rooftops parisiens d’hiver – 3 incontournables

Ne nous voilons pas la face : l’été, c’est fini. Faut-il pour autant renoncer aux merveilleux rooftops parisiens ? Non, et c’est tant mieux ! Voici donc mes 3 rooftops parisiens favoris histoire de passer l’hiver au chaud, en se régalant, et avec une vue à couper le souffle.

Au Top – le plus secret

Au Top a tous les atouts de l’expérience rooftop parfaite. Pour commencer, ce côté mystérieux qui le rend si désirable. Quand on va chez Au Top pour la première fois, c’est une sorte de quête du graal, un parcours fait de détour, de code secret et labyrinthe de miroirs.
Roof top paris - Au Top
Rooftop paris – Au Top
Puis c’est la découverte de la vue époustouflante.
Rooftop Au Top - la vue
Rooftop Au Top – la vue

Qu’il pleuve ou qu’il vente, on est bien installés et à l’abri.

Et une fois attablés, le plaisir des papilles est garanti.
 Alors si vous rêvez d’être Au Top, surtout, réservez !
Au Top 93 rue vieille du Temple 75003 Paris tel : 01 43 56 50 50

Tortuga – dans le respect de la nature

Julien Sebbag est le créateur de Tortuga. Ce chef engagé, énergique et passionné a donc ouvert une nouvelle adresse sur le toit des Galeries Lafayette.
Rooftop Paris - Tortuga
Rooftop Paris – Tortuga

Chez Créatures, son premier succès de l’été, il se concentrait sur les légumes pour créer des plats aux inspirations israéliennes. Chez Tortuga, il élargit sa gamme et fait entrer le poisson dans sa cuisine et dans notre assiette.

Si je ne devais en citer qu’un, ce serait ce délicat lieu dans sa mini pita dangereusement addictif.

Je pourrais aussi vous parler du chou-fleur cuit en deux temps et qui garde tout son moelleux au coeur, tout en étant délicatement rôti. Le chou-fleur comme vous ne l’avez jamais dégusté.

La décoration est l’oeuvre conjointe de l’architecte Franklin Azzi et de Pierre Marie. La promesse d’un cocon marin sur les toits.

Tortuga - la décoration par Pierre Marie
Tortuga – la décoration par Pierre Marie

Je n’en dirai pas plus, sauf bien sur qu’il vous faut tester pour l’adopter. Et pour cela, il faut réserver !

Tortuga 25 rue de la Chaussée d’Antin 75009 Paris
reservation : 01 84 25 10 09 ou reservation@tortuga-paris.com

MUN Paris – exclusif et raffiné

Le dernier en date, celui qui est d’ores et déjà l’adresse de référence en temps de fashion week, j’ai nommé : MUNParis.

MUN Paris - la vue
MUN Paris – la vue

Le restaurant est perché sur le toit des Galeries Lafayette sur la plus belle avenue du monde : les Champs Elysées. La promesse ici est un voyage raffiné dans les saveurs d’Orient.

Bien sur il y a la terrasse, mais l’intérieur est une promesse d’une ambiance chic sous des lumières tamisées, confortablement installés sur de délicats fauteuils en velours.

MUN paris
MUN paris

Alors pour un voyage en Asie sans quitter la capitale, vous savez ce qu’il vous reste à faire …

P.S attention, étant donné que le restaurant fonctionne avec deux services ( au déjeuner), en arrivant à midi pile il faut libérer la table à 13h30…

MUN Paris 52 avenue des Champs Elysées 75008 Paris
Réservation ( une semaine avant au plus tôt) 01 40 70 57 05
contact@munparis.com

Le théâtre du Châtelet – réouverture en grand

Les travaux du Théâtre du Châtelet ont pris fin et l’établissement a réouvert ses portes aujourd’hui en grand. Au propre et au figuré puisque cet évènement a donné lieu à une parade qui s’est déroulée de la place de l’Hôtel de Ville jusqu’à la place du Châtelet, accompagnée de percussions, danses, démonstrations de cirque et marionnettes géantes.

