RENOIR – j’y étais !

J’ai donc fait, pour la première fois, l’ouverture d’une exposition au Grand Palais. A ma surprise, pas de foule, pas de file d’attente.

Juste une première visite, seule, pour m’imprégner de l’atmosphère et de l’esprit de cette exposition, que je retournerai voir grâce à mon pass Sesame!

Première salle:  » Danse à la ville « , et  » Danse à la campagne « ; une photo « volée » (un gardien s’est précipité sur moi pour me dire que, même sans flash, no way !), mais aussi quelques gros plans pris du même tableau au musée d’Orsay il y a quelques semaines!

L’exposition est superbe. Mais qu’est ce que ça veut dire? Qu’on en oublie les boites de chocolats de Noël sur lesquelles on a vu si souvent  » Le déjeuner des Canotiers  » !

L’occasion nous est offerte de retrouver la  » magie  » de Renoir : voir un tableau, le sentir vivre et irradier en 3D, sentir la matière, pénétrer dans l’image ; parce qu’on aura beau dire, il n’y a pas une reproduction qui arrive à la cheville d’un tableau réél !

D’ailleurs, en repartant (je vous donnerai plus de détails au fur et à mesure de mes multiples « re » visites, parce que, n’oubliez pas, j’ai la carte Sésame!), je passe par la librairie, et bien sur, impossible d’ignorer les piles de « catalogue de l’exposition », cartes postales, magnets et marque pages en tous genres….

Et j’avoue, je suis la première à me jeter sur cette panoplie parfaite du visiteur averti, mais soudain, un flash : pourquoi avons nous besoin de repartir avec un objet, une preuve de notre passage? Est ce que les images gravées dans notre cerveau ne suffisent pas? Est-ce que l’idée est d’exhiber fièrement LE catalogue dans notre bibliothèque pour épater la galerie ? Ou encore est ce un pense bête pour notre mémoire défaillante ?

Question lancée dans l’espace sidéral de la blogosphère …. !