PARIS – ses passages couverts

Voilà longtemps, trop longtemps, que je n’ai pas pris le temps de me promener le nez en l’air, juste pour flâner et admirer ma ville. J’ai donc commencé à vous parler des passages LA, et je continue …

LES PASSAGES COUVERTS

ces passages, invention parisienne qui a ensuite inspiré bon nombre d’autres villes d’Europe ( MILAN par exemple ) , ont eu une durée de vie assez courte, étant intimement liés à la vie sociale et urbaine d’une époque :

ainsi apparaissent-ils à une époque où PARIS ne disposant ni d’égoûts ni de trottoirs, les piétons sont malmenés en cas d’intempéries; la toiture et le dallage des passages répondent ainsi dans un premier temps à un besoin utilitaire !

A cette époque toujours, la bourgeoisie émergente affiche un goût prononcé pour la flânerie et les dépenses, et les passages, opérations commerciales, vont répondre à toutes ces demandes !

Ce sont les passages du CAIRE ( 1799 ) et des PANORAMAS ( 1800 ) qui vont marquer et définir les grandes lignes des passages du XIXème siècle : ils seront les premiers à disposer véritablement d’un éclairage zénital.

Le passage des PANORAMAS , comme un grand nombre des passages, offrait au piéton un raccourci entre le quartier du Palais Royal et les Grands boulevards; ses attractions ( les  » panoramas  » , grandes fresques peintes couvrant les murs d’une rotonde ) lui assurèrent un grand succès ; de plus, il fut l’un des premiers à expérimenter l’éclairage au gaz .

artisans d’arts, paradis du collectionneur, restaurants, et vestiges d’antan  …

pour les placomusophiles … !

et pour tout le monde …

en face du passage des PANORAMAS, de l’autre côté du boulevard, le passage JOUFFROY, qui rentre en usage en 1847

tradition des belles enseignes

et belles boutiques

et pour les passionnées de maisons de poupées, et tous les accessoires qui vont avec

sans oublier …

et pour terminer ce petit tour d’horizon partiel , ma préferée .. la galerie Vivienne !

Je continuerai bientôt à vous faire découvrir d’autres galeries et passages !

Notre Dame – visite sans paroles … ou presque !

J’ai toujours adoré Notre Dame;

c’est la partie « orientale » que j’ai toujours préférée : légère, aérienne, on la perçoit gracieuse et élancée;

la façade « occidentale » , elle, est massive et imposante!

Si vous êtes piqué par la curiosité historique, je vous renvoie directement sur la page du site de Notre Dame! cliquez ICI

Si vous souhaitez voir quelques images, alors suivez-moi … !

à demain !

Quai de Valmy – découvrir Paris autrement

dimanche matin, sur les quais du canal saint martin….

ça pourrait être le début d’une chanson … !

bronzer …

pour vous intriguer …. jusqu’à ce que je vous donne l’adresse !

la magie des écluses ….

les bâtiments alentours …

et des magasins, encore des magasins, toujours des magasins !

Antoine & Lili, pour en savoir plus, cliquez ICI !

Et les autres ….

QUAI 71 :une mine d’or en « vent du sud », « les parisiennes », et un tas d’affaires du style « tout à 5€ »!

tout sur l’architecture, tout sur le design, des carnets Moleskine pour tout besoin, tailles, couleurs, modèles en tous genres ….. et même des montres LIPP, super design !

Et puis il faut aussi déjeuner, et là, malgré l’embarras du choix, il faut choisir !!!

Pour nous, ce sera un charmant bistrot, face au canal et à  » Antoine & Lili  » ….

Alors suivez nous : L’Atmosphère !

GUIMARD – l’âme de l’architecture parisienne du début du XXème siècle

Guimard obtient avec cet immeuble le 1e prix de la plus belle façade de la ville de Paris en 1898, concours organisé par le journal Le Figaro.

Tout dans cet édifice s’inspire des théories de Viollet-le-Duc: rejet de la symétrie, de la planéité, utilisation de matériaux modernes (fer, fonte, verre) auxquels on donne une véritable fonction ornementale.

C’est un véritable manifeste de  » l’Art Nouveau « .

Et comme le XVIème est riche en « villas » et villages parisiens, je ne tarderai pas à y retourner …

Et si vous souhaitez découvrir les créations d’Hector Guimard à PARIS, cliquez ICI !

A demain !

C’est la propriétaire du terrain, Madame Veuve Fournier, amateur d’insolite, qui demande à Hector Guimard encore jeune et pratiquement inconnu de construire un immeuble de rapport (36 appartements).

elle voulait de l’insolite, elle n’a certainement pas été déçue 😉

L’immeuble sera construit de 1895 à 1898.

PARIS – de village en village

La Butte aux Cailles

Passage Boiton – vu d’en bas

Rue Buot

La Butte aux Cailles doit son nom au propriétaire Pierre Caille qui achète en 1543 un coteau planté de vignes surplombant la Bièvre, et non pas à la présence de volatiles du même nom dans la région 😉

Une boutique « phare » de la Butte aux Cailles :

Les Abeilles 21 rue de la Butte aux Cailles   » Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le miel sans jamais oser le demander « 

Un paradis pour les amoureux du miel (151 saveurs) et leurs dérivés (bonbons, pain d’épice, nougat et autres délices !)