Le théâtre du Châtelet – la renaissance

Il a fallu plus de deux ans et demi de travaux pour que nous puissions découvrir un théâtre restauré et rénové.

La salle elle-même a ainsi retrouvé l’esthétique proche de son état d’origine lors de l’inauguration du Châtelet en 1862.

Il en est de même pour les espaces d’accueil, façades et toitures. Le théâtre du Châtelet ouvre donc une nouvelle page de son histoire.

Construit en 1862 à la demande du Baron Haussmann, il a rapidement une place centrale dans la vie musicale française. Il permet ainsi de faire découvrir au public les plus grands compositeurs de l’époque. Musique classique, art lyrique, puis « musicals » s’enchainent. A la fin du XXème siècle la direction entreprend de rajeunir l’image du théâtre et propose une politique tarifaire associée à une programmation qui visent à rajeunir le public.

Avec sa réouverture aujourd’hui, le théâtre se propose de devenir engagé et participatif , et de multiples spectacles hors les murs programmés durant les travaux en ont déjà donné un aperçu. Sans oublier ce premier spectacle : Parade, qui fait intervenir des professionnels bien sur, mais aussi des amateurs, pour le plaisir de tous.

Le théâtre du Châtelet – Parade

C’est avec le spectacle Parade que le théâtre lance sa programmation. Parade a été créé en mai 1917 au théâtre du Châtelet suite à une commande des Ballets russes de Serge de Diaghilev . Il s’agit d’un  ballet en un acte composé par Erik Satie, sur un poème de Jean Cocteau, les décors, costumes et le rideau de scène de Pablo Picasso.

 

Pour Parade, qui se jouera demain samedi ainsi que dimanche, le spectacle revêt de multiples formes. Ainsi, demain samedi, dès 18h00 le public pourra assister à un spectacle de percussions, accompagnées de marionnettes géantes et agrémenté de nombreuses surprises. Il en sera de même dimanche, à 13h00 ainsi qu’à 18h00.

Ce cortège rythmé et joyeux se dirigera ensuite vers le théâtre, et le spectacle continuera.

Pour commencer, c’est dans les foyers du théâtre que les visiteurs pourront s’immerger dans le monde d’Erik Satie en déambulant de salon en salon. Et pour finir, le spectacle dans la grande salle du théâtre.

La programmation et les ateliers

Après Parade, on rentrera dans le vif de la programmation du théâtre du Châtelet. Et elle sera riche en nouveautés et créations. Avec Les Justes c’est  Abd Al Malik qui adapte et met en scène la célèbre pièce d’Albert Camus. Puis le ballet refait son entrée en force avec  William Forsythe qui présente son nouveau programme en deux actes : A Quiet Evening of Dance. Vous pourrez étudier l’intégralité de la programmation, mais sachez que le théâtre propose une nouveauté hors du commun : des ateliers ! De cette façon,  chacun pourra prendre part au processus créatif des spectacles concernés,  et surtout y participer : tentant non ?

Théâtre du Châtelet 2 rue Edouard Colonne 75001 Paris

Eglise Saint-Germain-des-Prés – elle a retrouvé ses couleurs !

L’église Saint-Germain-des-Près fait partie des lieux mythiques de Paris. Connue pour être une des plus anciennes églises de la capital, elle a connu des heures sombres, au sens propre du terme : manque de luminosité, décors et peintures obscurcis par la suie et la pollution. Ceux qui l’on visitée à la fin du siècle dernier savent de quoi je parle ! Mais elle retrouve enfin sa superbe et devient désormais un joyau aux couleurs éclatantes.

saint-Germain-des-Près
saint-Germain-des-Près

Eglise Saint-Germain-des-Prés – historique

L’église Saint-Germain-des-Prés est fondée au VIème siècle, par Childebert, fils de Clovis, pour abriter les reliques de Saint-Vincent-Sainte-Croix puis de Saint-Germain, évêque de Paris. Elle fut  la première nécropole royale, avant la basilique de Saint-Denis. Elle connait ses heures de gloire et d’autres plus sombres. Assaillie à plusieurs reprises par les Normands au milieu du IXème siècle, qui menacent de la détruire, ils l’occupent à plusieurs reprises, la pillant et saccageant ses bâtiments. Au Moyen âge elle reprend vie. Et c’est à partir du XIIème siècle qu’elle se transforme, accueillant un sanctuaire gothique, le déambulatoire et ses  chapelles rayonnantes.

