arômes et des saveurs qui vous permettront de faire des mariages parfait avec vos plats, un peu dans l’esprit du « wine pairing « , vous aurez le « moutarde pairing »  !

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Dans cette belle boutique, vous allez également pouvoir faire faire des paquets cadeaux dignes des plus grandes enseignes, et la surprise n’en sera que plus réussie pour celui ou celle qui ouvrira le paquet !

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 Et puis, pour les vrais amoureux de moutarde, ceux qui sont attachés à leurs jolis pots, et à une démarche responsable permettant de réutiliser son pot encore et encore, vous trouverez dans cette boutique la moutarde « pression » .

Ainsi, tout d’abord, vous sélectionnez votre pot : rouge, noir, ou grès, et en trois tailles.

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Puis c’est grâce à ces machines que l’on vous remplira ce pot de la saveur de votre choix.

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Vous aurez le choix entre chablis, chablis et truffes, et d’autres encore !

Voilà, prêt à redécouvrir la moutarde ?

Maille PARIS

6 Place de la Madeleine, 75008 Paris
01 40 15 06 00

 

Crom’exquis – la cuisine en héritage

Crom’exquis – tel père tel fils

Baptisé « CROM’EXQUIS« , Pierre Meneau a nommé ainsi son restaurant pour rendre hommage à une des créations de son père, le célèbre chef Marc Meneau : le CROMESQUIS.

cromexquis

Au départ, la découverte d’une recette ancienne d’asperges à la broche, accompagnées d’une petite boule de friture renfermant du beurre. En brisant sa coque encore chaude sur les asperges, on pouvait les assaisonner à sa convenance. L’idée : utiliser cette technique pour enfermer un produit noble, comme du foie gras par exemple, sous forme liquide, dans une version à croquer ? Et voilà, c’était la naissance du CROMESQUIS !

CromexquisHistoire

En partant donc de cette création paternelle, Pierre Meneau le décline aujourd’hui dans son restaurant en version salée : au foie gras, truffe & porto ; lapin & ail ; andouillette & moutarde de Meaux ; beurre Montpellier mais aussi sucrée : chocolat, orange & mandarine, et autres fruits selon les saisons.

Cromexquis

Le Crom’exquis se situe entre l’église Saint Augustin et la place de la Madeleine. Un bistrot à la décoration discrète et aux couleurs qui sortent des traditionnels rouges et noirs.

CromexquisLeChef

Pierre Meneau est le chef de ce lieu, enthousiaste, omniprésent. Il était là quand j’ai eu le plaisir de tester ces fameux cromesquis, qu’il propose dès 18h00 en formule à 14 € avec quatre cromesquis différents accompagnés d’un verre de vin, manière très accessible de découvrir une petite légende de la grande cuisine.

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À midi aussi, on peut se régaler au Crom’exquis, puisqu’il propose  deux formules à déguster en moins d’une heure, idéal pour un repas professionnel bien accompagné.

Le soir, la carte s’enrichit de plats en fonction des produits de saison et des menus instantanés que le chef compose en fonction du goût de ses hôtes.

Dernier point, et non des moindre : le crom’exquis a le label « des produits d’ici cuisiné ici » . La garantie d’une cuisine maison à partir de produits locaux.

Alors, un afterwork pas comme les autres, ça vous dit ?

cromexquisSalle

 

CROM’EXQUIS 22 rue d’Astorg 75008 Paris

Réservations au 01 42 65 10 74 ou en ligne : www.cromexquis.com Restaurant ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h et de 19h30 à 22h

Collaboration – Théâtre de la Madeleine

Collaboration – Michel Aumont et Didier Sandre

Une histoire et une affiche prometteuses.

Didier Sandre et Michel Aumont interprètent respectivement Stéphan Zweig et Richard Strauss pour relater l’histoire de leur amitié et de leur collaboration lorsqu’en 1935 ils créèrent ensemble un opéra bouffe inspiré de Ben Johnson: « la femme silencieuse ».

collaboration
collaboration – théâtre de la Madeleine

L’action se déroule à partir de 1931 et prend fin en 1942, sur une scène annonçant le suicide de Zweig et de sa seconde femme, Lotte.

On voit évoluer la relation des deux protagonistes, leur prise de position par rapport à l’évolution politique du monde dans lequel ils évoluent. L’un, Strauss, proche du gouvernement allemand, installé dans sa célébrité et le second, Zweig, qui perçoit l’horreur de ce qui se dessine pour l’avenir de l’Eurpe et du monde.

Je ne connais pas bien l’œuvre de Strauss ni le personnage, et il m’est donc difficile de porter un jugement sur la façon dont il est interprété ou encore sur les propos et attitudes qui lui sont attribués. Cependant, sa proximité avec le régime nazi est à peine évoquée, et quand c’est le cas, elle est quasi justifiée …
J’ai lu une grande partie des romans de Zweig, et il m’a été très difficile de retrouver dans l’interprétation de Sandre la finesse ou encore la qualité exceptionnelle des analyses psychologiques de l’auteur.

Les échanges sont plats, les personnages sans envergure. Les échanges qui auraient pu être de véritables joutes verbales ne donnent lieu qu’à de mornes considérations sur l’essence de leur oeuvre et le semblant d’enthousiasme qu’ils sont censé ressentir à l’idée de travailler ensemble .

Mais ce qui m’a gênée par dessus tout, c’est la façon dont le système nazi était présenté et plus particulièrement l’interprétation du seul personnage le représentant : une sorte de bouffon, intégralement dans la caricature, tant dans la pauvreté de son texte que dans son interprétation dans l’excès et la guignolade.

Cette période qui bouleversa à jamais l’histoire de l’humanité a déjà été traitée avec des angles d’une grande diversité :  l’ironie, la caricature voire même la fable. Mais dans chaque cas, la posture était claire, l’ensemble du texte, du scénario et l’interprétation des acteurs était cohérents avec l’angle de traitement choisi.

Ici, l’auteur, par un texte assez pauvre et sans relief , semble choisir l’approche pédagogique, et les acteurs principaux ne parviennent pas à mon sens à transcrire la profondeur des tourments de Zweig, ou encore ce qui meut Strauss dans ses choix de compromission. 

La seule qui tire son épingle du jeu serait Christiane Cohendy qui donne vie à « Pauline », la remarquable épouse de « Strauss », passionnée, franche et entière.

Cette pièce, qui retranscrit des échanges entre deux grands artistes de leur temps dans une époque bouleversée n’est pas parvenue à me faire ressentir la moindre émotion, si ce n’est un certain agacement.

J’en suis ressortie frustrée et déçue.

Il semble cependant que je sois une des seules à avoir eu cette perception .. A vous de vous faire une opinion par vous même . 

Théâtre de la Madeleine
19 rue de Surène
75008 Paris
Tél. 01 42 65 07 09

20h30 du mardi au samedi,
17h00 le samedi et le dimanche
Tarifs : De 20 € à 58 €