c’est samedi, vous faites quoi aujourd’hui ?

La neige a recouvert de son manteau blanc villes et champs … Les humains sont calfeutrés chez eux, et seuls quelques oiseaux téméraires se font entendre alors que la ville même ne semble pas prête à sortir de sa torpeur …

Un samedi de janvier à Paris … De ceux dont on se souvient ! Premières neiges, atmosphère 

Bon, nous avons eu notre moment de poésie ! Mais pour ceux et celles d’entre vous qui sont prêts à affronter le froid pour aller prendre le poul de la ville endormie , qu’avons nous au programme ?!

Musée du jeu de Paume

Une visite de l’exposition de ce photographe mexicain, Manuel Álvarez Bravo, 150 images vise à mettre en lumière une palette complète des oeuvres du photographe :  reflets et trompe-l’oeil de la grande métropole, corps gisants, réduits à de simples masses, volumes de tissus laissant entrevoir des fragments de corps …

date : AUJOURD’HUI : Samedi 19 janvier 2013 à 15h45
tarif de la visite : 10 euros
tarif d’entrée: 8,5€
lieu de RDV : Devant le Musée du Jeu de Paume

Plutôt que dans un musée, c’est d’une plongée dans l’univers des galeries parisiennes que vous avez envie ? alors vous avez choisi le bon jour …

en effet, précisément aujourd’hui, samedi 19 janvier 2013, vous pouvez bénéficier d’un parcours initiatique proposé par « Des mots et des arts »  dans les galeries du Marais pour aller à la rencontre de l’actualité de l’art contemporain.

Au programme ce mois-ci : la galerie Yvon Lambert, la galerie Emmanuel Perrotin, la galerie Michel Rein et la galerie de Multiple.

Samedi 19 janvier 2013 à 17h15
tarif de la visite : 10 euros
lieu de RDV : Devant la Galerie Yvon Lambert 108 Rue Vieille du Temple 75003 Paris

Et avec cet article, je participe au thème voyage du mois du journal de maman : le Mexique !

Canaletto à Venise : c’est au Musée Maillol

Le musée Maillol est dirigé et animé par une équipe italienne.

Et l’exposition qui ouvre ses portes aujourd’hui s’intitule : Canaletto à Venise !
Plus qu’une exposition, c’est un véritable voyage à Venise que vous propose le Musée Maillol .


Tout les espaces du musée vont vous permettre de vivre une expérience vénitienne :

d’abord, le restaurant, dont la carte propose pour l’occasion une variété de plats issus de cette région: un vrai délice, à déguster dans la salle voûtée en sous sol.

J’ai pu gouter un certain nombre d’antipasti et j’ai adoré ! si les plats et les desserts sont à la hauteur de la promesse, indéniablement, un déjeuner sur place s’impose !
Ensuite, il y a la boutique qui vous propose exclusivement des produits qui ont trait à l’exposition mais aussi à la ville de Venise.

Et aussi ce film, tourné à Venise, à l’occasion de cette exposition, et comme le musée Maillol le fait pour chaque exposition conçue dans ses murs.

Et enfin vient l’exposition elle même.


Une mise en scène parfaite, des chemins de bois qui courent le long des murs , et qui évoquent les installations vénitiennes lors de l’acqua alta .
Et puis la scénographie, les moulures et effets sur les murs, jusqu’aux polices utilisées pour guider cet les salles, celle de la place Saint Marc ou celle du grand canal : tout est fait pour vous plonger dans l’esprit de Venise, mettant ainsi parfaitement les peintures en valeur.

Canaletto est un vedutiste. Je m’explique : une veduta est initialement une représentation topographique des lieux,  qui se veut précise et se doit d’être une restitution exacte des lieux . Les tableaux de Canaletto sont tous le produit de commandes commerciales, principalement de collectionneurs anglais.

Venise donc : Venise qui est émotion, lumières, parfums , images et couleurs.

La Venise de Canaletto a plusieurs facettes :

Des ciels lumineux, le soleil qui éclairé les façades, l’eau omniprésente …

Des personnages du quotidien qui viennent donner vie à cette cité qui, au XVIIIème, a un peu perdu de sa superbe …

Et des bâtiments aux détails académiques à la limite du scolaire.

C’est dans les années 1725 que les tableaux du Canaletto atteignent, à mon sens, leur apogée.