Lors de la Révolution, elle manque à nouveau de disparaitre, et est transformée en raffinerie de salpêtre.

On soupçonne aussi que l’église manqua encore d’être détruitependant les travaux du baron d’Haussmann. Il envisageait, lors de ses travaux de réaménagement de la capitale, de prolonger la rue de Rennes jusqu’à la Seine ! Mais elle est toujours là, et depuis 2016, un vaste chantier de restauration a été entrepris pour lui rendre son éclat.

Saint Germain des Près – restauration

Le projet de restauration de l’église Saint-Germain-des-Près en est à sa 3ème phase, celle de la restauration de la nef.

Au XIXème siècle, Hippolyte Flandrin  réalise le décor du chœur des moines (1842-1846), une partie du transept (1847), et la nef (1856-1864). Il utilise la technique de peinture murale mêlant huile et cire directement exécutée sur enduit. Pour la restauration, un « traitement en conservation du décor peint » a été effectué , sans repeint, avec dépoussiérage, refixage de la couche picturale, nettoyage doux. La restauration de la nef a duré onze mois et l’on peut désormais l’admirer dans son intégralité.

Fabrique ton porte-monnaie – Monnaie de Paris

Chic et utile, l’art du porte-monnaie, c’est le nom complet de l’exposition qui a ouvert ses portes hier à la Monnaie de Paris, la plus ancienne institution de France et la plus vieille entreprise du monde ! Raconter ici l’histoire du porte monnaie tombait donc sous le sens.

Le porte-monnaie : du Moyen Âge à nos jours

Nous avons tous un porte monnaie dans notre sac ou dans notre poche. Cet accessoire s’est imposé comme un objet utile pratique. Mais il en a parcouru du chemin….

Au commencement était la bourse. Petit sac de peau ( parfois de tissus), fermé par un cordon, elle évolue au fil des siècles, change de nom, devient aumônière ou escarcelle. Pendant longtemps, elle se porte à la taille, souvent dissimulée sous les vêtements, mais elle s’affirme et se montre dès lors que les matériaux et l’esthétique de l’objet en font un accessoire plus élégant.

Viennent ensuite Restauration et Second Empire , et là, le porte-monnaie devient un élément indispensable et incontournable de l’élégance et de la féminité.

C’est grâce à la collection hors normes d’un amoureux de cet accessoire que vous pourrez en admirer une multitude de déclinaisons , aux formes multiples, dans des matériaux des plus variés.

Le porte-monnaie d’aujourd’hui, tel que nous le connaissons, est en cuir bien sur. Pas de surprise lorsque l’on apprend que la marque plus que centenaire Le Tanneur est partenaire de cette exposition.

Et pour offrir une autre dimension à la découverte du porte-monnaie, Le Tanneur propose de créer son propre sans couture, modèle iconique et historique.

Fabrique ton porte-monnaie – Atelier

Trois dates sont proposées pour ajouter la pratique à la découverte de l’exposition. Un atelier pendant lequel vous allez pouvoir créer un porte-monnaie en cuir, guidé par un maitre maroquinier de la maison Le Tanneur.  Vous choisirez vos couleurs de cuir, apprendrez les subtilités des rivets mâles et femelle, du pliage, pour finalement repartit fièrement avec votre porte monnaie né de vos mains.

Une façon parfaite de conclure la visite non ? Et quelle fierté de pour dire : « c’est moi qui l’ai fait » !

Alors vous imaginez bien que le temps presse, 3 dates, 14 places par atelier, il n’y en aura pas pour tout le monde !

La Monnaie de Paris 11 quai de conti 75006 Paris

Opéra de Paris – La 3è scène

« L’Opéra, c’est pour les darons« . Ok, je fais une tentative désespérée de parler djeuns’, et je me rends bien compte que c’est un fail total ! Avec la 3è scène l’Opéra de Paris se tourne vers un nouveau public, mais avec plus de finesse que moi. Avec le film « Le fantôme » l’Opéra permet au youtubeur Jhon Rachid de donner sa version de ce que l’on croyait connaitre.