   

La créperie de la Butte au 13: ne manquez pas la « québequoise » – pommes sirop d’érable !

Passage Boiton – vu d’en haut

Et des restaurants, encore des restaurants, toujours des restaurants …

à bientôt sur La Butte (aux Cailles !)

un village parisien – la Mouzaïa

C’est vers La Mouzaïa, dans le XIXème, que nos pas nous ont guidé ce week-end.

Les arrondissements extérieurs de Paris recèlent les vestiges de ces villages, annexés en 1860, et préservés en partie grâce aux sous sols sur lesquels ils avaient été construits et qui ne permettaient pas de les raser pour les remplacer par de hauts immeubles ! Ouf, on l’a échappé belle !

Le quartier de la Mouzaïa fait partie de ces villages, au même titre que la Butte aux Cailles, chère à mon coeur.

Allons donc constater sur pièce …

Le plus simple est d’arriver par le métro, station Botzaris, et de s’engager dans les diverses « villas » de part et d’autre de la rue Mouzaïa.

Un peu d’histoire : le quartier a été édifié sur l’une des plus vastes carrières de gypse de la capitale, exploitée dès le Moyen-Age, et située sur la butte du Beauregard surplombant Paris. Il illustre parfaitement la façon dont le tissu urbain s’est constitué dans les arrondissements périphériques après l’annexion à Paris en 1860. L’initiative privée rejoint les intérêts de la puissance publique pour lotir des pans entiers de la ville sans que la municipalité doive intervenir comme constructeur.

Le profil pavillonnaire du lotissement est directement lié à la nature du sous-sol percé de nombreuses galeries et dont l’instabilité interdit la réalisation de grands immeubles.

Les maisons ont été construites à l’origine pour les ouvriers modestes. La fragilité du sol explique donc la faible hauteur des maisonnettes : un ou deux étages maximum.

à demain 😉

pour finir la semaine, encore un tour sur la Butte … aux Cailles

LA PETITE ALSACE – rue Daviel XIIIème

L’ensemble de la « petite Alsace » fut dessiné en 1912 par l’architecte Jean Walter. Destinée à loger les familles nombreuses, elle compte 40 petites maisons dotées de colombages et de toits pentus dans la plus pure tradition alsacienne. »

Pour y aller : 10 rue Daviel, 75013 Paris – Métro Glacière

Bon week end !

L’Opéra Garnier – à voir et à revoir

OPERA GARNIER

L’art dans les cieux …

OPERA GARNIER – vue d’ensemble

La construction de L’Opéra Garnier a été décidée par Napoléon III; le projet fit l’objet d’un concours, gagné par un jeune architecte peu expérimenté : Charles Garnier.

Les travaux durèrent 15 ans , et l’inauguration eut lieu le 15 janvier 1875.

LA LOGGIA

LA GALERIE DU GLACIER

LA ROTONDE DU SOLEIL

LE GRAND FOYER

LA GRANDE NEF

curieuse sensation que d’observer ces monstres grimaçants dans la pénombre ….

alors que le soleil écrase la ville …

à demain !

Beaubourg – tuyaux et explosion de couleur

Le Centre POMPIDOU dit « Centre Beaubourg ».

Tout d’abord, petit rappel architectural:

Le bâtiment se compose de 8 niveaux de 7 500 m² chacun, dont deux niveaux de sous-sols. Chaque niveau forme un vaste plateau, entièrement modulable, l’ensemble de la structure porteuse, ainsi que les différentes gaines techniques, étant rejetés à la périphérie du bâtiment, lui conférant un aspect extérieur très caractéristique.

Toutes les circulations verticales, personnes et fluides sont rejetées sur la façade : les tuyaux extérieurs colorés constituent une particularité du bâtiment.

Les conduites d’air conditionnés sont bleues, les tuyaux d’eau sont verts et les lignes électriques sont jaunes. Les ascenseurs sont rouges. Les canalisations blanches sont des gaines de ventilation pour les parties souterraines. Même les poutres métalliques qui composent la structure sont apparentes.

L’intention des architectes était de placer les services de logistique hors du corps du bâtiment afin de consacrer la totalité de l’intérieur à sa vocation de musée

Un bassin proche expose des fontaines constituées par des statues en mouvement de Tinguely (structures métalliques) et Niki de Saint Phalle (formes colorées). Cette fontaine  est une œuvre dite in situ !!!!!

Bon, et bien maintenant, encore des photos..!

et une petite nouveauté…. des gens, encore des gens…!

Oh, j’oubliais, sur le chemin du retour, je n’ai pas pu résister à une pose chez SOBRAL, bijoux brésiliens sur l’Ile Saint Louis!

Résultat, un petit bracelet! J’adore!!!

Bon week end, et à Lundi!