Comme ce tableau où le soleil s’accroche à une voile ou une façade et les baigne de lumière.

Ensuite, ils sombrent dans une lourdeur sinistre, dont lumière et vie ont disparu.

On peut admirer son carnet de croquis, pièce unique préservée des ravages du temps, et que l’on peut feuilleter virtuellement sur place. On peut s’intéresser à ses outils, tels que la camera obscura, sorte d’ancêtre de l’appareil photo, qui lui permet de reproduire  au détail prêt les lieux observés …

Bien sur, on ne peut qu’être admiratif de la précision de chaque détail de chaque façade.

Bien sur la représentation purement topographique est là, même s’il semblerait qu’il ait pris une certaine liberté avec la restitution des lieux, déplaçant ici in pont et là un palais .

Mais la question que je me pose, à la sortie de cette exposition est la suivante : qu’a -t-il inventé, qu’à t-il révolutionné , que ce soit dans la perception ou l’émotion ? Où est sa vision, quel mouvement a-t-il bouleversé, voire créé … ?

Il ne vous reste plus qu’à vous rendre sur place pour apporter vous même la réponse et vivre votre expérience vénitienne.

Musée Maillol 61 Rue de Grenelle 75007 Paris

tel : 01 42 22 59 58

weekend pluvieux : faites un tour au musée !

Il pleut sur Paris ! Si, si ! alors c’est l’occasion de filer voir une expo, en particulier celles qui finissent bientôt ! Le Musée Maillol vous offre de nouveaux cadeaux chaque semaine pour découvrir l’exposition Artemisia, qui se termine le 15 juillet . Plus de temps à perdre donc pour admirer les oeuvres de cette femme peintre à une époque où les femmes n’étaient juste rien, ou pas grand chose

Et , si vous y allez aujourd’hui, vous aurez le droit à un marque page offert …

enfin, pour tout savoir sur l’expo : http://www.facebook.com/museemaillol

Musée Maillol

61 rue de Grenelle

75007 Paris

tous les jours de 10h30 à 19h00

01 42 22 59 58

que faire à PARIS en août ?!

Oui, je sais, nous sommes à peine début juillet !

Mais avouez que cette question taraude tous ceux et celles qui seront dans la capitale en août !

Parce qu’il faut bien l’avouer, en août, la ville tourne au ralenti … Et c’est une bonne chose finalement !

Prendre le temps … voilà un conseil surprenant pour un parisien, non ?!

Et pourtant ….

Pourquoi ne pas prendre le temps …

d’aller au cinéma .. mais en plein air : au parc de la Vilette, et en profiter pour redécouvrir, du 19 juillet au 21 août, tous ces grands classiques qu’on a jamais eu le temps de découvrir … ou pour les redécouvrir ! www.villette.com

ou encore au clair de lune, grâce au forum des images qui organisera des projections chaque soir, en plein air, dans differents quartiers de la ville

pour plus d’informations :01 44 76 63 00 et le site de l’évènement

prendre le temps … de visiter toutes ces expositions qui vous tendent les bras …

au musée des Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli , 75001 PARIS, 01 44 55 57 50, 17 voitures de sport d’exception de la collection Ralph Lauren .. Pour les amateurs de belles mécaniques … Et puis vous pourrez en profiter pour prendre un café au saut du Loup

à la Pinacothèque : les Esterhazy , prince collectionneurs, et les Romanov, tsars collectionneurs25 place de la Madeleine, 75008 paris, www.pinacothèquedeparis.com

ou encore, Hugo Pratt et son voyage imaginaire

Et puis, au Petit Palais, Charlotte Perrriand, de la photographie au design ( jusqu’au 18 septembre) ; l’ocasion également de profiter de la terrasse protégée du café que le lieu abrite et que peu connaisssent !

site du Petit Palais

et enfin …

la grande nouvelle, c’est que l’exposition Grès est prolongée jusqu’au 28 août !