Jhon Rachid, L’opéra c’est pas QUE pour les darons

Lors de la diffusion en avant-première du film « Le Fantôme », Jhon Rachid parle avec enthousiasme, voire même émotion, de l’occasion qui lui a été donnée de tourner au coeur du Palais Garnier. Il évoque « un tournage de film incroyable dans l’Opéra de Paris, des lieux dingues, magiques » ! Le youtubeur reconnaît qu’il a l’expérience du web mais il fallait qu’elle soit appuyée par un expert du cinéma : Antoine Barillot.

Venons en donc au film lui même : telle une métaphore de la séparation sociale et géographique entre les banlieues et l ‘Opéra, le héros traverse une affiche dans un sous sol de sa cité et se trouve transporté dans les coulisses de l’Opéra Garnier . Et la magie opère. Il est happé par la beauté des lieux, la magie de la musique et de la danse. Un autre à fait le chemin avant lui, et l’un après l’autre ils trouvent celle qui accepte de briser les barrières sociales pour les introduite dans un univers qui semblait inaccessible. Le héros cherchait un trésor, il en trouve un qui n’est pas celui qu’il avait imaginé !

Le film n’est pas irréprochable ni dans le scénario ni dans le jeu d’acteur mais l’émotion est là, confirmée par le héros lui même lors de la projection de l’avant première quand qualifié l’Opéra Garnier de «  lieu dingue » et qu’il remercie de l’occasion unique qui lui a été donnée. Je ne connaissais pas Jhon Rachid, et ce film m’en a donné l’occasion.

La 3è scène a donc rempli son rôle en fait : permettre à de nouveaux publics de découvrir de nouveaux univers ! En plus, dans la salle, parmi tous les youtubeurs, il y avait NORMAN !! J’ai failli faire ma groupe et sauter sur lui, mais je me suis retenue… NORMAN, si tu m’entends ….!

La 3è Scène – le concept innovant de l’Opéra de Paris

Avec la 3è Scène, l’Opéra de Paris ouvre une voie jamais explorée à ce jour. Dans une volonté d’ouverture, l’institution investit le digital en y créant sa « 3è Scène », les deux premières étant l’Opéra Garnier et l’Opéra Bastille. Cette 3è Scène, l’Opéra de Paris la met à disposition d’artistes tels que des plasticiens, cinéastes, musiciens, compositeurs, photographes, et tant d’autres, en leur proposant de venir créer des oeuvres originales en lien direct avec l’Opéra national de Paris. Le Fantôme est précisément une de ces créations, et tant d’autres sont encore à venir !

Le Fantôme Dès le 24 avril sur la 3è scène

Restaurant Au Top

Un nom pareil pour un restaurant terrasse avec une vue à couper le souffle, c’est simplement une idée de génie ! Le restaurant est donc bien au top, ou plus précisément au 5ème étage d’un immeuble de bureaux. Vous me suivez ?

Restaurant Au Top – toit terrasse

Pour accéder au restaurant, il faut avoir une âme de détective et ne pas se laisser troubler par un itinéraire pour le moins surprenant. Au 93 rue Vieille du Temple, passez une porte qui ressemble à une porte de garage, et pénétrez dans la cour. Au fond à gauche se trouve l’ascenseur que vous emprunterez jusqu’à ce qui semble être le dernier étage : le 5ème. Vous sortez de l’ascenseur, et , non, vous n’êtes pas encore arrivé.

Il vous faudra emprunter un couloir sur votre droite, longer de superbes bouteilles de vin, en vous admirant su sol au plafond couvert de miroirs.  Montez les quelques marches au bout du couloir, une porte vitrée s’ouvre devant vous, et vous êtes arrivé !

La salle est lumineuse, la vue extraordinaire, et la cuisine ouverte sur un bar comptoir où l’on peut s’installer.

C’est l’équipe du café La Perle, à quelques mètres de là, qui a fait construire de toute pièce ce restaurant improbable sur ce qui était juste un toit déserté.

