Le #vineinparis du dimanche – Monumenta

J’attends avec impatience Monumenta, année après année. J’ai été désespérée l’an dernier quand cet événement n’a finalement pas eu lieu au Grand Palais.

MonumentaCoupole

Quelle joie cette année donc à la perspective de cette découverte. Pénétrer dans la nef, découvrir l’installation, la façon dont les artistes ont occupée l’espace, c’est toujours un grand moment d’émotion !

Que vous dire ? Que cette  » étrange cité  » ne m’a pas véritablement inspirée. Que j’en ai gardé un sentiment mitigé, une sorte d’impression d’avoir plongé, l’espace de la visite, dans les temps révolus de l’URSS où ont vécu les deux artistes à l’origine de ce projet, et dont leur esprit et leur créativité ne se sont visiblement jamais échappés.

MonumentaLaCite

Ils nous mènent dans un univers qui serait un mélange de la cité telle qu’ils l’ont connue, avec des vestiges palpables de la vie d’avant, et de la ville du futur, qui n’est qu’une prolongation linéaire de leur passé. Pas de rupture, pas de saut dans l’imagination.

Cette cité circulaire sorte de labyrinthe duquel on ne s’échappe que par d’étroites ouvertures, donne l’impression que ses créateurs en sont prisonniers jusqu’à la fin des temps.

Monumenta 2014

Ilya et Emilia Kabakov

jusqu’au 22 juin 2014

Grand Palais Paris   avenue Winston Churchill, Paris 8ème

c’est vendredi, vous faites quoi ce weekend ?

Monumenta 2012

une autre façon de découvrir l’oeuvre de Buren au cours d’une des trois soirées de ce weekend …

Jeudi 7 juin à 21h15, Vendredi 8 juin à 21h15 et Samedi 9 juin à 21h15
Pascal Rambert
« Libido sciendi »
Deux danseurs entrent en scène, se dévêtent et se fondent dans un baiser ; cette ouverture est le prélude d’un accouplement chorégraphique : deux corps nus sous la lumière, sans accompagnement musical autre que les respirations et le dialogue
sonore des peaux. Violence de l’art qui touche l’humain sur le lieu même de son plus profond secret, « Libido sciendi » est un véritable traité littéral du désir érotique, une écriture du corps au service de la danse.

Conception et réalisation : Pascal Rambert, avec Nina Santes et Kevin Jean. Transmission de la pièce : Lorenzo de
Angelis. Production : Théâtre de Gennevilliers Centre Dramatique National de création contemporaine. Coproduction :
Festival Montpellier Danse. Pièce créée au Festival Montpellier Danse 2008.
> Durée 35 minutes
Déconseillé aux mineurs.

Sincèrement, je ne pense pas que j’assisterai à une de ces performances : j’attends le bal blanc du 21 juin, soirée exceptionnelle de clôture à l’occasion de la fête de la musique !

 

 

Et puis sinon, vous pouvez partir sur les traces de La Bièvre, et du street art qui caractérise l’évènement  » lezarts de la Bièvre  » ….

C’est toujours le deuxième weekend du mois de juin, et ce depuis 2001 !

Alors, si vous ne connaissez pas, c’est l’occasion ou jamais !

Pour tout savoir : http://www.lezarts-bievre.com/

Buren, tout en rondeurs – Monumenta 2012 au Grand Palais

Scoop … !

Buren, mondialement connu pour ses lignes et colonnes en tous genres, a laissé les courbes et rondeurs du Grand Palais l’envahir !

Bien sur, sa signature tout en verticalité est bien présente puisque c’est une forêt de colonnes qui accueille le visiteur, mais il suffit de lever le nez pour plonger dans les ronds et courbes dont la douceur géométrique est tonifiée par un festival de couleurs aussi vives que joyeuses.

Il sculpte la lumière, la projette au sol, créant ainsi une oeuvre vivante, unique pour chaque visiteur.

Tout d’abord, on pénètre dans le Grand Palais par une entrée de côté, faisant ainsi face à un tunnel qui laisse deviner la lumière et la couleur au bout du parcours !

On pénètre dans une mer de courbes toutes en couleurs, ne permettant d’apercevoir la somptueuse structure qu’au travers de ces halos de lumière.

quand enfin l’on se retrouve au centre de la verrière, ce sont les reflets qui prennent le dessus : un jeu de miroirs au sol, qui vous aspirent en leur centre si vous avez l’audace de vous pencher : est ce leur reflet ou le vide qui vous attirera ? seul Narcisse a la réponse!

Buren est là ! Il parle de son oeuvre :

 » je n’aurai pas peur de dire que tout ce que je fais est expérimental « 

Une chose est certaine :la visite de Monumenta 2012 est une véritable expérience pour le visiteur . L’oeuvre s’intègre à la structure qui l’accueille, la valorise, la magnifie.

Alors j’applaudis des deux mains !

Seul bémol : la dimension sonore que j’ai à peine identifiée et absolument pas comprise : une énumération de chiffres et de lettres que j’ai pris pour des test micro … Mais je dois l’avouer : je suis une visuelle !