Musée Bourdelle
16 rue Antoine Bourdelle, 75015 Paris
Tél. : 01 49 54 73 73
www.bourdelle.paris.fr 

 Pour prendre un café, ou déjeuner sans prendre de risque, ne sous estimons pas les valeurs sures telles que les Deux Magots ou le café de Flore, gardons en tête la terrasse du Printemps Haussmann, les cafés des musées , dont certains cités précedemment, mais aussi :

le café du musée Rodin, le café du musée du quai Branly,

Et puis il y a le Mobile Art de Zaha Hadid à l’institut du monde Arabe, attéri là en avril dernier et qui restera parmi nous jusqu’au 30 octobre ! Bâti par l’architecte anglaise pour une exposition d’art intinérante à la gloire du sac à main chanel, il va désormais accueillir des expositions consacrées à la création contemporaine .. A découvrir d’urgence !

informations pratiques : 0892702604 et  www.imarabe.org

 

Et enfin, prendre le temps de partir déambuler dans les rue, et de découvrir, ou redécouvrir :

 Paris Plage et  la fête foraine des Tuileries !

alors, convaincus maintenant que même au mois d’août on ne s’ennuie pas à Paris ?

Rendez-vous sur Hellocoton !

La rentrée à PARIS – expositions, théâtre, ce qu’il ne faut manquer à aucun prix !

L’été est fini, voilà, c’est dit !

Une raison de se réjouir : la rentrée théâtrale et celle des musées qui se profile à grands pas !

Alors, un petit best of de ce qui semblerait intéressant pour vaincre la grisaille de septembre …

Les expositions qui vont faire la rentrée

Le Grand Palais

La Nef du Grand Palais

Biennale des antiquaires
Du 15 au 22 septembre 2010

2e nuit électro au Grand Palais / SFR live concerts
Samedi 9 octobre 2010

FIAC
Du 21 au 24 octobre 2010 

Les expositions des Galeries nationales du Grand Palais

Claude Monet.1840 -1926
Du 22 septembre 2010 au 24 janvier 2011

Pinacothèque de Paris Rond-Point. Cette fois, il joue et met en scène une pièce de jeunesse de Guitry, et partage l’affiche avec Julie Depardieu, Xavier Gallais et Brigitte Catillon. Belle promesse.

À partir du 7 septembre, Théâtre de la Madeleine. 01.42.65.07.09.

et pensez à l’Opération
« soyez les premiers aux premières »
50% du 7 au 16 septembre 2010

Le Prénom

Avec Patrick Bruel.

Bernard Murat « délaisse » un temps son compagnon de route fétiche, Pierre Arditi, pour Patrick Bruel. Dans cette pièce signée Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, le chanteur-acteur incarne un futur père dans un repas de famille qui tourne mal, à la suite d’une discussion sur le prénom de l’enfant à venir… À ses côtés, Judith El Zein et Valérie Benguigui.

À partir du 7 septembre, théâtre Edouard VII. 01.47.42.59.92.

Le roi se meurt

Avec Michel Bouquet.

Dans une mise en scène de Georges Werler, le rôle lui avait valu le Molière du meilleur comédien. Retour de Bouquet, immense, royal, dans Le roi se meurt, farce tragique signée Ionesco.

À partir du 8 septembre, Comédie des Champs-Elysées. 01.53.23.99.19.

La médaille

Avec Zabou Breitman.

Son dernier spectacle, adapté de Depardon était d’une douce et profonde humanité. Zabou Breitman porte à la scène le texte terrible et drôle de Lydie Salvayre qui explore un rituel grotesque et omniprésent : la remise de médailles. Le monde du travail à la loupe…

Du 9 septembre au 9 octobre, théâtre du Rond-Point. 01.44.95.98.21.

Kramer contre Kramer

Avec Frédéric Diefenthal et Gwendoline Hamon.

Robert Benton en avait fait un film poignant, avec Dustin Hoffman et Meryl Streep. Frédéric Diefenthal et Gwendoline Hamon, époux à la ville, se déchirent à la scène, dans la peau des Kramer, sous la conduite de Didier Caron.

À partir du 10 septembre, théâtre des Bouffes-Parisiens. 01.42.96.92.42.

Le Retour au théâtre

De Bertrand Blier.

Treize ans qu’il n’avait pas écrit pour le théâtre, depuis Les Côtelettes, qui réunissait Philippe Noiret et Michel Bouquet. Cette fois, Anny Duperey et Myriam Boyer se donnent la réplique dans Désolé pour la moquette, improbable rencontre entre une grande bourgeoise et une clocharde. Noir, grinçant, écrit et mis en scène par Blier.

À partir du 10 septembre, théâtre Antoine. 01.42.08.46.28.

Voilà ! Pas mal non pour attaquer le mois de septembre … !

aujourd’hui, musée d’ORSAY

Il était sur ma liste des « sommets » de Paris; c’est donc ma destination du jour.