Au Top – à table !

Venons-en donc à l’essentiel : ce qu’on y mange. Evénement assez rare, pour ne pas dire unique en son genre, j’ai mangé Au Top deux jours de suite. Samedi pour déjeuner, et dimanche matin pour petit-déjeuner / bruncher. Je vais donc procéder dans l’ordre chronologique.

le déjeuner

La carte, saupoudrée d’une touche méditerranéenne,  est alléchante : que vous aimiez les légumes, le poisson ou la viande, vous trouverez votre bonheur.

Tout est bon, frais, goûteux. Absolument tout. L’artichaut délicieusement moelleux, tendre à coeur, rôti en surface. Et si agréable pour les yeux !

Le boeuf est savoureux, le poisson cuit à la perfection, les Saint Jacques à la truffe addictives. En résumé, on s’est régalé.

En ce qui concerne le dessert, sachez qu’ici, une tarte parisienne ressemble dangeureusement à une tropézienne, mais elle n’a ni l’aspect d’une tarte, ni le goût d’une tropézienne. Plutôt déstabilisant, vous l’avouerez ! Vous l’aurez compris, ce n’est pas le point fort du repas.

le petit déjeuner

Nous revoilà donc au Top, dimanche matin. C’est sans doute l’une des premières ouverture du restaurant pour le petit déjeuner et nous sommes accueillis comme des habitués : j’adore ! Pour le petit déjeuner – attention, il est servi jusqu’à 11h00 exclusivement – la carte est simple, et propose les grands classiques : tartine avocat, oeufs brouillés, pancakes, pain perdu, granola. Elle manque de générosité cependant : pas de traditionnelle corbeille de pain, ni de viennoiseries, sans parler de beurre ou de confiture.

On est donc servis à table, mais plutôt en vrac, ou dans le désordre. Je m’explique : tout est amené sur la table en même temps, en commençant par les assiettes sucrées dans notre cas. Si on y réflechit, cela ne rime à rien. Ce choix d’organisation casse le côté cosy, en mode « je prends mon temps », d’un brunch – même si l’intitulé ici est « petit déjeuner » . Quand tout est sur la table, dont certains plats chauds, il ne reste plus qu’à se précipiter pour  tout manger. Et après ? On fait quoi ?

Enfin, la qualité est très inégale : tartines et oeufs brouillés délicieux, pain perdu plutôt bon ( est-il fait sur place à la commande : je ne pense pas), et les pancakes n’en sont pas, mais pas du tout. Et ils ne sont pas confectionnés au moment de la commande, ça c’est certain. Enfin, le granola est bon.

Au top – en résumé

Pour conclure, je dirais que j’ai succombé au charme de l’endroit. L’équipe est souriante, la vue extraordinaire, on se sent bien. Et comme le restaurant a ouvert il y a à peine quelques semaines, je propose de laisser une chance au produit concernant le petit déjeuner, et en attendant, d’y aller les yeux fermés pour déjeuner !

Bon appétit !

Au top 93 rue vieille du Temple 75003 Paris 

Bistro Saint Dominique – le renouveau

Il est installé dans la rue dont il porte le nom et fait partie des institutions du quartier. Le bistro Saint Dominique a réouvert ses portes après un relooking complet qui lui confère définitivement un « nouveau look pour une nouvelle vie » ! Découverte.

Bistro Saint Dominique – un monument (historique)

Le bistro Saint Dominique est classé monument historique. C’est donc dans le respect de l’esprit bistrot du lieu que son propriétaire, Guido Beauvallet, a repensé la décoration pour une ambiance contemporaine, chic et feutrée.  Bar imposant en bois et escalier en colimaçon d’époque sont modernisés par la douce lumière diffusée par les suspensions qui éclairent tables en bois clair et fauteuils en velours pêche.

Pourvu d’une jolie salle au rez de chaussée, le bistro Saint Dominique propose également des espaces privatisables au sommet de ce joli escalier. Le premier salon dispose de 20 places assises et l’autre, dissimulé derrière une discrète porte,  une table d’hôtes où peuvent s’attabler jusqu’à 10 convives.

