Emotion, communion, exhaltation…. quel terme décrirait le mieux ce qui a réuni hier soir plus de 15 000 personnes à BERCY, reunis pour assister AU concert de Paul McCartney ?
Avant son arrivée, il a partagé avec nous son album souvenir ; des photos à tout age, avec ceux qui ont rempli sa vie: les 3 autres larrons de ce groupe dont on a tous l’image en tête: 4 jeunes, à l’air innocent, qui ont concquis le monde en un temps record. Les photos défilent, et puis Linda aussi, le seul amour de sa vie. Le public, qui est déjà conquis, se laisse submerger par ces images, et le terrain emotionnel est prêt! Il peut entrer en scène !
Il arrive, il attaque par » The Magical Mystery Tour » . Sur écran geant en fond de scène défilent des images psychédeliques, l électrise la salle. Il enchaine sur » Baby you can drive my car » et il est lancé.
Les guitares résonnent, chaque chanson , une nouvelle arrive sur scène.
Pour sa première balade au piano, c’est » the long and winding road » qu’il choisit de nous interpréter.
Il s’installe au piano pour sa première balade: la foule est pendue à ses lèvres.
Il nous offre une nouvelle chanson, écrite pour un nouveau film avec Robert de Niro.
Il tombe la veste et nous prévient qu’il s’agira du » biggest wardrobe change tonight » !
Il nous parle de John, et interprète cette chanson où il évoque une conversation qu’ils auraient pu avoir; il nous parle de Linda, et c’est » My love does it good » , qu’il dédie à tous les » amoureuzzz » .
Est ce à ce moment précis que des larmes ont commencé à couler sur mes joues ? Je ne m’en souviens plus; pas plus que je ne saurais vous dire quand mon voisin de 25 ans à commencer à pleurer en silence, submergé par l’émotion, entièrement envouté par le mythe qui est là, devant nous .
Les Beatles sont là, dans tous les esprits comme sur les écrans, mais le concert ne fait que commencer, et les souvenirs vont laisser place à la présence réelle et hors du commun de ce jeune homme de 60 ans largement passés. Les Beatles laissent place à Paul.
Exceptionnel de vitalité, il donne tout, il se donne, à un public qui le lui rend au décuple.
3 heures de chansons non stop, une énergie inépuisable, un spectacle hors du commun .
La fin est proche, ou du moins on le croit, mais voilà qu’il nous surprend encore avec » Live and let die » et les feux d’artifice ( au propre et au figuré ! ) qui l’accompagnent !
Et puis , après » yesterday « , encore du rock, et c’est vraiment fini :
« Sergent Pepper lonely hearts club band » ! Il éspère que nous avons passé un bon moment, il dit qu’il pense que c’est le cas; la foule est en délire . Et puis il s’en va …
Monsieur McCartney, merci, et bonne route !