Vous n’en n’aurez que des vues intérieures, la chaleur extérieure étant si suffocante qu’elle ne m’a pas permis de presser le déclencheur!

J’adore ce musée; cette lumière qui baigne ces volumes spectaculaires que l’on embrasse d’un seul regard dès le seuil passé.

Et puis ce que j’aime également et plus particulièrement, c’est l’idée de ce magnifique bâtiment, longtemps resté à l’abandon et qui finalement renait pour bénéficier d’une nouvelle vie. J’aime cette idée de la ville en mouvement, qui ne reste pas ancrée dans un passé révolu mais se réinvente encore et encore.

J’ai donc entrepris une visite « décousue », au grè de mes pas plutôt qu’en suivant un quelconque guide ou document d’information.

Tout d’abord, m’élever pour atteindre la terrasse: chaleur suffocante, quelques clichés, et retour vers la fraicheur en passant par le petit restaurant, histoire d’admirer une des horloges de la façade SEINE.

Puis direction « Les impressionistes ».

Certaines oeuvres dégagent une telle lumière que mes pas me guident vers elles, sans me laisser le moindre choix.

En font partie:

la liseuse de Renoir

le ciel tourmenté de Van Gogh dans « Chaumes à Cordeville »

ou encore sa « sieste selon Millet »

Je découvre également Henri Edmond CROSS

Je reviens sur mes pas, de nouveau Renoir

mais aussi Sisley

Avant de quitter l’étage, une visite à l’un des emblêmes du musée, la danseuse de DEGAS

mais la beauté s’aperçoit aussi en transparence, quand on aperçoit l’exterieur au travers d’une horloge ou d’une fenêtre

En partant, je croise les salles Guimard, ou une nouvelle version de  » l’art dans la ville, ou est-ce l’inverse « 

 

Et enfin, admirer les entrailles de cette bâtisse somptueuse d’un autre temps

Avant de vous quitter, un peu d’histoire: la Gare est construite avec un hôtel attenant à partir de 1898 par l’architecte Victor Laloux, et inaugurés le 14 juillet 1900 pour l’Exposition universelle.

L’édifice se compose d’un hall de 32 mètres de haut sur 40 de large et 138 de long. Les structures métalliques intérieures sont recouvertes à l’extérieur par une façade de pierre. De 1900 à 1939, la gare accueille les trains desservant le sud-ouest. En 1939, la gare ne dessert plus que la banlieue. Durant la Seconde guerre mondiale, elle sert à l’expédition de colis pour les prisonniers, puis de lieu d’accueil pour leur retour à la Libération. En 1973, fermeture de l’hôtel.

C’est en 1977 qu’est décidée sa transformation en musée pour les arts de la seconde moitié du 19e siècle est décidée. L’inauguration du musée aura lieu le 1er décembre 1986.

A demain.

Ah, la vie romantique à Paris, ça existe, je l’ai vue…!

Me voici transportée au « Musée de la Vie Romantique »

Comme cet endroit porte bien son nom… Difficile de croire, dans ce havre de paix, que les grands boulevards sont à quelques mètres!

Et que dire de ce jeune homme au regard lointain, assis là, rêveur, sur un banc? Est ce un figurant permanent de ce lieu idyllique? Ou a-t-il trouvé là son refuge?

venons en maintenant à une des raisons de ma visite: l’exposition de Marc Riboud;

comment cet homme fait-il pour capter si précisément et si miraculeusement instants et émotions?

« L’instinct de l’instant » annonce la couverture du catalogue de l’exposition; on ne peut que saluer une définition si parfaite .

On perçoit si fort l’énergie de Castro qu’il semble s’apprêter à jaillir du cadre, le regard du Dalai Lama nous hypnotise presque, et Gong Li projète unelumière d’une intensité éblouissante par son seul regard, tout ceci grâce au talent de cet homme!

alors, un petit clin d’oeil, ses photos les plus connues:

le peintre de la Tour Eiffel : parue en 1953, elle contribuera largement au lancement de sa carrière

la jeune fille à la fleur de 1967, qui se passe de tout commentaire

N’hésitez pas à traquer sa prochaine exposition!

Ma journée se poursuit à la Rhumerie, boulevard St Germain: tant que vous n’avez pas gouté leurs accras..!

A demain