Et enfin, à l’approche des beaux jours, c’est la terrasse  dont on s’arrache les tables. Parfaitement placée, en retrait de la rue, elle offre tous les atouts d’un extérieur parisien, sans les inconvénients. Pas de piétons qui passent et repassent en lorgnant sur votre assiette ni de pots d’échappements en respiration directe. Et on peut en profiter en hiver aussi: elle est chauffée et peut être couverte quand c’est nécessaire .

Bistro Saint Dominique – la carte

Le relooking du bistrot Saint Dominique passe aussi et bien sur par sa carte. Signée par le chef Alexandre Linsolas , elle propose une cuisine de saison, qui favorise qualité et proximité. 8 entrées, 8 plats et 8 desserts : cela simplifie le choix et garantit la fraicheur.

Bistro saint Dominique - la carte
Bistro saint Dominique – la carte

Chaque jour, en parralléle de la carte, un plat du jour est mis à l’honneur. C’est le semainier traditionnel  qui reprend la place qu’il mérite dans les bistrots parisiens.

On y trouve les plats traditionnels, avec un petit truc en plus !

Une petite touche « à l’italienne », mais aussi les grand classiques. Moi qui me laisse toujours tenter par les desserts, je ne peux que vous recommander la crème caramel !

Le Bistro Saint dominique – et ensuite ?

Ensuite, je viendrai prendre un petit déjeuner. Parce que le restaurant propose deux formules petit-déjeuner (français ou continental) auxquelles je ne saurai pas résister. Ou peut-être me laisserai-je séduire par la carte des cocktails ? Et puis, en passant, une formule déjeuner à 21€, cela ne se refuse pas !

 

Informations pratiques
Bistro Saint Dominique 131 rue Saint-Dominique 75007 Paris
Téléphone : 01 45 55 80 42

Le Mavrommatis – pour une Saint Valentin étoilée

Le Mavrommatis, restaurant désormais étoilé du chef Mavrommatis, est installé dans un coin discret du Vème arrondissement, à quelques pas de la très vivante rue Mouffetard. A proximité de son épicerie, mais aussi de son restaurant Les Délices d’Aphrodite. Ici, il est chez lui.

Le Mavrommatis – nouvelle étoile nouveau décor

Le restaurant, qui vient d’être entièrement rénové, a des airs de grotte dont la pierre aurait été patinée  par le temps. Une lumière douce et chaleureuse se diffuse dans les différents espaces du lieu.

C’est Georges Moustaki, ami du chef, qui a dessiné l’emblème du restaurant et écrit un message au dos des assiettes que l’on découvre sur les tables dressées pour les convives.

A l’étage, des salons privés, auxquels on accède par cet escalier tout en jeu de miroirs, en passant devant ce superbe visage, lui aussi dessiné par Georges Moustaki.

 

Le Mavrommatis – le seul chef grec étoilé en France

Chez Mavrommatis, les produits aux parfums de méditerranée sont issus des terroirs grecs,  et les plats inspirés de la cuisine française. La carte met en avant des produits de la mer, mais aussi des viandes délicates comme  un agneau de lait de Lozère, proposé en épaule confite saveur cèleri, selle rôtie au halloumi. L’assiette est accompagnée de dolmadès de blettes, et d’un jus aux olives de Volos, la touche héllenique que l’on retrouve dans tous les plats.

Si je devais désigner un plat favori, ce serait sans hésitation le Thon rouge grillé aux épices Zaatar, légumes glacés aux herbes de Provence, boutargue fumée de Messolonghi,  et son jus vert à la cardamome. La chair du thon parfaitement fondante et pourtant ferme, relevée par les épices méditerranéennes, adoucie par son jus vert : un délice !

Le menu découverte en cinq services est la voie parfaite pour la découverte des jeux de saveurs proposés par le chef.

Et si vous passiez une Saint Valentin étoilée !

A l’occasion de la Saint Valentin, Le Mavrommatis a prévu un repas qui fera chavirer tous les coeurs. Elégance et délicatesse pour un menu qui permet de faire le tour du savoir faire du chef.

Et comme vous en redemanderez, sachez qu’il propose même une formule en 3 temps pour le déjeuner à 45€. Pour se régaler en toute simplicité chez un chef étoilé.

Le Mavrommatis 42, rue Daubenton 75005 Paris tel : +33(0)1 43 31 17 17
mail : daubenton@mavrommatis.fr

Vive la Démocratie – le restaurant !

Non, je n’opère pas ici de changement de ligne éditoriale dans le but de parler politique. Il se trouve que j’ai découvert aujourd’hui La Démocratie – le restaurant. Mais de quoi est-ce que je parle ? Je vous dis tout.

La Démocratie – le restaurant parisien : un peu d’histoire

Reconnaissez que le nom n’est pas banal, il mérite donc une explication. Le créateur de ce restaurant ne l’a pas choisi par hasard. Il a souhaité s’inscrire dans l’histoire de ce lieu. En effet, à la fin du XIXème siècle,  Marc Sangnier, journaliste et philosophe, prend la tête du mouvement Le Sillon, dont le siège sera installé boulevard Raspail, et dont on voit les vestiges dans le jardin du restaurant.

Son objectif est de rapprocher les idées du christianisme et la République. En 1910, le pape Pie X s’inquiète de la dimension politique de ce mouvement, initialement dédié à l’éducation populaire.

Marc Sangnier décide alors d’arrêter le mouvement et  fonde alors le journal La Démocratie.  Le journal sera imprimé sur place, dans les locaux du boulevard Raspail. Et c’est là que le restaurant est né, il y a moins d’un mois.

La Démocratie – le restaurant

Venons en maintenant au sujet principal : le restaurant ! Une fois le porche passé, on découvre quelques marches qui mènent à la surprenante salle, son petit salon, et son jardin. Une véritable pépite totalement inattendue.

Ici, c’est le produit qui est au coeur de la proposition culinaire.

Le restaurant dispose même de son propre potager, au coeur du château de Courances dans l’Essonne. C’est ainsi que l’on peut trouver de délicieux légumes de saison rôtis à la carte.

Tout est cuisiné sur place, on sent le parfum des Saint Jacques parfaitement snackées juste avant de les accueillir sur sa table.

Quant aux desserts, ils proviennent du pâtissier Hugo&Victor, situé à quelques pas de là.

La Démocratie – pourquoi je reviendrai

Tout d’abord, parce que le restaurant est ouvert sans interruption du déjeuner au diner, et propose les pâtisseries, mais aussi des assiettes pour une petite faim, et c’est bien tentant ! Ensuite, parce que ce jardin est déjà si joli en période hivernale, alors dès le premier rayon de soleil, je me précipiterai pour profiter de ce jardin secret. alors je compte sur vous pour n’en parler à personne…. Ca reste entre nous !

La Démocratie 34 Boulevard Raspail, 75007 Paris
07 67 69 85 33
fermé dimanche et lundi
Instagram : @lademocratie_restaurant

Noël à Paris – la ville lumières

Passer ses vacances de Noël à Paris permet de découvrir la capitale sous ses plus beaux atours. La ville lumières n’a jamais si bien porté son nom qu’à cette époque de l’année. Cette année, la plus belle ville du monde redouble d’efforts pour séduire tous ses visiteurs. Alors partons en balade…

Noël à Paris – les grands magasins

S’il ne fallait citer qu’un seul incontournable, ce serait indéniablement le sapin des Galeries Lafayette, et ce n’est pas faute de le répéter.

Toujours somptueux, il a opté cette année pour une version assez traditionnelle, tout de vert vêtu, et avec des dizaines de paquets cadeaux à ses pieds. Quand on sait que le mécène cette année est Piaget, cela fait rêver quant au contenu de ces jolies boites bleues. Bien sur, il y a le sapin, mais il y a aussi les vitrines, même si, à mon goût, elles ont un peu perdu de leur candeur enfantine avec l’apparition visible et en force des marques qui les sponsorisent.

Dans un style « élégance discrète », il y a Le Bon Marché qui travaille chaque année sa scénographie pour la rendre de plus en plus enchanteresque. Pari réussi cette année avec une forêt de sapins volants.

Noël à Paris – Les Champs Elysées

Chaque année, c’est le suspens : de quelle couleur seront les Champs Elysées ? Qui les éclairera ? Le mystère a été levé : c’est de rouge que la plus belle avenue du monde s’est parée. Espérons qu’elle garde son cachet et qu’elle permette aux visiteurs d’en profiter malgré les derniers évènements qui ont entaché l’avenue, et Paris tout entier.
Par ailleurs, et pour le réveillon du jour de l’an, il est prévu, pour la 5ème année consécutive, que l’Arc de Triomphe rayonne de mille feux à partir de 23h30, grâce à un spectacle de vidéo mapping sur le thème de la Fraternité, suivi d’un feu d’artifice. Il l’aura bien mérité, et j’espère que le spectacle sera maintenu malgré toutes les dégradations subies ces dernières semaines.

Le spectacle tout en couleurs du Jardin des Plantes

Cette année le Jardin des Plantes accueille des animaux étranges et merveilleux. Bien loin des superbes squelettes exposés dans la galerie de l’évolution, ces créatures aux couleurs chatoyantes se sont installées dans le jardin et prennent vie chaque soir dès 18h00 .
Ces « espèces en voie d’illumination » ont pour objectif de susciter l’émerveillement mais aussi de sensibiliser petits et grands à la préservation de la faune. Le parcours commence par des espèces disparues, il est jalonné de spectacles vivants, et les enfants pourront même décorer leur propre lanterne !
Conseil : achetez vos billets à l’avance pour éviter une attente complémentaire aux caisses.

Les marchés de Noël

Plus de marché de Noël des Champs Elysées. Après des années de cette main mise plus que discutable de M. Campion sur les activités foraines parisiennes, les dernières interventions de ce monsieur ont eu raison de sa réputation. Pour tout dire, ce n’est pas une grande perte, même si j’aimais l’animation que ces chalets apportaient à la grande avenue. Cependant, pas d’inquiétude à avoir : des marchés de Noël se sont installés dans de multiples spots parisiens qui permettront de vivre pleinement Noël dans la capitale.

Marché de Noël du jardin des Tuileries

Ainsi, les jardins des Tuileries accueillent la version hivernale de la grande roue, avec en prime de jolis chalets où l’on propose cadeaux de Noël, et gourmandises hivernales !

Marché de Noël de l’Hôtel de Ville de Paris  – la forêt envahit la place

Du 14 décembre au 6 janvier, le parvis de l’Hôtel de Ville accueillera une forêt de sapins et de bouleaux illuminés, ainsi que des décors en bois réalisés par les bûcherons de la Ville de Paris. De multiples animations gratuites seront proposées pour amuser les enfants :  le grand carrousel aux chevaux de bois,  petit train et rencontre avec le Père Noël. Pour les plus grands, c’est le « Fabriqué à Paris » qui sera mis à l’honneur, dans des chalets qui accueilleront ces artisans locaux fraichement labellisés. Un marché de Noël comme on les aime.

Noël à Paris – sport et fête

Paris réserve bien des surprises  en cette période festive. Du sport, la fête, tout ce qui est indispensable à des vacances réussies.

Les sports d’hiver sur les Rives de Seine

Du 22 décembre au 2 janvier, la capitale se transforme en station de sports d’hiver ! Des activités sportives gratuites seront proposées tous les après-midi sur le parc des Rives de Seine, de 13h à 17h, avec pistes de curling, ski de fond, biathlon et mur d’escalade. Et dès la tombée de la nuit, de 17h à minuit, des images géantes sur le thème « Paris et Noël » seront projetées entre le Pont Notre Dame et le Pont au Change. De quoi laimenter la féerie des fêtes !

Bal populaire place de la Concorde

Et pour finir l’année en beauté, les 28, 29 et 30 décembre, un grand bal populaire gratuit et ouvert à tous se tiendra Place de Concorde. Le chapiteau et sa grande piste de danse pourront accueillir jusqu’à 500 Parisiens et visiteurs. Alors, prêts à valser et à swinguer au coeur de la capitale ?
Alors joyeuses fêtes à tous !